vendredi 29 mai 2020

Les murmures du lac - Karine Lebert

Les murmures du lac  -  Karine Lebert

Les Murmures du lac

Presses de la Cité
Terres de France
Parution : 12/03/2020
Pages : 360
ISBN : 978-2258147195
Prix : 20 €

Présentation de l'éditeur

Plus aucune réconciliation ne sera possible entre Isaure et Lucille, vraies jumelles que tout sépare. Après avoir surmonté le choc de l’accident mortel de sa soeur – dont elle est l’unique témoin –, Isaure prend une folle décision : endosser l’identité de la défunte le temps de récupérer sa fortune. Le destin n’a pas toujours été tendre avec la jeune femme, qui s’est exilée vingt ans durant loin de tous. Lui offrirait-il enfin une seconde chance ?
Entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier, le danger d’être démasquée est là, permanent, notamment face au séduisant Matthias. Comment être crédible dans la peau de celle qui était son exact contraire ? Une femme sûre d’elle, aimantant les hommes, à qui tout réussissait. Avec sa part d’ombre aussi…
D’autant que, dans la jolie maison familiale, une surprise de taille attend Isaure : un bébé, Noé.
Un suspense vertigineux sur le thème de l’identité et des maux jamais guéris de l’enfance.




Mon avis

Isaure Martineau a quitté l'île d'Yeu depuis plus de 20 ans. Elle vit au Mexique à Ciudad Juàrez.  Le destin n'a pas été tendre avec elle, elle survit de façon misérable avec presque rien.  Isaure vient de rentrer en France, avec un espoir de réconciliation avec sa soeur jumelle Lucille qui est tout son opposé.

C'est l'hiver en Vendée, nous sommes en février, Isaure observe discrétement sa soeur Lucille au bord du lac du Jaunay.  Celle-ci chevauche sa moto à toute vitesse le long du lac, soudain, elle s'élance sur le ponton et s'arrête net au bord.  Elle aime l'adrénaline mais voilà qu'elle recommence une seconde fois, sous le choc Isaure ferme les yeux, lorsqu'elle les rouvre, Lucille a disparu.

Elle va tout faire pour la retrouver, plonger dans le lac glacé sans résultat..Et puis l'idée va germer, et si ... oui prendre sa place.  Lucille est veuve, elle est riche, elle a tout alors qu'Isaure n'a rien.  Elle entreprend de se glisser dans la peau de Lucille, oui mais l'exercice ne sera pas facile car elle est à l'opposé de sa soeur, discrète, timide, réservée, douce alors que Lucille a toujours été méchante envers elle, dominatrice, aimant se mettre en avant..

Sa décision est prise, elle prend le bateau et va s'installer à l'ile d'Yeu dans la maison de Lucille.  En arrivant elle découvre un joli bébé de deux mois , Lucille a un fils, ce n'est que le début des problèmes...

Réussira-t-elle à berner tout le monde? Les ami.e.s de Lucille, le père de Noé... aura-t-elle l'étoffe de sa soeur?

Un jeune flic, Raoul Manneville va entrer en scène, il a l'intuition que quelque chose ne tourne pas rond, il va enquêter et compliquer la vie d'Isaure.  Sera-t-elle à la hauteur ?  Isaure trouvera-t-elle sa place et le bonheur ?

C'est un thriller psychologique que nous propose Karine Lebert, elle se penche sur le passé de cette famille, l'enfance d'Isaure, oh combien difficile; une mère perverse narcissique privilégiant Lucille toujours, un père en retrait et une soeur diabolique, méprisante, dominatrice.

Petit à petit on va comprendre les raisons qui avaient poussé Isaure à la fuite, tout cela en découvrant une belle région de France. C'est la Vendée qui est mise à l'honneur, l'île d'Yeu, Noirmoutier, le lac du Jaunay mais aussi Coulon capitale de la Venise verte dans les Marais Poitevin.

Comme toujours une plume très agréable, fluide qui nous fait à chaque fois voyager, de part la découverte d'une région mais aussi ici sur le thème de la gémellité et du poids du passé.

Une lecture agréable comme à chaque fois.

Ma note : 7/10

Les jolies phrases


Avec le temps, Isaure en avait déduit que concevoir deux enfants d’un coup avait été un cauchemar pour sa mère. Elle se disait parfois que, si elle avait pu se débarrasser avant la naissance de celui en trop, elle l’aurait fait volontiers. Isaure pouvait presque la comprendre : élever des jumeaux était une tâche harassante à laquelle une femme enceinte n’était pas préparée. Il n’en demeurait pas moins étrange et injuste que la déception engendrée par la gémellité ait provoqué un désintérêt marqué envers l’un des deux bambins. C’était indigne de la part d’une mère et abominable pour la fillette délaissée. Durant toute son enfance et son adolescence, Isaure avait dû subir ce bannissement arbitraire et odieux. Et ses rapports conflictuels avec sa jumelle n’avaient rien arrangé…

Elle avait besoin de rêver et l'existence était souvent très décevante.

S’ils avaient su partager l’amour et la confiance entre leurs jumelles, sans doute le destin d’Isaure aurait-il été différent. Elle ne pouvait s’empêcher de leur en vouloir, tout en éprouvant un sentiment de culpabilité, une ambivalence étrange à vivre.

À sa peur d’être démasquée se substituait une émotion nouvelle, plus ambiguë, une sorte de satisfaction à camper une femme sûre de son charme, bien dans son corps, à l’abri du besoin et mère d’un adorable bambin. La vie idyllique de sa sœur fusionnait avec la sienne. Parfois, elle se demandait si retourner au Mexique, où elle avait passé ces vingt dernières années, était une si bonne idée. Personne ne l’attendait là-bas et elle possédait en France de quoi voir l’avenir en rose. Pourquoi ne pas endosser la personnalité de sa jumelle jusqu’à sa propre mort ? Être la mère de Noé, la grand-mère de ses enfants plus tard, faire fructifier sa fortune, vivre dans la maison de son enfance, oublier la malchance qui s’attachait à Isaure Martineau pour se réconcilier avec le bonheur ?

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mardi 26 mai 2020

Les fleurs de l'ombre - Tatiana de Rosnay

Les fleurs de l'ombre -   Tatiana de Rosnay

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Robert Laffont
Héloïse d'Ormessan
Parution : 12 mars 2020
Pages : 336
Isbn : 9782221240779
Prix : 21.50 €

Présentation de l'éditeur


Une résidence pour artistes flambant neuve. Un appartement ultramoderne, au 8e étage, avec vue sur tout Paris. Un rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ? Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Katsef éprouve un malaise diffus, le sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA ? Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-elle à la paranoïa, victime d’une imagination trop fertile ?

Fidèle à ses thèmes de prédilection – l’empreinte des lieux, le poids des secrets –, Tatiana de Rosnay tisse une intrigue au suspense diabolique pour explorer les menaces qui pèsent sur ce bien si précieux, notre intimité.

Tatiana de Rosnay


contact



Tatiana de Rosnay est née le 28 septembre 1961, à Neuilly-sur-Seine. Son père est français d’origine russe, sa mère, anglaise. Elle se décrit comme étant « franglaise » et a été élevée à Boston et à Paris. Après des études littéraires en Angleterre, à l’Université de East Anglia, Tatiana a travaillé à Paris comme journaliste pour Vanity Fair, Psychologies Magazine, ELLE et le JDD.

Tatiana de Rosnay a publié son premier roman, L’Appartement témoin, en 1992. Depuis, elle a publié une quinzaine de livres dont Elle s’appelait Sarah, vendu à onze millions d'exemplaires dans le monde et porté à l’écran par Gilles Paquet-Brenner en 2010.

Sa romancière préférée est Daphné du Maurier, dont elle a publié la biographie en mars 2015, Manderley for ever, ( Livre de Poche) nominé pour le Goncourt de la biographie 2015 et gagnant du prix de la biographie d’Hossegor 2015. En 2018, elle a publié aux Editons Michel Lafon, en collaboration avec sa fille photographe, Charlotte Jolly de Rosnay, la vie de Tamara de Lempicka, son peintre préféré : Tamara par Tatiana.

Sentinelle de la Pluie, paru au Livre de Poche en 2019, est traduit dans plusieurs pays.

Son dernier roman, Les Fleurs de l’Ombre, est paru en mars 2020 aux éditions Robert Laffont, coédition Heloise d'Ormesson.

Bilingue, Tatiana de Rosnay écrit certains de ses romans en anglais et d’autres en français. Ses livres sont traduits dans une quarantaine de pays et elle figure sur la liste des romanciers français les plus lus à l’étranger, notamment aux Pays-Bas et aux États-Unis.

Ses thèmes de prédilection sont les secrets de famille et la mémoire des murs. 
Elle vit en France avec sa famille.

Bibliographie :

Tamara par Tatiana , éditions Michel Lafon, 2018
Sentinelle de la Pluie, Éditions Heloise d'Ormesson , 2018, Le Livre de Poche, 2019
Moka. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2016. Le Livre de Poche, 2009.
Manderley for ever. Albin Michel - Éditions Héloïse d’Ormesson, 2015. Le Livre de Poche, 2016.
Son carnet rouge. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2014. Le Livre de Poche, 2015.
Café Lowendal et autres nouvelles, Le Livre de Poche, 2014.
À l’encre russe. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2013. Le Livre de Poche, 2014.
Spirales. Le Livre de Poche, 2013.
Rose. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2011. Le Livre de Poche, 2012.
Le Cœur d’une autre, Le Livre de Poche, 2011.
Le Voisin. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2010. Le Livre de Poche, 2011.
Boomerang. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2009. Le Livre de Poche, 2010.
La Mémoire des murs. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2008. Le Livre de Poche, 2010.
Elle s’appelait Sarah. Éditions Héloïse d’Ormesson, 2007. Le Livre de Poche, 2008.
L’Appartement témoin. Fayard, 1992. J’ai Lu, 2010. Le Livre de Poche, 2017

Source 
Extrait de la Grande Librairie



Mon avis


L'action se déroule dans un futur proche, dans un Paris dévasté dix ans plus tôt par des attentats. C'est tout un grand quartier de Paris qui a laissé place à un énorme trou béant, des buildings ultra modernes remplacent les immeubles hausmanniens. La végétation a complètement déserté la ville suite aux changements climatiques. Les canicules sont de plus en plus courantes.


Clarissa Katsev est une écrivaine passionnée comme son nom d'auteur l'indique par Virginia Woolf et Romain Gary. Elle est aussi passionnée par les bâtiments, il faut dire que son premier métier était géomètre et qu'elle pense que les lieux influencent leurs occupants. Ce n'est pas pour rien qu'elle aime traîner 108 rue du Bac, la dernière demeure de Gary, là où il se donna la mort.


Elle va pourtant, elle qui est si attachée à l'histoire des bâtiments, postuler pour emménager dans un immeuble flambant neuf, inoccupé, jusqu'ici fraîchement construit sur la zone sinistrée. Il est doté de la technologie de pointe, dernier cri, géré entièrement par l'intelligence artificielle.


Ce projet est mené par CASA, une sorte de mécénat favorisant les artistes et la création. Elle met à leur disposition un appartement ultra moderne pour une bouchée de pain. Clarissa est retenue, cela lui convient car elle se sépare de François avec qui elle était mariée depuis 20 ans.

Mais pourquoi cette séparation ? et qui est vraiment CASA ?

Elle se sent épiée, constamment surveillée, son assistance virtuelle, Mrs Dalloway, complètement paramétrée pour elle est un peu trop présente à son goût. Elle dort mal, entend des choses, est-ce son imagination fertile d'écrivain, devient-elle parano au point de péter un câble ??

A la fin de chaque chapitre, un carnet de notes qui petit à petit va nous permettre de comprendre ses états d'âmes et les raisons de sa rupture avec François, la raison de sa fuite.

C'est un roman passionnant, haletant. Tatiana de Rosnay a le don de vous capter et de ne plus vous lâcher. Son écriture fluide nous fait ressentir une atmosphère qui deviendra de plus en plus pesante, lourde, et un piège qui petit à petit se refermera.

Pas mal de thèmes abordés :

- les progrès de l'intelligence artificielle, des maisons superéquipées, des technologies existantes pour notre confort ou pour devenir un cauchemar. La question suivante se pose : où est la limite pour préserver notre intimité ? Imagination débordante de notre héroîne ou paranoia.

- l'intime, la sexualité, le réchauffement climatique, le poids des mots dans les livres, le processus de création et surtout l'expérience apparemment vécue par Tatiana de Rosnay d'écrire simultanément un roman dans ses deux langues maternelles.

L'empreinte des lieux est importante, les ombres planent et en arrière plan les présences bien agréables de Virginia Woolf et Romain Gary. J'ai aimé l'introduction de chaque chapître qui reprend à chaque fois une phrase extraite de leurs lettres d'adieu.

Un roman que j'ai beaucoup aimé, les pages tournent, tournent, impossible de le lâcher on veut savoir, la tension monte, c'est vraiment un excellent moment de lecture que je vous conseille vivement.

Décidément l'intelligence artificielle qui envahit nos vies est vraiment bien présente dans le processus de création, sur le même sujet je vous invite à lire "M, le bord de l'abîme" de Bernard Minier et "La liste Alpha" de Phil Smans.


Ma note : ♥

Les jolies phrases

La vie des autres s'étalait sous ses yeux comme les alvéoles d'une ruche dans lesquelles elle pouvait butiner à sa guise, en alimentant son imaginaire à l'infini. Chaque ouverture offrait la richesse d'un tableau de Hopper.

Il fallait du temps pour lire des livres. Pour en écrire aussi. Et personne désormais ne semblait prendre le temps ni de lire ni d'écrire.

Se souvenir. C'était comme un album photo, s'arrêter à une page. Laisser les émotions remonter, lentement.

Alors pourquoi continuait-elle à écrire ? Parce qu'elle n'avait pas le choix, parce que les mots constituaient un rempart, une protection. Elle écrivait pour faire entendre une voix, même frêle, assourdie ; elle écrivait pour laisser une trace, même si elle ignorait qui la recueillerait. Elle écrirait.

Des photos avaient pris largement le pas sur des mots. On ne lisait plus les journaux, on regardait les vidéos en boucle, dans une espèce d'hébétude fascinée.

Lire ne réconfortait plus. Lire ne guérissait plus.

Les gens prennent des jolies photos de livres, balancent ça sur les réseaux sociaux avec les bons hashtags, mais personne ne lit ou très peu. Les livres sont devenus objets de décoration.

Dans cet hosto, ce sont des robots qui s'occupent des patients. Les robots, ils sont infaillibles dans leur diagnostic, c'est devenu les rois du monde. A quoi servent les pauvres êtres humains que nous sommes ?

De quoi sont faites nos vies, Clarissa ? D'une mosaïque de tendresse, de désirs, de regrets, d'instants qui passent, et des traces que laisse ce monde sur nos émotions, notre intimité, nos rêves.

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dimanche 24 mai 2020

Il a rejoint mon Himalaya à lire

Il a rejoint mon Himalaya à lire

Une arrivée cette semaine, erci aux éditions Albin Michel. 
Je vais essayer d'être plus régulière dans cette rubrique pour vous présenter les arrivées dans ma Pal au fur et à mesure.

Belle journée.


Les Demoiselles.jpg

Albin Michel
Parution : 17 juin 2020
Pages : 336
Isbn : 9782226451163
Prix : 17.90 €

Présentation de l'éditeur

" Il n’y a que trois règles ici, Rosa. La première : ne jamais tomber amoureuse. La deuxième : ne jamais voler l’homme d’une autre. La dernière : ne boire que du champagne millésimé. »
Seule l’une de ces trois règles sera respectée.


J’avais quinze ans quand j’ai pris la route ce matin-là, et une seule idée en tête : rejoindre le Pays Basque, devenir couseuse d’espadrilles, et échapper à mon destin. Jusqu’à ce que je rencontre les Demoiselles. Des femmes fantasques et mystérieuses vivant au milieu des livres, des jarretières et des coupes de champagne. Qui étaient-elles ? Quel secret cachaient-elles ? Libres et incandescentes, accompagnées d’un majordome plus grand qu’une cathédrale, d’un chauffeur louche et d’un perroquet grivois, les Demoiselles n’auraient jamais dû croiser ma route. Pourtant, ces femmes ont changé ma vie.

samedi 23 mai 2020

Au coeur de Daesh avec mon fils - Laura Passoni et Catherine Lorsignol

Au coeur de Daesh avec mon fils    -   Laura Passoni et Catherine Lorsignol



La boîte à Pandore
Parution : 01/10/2016
ISBN : 9782875572806
Pages : 201
Prix : 17.90 €

Présentation de l'éditeur



Au coeur de Daesh avec mon fils

Quand on voit Laura, avec son léger sourire à peine caché par ses longs cheveux et son regard serein, on peine à imaginer qu'elle a vécu neuf mois au sein de l'« État islamique » ; qu'elle pensait, il y a plus d'un an, que la Syrie et l'islam tel que prôné par l'« El » étaient une solution à son mal-être et que le niqab était la seule tenue décente pour une femme.

La famille de Laura est d'origine italienne. La jeune femme a grandi dans la tradition catholique mais s'est convertie à l'islam à l'âge de 16 ans. À la suite de l'abandon de son compagnon, qui la laisse seule avec un petit garçon, Laura sombre dans la dépression et se radicalise.

En juin 2014, elle décide de se rendre en Syrie avec son fils de 4 ans et son nouveau mari, rencontré quelques semaines plus tôt sur internet. Une fois sur place, la famille est prise en charge par le groupe terroriste « État Islamique ».

Son époux est directement envoyé dans un camp d'entrainement, alors qu'elle est recluse dans une madafa, une maison pour femmes. Les règles religieuses strictes, la cruauté de Daesh ; petit à petit, Laura ouvre les yeux.

Guidée par son instinct maternel et sa prise de conscience, elle ne pense plus qu'à une chose : rentrer en Belgique, auprès de sa famille. Mais s'échapper du califat est quasi impossible. Il lui faudra plusieurs mois pour, finalement, trouver la sortie de l'enfer.

Dans ce livre, elle décrit la réalité de la vie sous le drapeau noir comme jamais aucune femme revenue de là-bas n'a osé le faire.

Aujourd'hui, elle est capable de faire le point avec lucidité sur ce qui l'a poussée à partir et sur ce qu'elle a vécu.

« Elle dénonce sans détour la condition des femmes et des enfants, l'horreur, la barbarie de Daesh et porte un regard sans concession sur elle-même. »

Consciente de sa responsabilité et de sa chance, elle intervient dans les écoles pour témoigner et pour prévenir les jeunes filles de ce qui les attend réellement en Syrie.

À l'heure où tout le monde parle de prévention de la radicalisation violente et de déradicalisation, ce témoignage ne laissera personne indifférent.

Laura témoigne




Mon avis

Après avoir vu l'excellente série suédoise "Kalifat" qui parle de la radicalisation, de la vie dans l'Etat Islamiste et de la difficulté de quitter celui-ci pour rentrer au pays, j'ai eu envie de sortir de ma PAL ce témoignage qui m'avait ému en 2016, celui de Laura Passoni.

Une auto-biographie écrite avec la complicité de Catherine Lorsignol.  Laura nous raconte comment elle s'est convertie à l'Islam, à l'âge de 17 ans.  Elle nous décrit son parcours, un premier amour décevant qui lui donnera ce qu'elle a de plus précieux Nassim son fils.

Déçue par la vie, elle s'accroche de plus en plus à la religion et désire plus que tout être la femme d'un seul homme, être respectée et vivre une vie de famille.  Elle en est convaincue, il faut partir en Syrie dans l'Etat Islamique.  La vie sera belle là-bas, elle sera en sécurité.

Le 14 juin 2014, mariée en cachette à Oussama - rencontré quelques semaines plus tôt sur Internet, elle partira emmenant son fils mais très vite elle déchantera.

Parquée dans des "Mafada" - maison pour femmes où entassées les unes sur les autres sans confort, elles attendent le retour du mari parti en camp d'entraînement.

Elle nous raconte ses conditions de vie là-bas, son envie de retour grâce à un contact gardé avec ses parents.

Elle nous parle des femmes parties là-bas pour mourir et atteindre le Paradis, ou encore des femmes haineuses parties pour tuer le mécréant...  

La femme n'est qu'un objet, un ventre pour procurer les futurs guerriers, dès 8 ans les enfants sont enlevés à leur mère pour partir à l'entraînement.

Un témoignage poignant, intéressant qui nous montre la réalité que ne veulent pas voir les jeunes converties, la cruauté de ce monde.

Laura a eu de la chance de pouvoir compter sur l'aide d'Oussama qui ne l'a pas complétement coupé du monde et de ses parents.

Un témoignage qui remue, à lire absolument.  J'espère vraiment que Laura va bien aujourd'hui et qu'elle a retrouvé la paix et le bonheur.

Ma note :  9/10

Les jolies phrases

Si tu es en danger de mort et que tu veux sauver une seule personne, tu choisis qui ?  Ton mari, ta mère ou ton fils ?
Mon fils.  Les filles me regardent de travers.  Elles ont toutes les deux choisis leur mari !
"Mais pourquoi vous choisissez votre mari ? Vos enfants, c'est la chair de votre chair ! Et votre mère, c'est celle qui vous a donné la vie !
- Un enfant, tu peux en refaire un autre, et ta mère, elle a déjà fait sa vie.  Toi, t'es trop attachée à ton fils.  Tu l'aimes beaucoup trop ! Tu le laisses trop faire.
- Bien sûr que je l'aime ! J'ai peur de le voir mourir ici avec les bombardements !
-Peur ? Toi t'es vraiment pas normale !  Nous, on veut mourir inch'Allah.  Mourir dans un bombardement, aller au paradis, c'est ce qui peut nous arriver de mieux.  Moi, je suis même prête
à aller au front ! Un jour ou l'autre, nous les femmes, nous irons aussi nous battre !"

Quand je suis partie, j'ai rejeté cette société où je ne me trouvais pas à ma place.  Aujourd'hui, je me rends compte de la chance que j'avais. On n'était pas si mal que ça ! Disposer de l'électricité à toute heure du jour et de la nuit, se promener librement sans devoir rendre de comptes, se chauffer, manger à sa faim, dormir dans un bon lit, vivre dans la sécurité : des richesses dont je n'avais aucune conscience.  En Belgique, je n'étais jamais satisfaite.  Toujours frustrée par ce que je ne possédais pas.  Si je rentre au pays vivante avec mon fils, je me promets de profiter de chaque minute qu'Allah me donnera.  Je n'oublierai plus la chance que j'ai d'habiter un pays en paix, dans une société sans doute imparfaite, mais où la liberté et le bien-être sont des priorités.  

Les djihadistes de l'"Etat islamique" se prennent pour Dieu.  Ce qui les intéresse, ce n'est pas la religion, mais le pouvoir, rien que le pouvoir.  Je croyais qu'ils luttaient juste contre le régime de Bachar el-Hassad.  C'était un leurre.


jeudi 21 mai 2020

Des gens comme eux - Samira Sedira *****

Des gens comme eux   -   Samira Sedira  *****




Rouergue - La Brune
Parution : janvier 2020
Pages : 144
ISBN : 978-2-8126-1945-8
Prix : 16.50 €

Présentation de l'éditeur

Lorsque les Langlois arrivent à Carmac, ce village perdu dans une vallée montagneuse où tout le monde se connaît et se ressemble, ils font l’effet d’une apparition. Des gens comme eux, aussi riches, aussi heureux, on n’en fréquente pas. Ils se font construire un chalet impressionnant, face à la maison modeste d’Anna et de Constant. Entre les deux couples se noue une relation ambiguë, faite de fascination, de gêne, bientôt de jalousie, peut-être de racisme. Car Bakary Langlois est noir. Rien, toutefois, qui laisse imaginer que Constant puisse en venir à assassiner toute une famille.

Dans ce roman inspiré d’un fait divers, Samira Sedira nous fait entendre la femme de l’assassin, cette Anna qui porte l’opprobre de n’avoir rien deviné, rien empêché. Lors du procès, elle tente de comprendre la mécanique infernale qui a mené Constant, son amour de toujours, à une telle folie meurtrière, explorant aussi l’enfermement d’une petite communauté villageoise vivant en huis clos où l’autre – par sa condition sociale, sa couleur de peau, son appétit de vivre – subjugue et dérange… jusqu’au meurtre.

L'auteure




© Sabrina Mariez

Née en Algérie, formée à l’école du Centre dramatique national de Saint-étienne, Samira Sedira est comédienne et écrivain. Elle vit en banlieue parisienne. (source : Rouergue éditions)

Mars 2013 son premier roman : "L'odeur des planches" ​​ ( Prix Beur FM Méditerranée 2014)
Mars 2016 "Majda en août"
Mars 2018 " La faute à Saddam" troisième roman tous chez Rouergue La Brune.  En 2019, elle a reçu le prix Exbrayat des lycéens. 

Mon avis


C'est un court roman puissant que nous propose Samira Sedira. Il est inspiré librement de l'affaire Flactif qui s'est déroulée au Grand Bornand en 2003.

Constant Guillot est dans le box des accusés pour avoir décimé violemment la famille Langlois composée de cinq personnes. C'est Ana, sa compagne depuis seize ans qui à la première personne nous raconte le récit. Elle essaie de comprendre comment son compagnon en est arrivé là et surtout pourquoi elle n'a rien vu venir.

Quelles sont les raisons de son geste ?

D'une part le procès, d'autre part elle revient sur sa rencontre avec Constant et le début de leur histoire.

Les Langlois sont arrivés au village de Carmac situé en pleine montagne en juillet 2015. Bakary Langlois est originaire du Gabon, il a été adopté à l'âge de 4 ans.

Crime racial ? une première piste...

C'est au mariage de Simon qu'ils ont fait connaissance. Il faut dire qu'au village, c'est une communauté qui vit en vase clos, tout le monde se connaît.

Fin juin 2016, Bakary, Sylvia et les trois enfants s'installent juste en face de chez Ana et Constant. Le chalet qu'ils ont fait construire est énorme, limite ostentatoire. Ils le visiteront à la crémaillière. Constant est comme fasciné par la personnalité de Bakary, il s'entend bien avec lui malgré leur différence de mode de vie. Faut dire qu'Ana et Constant ont du mal à nouer les deux bouts et Bakary et Sylvia s'affichent dans le luxe et l'opulence.

Seconde piste : fracture des classes sociales ?

Tout va bien jusqu'au jour où cherchant quelqu'un pour faire le ménage, Ana se propose et Constant se met en colère. Pour quelles raisons ? L'orage commence t-il à couver ?

Crime racial, fracture sociale, jalousie, mépris ? Où la raison de ce quintuple meurtre est-elle à chercher ailleurs?

Samira Sedira avec sa plume fluide et percutante, une écriture ciselée nous propose un récit remarquablement bien construit. Elle nous dresse le portrait d'un homme normal et ordinaire qui soudain bascule en devenant quintuple assassin.

Dans ce portrait, elle apporte beaucoup d'humanité revenant sur des moments du passé, des petites scènes de la vie très heureuses comme le réveillon, la fête au village mais aussi l'accumulation du mépris, le manque de considération qui petit à petit crée une fracture, des failles et amène Constant à l'irréparable.

C'est haletant, percutant. J'ai beaucoup aimé.

Ma note : 9.5/10


Les jolies phrases



On reproche tout à une femme de meurtrier : son sang-froid quand elle devrait montrer plus de compassion ; son hystérie quand elle devrait faire preuve de retenue; sa présence quand elle devrait disparaître ; son absence quand elle devrait avoir la décence d'être là, etc Celle qui, du jour au lendemain, devient "la femme du meurtrier" endosse une responsabilité presque plus accablante que le meurtrier lui-même, puisqu'elle n'a pas su déceler, à temps, la bête immonde qui sommeillait en son conjoint.

C'est au cours de cette nuit affreuse que j'ai réalisé que tu étais devenu indissociable de moi, puisqu'un jour je t'avais aimé et que l'histoire de ta vie avait rejoint l'histoire de la mienne dans un irréparable malheur.

En réalité, je n'avais aucun talent pour soigner.  J'avais choisi de devenir infirmière parce que ma mère l'était, mais je me suis vite rendu compte qu'on ne pouvait exercer ce métier que si on avait, vissé au coeur, ce besoin irrépressible de réparer les autres. Je n'étais pas de celles-là.

J'étais en fureur.  Oui. C'est quoi la fureur pour vous Monsieur Guillot ? On pense plus, on étouffe, on cherche de l'air.

Il y a des musiques qui nous emportent sans qu'on sache par où elles nous attrapent.  Dancing Queen étaient de celles-là.  C'était la première fois qu'on dansait ensemble, tous les six, sur cette chanson, mais ce qu'elle éveillait en chacun de nous cueillait avec la même fulgurance qu'une photo de jeunesse.  Elle symbolisait ce que nous avions perdu, et cette nostalgie que nous partagions nous rappelait que nous avions traversé le monde au même moment.  Traverser le monde au même moment, c'est pas rien quand on y pense.  Dans un élan de communion, et sans nous lâcher du regard, on s'est mis à danser sans retenue.  A chaque fois qu'on hurlait le refrain, c'était en réalité notre amour et notre désir désespéré d'éternité qu'on gueulait.  Nous n'avions jamais été si proches qu'en cet instant, et si Dancing Queen avait pu résonner jusqu'à la fin des jours et nous préserver de la dureté des événements, jamais nous aurions eu à en souffrir.
Hélas les chansons ne durent pas.  Quand brusquement elles s'arrêtent, la brutalité du monde nous apparaît, et nous devons continuer sans elles.  Aujourd'hui, quand je repense à ce moment, les larmes me viennent, et je ne peux m'empêcher de les voir comme un prélude au drame.

Du même auteur j'ai lu

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dimanche 17 mai 2020

Kilomètre Zéro Une épopée ferroviaire / Piatzszek & Bossard ♥♥♥♥♥

Kilomètre Zéro  ♥♥♥♥♥

Une épopée ferroviaire               Piatzszek & Bossard

BD KILOMèTRE ZéRO

Grand Angle
Parution : le 04 mars 2020
Pages : 56
Scénario : Stéphane PIATZSZEK
Dessin : Florent BOSSARD
Couleur : Florent BOSSARD
ISBN 978-2-81896-802-4
Prix : 14.90 €

Présentation de l'éditeur

Mulhouse 1830, le rêve fou d’un pionnier du rail, l’histoire vraie de la création de la première ligne internationale de chemin de fer. Une saga industrielle...


Nicolas Koechlin, l’homme le plus riche d’Alsace, se lance dans un projet fou : la construction de la plus grande ligne de train internationale de l’époque : le Strasbourg/Bâle. En ces années 1830, le train n’en est qu’à ses balbutiements. Nicolas va relever ce défi avec son courage, sa générosité, mais aussi sa rouerie et sa folie. Cette grande aventure ferroviaire bouleversera le destin des Koechlin, mais aussi celui de toute la ville de Mulhouse où chacun poursuit ses rêves, mais joue aussi sa survie dans cet impitoyable XIXe siècle industriel.

Stéphane Piatzsek

Stéphane PIATZSZEK


Originaire du département du Doubs, Stéphane Piatzsezk a multiplié les expériences avant de se lancer dans la scénarisation de bandes dessinées. Tour à tour : étudiant en Droit, journaliste et professeur il a également beaucoup voyagé à travers le globe avec sa famille pour finalement poser ses valises en France. Il débute réellement sa carrière chez Soleil en assurant les scénarios du Chevalier à la Licorne, Cavales ou encore L’Aigle et la Salamandre. Depuis il collabore régulièrement avec de grandes maisons d’édition : chez Casterman avec Commandant Achat, chez Futuropolis avec Le Maître des crocodiles et enfin chez Glénat avec L’Île des justes. En 2020 il signera deux collaborations dans la collection Grand Angle avec les albums La Promesse de la tortue, accompagné par Tieko au dessin et Kilomètre Zero en compagnie du dessinateur Florent Bossard !

Source : Grand Angle

Florent Bossard

Florent BOSSARD

Né dans les années 80, Florent Bossard aiguise ses tous premiers crayons en laissant libre court à son imagination débridée à travers l’illustration de jeux de rôles. Formé à bonne école au dessin narratif à Nantes, il se lance rapidement en professionnel dans le monde du 9ème Art en tant que coloriste sur de nombreux albums. Tout d’abord pour Arno Monin (un ancien camarade de classe) sur L’Enfant Maudit, il se fait rapidement remarquer pour son talent et collaborera ensuite aux couleurs de la série Bouncer de Jodorowsky et Boucq. Il devra patienter jusqu’en 2012 pour signer sa toute première série. Il s’agit de L’Ours-Lune chez Soleil. En 2016 il collaborera avec Luc Brunschwig et Aurélien Ducoudray sur la série Léviathan chez Casterman. 2020 marquera sa toute première collaboration avec la collection Grand Angle en tant que dessinateur sur la série Kilomètre Zero avec Stéphane Piatzsek au scénario.

Source : Grand Angle

Mon avis

C'est le premier tome d'une bd bien intéressante.

L'action se déroule en 1836 à Mulhouse.

D'un côté les patrons et la famille Nicolas Koechlin, propriétaire de filatures.  C'est l'homme le plus riche d' Alsace.  Il a un projet fou, celui de créer le premier chemin de fer de l'Est.  Celui-ci n'est qu'à son balbutiement mais Nicolas Koechlin est visionnaire et ambitionne bien plus.

De l'autre, sa fille Salomé.  Elle s'intéresse au sort des ouvriers, très pauvres.  Elle enseigne aux enfants et se découvre un talent de journaliste.  Le pitch est intéressant, l'atmosphère bien rendue avec un très bon graphsme et des couleurs très agréables.

Ce n'est que le premier volet d'une saga bien prometteuse qui nous parle de la révolution industrielle,  l'avènement des machines à vapeur, le début du chemin de fer.

A lire absolument.

Ma note : 9/10


mardi 12 mai 2020

Ma fille, mon enfant - David Ratte ♥♥♥♥♥

Ma fille, Mon enfant     ♥♥♥♥♥               David Ratte

BD MA FILLE, MON ENFANT

Grand Angle
Parution : 29 janvier 2020
Pages : 96
ISBN 978-2-81896-906-9
Prix : 18.90 €

Présentation de l'éditeur


Elle s’était opposée à son histoire d’amour. Pourra-t-elle renouer avec sa fille ?


Le jour où Chloé annonce à sa mère que son petit copain s’appelle Abdelaziz, la nouvelle passe mal. Car, bien qu’elle s’en défende, Catherine est raciste. Et que personne ne se berce d’illusions ! Elle désapprouve cette relation et ne se prive pas de le faire savoir. Les relations entre la mère et la fille se tendent, se détériorent, s’amenuisent, puis disparaissent. Quand un évènement tragique frappe Abdelaziz, Catherine veut soutenir sa fille. Mais le lien est rompu.

Mon avis

Chloé annonce à Claire sa maman que son petit ami est arabe !  C'est le fils du blanchisseur de Narbonne, il est issu de la troisième génération .

Tout s'effondre dans la tête de Claire rongée par des préjugés racistes idiots.  Le comble c'est que son mari est au courant et approuve.

Rachid et Kadija viennent souper chez eux , ils se rencontrent, font connaissance mais Claire est très maladroite et blessante. Ses propos et comportement racistes rendent les relations mère-fille compliquée.  La comunication s'amenuise, se complique et s'éteint peu à peu.

Un événement tragique frappera Abdelaziz. Claire parviendra -t-elle à renouer et soutenir sa fille ?  Elle l'aime sa fille c'est certain mais ses préjugés empoisonnent tout.

Le dessin est clair, agréable.  Les couleurs sont douces.  L'attitude de Claire est bien caricaturée.  L'ensemble est harmonieux.  Un très bel album qui aborde bien le racisme ordinaire.

Ma note : 9.5/10


lundi 11 mai 2020

Ils ont rejoint mon Himalaya à lire

Ils ont rejoint mon Himalaya à lire




Les librairies vont rouvrir leurs portes, de nouvelles arrivées dans ma Pal, des tentations.

Tout d'abord un grand merci à Valérie Joffroy qui me propose de lire son roman, l'occasion de sortir de mes habitudes et de faire une découverte Librinova
Nés de la cuisse gauche   -   Valérie Joffroy

LNés de la cuisse gauche

Librinova
Parution : décembre 2019
Pages :174
Isbn : 9791036243212
Prix : 14.90 €
Présentation de l'éditeur

Livré à lui-même depuis son plus jeune âge, Salvator enchaîne les délits et les mauvaises fréquentations. Convaincu que le meilleur moyen de se protéger est de garder ses distances avec le monde, le jeune homme mène une vie de vagabond. Cependant, lorsque son chemin croise celui d’Henri, un cafetier au grand cœur, et celui de Reine, une vieille dame fantasque et débordante de tendresse, une lueur d’espoir apparaît pour le jeune garçon.
Salvator se voit offrir tout ce qu’il a toujours souhaité : une vraie famille. Mais nul ne peut échapper indéfiniment à ses démons... Alors, quand sa mère refait surface, le jeune homme doit faire un choix. Mais parviendra-t-il à tout abandonner et à oublier ceux qui lui ont tant apporté ?
Laissez-vous entraîner par ce récit poignant d’humanité !

Le nouveau Tatiana de Rosnay est paru début mars

Les fleurs de l'ombre   -   Tatiana de Rosnay

Les Fleurs de l'ombre

Robert Laffont - Héloïse d'Ormesson
Parution : 12 mars 2020
Pages : 336
EAN : 9782221240779
Prix : 21.50 €

Présentation de l'éditeur

« Bienvenue chez CASA, chère Clarissa… »


Une résidence pour artistes flambant neuve. Un appartement ultramoderne, au 8e étage, avec vue sur tout Paris. Un rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ? Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Katsef éprouve un malaise diffus, le sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA ? Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-elle à la paranoïa, victime d’une imagination trop fertile ?
Fidèle à ses thèmes de prédilection – l’empreinte des lieux, le poids des secrets –, Tatiana de Rosnay tisse une intrigue au suspense diabolique pour explorer les menaces qui pèsent sur ce bien si précieux, notre intimité.

Un polar à découvrir 

Fermer les yeux -  Antoine Renand

Fermer les yeux

Robert Laffont
Collection Bête Noire
Parution : le 12 mars 2020
Pages : 464
EAN : 9782221246979
Prix : 19.90 €

Présentation de l'éditeur

Un enquêteur à la retraite, hanté par une erreur qu’il estime avoir commise quinze ans plus tôt.
Un jeune auteur, considéré comme le plus grand spécialiste français des tueurs en série.
Une brillante avocate, dévouée à la défense d’un homme victime, selon elle, d’une effroyable injustice.
Ensemble, ils devront débusquer le plus insaisissable des prédateurs.


2005. Dans un village perché d’Ardèche, la petite Justine, sept ans, disparaît.
Rapidement, les habitants s’organisent et lancent des battues dans la nature environnante.
Les recherches se prolongent jusque tard dans la nuit mais ce n’est qu’au petit matin que le gendarme Tassi découvre quelque chose…

« Antoine Renand, on va beaucoup en entendre parler ! » Damien Thévenot, Télématin.
« Plus qu’un excellent polar, une pépite ! » Sandrine Bajos, Le Parisien, sur L’Empathie.
« Aussi haletant qu’angoissant ! » Michel Primault, Femme Actuelle, sur L’Empathie.

Une plume que j'ai absolument envie de découvrir , celle de Sophie Tal Men

Va où le vent te berce  -   Sophie Tal Men

Telecharger Va où le vent te berce en PDF, ePUB - Mon-Ebook

Albin Michel
Parution : 26 février 2020
Pages : 304
EAN13 : 9782226446718
Prix : 18.90 €

Présentation de l'éditeur

En intégrant une association de bénévoles à l’hôpital, Gabriel devient berceur de bébés.
Anna, jeune médecin, s’apprête à mettre au monde, seule, son premier enfant.
Chacun a son propre combat à mener, un fossé les sépare, et pourtant leur rencontre va tout changer.
Et si, ensemble, ils apprenaient à se reconstruire ? À vaincre leurs peurs et à affronter les fantômes du passé ?
Les Yeux couleur de pluie, Entre mes doigts coule le sable, De battre la chamade… ont révélé la justesse et l’intensité exceptionnelles de Sophie Tal Men pour exprimer les sentiments. Dans ce roman inspiré par le quotidien émouvant de l’hôpital, elle nous invite à ne pas avoir peur lorsque la vie nous tend les bras.

Une autre plume que je n'ai pas encore lue

Les étincelles   -   Julien Sandrel

Les étincelles

Calmann Levy
Parution : 26/02/2020
Pages : 324
EAN : 9782702166369
Prix : 19.50 €

Présentation de l'éditeur

LES GRANDS EMBRASEMENTS NAISSENT DE PETITES ÉTINCELLES

La jeune Phoenix, 23 ans, a le goût de la provocation, des rêves bien enfouis, et une faille terrible : il y a trois ans, son père, un scientifique, s’est tué dans un accident de voiture en allant rejoindre une autre femme que sa mère.


Depuis, Phoenix le déteste. À cause de lui, elle a abandonné études et passions et enchaîne les petits boulots. Mais un jour, dans un carton qui dort à la cave, elle découvre la preuve que son père se sentait en danger. Ainsi qu’un appel à l’aide énigmatique, écrit dans une langue étrangère.

Et si elle s’était trompée ? Et si… la mort de son père n’avait pas été un accident ?

Aidée de son jeune frère, un surdoué à l’humour bien ancré, Phoenix se lance à la recherche de la vérité. Mais que pourront-ils, tout seuls, face à un mensonge qui empoisonne le monde ?

Et pour terminer un livre Charleston

La femme au manteau violet - Clarisse Sabard

La femme au manteau violet - Révélée par le Prix du Livre ...

Charleston
Parution : 17 mars 2020
Pages : 368
Isbn : 9782368125076
Prix : 19.90 €

Présentation de l'éditeur

2018.

À la suite d’un accident, Jo apprend qu’elle risque la rupture d’anévrisme, et que l’opération qui pourrait la sauver n’est pas sans risques. Persuadée qu’elle va mourir, elle se réfugie chez son grand-père. Elle découvre alors qu’il a reçu quinze ans plus tôt un pendentif, accompagné de quelques mots griffonnés : « De la part de Charlotte, qui n’a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » Déterminée à percer ce secret de famille, Jo se rend en Angleterre, sur les traces du mystérieux bijou.


1929.

Charlotte et son mari se rendent à New York en voyage d’affaires. Là-bas, la jeune femme s’éprend du charmant Ryan… Lorsqu’il apprend qu’elle l’a trahi, son époux, pris d’un violent accès de rage, la laisse pour morte. À son réveil, Charlotte comprend, effondrée, qu’il est parti avec ses papiers : il lui est désormais impossible de rentrer en France et de rejoindre son fils Gabriel.

Un roman qui traverse les océans, les générations, et s’interroge sur la maternité dans la vie d’une femme.

samedi 9 mai 2020

Le cahier orange - Bernard Caprasse ♥♥♥♥♥

Le cahier orange   -  Bernard Caprasse  ♥♥♥♥♥






Weyrich
Parution : mars 2020
Pages : 390
EAN : 9782874895906
Prix : 17.50 €

Présentation de l'éditeur

New York, 24 janvier 1990.
Anton, avocat réputé, contemple les cercueils de ses parents, posés à même le sol, indifférent à la foule qui se presse dans la cathédrale Saint-Patrick.
Renval en Ardenne, 9 septembre 1944.
Des maquisards attaquent deux chars allemands.
Entre les deux événements : un cahier orange dont la lecture va bouleverser la vie d’Anton et l’entraîner vers sa part d’ombre.
Olga, sais-tu qui tu aimes ?

L'auteur

Une boîte à tartine peut sauver la vie des aînés - Le Soir ...

Source Le soir


Avocat successivement au Barreau de Bruxelles et de Marche-en-Famenne (1972-1996), Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Marche-en-Famenne (1985-1986), Conseiller communal de Vielsalm (1976-1978 et 1983-1986), Conseiller provincial du Luxembourg (1977-1987), Député Permanent du Luxembourg (1979-1981), Gouverneur de la Province de Luxembourg (1996- 31/01/2016).

Auteur de commentaires scientifiques dans le "Journal des Tribunaux du Travail" et d'une vingtaine de textes, notamment destinés au Conseil provincial du Luxembourg.

Le dernier s'intitule "Brêves mémoires du futur : pour la génération Z "

Bernard Caprasse effectue ses trois dernières années d'humanité au Collège d'Alzon à Bure. Interne rentrant chez ses parents vingt-quatre heures une fois toutes les trois semaines.

Le sport, la lecture et le théâtre seront ses dérivatifs.

Le théâtre le passionne, il jouera successivement dans "L'Aiglon" d'Edmond Rostand , "Meurtre dans la cathédrale" de T.S Eliot, "Les Cyclones" de Jules Roy. La mise en scène était assurée par le Père Gaston, sous la supervision de Bernard Faure qui incarnera de longues annnées le personnage de Monsieur Zigo à la RTBF.

Cette réminiscence de la prime jeunesse n'est pas innocente dans le choix du genre littéraire, le théatre, plustôt que le roman par exemple, pour évoquer le thème du "Gouverneur oublié".

Source : Service du Livre Luxembourgeois

Mon avis

New York le 24 janvier 1990, Anton et son frère Carlo enterrent leurs parents Claudia et Carlo Scarzini, un couple de riches américains ayant tragiquement perdu la vie dans un accident d'avion.
Il y a du monde aux funérailles , ils étaient à la base de la fondation portant leur nom défendant l'art.

"Si les jours de funérailles sont douloureux, les lendemains sont cruels.  Ils installent l'absence."

Anton est célibataire, la quarantaine bien entamée, il est avocat mondialement connu, il possède des cabinets à travers le monde.  Il se retrouve dans la maison de ses parents, dans le bureau de sa maman face à un vieux grand coffre ancien qui n'a plus été ouvert depuis une éternité.  Il a besoin de savoir ce qu'il contient, il le fait ouvrir et y découvre juste un objet, "le cahier orange"...

Troublé en reconnaissant l'écriture de sa maman, il découvre un roman qui commence comme suit : "Olga, sais-tu qui tu aimes ?"

L'action se déroule en Belgique, dans les Ardennes, plus précisement dans le village de Renval. Elle débute au début de l'année 1943 sous l'occupation allemande. Une jeune feme Olga nous raconte le récit.  C'est une jeune femme cultivée, aimant la lecture qui a malheureusement été contrainte d'arrêter ses études à l'âge de 16 ans lors du décès de sa maman.  Elle s'est alors retrouvée sous la coupe de son père, Octave Maren, le coordonnier du village, devenant sa servante.

Olga a 21 ans début 1943 et tente de prendre "sa liberté", elle tient tête à son père et s'installe dans une petite maison appartenant au comte d'Autremont en bordure d'un bois.  Chaque jour elle se rend au village pour venir travailler chez son père. Faut dire que les affaires marchent plutôt bien car la réputation d'Octave n'est plus à faire, il travaille avec son fils Luc et Thomas, un rescapé de la première guerre.

Un jour, un véhicule de la Feldgendarmerie s'arrête devant la coordonnerie, et le major Kurt Molte demande à visiter l'atelier. Olga l'aperçoit et guette la conversation, il passe une comande de bottes et demande à Octave de bien vouloir le "dépanner" en réparant les chaussures de ses troupes.  Par souci de discrétion, il est convenu que c'est Olga qui effectuera les livraisons en parcourant les 15 kms en vélo.  Il lui rédigera un laissez-passer pour éviter les contrôles intempestifs.

L'occasion sera trop belle pour Olga de devenir un support efficace pour la résistance, elle accepte bien évidement car elle hait les allemands, cependant Olga tombe sous le charme du major et va vivre un amour véritable.  La situation deveindra difficile à la libération vous l'imaginez bien, des représailles sanglantes auront lieu.

Le roman se termine à cette période et Anton termine sa lecture troublé, ne sachant plus trop quoi penser.  Pourquoi sa mère n'en a-t-elle jamais parlé de ce récit ?  Sa curiosité est piquée, il veut en savoir plus, fiction ou réalité ?  Il va enquêter et se rendre en Europe.

C'est un roman passionnant, le premier pour Bernard Caprasse qui décrit à merveille le sud de mon pays.  Le récit est bien construit.  Chaque partie nous tient en haleine nous amenant petit à petit des réponses. L'écriture est fluide.  Les chapitres, courts donnant un bon rythme de lecture.

Lors de la lecture j'avais l'impression de vivre avec Olga sa quête de liberté. Etre une femme libre, faire ses propres choix et vivre comme elle l'entendait, servir son pays pour une cause juste mais aussi se donner le droit d'aimer celui qui était son amour.   Mais la vie n'est pas simple, les traîtres ne sont pas toujours ceux que l'on croit et c'est en femme digne qu'ellle sera l'objet de représailles.

Mais qui est vraiment Olga ?  Vous avez envie de le savoir alors une seule chose à faire c'est d'entamer la lecture de ce superbe roman qui nous fait revivre une partie des conditions de vie sous l'occupation, des temps difficiles, l'ambiance dans les villages.  un récit qui nous parle des choix, de l'être humain et sa noirceur, de l'égoïsme, l'envie du profit mais aussi une envie de revanche, de justice ou encore la recherche d'une identité.

Une très belle réussite.  Soyez curieux, vous ne serez pas déçu.

Ma note : un immense coup de ♥



Les jolies phrases

On ne construit rien de durable s'il n'y a que la passion, Anton.  Elle peut te foudroyer.
Et quel est le paratonnerre ?
La raison.

Etre amoureux sans raison, oui... c'est sublime.  Mais il vaut parfois mieux trouver des raisons d'aimer.  Tu vois, moi, je crois que c'est le plus sûr moyen de bâtir quelque chose de fort, quelque chose qui dure.

Si les jours de funérailles sont douloureux, les lendemains sont cruels.  Ils installent l'absence.

Le luxe existe pour que l'on puisse s'en passer.

Le danger ne me quitterait plus. Je l'acceptai comme un compagnon de ma liberté avec un mélange de sérénité et d'exaltation.

La meilleure manière de se dédouaner de ses crimes, c'est de leur trouver une justification morale.

Les amitiés naissent d'on ne sait quoi, un geste, un regard, une atmosphère...

Le temps arrange tant de choses, Olga.  Non, Aymeric, le temps n'arrange rien.  Il se contente de passer.

La force des escrocs se mesure à leur capacité de séduction.

La justice c'est la vengeance apprivoisée.



mardi 5 mai 2020

Bilan de lecture d'avril

Bilan de lecture d'avril 

Avril est traditionnellement le mois belge, confinement oblige j'ai vraiment été active en publications en avril, 20 au total.  Je vais essayer de garder le rythme de deux publications par semaine et m'astreindre à rédiger mes critiques au fur et à mesure.


J'ai donc lu principalement des auteurs de mon pays.

Voici mon bilan, 10 livres au total,  grâce à quelques jours de congé.


Un de mes auteurs BD préférés, il dessine la nature de manière extraordinaire !



Oh que je suis contente de l'avoir lu celui-ci, la plume de Martine Rouhart est vraiment très très belle



Un peu de nouvelles en compagnie de Lorenzo Cecchi



Une belle découverte également la plume de Lisette Lombé, poésie contemporaine.






Valentine de le Court , une belle plume belge également mais qu'est-ce qui est à vendre ou à louer ?




Littérature du nord de mon pays à l'honneur , Toni Coppers, c'est une star en Flandre et franchement j'ai hâte de découvrir d'autres titres traduits car quel talent !




Armel Job était à l'honneur dans le mois belge, une valeur sûre !


Dépaysement garanti avec ce magnifique album paru chez Drakoo, bienvenue dans le Paris des Merveilles,  une belle découverte, j'ai hâte de lire la suite.




Un premier roman époustouflant, un thriller palpitant !  A découvrir absolument ! Interpellant !




Autre nouvelle série chez "Grand Angle" l'arrivée du chemin de fer par un Alsacien ambitieux, c'est beau, j'attends avec impatience la suite.






Comme à chaque fois, vous avez accès à l'article s'il a déjà été publié en cliquant sur la couverture.

samedi 2 mai 2020

Prix Farniente 2020

Prix Farniente édition 2020

Connaissez-vous le Prix Farniente ?



C'est un prix littérature jeunesse.  Il fête ses 20 ans cette année.

Vu les circonstances cette année il se réinvente et passe au live :




Comment est né ce prix ?

Le Prix Farniente est né en août 2000 à Farciennes dans le cadre de la Ligue des  Familles.
Catherine Jottrand , Brigitte Stevens et Jacqueline Loss sont les initiatrices de ce projet un peu dans le prolongement du Prix Versele existant lui depuis 1979 pour les enfants de 3 à 11 ans.

Qu'est ce que c'est ?

Un prix créé pour et par les ados.  Pas de professionnels, juste les votes des lecteurs.
Bien sûr il y a une préselection.  Ensuite ce sont les ados entre 12 et 16 ans qui participent de juin à avril en lisant les livres de la sélection.  En quelques chiffres, le Prix Farniente c’est ​800 votes​ de jeunes lecteur·rice·s, ​350 ados​ qui  participent à la finale,​ 78 écoles​ participantes en Fédération Wallonie-Bruxelles, ​30 librairies​ et  une centaine de bibliothèques​ partenaires !

Comment sont sélectionnés les livres mis en compétition ?


Il y a dans l’équipe du prix Farniente 59 personnes qui participent à la sélection à l'intérieur du club de lecture, adultes et adolescents.

Pour arriver à la sélection 2020...

Le Comité a lu 276 livres (ce qui correspond à 81 812 pages !), de 3 à 29 fois chacun. Ces romans ont été écrits par 213 auteurs.trices dans 10 langues différentes !

Parmi les critères de sélection :

* Choisir des livres dont les thèmes prêtent à des débats d’idées, à ouvrir le dialogue et à aller à la découverte des autres et des différences ;
* Retenir des livres dont la référence culturelle est accessible à tous ;
* Equilibrer les intérêts des filles et des garçons et les thèmes proposés ;
* Prévoir un des livres de la sélection hors des collections jeunesse pour mettre le pied dans le monde de la lecture ‘adulte’ ;
* Montrer par un choix réfléchi que la lecture peut être un plaisir enrichissant ;
* Promouvoir les auteurs et éditeurs belges, équilibrer les éditeurs, rechercher de nouvelles maisons d’édition, choisir de préférence des livres récents, d’auteurs peu connus, pas encore primés ;
* Privilégier les romans ;
* Et bien sûr, tenir compte de la qualité littéraire de l’oeuvre !


La sélection 



Deux catégories

Dromadaire :  pour les 13 +


AnnaWoltz.pngDeuxsecondes.jpgsauvage.jpg
Lesquatregars.jpgnosviesenmillemorceaux.jpg

Détails ici


Chameau : pour les 15 +

murdesapparences.jpgespoirsousnossemelles.jpgnouslesfillesdenullepart.jpg
Georgeslemondeetmoi.jpgLatetesousleau.jpg


Détails ici

Cette année était une année passage de flambeau.  L’ASBL Prix Farniente​ s’associe aux  ASBL La Trompette de Clio​ (spécialisée en littérature jeunesse et organisatrice du Cosmos  Festival) et ​Time 4 Events​ (spécialisée en gestion événementielle et culturelle) afin de passer la  main et d’étendre sa programmation et son champ d’action (voir l’historique et la présentation  des équipes) !!! Les idées fourmillent déjà de toutes parts, et ouvrent la porte à de nombreuses  nouveautés : une remise de Prix programmée en deux jours plutôt qu’un ...

Surfant sur ces nouvelles énergies, le Prix Farniente se modernise également en 2020, et se  décline désormais sur​ Instagram (@leprixfarniente​) ! L’occasion d’explorer l’​éducation aux  médias​ avec les jeunes et leurs profs, et de les inviter à construire de bonnes pratiques  d’utilisation des réseaux sociaux.

 Il devait y avoir une fête, une remise de Prix mais avec le confinement il a fallu se réinventer alors...

Demandez le programme

Pour des raisons de confinement et de flou absolu quand aux possibilités ou non d’organiser un  événement, nous avons décidé de ​déplacer la fête du Farniente​ des casernes « See U » à  Ixelles jusque sur ​les réseaux sociaux​ et plus particulièrement sur Instagram  (@lePrixFarniente).
Ces journées seront animées en toute virtualité mais non sans chaleur humaine par ​Salvatore  de Bennardo​ (auteur de bd, humoriste chez Hich et Salva, chroniqueur radio, etc.).

Jeudi 7 mai : journée chameau (+15)     ​
Auteur.e.s présentes :  - Gwladys Constant  - Ilana Cantin  - Aurore Gomez  - Amy Reed (à confirmer)  - Olivier Adam (à confirmer)


Vendredi 8 mai : journée dromadaire (+13)
Autrices présentes :  - Anna Woltz  - Marie Colot  - Nancy Guilbert  - Nathalie Bernard  - Claire Renaud  - Hayley Long



10h-10h10 : ​Lancement du Live​ par Salva et présentation du déroulé de la journée.
10h10-11h30 : ​Débats​ avec les auteurs en story instagram à partir des questions des lecteurs
11h30-11h45 : Annonce en live du​ Lauréat​ de la catégorie
11h45-13h45 : JEU ---> (en cours de conception) Rébus,quizz,bingos,chasseauxindices,défis,                                           dessins...
13h45 - 14h : Interview d’un ​éditeur
14h-14h10 : Annonce des équipes ​finalistes
14h10-15h : ​Grande Finale // Quizz en live autour des romans de la sélection en mode                                               Questions pour un champion
15h-15h20 : ​Annonce de l’équipe gagnante + annonce de la sélection 2021 ​(à confirmer)



Rendez-vous sur https://www.prixfarniente.com/
et Instagram et Facebook : @leprixfarniente // _pf2020 (Les comptes instagram des groupes de jeunes participants)