Bilan de lectures de l'année 2017 - Top et Flop
C'est l'heure des bilans.
L'année 2017 fut pour moi l'année du changement au niveau professionnel. Une fin d'année intense, acquérir de nouvelles compétences, faire des trajets, je pensais que cela aurait une conséquence au niveau de mes lectures , et bien je me trompais. L'avantage des transports en commun , du temps pour lire. En moyenne, deux livres par semaine.
C'est encore un record cette année, tout genre confondu, je termine avec 118 livres lus en 2017.
J'avais démarré l'année par le jury des lecteurs de Club, une belle expérience comme chaque fois, l'occasion de découvrir des plumes belges, pour compléter ma participation au challenge "Le mois belge d'Anne et Mina". Challenge aussi mais québecois en novembre.
De belles rencontres littéraires en 2017, salon de "Lire c'est libre" en début d'année, animations littéraires, apéros littéraires, roulades corsées, lecteurs belges compulsifs...
Coups de coeur 2017
Difficile de choisir, voici mon top 12
Et comme je suis gourmande , mes albums préférés
Mon flop
Et la découverte à faire absolument, une très belle plume exigeante
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dimanche 31 décembre 2017
Ils ont rejoint mon Himalaya à lire
Ils ont rejoint mon Himalaya à lire ou résultat d'une virée parisienne
Un petit tour à Paris et craquage chez Gibert, on ne se refait pas et encore j'ai pas trouvé tout ce que je cherchais..
Pour la plupart préparation du super salon de Lire c'est Libre
J'ai donc craqué pour un livre qui me tente depuis la rentrée :
Nos richesses - Kaouther Adimi
Le Seuil
Cadre Rouge
Parution : le 17 août 2017
Pages : 224
ISBN : 978-2-02137380-6
Prix : 17 €
Présentation de l'éditeur
En 1935, Edmond Charlot a vingt ans et il rentre à Alger avec une seule idée en tête, prendre exemple sur Adrienne Monnier et sa librairie parisienne. Charlot le sait, sa vocation est d'accoucher, de choisir de jeunes écrivains de la Méditerranée, sans distinction de langue ou de religion. Placée sous l'égide de Giono, sa minuscule librairie est baptisée Les Vraies Richesses. Et pour inaugurer son catalogue, il publie le premier texte d'un inconnu : Albert Camus. Charlot exulte, ignorant encore que vouer sa vie aux livres, c'est aussi la sacrifier aux aléas de l'infortune. Et à ceux de l'Histoire. Car la révolte gronde en Algérie en cette veille de Seconde Guerre mondiale.
En 2017, Ryad a le même âge que Charlot à ses débuts. Mais lui n'éprouve qu'indifférence pour la littérature. Étudiant à Paris, il est de passage à Alger avec la charge de repeindre une librairie poussiéreuse, où les livres céderont bientôt la place à des beignets. Pourtant, vider ces lieux se révèle étrangement compliqué par la surveillance du vieil Abdallah, le gardien du temple.
Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit à Paris. Nos richesses est son troisième roman, après L'Envers des autres (Prix de la vocation, 2011) et Des pierres dans ma poche (Seuil, 2016).
«"N’apporte rien, Gérault, on a tout !" Toujours cette générosité qui écrase. Mieux vaut des mains vides et l’honneur sauf, qu’un "oh, mais fallait pas" qui accable.»
Gérault tente d’offrir une image idéale de lui-même, mais quand on est seul, au chômage à cinquante ans, ce n’est pas chose facile. Homme empêché, il s’interdit de dire ce qu’il pense et retient en lui sa colère, sa violence. Sa voix intérieure prendra-t-elle peu à peu le dessus?
Une enquête romanesque au plus près de l'énigmatique épouse de Michel Fourniret pour tenter de cerner les terreurs de notre société à travers l'une des affaires les plus retentissantes de ces dernières années.
« Ce que je vais vous raconter ne s'invente pas. »
22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, Monique Fourniret révèle une partie du parcours criminel de son mari, « l'Ogre des Ardennes ». Il sera condamné à la perpétuité. Celle que Michel Fourniret surnomme sa « mésange » reste un mystère : victime ou complice ? Instrument ou inspiratrice ? Mésange ou ogresse ?
Quoi de plus incompréhensible que le Mal quand il revêt des apparences humaines ?
En sondant les abysses psychiques de Monique Fourniret, en faisant résonner sa voix, jusqu'au tréfonds de la folie, dans un face à face tendu avec les enquêteurs qui la traquent, ce roman plonge au coeur du mal pour arriver, par la fiction et la littérature, au plus près de la glaçante vérité.
Harold Cobert est l'auteur de plusieurs romans, dont Un hiver avec Baudelaire, L'Entrevue de Saint-Cloud et, en 2014, Jim, paru chez Plon.
Points Policier P4640
Robert Laffont 2016
Parution : 24 août 2017
Pages : 487 pages
ISBN : 9782757865828
Prix : 8.5 €
Présentation de l'éditeur
Depuis que les nazis occupent Paris, l'inspecteur Léon Sadorski coffre les Juifs pour les expédier à Drancy tout en empochant des pots-de-vin. La Gestapo l'arrête et le transfère à Berlin pour une série d'interrogatoires dignes de Kafka. Le but des Allemands en le terrorisant : en faire leur agent et lui confier une mission "spéciale". Mais à son retour en France, quand une jeune femme est assassinée et que la police SS confisque l'enquête, Sadorski décide de faire justice lui-même, en dépit de tous les dangers...
Je ne connais pas mais des copines ne tarissent pas d'éloges alors j'ai envie de découvrir
Jigal Polar
Après un appel de Sam Baldwin, son amie d'enfance, Jake Dickinson se voit contraint de retourner à Duncan’s Creek, le petit village de l’Utah où ils ont grandi. C’est là que vit Ben McCombs, leur vieux copain qu’ils n’ont pas revu depuis plus de vingt ans. Les trois adolescents, alors unis par une amitié indéfectible, se sont séparés dans des circonstances dramatiques au début des années quatre-vingt-dix. Depuis, ils ont enterré le passé et tenté de se reconstruire.
Robinson est une île sauvage. Robinson est un monde. Robinson est un Sisyphe heureux. Robinson est un enfant autiste. Son père, universitaire, évoque avec délicatesse et subtilité son expérience de la paternité hors norme, où le quotidien (faire les courses, prendre le bain, se promener) devient une poésie épique. Détonantes scènes décrites dans leur violence et leur scatologie les plus crues : Robinson ne parle pas, ne se contient pas, il s'exprime dans les mêmes gestes faits et refaits, avec cependant la même joie et le même intérêt, s'achevant dans les fèces le plus souvent. Ainsi Robinson est un adepte de Paul Valéry : «Le monde est menacé par deux choses : l'ordre et le désordre». À cette vie au présent, unique unité de temps comprise par l'enfant, le père répond par une attention de chaque instant et ses soins constants, un humour sans faille et une éponge toujours prête. Avec intelligence et pudeur, ce père nous décrit ces microscènes dans une langue précise et maîtrisée, que son fils, privé de parole, ne saura appréhender. Peut-être est-ce là la seule raison d'être de ce texte tissé entre eux : Robinson ne le lira jamais.
L'ultime album de Taniguchi l'enchanteur.
Dernière création de Jirô Taniguchi, cette bande dessinée en couleurs occupe une place à part dans l'œuvre du maître. Suite au divorce de ses parents et à la maladie de sa mère, Wataru est accueilli par ses grands-parents. Pour le jeune garçon tokyoïte, cette nouvelle vie à la campagne est un bouleversement. Il découvre sa nouvelle école, son nouvel environnement. La forêt en particulier l’impressionne et semble lui communiquer une force presque surnaturelle, venue du fonds des âges. Lorsqu’il devra faire ses preuves face au groupe d’enfants qui le mettent au défi, c’est d’elle que lui viendra un courage intérieur qui lui était inconnu.
Les pages en couleurs et à l’italienne de Jirô Taniguchi nous invitent à la contemplation de cette nature séculaire. Elles sont complétées par un entretien poussé avec l’éditeur japonais de Jirô Taniguchi et du matériel inédit provenant des carnets personnels de l'auteur .
Présentation de l'éditeur
L’inspecteur de Police Jouland vit au fond d’une mer de whisky depuis qu’une descente dans un squat a mal tourné. Devenu aveugle, le noir des profondeurs lui tient compagnie ainsi que la musique de Beethoven et cela lui suffit. Mais sa voisine sourde veille au grain et tente de le maintenir à flot en le nourrissant de force. Entre éclopés…
Pendant ce temps, des jeunes filles disparaissent sur le chemin de l’école. Aucune trace, revendication ou demande de rançon. Rien, nada, pas la moindre piste.
Cerise sur le gâteau, le cadavre d’une jeune femme est découvert un matin dans une poubelle du quartier. Proprement découpé en morceaux, bien emballé dans des sacs congélation. Seule la tête manque à l’appel.
Jouland, exaspéré par les appels de sa fille et de sa voisine, remonte temporairement à la surface leur donner un coup de main.
La réponse est-elle entre les mains de Gabriel et son dernier jeu vidéo interactif ? Quel secret se cache dans le pavillon a priori bien tranquille de Monsieur et Madame ?
Voici les premiers personnages d’un puzzle multidimensionnel qui emportera le lecteur dans un labyrinthe improbable, sur un scénario qui ne se dévoile totalement qu’au point final. Rêve ou réalité ?
Un roman qui gratte, qui se boit et se hume, qui s’écoute. Et surtout qui se vit. Sur fond de polar, ELLE(s) est également une réflexion sur la vie et la polarité que nous portons tous en nous. Chacun y construira sa propre histoire....
Un petit tour à Paris et craquage chez Gibert, on ne se refait pas et encore j'ai pas trouvé tout ce que je cherchais..
Pour la plupart préparation du super salon de Lire c'est Libre
J'ai donc craqué pour un livre qui me tente depuis la rentrée :
Nos richesses - Kaouther Adimi
Le Seuil
Cadre Rouge
Parution : le 17 août 2017
Pages : 224
ISBN : 978-2-02137380-6
Prix : 17 €
Présentation de l'éditeur
En 1935, Edmond Charlot a vingt ans et il rentre à Alger avec une seule idée en tête, prendre exemple sur Adrienne Monnier et sa librairie parisienne. Charlot le sait, sa vocation est d'accoucher, de choisir de jeunes écrivains de la Méditerranée, sans distinction de langue ou de religion. Placée sous l'égide de Giono, sa minuscule librairie est baptisée Les Vraies Richesses. Et pour inaugurer son catalogue, il publie le premier texte d'un inconnu : Albert Camus. Charlot exulte, ignorant encore que vouer sa vie aux livres, c'est aussi la sacrifier aux aléas de l'infortune. Et à ceux de l'Histoire. Car la révolte gronde en Algérie en cette veille de Seconde Guerre mondiale.
En 2017, Ryad a le même âge que Charlot à ses débuts. Mais lui n'éprouve qu'indifférence pour la littérature. Étudiant à Paris, il est de passage à Alger avec la charge de repeindre une librairie poussiéreuse, où les livres céderont bientôt la place à des beignets. Pourtant, vider ces lieux se révèle étrangement compliqué par la surveillance du vieil Abdallah, le gardien du temple.
Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit à Paris. Nos richesses est son troisième roman, après L'Envers des autres (Prix de la vocation, 2011) et Des pierres dans ma poche (Seuil, 2016).
Un de mes gros coups de coeur de la rentrée est "Qui ne dit mot consent", envie de découvrir un peu plus sa plume
J'aurais dû apporter des fleurs - Alma Brami
Folio 6147
Parution 23/06/2016
Première parution Mercure de France 2014
Pages : 176
ISBN : 978-2-07-046969-7
Prix : 6.6 €
Présentation de l'éditeur
Gérault tente d’offrir une image idéale de lui-même, mais quand on est seul, au chômage à cinquante ans, ce n’est pas chose facile. Homme empêché, il s’interdit de dire ce qu’il pense et retient en lui sa colère, sa violence. Sa voix intérieure prendra-t-elle peu à peu le dessus?
Jim m'attend dans ma Pal mais je n'ai pas résisté
La mésange et l'ogresse - Harold Cobert
Plon
Parution le 18 août 2016
Pages : 425
ISBN : 9782259230421
Prix : 20 €
Présentation de l'éditeur
Une enquête romanesque au plus près de l'énigmatique épouse de Michel Fourniret pour tenter de cerner les terreurs de notre société à travers l'une des affaires les plus retentissantes de ces dernières années.
« Ce que je vais vous raconter ne s'invente pas. »
22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, Monique Fourniret révèle une partie du parcours criminel de son mari, « l'Ogre des Ardennes ». Il sera condamné à la perpétuité. Celle que Michel Fourniret surnomme sa « mésange » reste un mystère : victime ou complice ? Instrument ou inspiratrice ? Mésange ou ogresse ?
Quoi de plus incompréhensible que le Mal quand il revêt des apparences humaines ?
En sondant les abysses psychiques de Monique Fourniret, en faisant résonner sa voix, jusqu'au tréfonds de la folie, dans un face à face tendu avec les enquêteurs qui la traquent, ce roman plonge au coeur du mal pour arriver, par la fiction et la littérature, au plus près de la glaçante vérité.
Harold Cobert est l'auteur de plusieurs romans, dont Un hiver avec Baudelaire, L'Entrevue de Saint-Cloud et, en 2014, Jim, paru chez Plon.
Cela faisait plusieurs fois que j'hésitais
L'affaire Léon Sadorski - Romain Slocombe
L'affaire Léon Sadorski - Romain Slocombe
Points Policier P4640
Robert Laffont 2016
Parution : 24 août 2017
Pages : 487 pages
ISBN : 9782757865828
Prix : 8.5 €
Présentation de l'éditeur
Depuis que les nazis occupent Paris, l'inspecteur Léon Sadorski coffre les Juifs pour les expédier à Drancy tout en empochant des pots-de-vin. La Gestapo l'arrête et le transfère à Berlin pour une série d'interrogatoires dignes de Kafka. Le but des Allemands en le terrorisant : en faire leur agent et lui confier une mission "spéciale". Mais à son retour en France, quand une jeune femme est assassinée et que la police SS confisque l'enquête, Sadorski décide de faire justice lui-même, en dépit de tous les dangers...
Je ne connais pas mais des copines ne tarissent pas d'éloges alors j'ai envie de découvrir
Retour à Duncan's creek - Nicolas Zeimet
Jigal Polar
Parution : septembre 2017
Pages : 296
ISBN : 978-2-37722-013-7
Prix : 19 €
Présentation de l'éditeur
Mais de Los Angeles aux montagnes de l’Utah, à travers les étendues brûlantes de l’Ouest américain, leurs retrouvailles risquent de faire basculer l’équilibre fragile de leurs vies.
Ce voyage fera ressurgir les haines et les unions sacrées, et les amènera à jeter une lumière nouvelle sur le terrible secret qui les lie. Ils n’auront alors plus d’autre choix que de déterrer les vieux cadavres, quitte à renouer avec la part d’ombre qui les habite… et à se confronter à leurs propres démons.
C'est le prix Rossel (l'équivalent du Goncourt Belge) , il me tentait aussi depuis longtemps
Robinson - Laurent Demoulin
Gallimard
La Blanche
Parution : 04 novembre 2016
Pages : 240
ISBN : 978-2-07-017998-5
Prix : 19.50 €
Présentation de l'éditeur
Je me suis faite plaisir aussi avec le dernier album de Jirô Taniguchi, inachevé mais pour moi il reste le super Mangaka
La forêt millénaire - Jirô TANIGUCHI
Rue de Sèvres
Parution : 27 septembre 2017
Pages : 72
EAN : 9782369815327
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
Dernière création de Jirô Taniguchi, cette bande dessinée en couleurs occupe une place à part dans l'œuvre du maître. Suite au divorce de ses parents et à la maladie de sa mère, Wataru est accueilli par ses grands-parents. Pour le jeune garçon tokyoïte, cette nouvelle vie à la campagne est un bouleversement. Il découvre sa nouvelle école, son nouvel environnement. La forêt en particulier l’impressionne et semble lui communiquer une force presque surnaturelle, venue du fonds des âges. Lorsqu’il devra faire ses preuves face au groupe d’enfants qui le mettent au défi, c’est d’elle que lui viendra un courage intérieur qui lui était inconnu.
Les pages en couleurs et à l’italienne de Jirô Taniguchi nous invitent à la contemplation de cette nature séculaire. Elles sont complétées par un entretien poussé avec l’éditeur japonais de Jirô Taniguchi et du matériel inédit provenant des carnets personnels de l'auteur .
Et pour terminer j'ai remporté via un concours
Elle(s) - Bruno Colin
Librinova
Auto édition
Présentation de l'éditeur
L’inspecteur de Police Jouland vit au fond d’une mer de whisky depuis qu’une descente dans un squat a mal tourné. Devenu aveugle, le noir des profondeurs lui tient compagnie ainsi que la musique de Beethoven et cela lui suffit. Mais sa voisine sourde veille au grain et tente de le maintenir à flot en le nourrissant de force. Entre éclopés…
Pendant ce temps, des jeunes filles disparaissent sur le chemin de l’école. Aucune trace, revendication ou demande de rançon. Rien, nada, pas la moindre piste.
Cerise sur le gâteau, le cadavre d’une jeune femme est découvert un matin dans une poubelle du quartier. Proprement découpé en morceaux, bien emballé dans des sacs congélation. Seule la tête manque à l’appel.
Jouland, exaspéré par les appels de sa fille et de sa voisine, remonte temporairement à la surface leur donner un coup de main.
La réponse est-elle entre les mains de Gabriel et son dernier jeu vidéo interactif ? Quel secret se cache dans le pavillon a priori bien tranquille de Monsieur et Madame ?
Voici les premiers personnages d’un puzzle multidimensionnel qui emportera le lecteur dans un labyrinthe improbable, sur un scénario qui ne se dévoile totalement qu’au point final. Rêve ou réalité ?
Un roman qui gratte, qui se boit et se hume, qui s’écoute. Et surtout qui se vit. Sur fond de polar, ELLE(s) est également une réflexion sur la vie et la polarité que nous portons tous en nous. Chacun y construira sa propre histoire....
Voilà qui termine 2017
Au total ma PAL s'élève donc à 292 livres.... no comment
samedi 30 décembre 2017
Conduite interdite - Chloé Wary
Conduite interdite Chloé Wary
Editions Steinkis
Parution 29/03/2017
Pages : 144
ISBN : 9782368460900
Prix : 18 €
L’Arabie saoudite est le seul pays au monde où il est interdit aux femmes de conduire.
Aujourd’hui, les Saoudiennes font leurs études à l'étranger, travaillent, votent et peuvent être élues… mais pas conduire elles-mêmes leur voiture.
Après cinq années passées à Londres, Nour rentre en Arabie saoudite.
Ce retour lui cause un certain malaise, jusqu'à ce qu'elle croise un groupe de femmes bien décidées à revendiquer leur indépendance.
Le 10 novembre 1990, elles sont 47 à prendre le volant, et deviennent les pionnières d'un mouvement féministe qui revendique le droit de conduire !
Editions Steinkis
Parution 29/03/2017
Pages : 144
ISBN : 9782368460900
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
L’Arabie saoudite est le seul pays au monde où il est interdit aux femmes de conduire.
Aujourd’hui, les Saoudiennes font leurs études à l'étranger, travaillent, votent et peuvent être élues… mais pas conduire elles-mêmes leur voiture.
Après cinq années passées à Londres, Nour rentre en Arabie saoudite.
Ce retour lui cause un certain malaise, jusqu'à ce qu'elle croise un groupe de femmes bien décidées à revendiquer leur indépendance.
Le 10 novembre 1990, elles sont 47 à prendre le volant, et deviennent les pionnières d'un mouvement féministe qui revendique le droit de conduire !
Mon avis
Voilà un roman graphique que j'avais envie de découvrir grâce à ma binôme Julie des Petites lectures de Scarlett.
Sa sortie coïncide à quelques mois près avec la parution d'une loi qui permettra enfin aux femmes d'Arabie Saoudite de conduire dans leur pays à partir de janvier 2018.
Vous avez bien lu, l'Arabie Saoudite est le seul pays au monde où les femmes sont interdites de conduite.
Riyad le 10 novembre 1996, 47 femmes prennent le volant, un sentiment de liberté..... oui mais de durée très brève et à quel prix !
Fin 1995, Nour rentre au pays après cinq années passées à Londres. Londres où elle se sentait vivante, elle vivait à l'européenne, avait appris la photo...
En rentrant en Arabie Saoudite, elle se rendra compte de la réalité de son pays, son père reprend son autorité, il est exclu de se promener sans voile. Il y a lieu de se cacher le visage car la MUTAWA veille à la moralité des femmes et est toujours présente pour les humilier.
Son père décide qu'elle étudiera la littérature arabe. Nour se rebelle, lui tient tête mais son père décide qu'elle restera cloîtrée chez elle, car ici c'est l'homme qui décide.
Une seule manière de quitter le joug paternel, celle de trouver un mari. Elle rencontrera Muhammad, médecin qui a étudié aux Etats-Unis, il est large d'esprit. Nour rencontrera aussi d'autres femmes en quête de liberté.
Ce roman graphique nous fait prendre conscience du sort des femmes en Arabie Saoudite, contrainte, entravée de liberté. La femme est objet à la soumission, c'est la "chose" de l'homme , c'est comme ça. La Mutawa est partout, la femme ne peut absolument rien faire.
C'est en 2015 que le droit de vote et d'éligibilité des femmes a seulement été décidé et ce n'est qu'à partir de janvier 2018 qu'elles auront le droit de conduire, un premier pas je l'espère vers la liberté.
Une très belle découverte que je vous invite à découvrir.
C'est un coup de coeur.
Une jolie phrase
Nous étions enfin au volant de nos vies, les seules et uniques conductrices légitimes.
Son père décide qu'elle étudiera la littérature arabe. Nour se rebelle, lui tient tête mais son père décide qu'elle restera cloîtrée chez elle, car ici c'est l'homme qui décide.
Une seule manière de quitter le joug paternel, celle de trouver un mari. Elle rencontrera Muhammad, médecin qui a étudié aux Etats-Unis, il est large d'esprit. Nour rencontrera aussi d'autres femmes en quête de liberté.
Ce roman graphique nous fait prendre conscience du sort des femmes en Arabie Saoudite, contrainte, entravée de liberté. La femme est objet à la soumission, c'est la "chose" de l'homme , c'est comme ça. La Mutawa est partout, la femme ne peut absolument rien faire.
C'est en 2015 que le droit de vote et d'éligibilité des femmes a seulement été décidé et ce n'est qu'à partir de janvier 2018 qu'elles auront le droit de conduire, un premier pas je l'espère vers la liberté.
Une très belle découverte que je vous invite à découvrir.
C'est un coup de coeur.
Une jolie phrase
Nous étions enfin au volant de nos vies, les seules et uniques conductrices légitimes.
mardi 26 décembre 2017
Prostituées alimentaires - Alesssandra d'Angello
Prostituées alimentaires
ISBN : 978-2-87557-307-0
Quand la marchandisation des corps coûte cher à la chaire
La crise économique que nous traversons fait peser sur une large tranche de la population un important risque de déclassement.
Des femmes, jusqu’il y a peu à l’abri du besoin, découvrent une nouvelle précarité. Nombre d’entre elles, aux profils des plus variés, se retrouvent dans l’obligation, à leur corps défendant, de se prostituer. Ce sont aussi bien des mères célibataires, pour se nourrir et nourrir leurs enfants, des épouses, dans
le but de tenter de boucler les fins de mois de leur couple, que de jeunes étudiantes, les fameuses « sugar babies », contraintes d’accompagner de riches hommes d’affaires pour financer leurs études. D’autres encore entrent dans la spirale infernale du « logement contre sexe » espérant, en couchant, obtenir
un toit décent et ainsi héberger leur famille.
Alessandra d’Angelo, journaliste d’investigation, est partie à la rencontre de ces nouvelles « vendeuses de charmes ». Elle lève le voile sur un tabou sociétal : le visage de la prostitution a changé.
Quels sont ces nouveaux profils qui vendent leur corps ? Qui sont ces femmes qui optent pour la marchandisation de leur être ?
Nietzsche affirmait que « le corps social sécrète de la moraline ». Cette morale doit être aujourd’hui adaptée pour faire face à des phénomènes contemporains nouveaux et interpellants : le sexe est devenu un outil de survie alimentaire pour une nouvelle partie de la population qui, jusqu’ici, avait été épargnée.
Mon avis
Un essai, une enquête concernant la prostitution alimentaire. A lire absolument. C'est stupéfiant.
J'ai découvert à travers ce récit des choses que je ne soupçonnais pas.
La précarité touche malheureusement de plus en plus de femmes qui n'ont pas vraiment d'autres alternatives que celle de monnayer leur corps. Le sexe devient pour certaines une monnaie courante.
Quand on n'a presque plus rien, que l'on risque de tout perdre, à contrecoeur , des femmes vendent leur corps pour obtenir un logement, payer une facture de réparation de plomberie, chauffage, garage ...
Les femmes sont démunies et pour nourrir leurs enfants, boucler une fin de mois difficile, mettent de côté leur dignité de façon ponctuelle ou régulière.
La situation est encore plus compliquée pour les femmes vivant dans la rue qui souvent font l'objet d'un viol, alors tant qu'à prendre des risques autant payer de son corps pour obtenir le toit dont elles ont besoin. Beaucoup de propriétaires sont sans scrupules, abusent des femmes, promettent sans pour autant leur donner contrepartie. Attention aussi au nombre grandissant de sex-arnaque.
Le plus édifiant est aussi que certaines femmes le font par choix car elles aiment le sexe, c'est de l'argent facile et parviennent tout simplement de faire abstraction de leur image du soi.
Autre phénomène concernant les jeunes, plutôt que de combiner un job fatiguant en plus de leurs études, préfèrent avoir recours aux "sugar-daddy" pour payer celles-ci.
Plus étranges, les fétichistes : des pieds, des sous-vêtements sales et même pire, tout s'achète, tout se vend...
D'autres aspects divers et nombreux sont traités dans cette intéressante enquête, l'évolution des technologies et la vision de l'amour, la banalisation des poupées sexuelles, du porno visualisé de plus en plus jeune par nos ados, les agressions sexistes via les réseaux sociaux poussant parfois au suicide, le sexting ..
Autre volet interpellant, l'amour pour tous et les besoins sexuels des personnes handicapées, pourquoi pas la création d'une profession d'assistant sexuel...
Une enquête interpellante, très intéressante qui reflète notre société.
Merci Alessandra de me l'avoir proposé.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
L'enjeu sexuel n'est pourtant pas anodin. Les enfants hyper "sexe" sont assimilés à des produits consommables. Effet pervers, quand une très jeune fille met un string, elle n'associe pas forcément son geste à l'aspect érotique que peut avoir ce bout de ficelle dans le regard voyeur que lui porte un homme.
Du travail du corps au corps du travail, la prostitution est un art de vivre, un état d'esprit. Loin des clichés critiques de la communautés, je considère le trottoir comme un lieu d'expression et de liberté.
Nos bras servent à compenser des manques en retour. Et le sperme qu'ils me déversent, c'est souvent des larmes qui n'ont pas coulé, parce que culturellement, un homme s'interdit souvent de pleurer. Dès l'enfance, il doit être mâle.
Une travailleuse du sexe n'est pas qu'une putain. Elle est avant tout une femme. Une femme amoureuse, une mère, une grand-mère, qui donne et qui reçoit de l'amour. Et je reçois beaucoup d'amour. Les hommes me désirent, me témoignent du respect et il y a aussi de la tendresse. Au risque de choquer tous les coincés du cul et du coeur, l'humanité et la bienveillance prennent ici tout leur sens. Toutes les putes ne sont pas des victimes et tous les clients ne sont pas des bourreaux.
Du même auteur :
Accès à l'article en cliquant sur la couverture.
Epouses, mères, étudiantes Alessandra d'Angello
La boîte à Pandore
198 pagesISBN : 978-2-87557-307-0
Prix France TTC : 15,90 €
Date de parution : 10/2017
Présentation de l'éditeur
La crise économique que nous traversons fait peser sur une large tranche de la population un important risque de déclassement.
Des femmes, jusqu’il y a peu à l’abri du besoin, découvrent une nouvelle précarité. Nombre d’entre elles, aux profils des plus variés, se retrouvent dans l’obligation, à leur corps défendant, de se prostituer. Ce sont aussi bien des mères célibataires, pour se nourrir et nourrir leurs enfants, des épouses, dans
le but de tenter de boucler les fins de mois de leur couple, que de jeunes étudiantes, les fameuses « sugar babies », contraintes d’accompagner de riches hommes d’affaires pour financer leurs études. D’autres encore entrent dans la spirale infernale du « logement contre sexe » espérant, en couchant, obtenir
un toit décent et ainsi héberger leur famille.
Alessandra d’Angelo, journaliste d’investigation, est partie à la rencontre de ces nouvelles « vendeuses de charmes ». Elle lève le voile sur un tabou sociétal : le visage de la prostitution a changé.
Quels sont ces nouveaux profils qui vendent leur corps ? Qui sont ces femmes qui optent pour la marchandisation de leur être ?
Nietzsche affirmait que « le corps social sécrète de la moraline ». Cette morale doit être aujourd’hui adaptée pour faire face à des phénomènes contemporains nouveaux et interpellants : le sexe est devenu un outil de survie alimentaire pour une nouvelle partie de la population qui, jusqu’ici, avait été épargnée.
Mon avis
Un essai, une enquête concernant la prostitution alimentaire. A lire absolument. C'est stupéfiant.
J'ai découvert à travers ce récit des choses que je ne soupçonnais pas.
La précarité touche malheureusement de plus en plus de femmes qui n'ont pas vraiment d'autres alternatives que celle de monnayer leur corps. Le sexe devient pour certaines une monnaie courante.
Quand on n'a presque plus rien, que l'on risque de tout perdre, à contrecoeur , des femmes vendent leur corps pour obtenir un logement, payer une facture de réparation de plomberie, chauffage, garage ...
Les femmes sont démunies et pour nourrir leurs enfants, boucler une fin de mois difficile, mettent de côté leur dignité de façon ponctuelle ou régulière.
La situation est encore plus compliquée pour les femmes vivant dans la rue qui souvent font l'objet d'un viol, alors tant qu'à prendre des risques autant payer de son corps pour obtenir le toit dont elles ont besoin. Beaucoup de propriétaires sont sans scrupules, abusent des femmes, promettent sans pour autant leur donner contrepartie. Attention aussi au nombre grandissant de sex-arnaque.
Le plus édifiant est aussi que certaines femmes le font par choix car elles aiment le sexe, c'est de l'argent facile et parviennent tout simplement de faire abstraction de leur image du soi.
Autre phénomène concernant les jeunes, plutôt que de combiner un job fatiguant en plus de leurs études, préfèrent avoir recours aux "sugar-daddy" pour payer celles-ci.
Plus étranges, les fétichistes : des pieds, des sous-vêtements sales et même pire, tout s'achète, tout se vend...
D'autres aspects divers et nombreux sont traités dans cette intéressante enquête, l'évolution des technologies et la vision de l'amour, la banalisation des poupées sexuelles, du porno visualisé de plus en plus jeune par nos ados, les agressions sexistes via les réseaux sociaux poussant parfois au suicide, le sexting ..
Autre volet interpellant, l'amour pour tous et les besoins sexuels des personnes handicapées, pourquoi pas la création d'une profession d'assistant sexuel...
Une enquête interpellante, très intéressante qui reflète notre société.
Merci Alessandra de me l'avoir proposé.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
L'enjeu sexuel n'est pourtant pas anodin. Les enfants hyper "sexe" sont assimilés à des produits consommables. Effet pervers, quand une très jeune fille met un string, elle n'associe pas forcément son geste à l'aspect érotique que peut avoir ce bout de ficelle dans le regard voyeur que lui porte un homme.
Du travail du corps au corps du travail, la prostitution est un art de vivre, un état d'esprit. Loin des clichés critiques de la communautés, je considère le trottoir comme un lieu d'expression et de liberté.
Nos bras servent à compenser des manques en retour. Et le sperme qu'ils me déversent, c'est souvent des larmes qui n'ont pas coulé, parce que culturellement, un homme s'interdit souvent de pleurer. Dès l'enfance, il doit être mâle.
Une travailleuse du sexe n'est pas qu'une putain. Elle est avant tout une femme. Une femme amoureuse, une mère, une grand-mère, qui donne et qui reçoit de l'amour. Et je reçois beaucoup d'amour. Les hommes me désirent, me témoignent du respect et il y a aussi de la tendresse. Au risque de choquer tous les coincés du cul et du coeur, l'humanité et la bienveillance prennent ici tout leur sens. Toutes les putes ne sont pas des victimes et tous les clients ne sont pas des bourreaux.
Du même auteur :
Accès à l'article en cliquant sur la couverture.
dimanche 24 décembre 2017
Ils ont rejoint mon Himalaya à lire
Ils ont rejoint mon Himalaya à lire
C'était un peu Noël avant l'heure cette semaine gros arrivage dans ma PAL
C'est vrai que j'ai été gâtée.
Avec Babelio et Masse Critique j'ai gagné "L'île aux remords" que je viens de dévorer , merci aux éditions Bamboo qui avaient annexé sans rien dire ""Les Profs" en cadeau. Un grand Merci à eux, c'est super, mon fils s'est déjà régalé.
L'île aux remords Didier Quella-Guillot et Morice
Bamboo Editions
Grand Angle
Parution : 04 octobre 2017
80 pages
ISBN : 978-2-81894-290-1
Prix : 18.90 €
Pour la première fois, les Profs s’offrent une histoire complète !
Rien ne va plus au lycée Fanfaron. L’établissement se place parmi les derniers au niveau des résultats et il menace même d’être relégué dans les abysses du classement. La ministre va tenter une idée révolutionnaire en donnant les clefs du lycée aux élèves. Géré par Boulard et son équipe, le lycée risque de connaître ses heures les plus difficiles. Certains profs vont " collaborer" quand d'autres vont essayer de faire revenir la ministre à la raison.
Le 22 juin 1963 à Paris, quatre adolescents assistent, place de la Nation, au concert donné à l'occasion du premier anniversaire de Salut les copains. Trois garçons : François, rocker au coeur tendre, tenté par les substances hallucinogènes ; Antoine, fils d'ouvrier qui ne jure que par Jean Ferrat ; Lorenzo, l'intellectuel, fou de cinéma et champion de 800 mètres.
Une fille : Michèle, dont tous trois sont amoureux, fée clochette merveilleuse, pourvoyeuse de rêve et féministe en herbe.
Commencé au coeur des Trente Glorieuses et se clôturant sur la « marche républicaine » du 11 janvier 2015, ce livre pétri d'humanité, virevoltant, joyeux, raconte, au son des guitares et sur des pas de twist, l'histoire de ces baby-boomers devenus soixante-huitards, fougueux, idéalistes, refusant de se résigner au monde tel qu'il est, et convaincus qu'ils pouvaient le rendre meilleur.
C'était un peu Noël avant l'heure cette semaine gros arrivage dans ma PAL
C'est vrai que j'ai été gâtée.
Avec Babelio et Masse Critique j'ai gagné "L'île aux remords" que je viens de dévorer , merci aux éditions Bamboo qui avaient annexé sans rien dire ""Les Profs" en cadeau. Un grand Merci à eux, c'est super, mon fils s'est déjà régalé.
L'île aux remords Didier Quella-Guillot et Morice
Bamboo Editions
Grand Angle
Parution : 04 octobre 2017
80 pages
ISBN : 978-2-81894-290-1
Prix : 18.90 €
Présentation de l'éditeur
Il a fui un passé qui n’était pas le sien.
Un fils revient au pays après 25 ans sans avoir donné la moindre nouvelle à ses parents qu’il a quittés brutalement pour entrer dans l’armée. « Viré » d’Indochine par le Vietminh, il a fini par s’installer près de « chez lui », sans pour autant renouer vraiment avec son père, veuf, qui vit encore dans ses collines des Cévennes. C’est à la faveur des terribles inondations de 1958 qu’ils vont se reparler, remonter le temps, refaire l’histoire, leur histoire.
Les profs Tome 20 Lycée Boulard - Léturgie Erroc
Bamboo édition
Parution : 15/11/2017
ISBN 978-2-81894-348-9
48 pages
prix : 10.60 €
Un fils revient au pays après 25 ans sans avoir donné la moindre nouvelle à ses parents qu’il a quittés brutalement pour entrer dans l’armée. « Viré » d’Indochine par le Vietminh, il a fini par s’installer près de « chez lui », sans pour autant renouer vraiment avec son père, veuf, qui vit encore dans ses collines des Cévennes. C’est à la faveur des terribles inondations de 1958 qu’ils vont se reparler, remonter le temps, refaire l’histoire, leur histoire.
Les profs Tome 20 Lycée Boulard - Léturgie Erroc
Bamboo édition
Parution : 15/11/2017
ISBN 978-2-81894-348-9
48 pages
prix : 10.60 €
Présentation de l'éditeur
Rien ne va plus au lycée Fanfaron. L’établissement se place parmi les derniers au niveau des résultats et il menace même d’être relégué dans les abysses du classement. La ministre va tenter une idée révolutionnaire en donnant les clefs du lycée aux élèves. Géré par Boulard et son équipe, le lycée risque de connaître ses heures les plus difficiles. Certains profs vont " collaborer" quand d'autres vont essayer de faire revenir la ministre à la raison.
Toujours gâtée par Babelio et par les éditions Albin Michel, je vais découvrir
Laisse tomber les filles Gérard De Cortanze
Albin Michel
444 pages
ISBN 978-2-226-40214-1
Parution le 03 janvier 2018
Prix : 22.50 €
Présentation de l'éditeur
Une fille : Michèle, dont tous trois sont amoureux, fée clochette merveilleuse, pourvoyeuse de rêve et féministe en herbe.
Commencé au coeur des Trente Glorieuses et se clôturant sur la « marche républicaine » du 11 janvier 2015, ce livre pétri d'humanité, virevoltant, joyeux, raconte, au son des guitares et sur des pas de twist, l'histoire de ces baby-boomers devenus soixante-huitards, fougueux, idéalistes, refusant de se résigner au monde tel qu'il est, et convaincus qu'ils pouvaient le rendre meilleur.
Un gros arrivage pour le prix Horizon, je vous en parle bientôt dans un article à cet effet. Ce prix récompense un second roman.
samedi 23 décembre 2017
Tangala - Motus et Tojo
Tangala - Motus et Tojo
Des bulles dans l'océan
Parution : 02/12/2015
54 pages
Madagascar 1947. Deux amis, un colon français intégré et respectueux de la société dans laquelle il vit, et un jeune malgache commerçant pro indépendantiste vont se déchirer pour une histoire d'amour. Tangala ne supporte pas que son ami « vahaza » soit épris de sa sœur, faisant ainsi basculer son meilleur ami vers une haine farouche du pays qu'il aime tant. Magistralement mis en scène par Toj, un des auteurs malgaches les plus doués de sa génération, ce récit plein de rebondissements nous entraine en deux tomes à la découverte de l'île rouge encore colonisée par la France, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Tous les travers, bons et mauvais de cette société en proie à des contrastes d'intérêts divergents, éclatent sous fond de décors somptueux d'une des plus belles villes du monde : Antananarivo. De la belle, de la grande BD d'aventures doublée d'un intérêt historique évident.
Mon avis
Une chouette découverte lors de la fête de la BD à Bruxelles en septembre 2017. Des bulles dans l'océan, une maison d'éditions d'Outre mer.
Nous sommes à Madagascar le 29/03/1946. Tangala c'est aussi le nom du magasin de notre personnage principal. Il est revenu de la guerre, son ami Séverin à qui il avait sauvé la vie l'a aidé. Il vend des articles de Paris pour les français de la haute société vivant à Madagascar.
Tangala a une soeur Aïna. Son ami Séverin, colon, est amoureux d'elle. Il lui demande s'il peut la courtiser... mais ce n'est pas simple entre les indigènes et les colons...
Ils se disputent, et suite à cela Séverin disparaît.
A travers cette histoire d'amour avortée, c'est aussi l'Histoire de Madagascar, l'indépendantisme, la haine et le racisme entre les peuples, la trahison d'une amitié, la survie, la revanche...
Le graphisme est très beau, les couleurs sont chaudes, sensuelles, magnifiques.
Frustration, je veux la suite mais la bonne nouvelle est qu'elle arrive en novembre.
Ma note : 9/10
Des bulles dans l'océan
Parution : 02/12/2015
54 pages
ISBN : 978-2-919069-32-3
Prix : 14.90 €
Présentation de l'éditeur
Présentation de l'éditeur
Mon avis
Une chouette découverte lors de la fête de la BD à Bruxelles en septembre 2017. Des bulles dans l'océan, une maison d'éditions d'Outre mer.
Nous sommes à Madagascar le 29/03/1946. Tangala c'est aussi le nom du magasin de notre personnage principal. Il est revenu de la guerre, son ami Séverin à qui il avait sauvé la vie l'a aidé. Il vend des articles de Paris pour les français de la haute société vivant à Madagascar.
Tangala a une soeur Aïna. Son ami Séverin, colon, est amoureux d'elle. Il lui demande s'il peut la courtiser... mais ce n'est pas simple entre les indigènes et les colons...
Ils se disputent, et suite à cela Séverin disparaît.
A travers cette histoire d'amour avortée, c'est aussi l'Histoire de Madagascar, l'indépendantisme, la haine et le racisme entre les peuples, la trahison d'une amitié, la survie, la revanche...
Le graphisme est très beau, les couleurs sont chaudes, sensuelles, magnifiques.
Frustration, je veux la suite mais la bonne nouvelle est qu'elle arrive en novembre.
Ma note : 9/10
jeudi 21 décembre 2017
Kinshasa Rubgy Club - Cassiau-Haurie-Tshitshi ,
Kinshasa - Rugby Club
Cassiau-Haurie - Tshitshi
Des bulles dans l'océan
Parution : 23 novembre 2016
Pages : 76
Isbn 9782919069316
Prix : 14 €
Présentation de l'éditeur
Julien Yanga, international français de rugby d'origine congolaise, revient au pays dix ans après, à l'issue de sa carrière professionnelle. Il décide de remonter le Rugby kin club, équipe de ses débuts, afin de participer aux qualifications pour la prochaine coupe du monde. Pour réaliser ce projet, il se met en tête de retrouver tous ses anciens amis et équipiers dans une ville chaotique et victime d'une misère prégnante, le tout sur fond de corruption.
Avec beaucoup d'humour, TshiTshi et Christophe Cassiau-Haurie entraînent le lecteur dans le Kinshasa d'aujourd'hui, où la vie quotidienne est un combat. Cet album rend un hommage à cette ville et aux "kinois", avec réalisme et tendresse.
Cassiau-Haurie - Tshitshi
Des bulles dans l'océan
Parution : 23 novembre 2016
Pages : 76
Isbn 9782919069316
Prix : 14 €
Présentation de l'éditeur
Julien Yanga, international français de rugby d'origine congolaise, revient au pays dix ans après, à l'issue de sa carrière professionnelle. Il décide de remonter le Rugby kin club, équipe de ses débuts, afin de participer aux qualifications pour la prochaine coupe du monde. Pour réaliser ce projet, il se met en tête de retrouver tous ses anciens amis et équipiers dans une ville chaotique et victime d'une misère prégnante, le tout sur fond de corruption.
Avec beaucoup d'humour, TshiTshi et Christophe Cassiau-Haurie entraînent le lecteur dans le Kinshasa d'aujourd'hui, où la vie quotidienne est un combat. Cet album rend un hommage à cette ville et aux "kinois", avec réalisme et tendresse.
Mon avis
Jolie découverte. Julien Yanga a brillé, une carrière internationale de rugby. Il rentre au pays avec une mission, créer une équipe en RDC pour participer à la coupe du Monde d'Afrique. Il a trois mois pour réunir des anciens et créer une équipe gagnante. A la découverte du Congo, de ses réalités, backchichs pour s'arrondir les fins de mois , pays meurtri par le conflit ente Hutus et Tutsi au Rwanda.
Une belle histoire d'entraide, et si le sport les rassemblait et rendait tout possible.
Un chouette graphisme , j'ai vraiment passé un bon moment à la découverte de cet album.
Jolie découverte. Julien Yanga a brillé, une carrière internationale de rugby. Il rentre au pays avec une mission, créer une équipe en RDC pour participer à la coupe du Monde d'Afrique. Il a trois mois pour réunir des anciens et créer une équipe gagnante. A la découverte du Congo, de ses réalités, backchichs pour s'arrondir les fins de mois , pays meurtri par le conflit ente Hutus et Tutsi au Rwanda.
Une belle histoire d'entraide, et si le sport les rassemblait et rendait tout possible.
Un chouette graphisme , j'ai vraiment passé un bon moment à la découverte de cet album.
dimanche 17 décembre 2017
Ces mains sur mon corps - Régine Heindryckx
Ces mains sur mon corps
Régine Heindryckx
Editions Régine Papillon
Broché: 212 pages
Editeur : Independently published (6 novembre 2017)
ISBN-13: 978-1549941092
« Je le regarde intensément. Cet attrait qu’il exerce sur moi me laisse dubitative. Spontanément, irrésistiblement, me surprenant moi-même, je lance : ― Voulez-vous faire l’amour avec moi ? Je ne comprends pas pourquoi ces paroles irrattrapables sont sorties de ma bouche. » Oui, pourquoi cette femme de quarante ans, travailleuse, mariée, mère de jumeaux, s’adresse-t-elle ainsi à cet inconnu à la fin d’un repas d’affaires ? En découvrant les plaisirs sexuels, en se réconciliant avec son corps, Margot va être projetée dans son passé et retrouver cette petite fille qui la hante.
L'auteure
C'est la présidente de "Lire c'est libre", une chouette association qui a vu le jour en 2013. Une association pour les amoureux des livres.
En janvier 2015 le premier salon avait lieu à la mairie du 7 ème à Paris. Ce sera d'ailleurs la quatrièe édition le 27 janvier prochain, 40 auteurs sont attendus cette année.
Elle lit, chronique, partage sa passion. C'est une amoureuse des mots qui nous propose ici son tout premier roman.
Régine Heindryckx
Editions Régine Papillon
Broché: 212 pages
Editeur : Independently published (6 novembre 2017)
ISBN-13: 978-1549941092
Prix 14 €
Disponible en e book
Présentation de l'éditeur
L'auteure
C'est la présidente de "Lire c'est libre", une chouette association qui a vu le jour en 2013. Une association pour les amoureux des livres.
En janvier 2015 le premier salon avait lieu à la mairie du 7 ème à Paris. Ce sera d'ailleurs la quatrièe édition le 27 janvier prochain, 40 auteurs sont attendus cette année.
Elle lit, chronique, partage sa passion. C'est une amoureuse des mots qui nous propose ici son tout premier roman.
Mon avis
C'est un premier roman que nous propose Régine Heindryckx, on peut le classer dans la catégorie érotique mais ne vous arrêtez pas à cette terminologie car c'est bien plus profond que cela...
Margot, la quarantaine, bourgeoise un peu "coincée" va lors d'une rencontre professionnelle proposer à Romain de "s'envoyer en l'air" avec elle. Elle se surprend de son audace, mais c'est trop tard... Ce n'est pourtant pas dans ses habitudes, Margot est mariée depuis vingt ans, a une vie bien rangée.. mais c'était plus fort qu'elle.
Elle envisage avec son amie de changer de vie, d'ouvrir un magasin de fleurs, sa passion. Elle se lance, met son rêve en place.
Romain lui répondra très vite. Une passion très forte les habite. Il faut dire que Régine ne fait pas dans la dentelle, les scènes de sexe sont chaudes, très chaudes, décrites en long et en large mais jamais de façon vulgaire, c'est la vie quoi !... J'avoue avoir été surprise, un peu mal à l'aise parfois car c'est la première fois que je lisais de "l'érotique", à ne pas mettre en toutes les mains ... mais ces scènes ont un sens dans l'histoire.
Margot sait que cette relation avec Romain est sans lendemain, mais c'est plus fort qu'elle, elle l'a vraiment dans la peau, il lui est devenu vital.
En parallèle à cette aventure, Margot va avoir des "flashs", des absences, et peu à peu va revivre et reconstituer son passé. Il y a un événement grave survenu dans sa jeunesse dont elle ne possède pas toutes les clés, elle veut comprendre.
Je ne vais pas vous en dire plus au risque de déflorer l'histoire mais je peux vous affirmer qu'il y a bien plus que de l'érotisme dans ce premier roman.
Une femme qui se découvre, qui s'épanouit et se reconstruit malgré le poids du passé qui ressurgit.
J'ai pris du plaisir à la lecture, les pages tournent rapidement. L'écriture est fluide, c'est un peu comme si Régine nous murmurait cette histoire. Bravo Régine continue, Margot m'a touchée à la découverte d'elle-même et de son passé.
Ma note : 8.5/10
Ma note : 8.5/10
Les jolies phrases
Un amant ne se rend jamais compte qu'il prend du plaisir au détriment de l'autre.
Je ne quitterais jamais la personne avec qui je vis. Alors, pourquoi la trompe-t-il ? Le sexe pimente agréablement ses jours ? Les mensonges font partie maintenant de notre lot quotidien...
mercredi 13 décembre 2017
La chambre des époux - Eric Reinhardt
La chambre des époux - Eric Reinhardt
Gallimard - La Blanche
Parution : 17 août 2017
Pages : 176
ISBN : 9782070197200
Prix : 16.50 €
Présentation de l'éditeur
Nicolas, une quarantaine d’années, est compositeur de musique. Un jour, sa femme Mathilde apprend qu’elle est atteinte d’un grave cancer du sein qui nécessite une intense chimiothérapie. Alors que Nicolas s’apprête à laisser son travail en plan pour s’occuper d’elle, Mathilde l’exhorte à terminer la symphonie qu’il a commencée. Elle lui dit qu’elle a besoin d’inscrire ses forces dans un combat conjoint. Nicolas, transfiguré par cet enjeu vital, joue chaque soir à Mathilde, au piano, dans leur chambre à coucher, la chambre des époux, la symphonie qu’il écrit pour l’aider à guérir.
S’inspirant de ce qu’il a lui-même vécu avec son épouse pendant qu’il écrivait son roman Cendrillon voilà dix ans, Éric Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la beauté, de l’art et de l'amour, qui peuvent littéralement sauver des vies.
L'auteur nous en parle
Mon avis
Décider d’être deux plutôt que seul, fusionner et être plus fort et plus intelligent, plus enjoué, plus déterminé, plus patient, plus réfléchi, plus résistant, plus ingénieux, plus perspicace sur le chemin de sa vie parce qu’on est deux, parce qu’on a choisi d’emprunter à deux le même chemin tout en gardant ses rêves à soi et des visées distinctes, c’est une façon comme une autre, je crois, de concevoir l’amour, peut-être aussi la plus belle, peut-être même la seule en réalité.
Gallimard - La Blanche
Parution : 17 août 2017
Pages : 176
ISBN : 9782070197200
Prix : 16.50 €
Présentation de l'éditeur
Nicolas, une quarantaine d’années, est compositeur de musique. Un jour, sa femme Mathilde apprend qu’elle est atteinte d’un grave cancer du sein qui nécessite une intense chimiothérapie. Alors que Nicolas s’apprête à laisser son travail en plan pour s’occuper d’elle, Mathilde l’exhorte à terminer la symphonie qu’il a commencée. Elle lui dit qu’elle a besoin d’inscrire ses forces dans un combat conjoint. Nicolas, transfiguré par cet enjeu vital, joue chaque soir à Mathilde, au piano, dans leur chambre à coucher, la chambre des époux, la symphonie qu’il écrit pour l’aider à guérir.
S’inspirant de ce qu’il a lui-même vécu avec son épouse pendant qu’il écrivait son roman Cendrillon voilà dix ans, Éric Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la beauté, de l’art et de l'amour, qui peuvent littéralement sauver des vies.
L'auteur nous en parle
Mon avis
Oh que j'avais adoré "L'amour et les forêts" et que j'avais hâte de le rencontrer à la libraire Chapitre.be de Louvain-La-Neuve.
J'avais adoré la lecture du premier chapitre et "La chambre des époux" a rejoint ma PAL dès la rentrée littéraire, l'envie de le lire était très grande. Malheureusement je suis en demi-teinte au terme de la lecture du récit. Ce n'est que mon avis, je vous explique.
Eric Reinhart nous raconte aujourd'hui un événement autobiographique. En 2006 il apprend que sa femme est atteinte d'un cancer du sein stade 4. Il est en pleine écriture de "Cendrillon", il "rame" depuis deux ans, a écrit 300 pages de son livre qui en comptera le double. Son épouse lui demandera de terminer son livre dans les trois mois le temps nécessaire pour elle de combattre son cancer.
Ainsi, c'est en communion qu'ils combattent chacun ; lui son livre, elle la maladie. Cette épreuve va les rapprocher, rendre cet amour encore plus beau, encore plus fort. Seulement voilà, les émotions que je pensais retrouver à l'écriture, je ne les ressens pas, j'ai l'impression de lire des dizaines de pages où l'auteur tourne autour de son nombril, c'est lui, lui et encore lui. Il se répète, c'est redondant, pénible à lire par moments (sans doute parce que je ne l'ai pas lu d'une traite mais dans les transports en commun?). J'ai voulu tenir bon car le quatrième de couverture me propose l'histoire transposée chez Nicolas et Mathilde.
Ce qu'il faut savoir c'est que quelque temps après la "rémission" de sa femme, il rencontre Marie qui elle aussi s'est battue contre le cancer. La maladie devait l'emporter mais elle a vaincu. Il est attiré vers elle de façon irrémédiable... et à partir de là, son armure craque, les digues lâchent et il devient fragile, triste, pleurant toutes les larmes de son corps, proche de la dépression.
Je comprends la démarche de l'auteur pour ce roman, il veut je pense montrer que le combat contre cette maladie peut aussi amener à des souvenirs heureux, ce que l'on peut aimer, désirer intensément un corps malade.
Il veut parler sans tabou, dire à ceux qui passent par là que l'amour est le plus beau.
J'ai adoré le premier chapitre écrit en 2007 pour les Inrocks et la fin du roman. Par contre, je n'ai pas trop accroché au reste, trop narcissique, nombriliste. J'ai trouvé certains passages très "malaisants" à la lecture, je n'ai pas vraiment trouvé l'apport de l'art pour sauver ces vies, suis passée à côté. Une grosse déception pour moi qui avait sans doute trop d'attentes sur cette lecture.
L'écriture est bien rythmée, magnifique mais cela n'a pas suffi.
Ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi.
Ma note : 7/10
Les jolies phrases
À mes yeux Marie était la seule personne autour de la table à être en vie. Les autres ne l'étaient pas, les autres étaient tous morts, et ils étaient tous morts de n'avoir pas frôlé la mort, de ne pas être revenus à la vie, et de n'avoir jamais compris de l'intérieur ce que cela signifiait d'être en vie. Être revenue à la vie avait fait que Marie était en vie, vraiment vivante.
J'avais adoré la lecture du premier chapitre et "La chambre des époux" a rejoint ma PAL dès la rentrée littéraire, l'envie de le lire était très grande. Malheureusement je suis en demi-teinte au terme de la lecture du récit. Ce n'est que mon avis, je vous explique.
Eric Reinhart nous raconte aujourd'hui un événement autobiographique. En 2006 il apprend que sa femme est atteinte d'un cancer du sein stade 4. Il est en pleine écriture de "Cendrillon", il "rame" depuis deux ans, a écrit 300 pages de son livre qui en comptera le double. Son épouse lui demandera de terminer son livre dans les trois mois le temps nécessaire pour elle de combattre son cancer.
Ainsi, c'est en communion qu'ils combattent chacun ; lui son livre, elle la maladie. Cette épreuve va les rapprocher, rendre cet amour encore plus beau, encore plus fort. Seulement voilà, les émotions que je pensais retrouver à l'écriture, je ne les ressens pas, j'ai l'impression de lire des dizaines de pages où l'auteur tourne autour de son nombril, c'est lui, lui et encore lui. Il se répète, c'est redondant, pénible à lire par moments (sans doute parce que je ne l'ai pas lu d'une traite mais dans les transports en commun?). J'ai voulu tenir bon car le quatrième de couverture me propose l'histoire transposée chez Nicolas et Mathilde.
Ce qu'il faut savoir c'est que quelque temps après la "rémission" de sa femme, il rencontre Marie qui elle aussi s'est battue contre le cancer. La maladie devait l'emporter mais elle a vaincu. Il est attiré vers elle de façon irrémédiable... et à partir de là, son armure craque, les digues lâchent et il devient fragile, triste, pleurant toutes les larmes de son corps, proche de la dépression.
Je comprends la démarche de l'auteur pour ce roman, il veut je pense montrer que le combat contre cette maladie peut aussi amener à des souvenirs heureux, ce que l'on peut aimer, désirer intensément un corps malade.
Il veut parler sans tabou, dire à ceux qui passent par là que l'amour est le plus beau.
J'ai adoré le premier chapitre écrit en 2007 pour les Inrocks et la fin du roman. Par contre, je n'ai pas trop accroché au reste, trop narcissique, nombriliste. J'ai trouvé certains passages très "malaisants" à la lecture, je n'ai pas vraiment trouvé l'apport de l'art pour sauver ces vies, suis passée à côté. Une grosse déception pour moi qui avait sans doute trop d'attentes sur cette lecture.
L'écriture est bien rythmée, magnifique mais cela n'a pas suffi.
Ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi.
Ma note : 7/10
Les jolies phrases
À mes yeux Marie était la seule personne autour de la table à être en vie. Les autres ne l'étaient pas, les autres étaient tous morts, et ils étaient tous morts de n'avoir pas frôlé la mort, de ne pas être revenus à la vie, et de n'avoir jamais compris de l'intérieur ce que cela signifiait d'être en vie. Être revenue à la vie avait fait que Marie était en vie, vraiment vivante.
Je me suis dit que le pire n'était pas tant la maladie, dont s'occupaient désormais les médecins, que l'effroi, l'angoisse, une panique dévastatrice. J'avais peur qu'elle ne s'abandonne à son mal. Elle était déjà partie pour une croisière fatale dans les ténèbres. C'est contre ça, je l'ai compris, que nous devions lutter. Car cette croisière et le cancer dont elle ferait son océan nocturne pourraient fort bien nous engloutir.
Mon corps est comme un monde sans saisons. Or les saisons sont importantes pour moi. Là on est en janvier et j'y pense tout le temps, j'ai hâte que le printemps revienne, je m'en réjouis d'avance, je pense à mon jardin, aux fleurs, à mes plantes, aux arbres, on ne peut pas vivre sans cycles, mon corps a perdu ses cycles en l'espace de six mois, sans préavis.
Ce ne sont pas les musiciens que tu dirigeais, mais l'orchestre symphonique de mon organisme.
L'amour n'a jamais été autre chose qu'une putain de folie qui t'envahit, c'est une force qui s'empare de ton esprit, qui annihile ta volonté, qui l'asservit, je ne vais pas t'apprendre ça à ton âge, tout de même.
vendredi 8 décembre 2017
Entre deux mondes - Olivier Norek
Entre deux mondes - Olivier Norek
Michel Lafon
Parution 05/10/2017
Pages : 417
Isbn : 978-2-7499-3226-2
Prix : 19.95€
Présentation de l'éditeur
Ce polar est monstrueusement humain, " forcément " humain : il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre, il y a juste des peurs réciproques qui ne demandent qu'à être apaisées.
Bouleversant
Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l'attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir.
Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu'il découvre, en revanche, c'est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n'ose mettre les pieds.
Un assassin va profiter de cette situation.
Dès le premier crime, Adam décide d'intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est flic, et que face à l'espoir qui s'amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou.
Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu'elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d'ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger.
L'auteur
OLIVIER NOREK, lieutenant de police à la section enquêtes de recherches du SDPJ 93 depuis dix-sept ans, auteur de Code 93, Territoires et Surtensions, trois polars largement salués par la critique et le public. Surtensions a remporté Le Prix Le Point du polar européen en 2016.
Michel Lafon
Parution 05/10/2017
Pages : 417
Isbn : 978-2-7499-3226-2
Prix : 19.95€
Présentation de l'éditeur
Ce polar est monstrueusement humain, " forcément " humain : il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre, il y a juste des peurs réciproques qui ne demandent qu'à être apaisées.
Bouleversant
Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l'attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir.
Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu'il découvre, en revanche, c'est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n'ose mettre les pieds.
Un assassin va profiter de cette situation.
Dès le premier crime, Adam décide d'intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est flic, et que face à l'espoir qui s'amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou.
Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu'elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d'ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger.
L'auteur
Ses autres bouquins :
Il nous en parle dans "La grande librairie"
Mon avis
Quelle claque les amis ! Un indispensable ! A lire de toute urgence.
Olivier Norek dont je découvre la plume (je sens que je vais lire les autres) nous propose ici un récit émouvant, poignant parlant d'un sujet sensible : les migrants.
Il nous plonge dans la jungle de Calais avant son démantèlement. Un endroit où Internet leur faisait miroiter la sécurité pour les femmes et les enfants avant d'atteindre le but ultime : "Youké", UK, l'Angleterre, étant l'Eldorado, la terre de tous les espoirs pour les migrants.
Il nous plonge dans la jungle de Calais avant son démantèlement. Un endroit où Internet leur faisait miroiter la sécurité pour les femmes et les enfants avant d'atteindre le but ultime : "Youké", UK, l'Angleterre, étant l'Eldorado, la terre de tous les espoirs pour les migrants.
Un récit poignant, dur, très dur parfois qui m'a fait passer par une grande palette d'émotions.
Un récit découpé en parties : FUIR/ESPERER/RESISTER/SURVIVRE et SOMBRER... le parcours de beaucoup de migrants en somme.
Adam Sarkis et sa famille vivent à Damas. Il est flic infiltré à la Military Intelligence mais depuis le printemps arabe il résiste pour l'armée syrienne libre. Il vit et voit l'horreur et la torture imposées aux résistants du régime.
Il n'a pas le choix, il doit mettre sa famille à l'abri. Nora sa femme et Maya sa fille de six ans vont entreprendre le voyage vers l'Europe. Objectif : "la jungle" pour l'attendre en sécurité avant l'étape ultime. Il les rejoindra.
Bastien est lieutenant de police, il arrive à Calais avec sa petite famille en juillet 216 et intègre son équipe. Il veut prendre conscience de la situation. Personne ne rentre dans la jungle, les flics n'interviennent pas là-bas. Il veut se rendre compte et "apprivoiser" la jungle. Il la découvre, ses bruits, ses "villages, ses odeurs...
C'est à l'hôpital suite à une intervention qu'il croisera la route d'Adam et Kilani. Adam l'arabe qui n'a pu résister à l'horreur et a sauvé Kilani d'un viol commis par les afghans. Cet enfant soudanais ne le quittera plus.
Il y a beaucoup d'autres choses dans ce récit qui est un excellent page turner, un thriller, parfois très noir mais aussi par moment un récit de littérature blanche.
Des personnages attachants comme Ousmanne par exemple, le chef des soudanais. Olivier Norek nous décrit bien la difficulté pour la police d'agir dans ce camp car on y trouve "des réfugiés potentiels" à qui on ne donne pas de statut réel , alors à quoi bon punir, réprimer des personnes à qui on ne reconnait aucun statut.
Des personnages attachants comme Ousmanne par exemple, le chef des soudanais. Olivier Norek nous décrit bien la difficulté pour la police d'agir dans ce camp car on y trouve "des réfugiés potentiels" à qui on ne donne pas de statut réel , alors à quoi bon punir, réprimer des personnes à qui on ne reconnait aucun statut.
Contradictions, oppositions entre préserver la ville et son économie (le port de Calais), le tourisme et la jungle.
Ce qui fait la force de ce récit c'est l'humanité qui s'en dégage, la véracité des propos. Chaque personnage nous est livré avec ses zones d'ombres. Nous sommes continuellement "entre deux mondes", le bien et le mal, l'horreur, la souffrance et l'espoir, la dépossession et l'abondance, l'intolérable et l'acceptable. Quelle est la frontière entre l'enfance et l'âge adulte, la violence et la solidarité.
Le style est fluide, maîtrisé, très visuel. Cela sent le terrain. Olivier Norek a d'ailleurs vécu plusieurs semaines dans la jungle et ses abords pour s'immerger, gagner la confiance des occupants et glaner leurs histoire, leurs expériences, écouter le témoignage des réfugiés mais également ceux des flics. Tout est vrai dans cette "fiction", il a romancé l'histoire qui se base sur des faits réels.
C'est un indispensable, à découvrir de toute urgence.
Merci beaucup à Alain et aux éditions Michel Lafont pour cette poignante découverte. J'ai hâte de découvrir les autres récits de l'auteur.
Ma note : sans équivoque un immense coup de coeur ♥♥♥♥♥
Les jolies phrases
C'est normal d'être parano, houbbi, tu es une poule déguisée en renard parmi les loups.
Il ne pourrait pas sauver son pays. Seules sa femme et sa fille comptaient à présent. Il allait quitter la Syrie par tous les moyens possibles. Et que ceux qui diraient qu'il aurait pu se battre pour aider son peuple aillent se faire foutre. Ou viennent à sa place, dans ce hangar surchauffé, recenser des suicidés aux pieds brûlés et aux dents arrachées.
Cherchez pas, ça n'existe nulle part ailleurs et dans aucun texte de loi. C'est du fait maison Calais, spécialité locale. En gros, avec ce statut bâtard, on ne peut pas les interpeller. Logique, si on refuse de les intégrer à la France, ce n'est pas pour les faire rentrer dans le système judiciaire. Mais on ne leur donne pas non plus la qualité complète de réfugiés, sinon, il faudrait s'en occuper. Donc avec cette appellation de réfugiés potentiels, ni on ne les arrête, ni on ne les aide. On les laisse moisir tranquilles en espérant qu'ils partiront d'eux-mêmes.
Coincés entre la vie terrestre et la vie céleste. Comme bloqués entre deux mondes. Ils me font penser à eux, oui. Des âmes, entre deux mondes.
Nous devenons des monstres quand l'Histoire nous le propose. Nous réussissons même à trouver des ennemis parmi nos propres frères.
- Tous ces migrants, là, c'est comme s'ils fuyaient un assassin en série, qu'ils frappaient à notre porte et que nous, on faisait semblant de pas entendre.
- D'accord, sauf qu'ils sont dix mille à toquer. Et avec le phénomène d'aspiration, si on ouvre pour ceux-là, dix mille autres se présenteront, puis dix mille autres.
- Je sais, mathématiquement, ça tient, mais humainement, ça bloque toujours...
Tu ne sais pas grand chose de moi, Adam, et c'est bien comme ça. J'étais soldat. J'ai tué des hommes, et d'autres qui ne l'étaient même pas encore. Je n'ai pas eu le choix. Mais eux aussi avaient un père, qui doit me haïr, ou me chercher. Ca n'a pas de fin. Nous sommes tellement de personnes différentes dans une même vie. Père, assassin, ami.
Les enfants heureux doivent imaginer leurs monstres, planqués sous le lit. Au cours de sa vie, Kilani en avait affronté de nombreux, et ceux-là ne se cachaient pas.
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