mercredi 29 août 2018

Viens ici que je t'embrasse - Griet Op de Beeck ♥♥♥♥♥

Viens ici que je t'embrasse         Griet Op de Beeck

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Héloïse d'Ormesson
Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin
Parution le 07 juin 2018
Pages : 512
ISBN : 978-2-35087-450-0
Prix : 23 €


Présentation de l'éditeur

Mona n’est qu’une enfant lorsqu’elle perd sa mère dans un tragique accident. À peine a-t-elle le temps de panser ses plaies que son père se trouve une nouvelle épouse au tempérament orageux. Il sait qu’il peut compter sur sa petite Mona, qui accepte tout pourvu que l’on soit fier d’elle. Mais quand vingt ans plus tard elle se laisse séduire par Louis, écrivain proche de la quarantaine, d’un égoïsme forcené, les vieux démons ressurgissent. La « gentille » Mona sera-t-elle enfin prête à prendre sa vie en mains et à ne plus rechercher l’approbation
des autres ?
D’une plume tendre, Griet Op de Beeck déploie une comédie dramatique d’une sincérité criante où les non-dits façonnent l’équilibre familial. Viens ici que je t’embrasse est la preuve que l’on peut toujours bouleverser le cours tracé d’une existence.

L'auteure

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Née en 1973 à Turnhout, Belgique, Griet Op de Beeck a donné pendant dix ans des cours de théâtre. Elle est aujourd'hui chroniqueuse pour De Morgen. Bien des ciels au dessus du septième, son premier roman - adapté au cinéma par Jan Matthys -, a reçu en 2013 le Prix Bronze Owl Audience. Son succès phénoménal a immédiatement propulsé Griet au premier rang des lettres néerlandaises.

Son premier roman traduit en français chez Héloïse d'Ormesson en mai 2017 "Bien des ciels au-dessus du septième" 

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Mon avis

Quelle belle découverte ! ♥

C'est le second roman de cette auteure flamande traduit en français par Isabelle Rosselin.  Bravo pour cette belle traduction.

Mona a 9 ans, son frère Alexandre 6 lorsque leur mère meurt dans un accident de voiture dont on ne leur explique pas les circonstances. Une maman qui été très dure, à qui il arrivait d'enfermer Mona dans la cave durant quelques heures.

C'est la grand-mère qui va prendre le relais et s'imposer. Photos, vêtements, toute trace de sa présence disparaissent du jour au lendemain, ce qui n'aidera pas Mona à faire son deuil.

Très vite, son père, dentiste qui a tendance à se réfugier dans le travail leur présentera Marie et l'épousera . En janvier 1978 Marie est enceinte.  Elle n'est pas toujours simple Marie, elle a des sautes d'humeur, Mona fait tout pour plaire mais du haut de ses 11 ans s'inquiète car elle craint d'être moins aimée par Marie car elle n'est pas son enfant. Marie veut d'ailleurs qu'elle l'appelle maman.

Dans cette première partie, Mona avec son regard et sa naïveté d'enfant se livre à nous , elle nous raconte avec ses mots son ressenti, ses angoisses, un raisonnement visionnaire d'adulte.

Mona fait toujours tout pour bien faire, pour être transparente, faire en sorte d'arrondir les angles, d'éviter les disputes.  Elle s'occupe énormément de sa petite soeur Anne-Sophie.  Elle aimerait tant que son père soit plus présent, le peu de contact et le manque de démonstration de sa part lui pèse, c'est difficile pour eux de communiquer, parler, de se dire les choses..

Second volet ; Nous sommes en 1991, Mona a 24 ans.  Très vite elle a fuit la maison, son frère Alexandre a fait de même.  Elle est dramaturge et travaille avec Marcus Meereman, un metteur en scène pas toujours facile.  Mona rencontre Louis, un écrivain célèbre, plus âgé qu'elle, un égocentrique.  Mona recherche-t-elle le père en Louis son aîné ?

Mona comme par le passé continue à s'effacer, à s'oublier, à arrondir les angles jusqu'au jour où un secret, une révélation va changer le cours des choses...  à vous de le découvrir en lisant ce palpitant roman.

La dernière partie de ce roman débute en 2002 et est celle qui m'a le plus émue... mais je n'ai pas envie de vous en dire plus au niveau de cette histoire qui m'a captivée.

Une plume tout en tendresse, tout en douceur qui nous dévoile la personnalité de Mona.  Une écriture qui évolue au fil du récit. Dans le premier volet, Mona est enfant, l'écriture aussi, une fraîcheur, une naïveté mais aussi une authenticité s'en dégage.  Au fil de l'histoire le vocabulaire et le style évoluent, la dramaturge apparaît dans l'écriture aussi.

C'est l'histoire d'un équilibre familial, une famille comme beaucoup à l'époque je pense dans le Nord de la Belgique qui est réservée, qui n'exprime pas ses sentiments.  Une certaine froideur et incommunicabilité avec le père.

Un secret pour préserver un équilibre familial, ses non-dits et puis soudain une brèche, un dialogue père fille qui se crée.  Un père et une fille qui se rapprochent.  J'étais émue à la lecture, les larmes aux yeux lorsqu'enfin la digue se rompt et les confidences arrivent.  Vous n'êtes pas au bout de vos surprises...

Un magnifique récit sur l'amour filial. C'est un petit bijou, une plume que je vais relire c'est certain.

Ma note : un coup de coeur ♥



Les jolies phrases

Parfois c'est plus dans le vide de l'autre que l'on reconnaît le sien.

Retourner vers ce qu'on veut laisser derrière soi est plus difficile que d'y être toujours resté.

J'étais déjà grande soeur, mais maintenant je suis encore plus grande.

Je regarde Louis et me demande pourquoi au fond il existe des mots différents pour la solitude, le chagrin et l'angoisse, car ils procurent souvent la même impression.  Peut-être cela vient-il de moi ?

Quand les gens me regardent gentiment, je deviens sensible.  Et être sensible, ce n'est pas bon dans la vie, c'est ce que disait toujours maman.

Elle a une ride profonde entre les sourcils, comme si quelqu'un avait gravé un sillon dans l'argile avec le dos d'un couteau de cuisine, et quand elle fronce les sourcils, le sillon se creuse encore plus. Maman avait ça aussi, mais moins.

J'ai trouvé injuste que Dieu ne ressuscite que son enfant.

Les personnes qui minimisent leur souffrance, c'est toujours plus triste que celles qui passent leur temps à se plaindre.

Si vous avez une vie aussi intense que le silence que vous osez faire durer avec une inconnue sur une terrasse en haut des toits, je serais aussi tentée de ne parler qu'avec vous.

C'est souvent en signalant qu'une chose n'est pas grave qu'elle ne nous fait pas peur, qu'elle ne nous a pas attristé, que nous trahissons au contraire la violence de nos véritables émotions, même si nous croyons à l'illusion que nous nous efforçons de faire naître dans notre propre récit.

Parfois c'est dans le vide de l'autre qu'on reconnaît le sien.

Je me dis parfois que la Vérité avec un grand "V" n'existe pas, il n'y a que différentes versions des faits qui en disent long avant tout sur les différentes personnes qui les racontent, et que les gens n'entendent que ce qu'ils peuvent, ou veulent entendre, et que parfois les versions se recoupent.

samedi 25 août 2018

L'enfant du tsunami - Eva Kopp

L'enfant du tsunami    -    Eva Kopp

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Editions Pierre Philippe
Parution : 02/06/2018
Pages : 175
Isbn : 2940602131
Prix : 18 €

Présentation de l'éditeur

11 mars 2011 sur l'île d'Honshū, préfecture de Miyagi. D’une main distraite, Junko caresse le chat gris aux longues moustaches qui ronronne paisiblement sur ses genoux. Soudain elle sent son petit cœur s’affoler comme s’il cherchait à s’échapper de son enveloppe de félin. Il saute toutes griffes dehors et se met à tourner à toute vitesse sur les murs qui s’effritent à chacun de ses passages. Junko a compris. Tout est clair à présent, un rouage invisible s’enclenche dans sa poitrine. Elle en a rêvé il y a deux jours : une immense vague. Gigantesque, dans un grondement démentiel. Avec des hurlements et des craquements comme si les charnières de la Terre semblaient céder, comme… Comme quoi d’ailleurs ? Pour l'auteure, tout a commencé avec le rêve d’une immense vague la veille du 11 mars 2011. Un rouage invisible s’enclenche lorsqu’Eva voit à la télévision le tsunami s’abattre sur la côte Pacifique du Tōhoku, au Japon. L’accident de Fukushima la bouleverse, l'écriture s'impose.

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La grande vague de Kanazawa   Hokusai




Mon avis

J'étais en voyage au Japon lorsqu'Eva Kopp m'a gentiment proposé la lecture de son premier roman "L'enfant du tsunami" qui vient de paraître chez Pierre Philippe Editions. Il n'y a pas de hasard, une belle coïncidence. A mon retour, il m'attendait, l'occasion de prolonger un peu mon voyage au pays du soleil levant.

Tout commence  le 11 mars 2011, le tsunami se prépare ainsi que la catastrophe de Fukushima, la vague, la grande vague dessinée par le grand maître d'estampe Hokusai va frapper laissant sur son passage ruines et désolation.  Cependant l'espoir, un petit bébé Néthanel est sauvé par un pompier Hiro dans les décombres d'un grand immeuble, il est vivant c'est un miracle, nous allons partager un petit bout de sa vie.

Il y a beaucoup de dates, de personnages et de lieux différents.  Ce roman choral demande un peu de concentration et l'idéal est de le lire en une fois, mais je vous rassure très vite la magie opère.


Eva nous fait réellement ressentir la vie au Japon, son histoire, ses légendes.  Elle réussit à tisser le fil qui relie les différents protagonistes de ce roman très bien documenté. (des personnages qui existent réellement au destin fabuleux comme ce patineur artistique médaillé aux Jeux Olympiques Hanyû Yuzuru, mais aussi le directeur de la centrale ou encore le pompier. )

Elle nous amène à la réflexion, à l'instrospection, soulève énormément de questions : sur le nucléaire, les liquidateurs, l'esprit et le mode de vie japonais, les coutumes, l'obligation des écartés de la région de réintégrer leur ancien domicile.  Mais elle nous emmène également dans le monde onirique, l'imaginaire proche de celui de Murakami avec des légendes, des rêves.

Finalement on s'adapte très vite aux changements de personnages, dans le temps et dans l'espace, ce roman qui au départ me paraissait décousu ne l'est en réalité en rien.  Tout s'assemble très vite, on vit chaque personnage.   Le parti pris de s'adresser au lecteur en lui demandant s'il voit ?, entend ? telle ou telle chose est amusant mettant le lecteur au coeur de l'histoire.

Pas envie de vous en dire plus, on passe de la France au Japon, et vice et versa dans le temps, l'air de rien on apprend des tas de choses, ce roman qui démarre sur un véritable drame est au final lumineux.

Une plume qui doit s'affirmer, très vive, dynamique, spontanée, plaisante.  Un roman très enrichissant.

Si comme moi, vous aimez le Japon ou si vous voulez apprendre plein de choses , allez-y ce livre est pour vous.

Merci Eva pour cette belle proposition, un très agréable moment et un joli premier roman.


Ma note : 8.5/10

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Les jolies phrases

"Cette éolienne sur laquelle je travaille à quelque chose de mystique en commun avec l'éclipse.  Elle, entre ciel et mer.  L'éclipse, entre la vie et la mort" songe Hakao.


Il espère que cette catastrophe prendra un jour un sens.  Non seulement au Japon, mais aussi dans le monde entier.  Que les enseignements tirés de cet accident serviront à améliorer la sûreté des installations nucléaires.

Dans mon coeur, deux renards s'affrontent.  L'un est méchant et sombre.  Il est la peur, la colère, la peine, la culpabilité, les ressentiments et le mensonge.  Ses attaques sont perfides.  Il reste tapi dans les failles de l'âme et attaque à la moindre occasion.  L'autre est bon et lumineux.  Il est paix, amour, espoir, partage, compassion et confiance.  Les deux se battent à mort.  Le combat est sanglant, cruel, impitoyable...

Depuis le 11 mars 2011, j'ai croisé beaucoup de vivants morts et de morts encore trop vivants.  Parfois ils me rendent visite dans mes rêves.  J'ai l'impression qu'avant, nous étions insouciants, mais nous ne le savions pas.


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mercredi 22 août 2018

Moi, Marthe et les autres - Antoine Wauters *****

Moi, Marthe et les autres         -   Antoine Wauters



Verdier
Collection jaune
Parution : le 22 août 2018
Pages : 80
ISBN : 978-2-86432-988-6
Prix : 12.50 €

Présentation de l'éditeur


Dans un Paris dévasté par une catastrophe (accident nucléaire, cataclysme naturel, guerre de religion ?), un groupe de jeunes gens arpentent les rues, tentent de survivre en mangeant ce qu’ils trouvent, chantent des airs de John Holiways et fuient la violence de leurs ennemis en cherchant un ailleurs.


Car ce monde en lambeaux, il s’agit malgré tout de l’habiter, de s’y vêtir et d’y trouver des raisons d’espérer. Comment tenir ? Comment trouver en soi de quoi réjouir la vie quand tout a sombré ? Ce sont les questions que se posent, avec humour et cruauté, les protagonistes de cette aventure.


Mon avis


C'est un tout petit roman de 80 pages mais qu'il est dense et riche en réflexions sur notre société.

Je retrouve avec plaisir l'écriture d'Antoine Wauters, faut-il le repréciser lauréat du Prix Première en 2014 avec "Nos mères".

Un roman, une dystopie même qui nous emmène dans un Paris dévasté - par quoi ? - on l'ignore, au lecteur de faire son choix : catastrophe nucléaire, guerre, cataclysme climatique?. La ville est méconnaissable, la nature l'a envahie par endroits, tout n'est que violence et hostile dans un monde en lambeaux.

Hardy, Marthe, Josh, Begraaf et les autres essaient de survivre. Ce groupe erre dans la ville, se cachant dans "La Grotte" en chantant les chansons du Vioque, un certain Johny Holiways. ☺

Un peu d'humour qui est bienvenu dans ce court roman chargé de noirceur et de violence.

C'est dur, réaliste à la fois, cela nous parle de l'évolution de notre société, de sa dérive, nous pose un tas de questions sur nos responsabilités face à cette planète, notre société de consommation, sa violence, nos croyances, notre culture.

Le livre se décompose en 192 paragraphes numérotés, une configuration étrange qui me semble-t-il m'a permis une respiration, un temps de réflexion.

Les protagonistes sont constamment tiraillés entre espoir et désespoir, tristesse et joie, faut-il tout abandonner ou au contraire ne rien lâcher ?

J'ai beaucoup aimé retrouver cette écriture épurée dont chaque mot est choisi, lourd de sens poussant à la réflexion.

Quel est le sens de notre existence ? notre raison de vivre ? de continuer ? le tout ponctué d'humour  car "il suffira d'une étincelle ..;  ☺ pour poursuivre les combats, pour continuer d'y croire et .."d'allumer le feu". ☺

L'espoir au-delà de la mort, l'envie de se reproduire, de s'oublier, de donner la vie.  L'oubli de ce que l'on n'a pas connu qui pousse à inventer pour continuer.

Un tout petit livre, très riche, très dur qui secoue, lucide sur ce qui pourrait attendre notre société.

Mon plaisir de lecture : 9.5/10


Les jolies phrases

Nous disons : le monde n'a jamais été comme avant, Marthe.  Nous ignorons les choses.  Nous ne savons rien de la beauté.  Nous sommes les derniers nés du monde. Nous sourions.

Toutes les belles aventures finissent mal.

Nous avions tout, dit Azzuto.  Nous avions trop.  Aussi était-il juste et bon de tout perdre, puis de tout recommencer.  Nous étions gros, enchaîne Patrap.  Beaucoup trop gros.  Obèses.  Pourris gâtés.  A présent, nous devons tout reprendre à zéro, tout recréer : la vie, l'espoir, et la joie tout au fond de nous.

Attention à ce qui est alléchant, dit Josh, ce qui est alléchant est dangereux.

Nous ne pensons pas la vie comme tuée par la mort.  Nous pensons que tout peut revenir et l'appelons de nos voeux. De nos espoirs.

Allons ! dit Begraaf.  Retournons vivre !  Et nous suivons Begraaf, nous retournons vivre.

Il suffira d'une étincelle, dis-je .  Et d'un mot d'amour, dit Mauricette.  Pour allumer le feu, dit Mad.  Et voir grandir la flamme dans nos yeux, conclut Marthe, qui nous rejoint et paraît incroyablement calme.

Etrange, me dis-je, comme l'amour laisse et ne laisse pas de traces.  Preuve sans doute qu'il est infini.

Nés après la cassure, nous ne sommes plus que des fantômes arpentant des fragments.  Oui, nous marchons parmi c'est fragments et rien ne reste en nous, tout disparaît, tout passe, de sorte que si nous vivons c'est uniquement parce que nous ne sommes pas encore morts...

Je me demande si la guerre est ce qui nous a menés ici.  Si les animaux sont partis pour la fuir.  S'ils ont tous été tués ?  Je crois que la sagesse, parfois est de se dire vaincu, et de rendre les armes.  Dans ce sens, l'homme est la bête la moins futée, mais la plus fascinante.

Le monde n'en pouvait plus d'être monde.

Nous ne sommes plus ni riches ni pauvres, dit Begraaf.  La richesse et la pauvreté, c'était avant, quand il y avait encore des choses à se partager.  A présent que tout est vide, nous ne sommes plus que vivants, absolument vivants, désespérément "homme". Et il sourit, comme seuls sourient les gens qui ont beaucoup perdu.

Rien n'est plus douloureux que de se souvenir des temps heureux dans la misère.

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dimanche 19 août 2018

Je voudrais que la nuit me prenne - Isabelle Desesquelles

Je voudrais que la nuit me prenne  

Isabelle Desesquelles

Je voudrais que la nuit me prenne

Belfond  Pointillés
Parution : 16 août 2018
Pages : 208
EAN : 9782714479488
Prix : 18 €

Présentation de l'éditeur

« Leur mensonge préféré aux parents, ils viennent le soir vous dire au revoir, on est à moitié endormis et eux vous murmurent “Je serai toujours là, mon délice, mon ange de la joie douce, merveille de l’amour enchanté”, ils caressent votre front, que ça rentre bien dans votre tête. Ce doit être pour cela que ça fait si mal le jour où ce n’est plus vrai, où la main d’un père ou d’une mère ne se posera plus sur le front d’un enfant que l’on n’est plus depuis longtemps. Et si cela
arrive vraiment trop tôt, on est fauché net. On peut mourir et vivre longtemps. »

Loin du bruit du monde, Clémence grandit auprès de parents rivalisant de fantaisie. Mais elle n’a pas la voix d’une petite fille et ses mots sont ceux d’un mystère cruel. Que s’est-il passé pour que l’innocence se borde ainsi de noir ?
Plongée vertigineuse et poétique dans l’univers de l’enfance, Je voudrais que la nuit me prenne raconte le danger du bonheur. Entre trouble et éclairs de joie, ce roman explore le lien fragile et inaltérable qui nous unit à nos plus proches.
Et la redoutable force du souvenir.

Mon avis

C'est Clémence la narratrice, une petite fille de huit ans qui nous raconte ses souvenirs d'enfance, son quotidien.  Elle nous parle de ses petits bonheurs, de son père instituteur amoureux des mots et des livres, de sa mère qui adore chanter, de l'amour incommensurable qui a baigné son enfance.  Elle nous parle de ses Noël, de sa grand-mère, de son ami Just, de sa cousine Lise, de Trottinette sa tortue.

Un merveilleux bonheur décrit mais aussi de ses failles et de ses gouffres.

La vie est belle, on chante beaucoup chez elle, c'est un roman d'ambiance qui décrit avec beaucoup de poésie l'amour de ses parents.

C'est troublant la maturité de cette fillette baignée dans les livres et utilisant le pouvoir des mots.

Mais une ombre au tableau survient l'année de ses huit ans, tout bascule, le pourquoi reste flou.

Elle imagine l'amour, le bonheur bien avant elle, avant sa naissance, ce qui peut l'entacher.  Et puis il y a aussi la préoccupation constante de la mort.  La vie et la mort qui s'entrecroisent, la vie dans la mort, la mort dans la vie... la relation avec celle-ci.

Une écriture magnifique, de très jolies phrases et réflexions.

Néanmoins, je ne pense pas l'avoir lu au bon moment, je n'ai pas éprouvé le plaisir de lecture escompté.  Un plaisir de lecture assez inégal qui ne m'a emporté qu'à certains moments.

Plaisir de lecture : 7/10


Les jolies phrases

Ressentir.  Ce qu'il m'aura appris avant tout.  La sensation des choses.  D'un tout.

Quand on est un adulte, il y a tant de choses qui paraissent impossibles.

Mon père arrivait à rendre tout plus vaste, il ne nous apprenait pas seulement à lire, à écrire, à calculer, mais aussi à réfléchir.  Il vous donnait envie de l'intelligence, de ne pas être des copiés-collés.

...je réalisais combien l'absence est une présence.

Un mort, est-ce qu'il peut attendre beaucoup d'années un vivant ?

- Grand-père Pierre, tu sais où il est dans le ciel ? C'est quand même grand. Faut qu'on arrive à mourir au même endroit tous les trois, qu'il y ait pas de cachette possible.
- Grand-père Pierre tu le sais il est avec nous.
- Mais où ? On la voit pas la fin du ciel.  Il va t'attendre, tu crois ? Il pourra rester assez longtemps mort ?

Mes enfants, grandir c'est renoncer tant que l'on veut tout, on ne peut qu'être insatisfait.  La vie elle passe vite, pensez-y, le pire est toujours à venir.

Le cimetière, tu parles d'une résidence secondaire.  C'est l'embouteillage.  La terre a le ventre plein mais elle a toujours faim.

C'est difficile et c'est long de faire de son enfant un homme ou une femme.  Ça dure toute une vie de parents et ce n'est pas encore assez.

Il n'y avait rien à dire, on ne se désirait pas, on désirait le désir.

Quelle plus grande présence que celle qui nous hante ?

En donnant la vie on oublie tellement qu'elle n'est qu'un prêt.

La mort d'un enfant ça s'arrête jamais, c'est comme une trahison.


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vendredi 17 août 2018

Je t'aime - Barbara Abel *****

Je t'aime        -    Barbara Abel

Je t'aime
Belfond
Parution le 03/05/2018
Pages : 464
EAN : 9782714476333
Prix : 19.50 €

Présentation de l'éditeur

Rien n'est plus proche de l'amour que la haine.
Après un divorce difficile, Maude rencontre le grand amour en la personne de Simon. Un homme dont la fille, Alice, lui mène hélas une guerre au quotidien. Lorsque Maude découvre l’adolescente en train de fumer du cannabis dans sa chambre, celle-ci la supplie de ne rien dire à son père et jure de ne jamais recommencer. Maude hésite, mais voit là l’occasion de tisser un lien avec elle et d’apaiser les tensions au sein de sa famille recomposée.
Six mois plus tard, Alice fume toujours en cachette et son addiction provoque un accident mortel. Maude devient malgré elle sa complice et fait en sorte que Simon n’apprenne pas qu’elle était au courant. Mais toute à sa crainte de le décevoir, elle est loin d’imaginer les effets destructeurs de son petit mensonge par omission…

Ceci n’est pas exactement une histoire d’amour, même si l’influence qu’il va exercer sur les héros de ce roman est capitale. Autant d’hommes et de femmes dont les routes vont se croiser au gré de leur façon d’aimer parfois, de haïr souvent.
Parce que dans les livres de Barbara Abel, comme dans la vie, rien n’est plus proche de l’amour que la haine…

L'auteure nous en parle






Mon avis

C'est avec plaisir que je retrouve la plume de ma compatriote Barbara Abel qui comme à l'habitude a le chic de mettre en scène des gens tout à fait ordinaires, comme vous et moi, à qui il arrive des choses extraordinaires.  Il suffit d'un tout petit grain de sable pour que le système se bloque et que l'on bascule dans l'horreur.

Elle s'attaque ici comme le sous-entend le titre à la notion de l'amour sous toutes ses formes : le premier amour, l'amour filial, paternel, entre ados, parental mais aussi l'amour-haine car au final la frontière est si mince.  Ne ressent-on pas la même chose ou presque lorsque l'on aime ou déteste une personne, elle est continuellement dans vos pensées, une accélération du rythme cardiaque lorsqu'elle apparaît dans votre entourage, et ce picotement sur le coeur, cette tension, cette angoisse.

Barbara Abel aborde la faille recomposée.  L'amour est-il le même pour ses enfants que pour ceux de son conjoint ? Est-ce valable également à double sens ?  Pas évident.  Il faut trouver sa place, ne pas remplacer le parent de l'autre, pas simple.  Protège-t-on les enfants de la même façon ?  Pas toujours simple lorsqu'il faut faire des choix.

Un autre regard sans doute au terme de ce roman. Les personnages sont bien ficelés.  Il s'agit d'une petite brique mais on ne s'en rend pas compte car les pages tournent très rapidement.

Plantons le décor.

Trois femmes, trois mères, trois types de famille qui à priori n'auraient pas dû s'affronter, des destins bouleversés.


  • Maude dans la famille recomposée, j'en parle de suite
  • Nicole (54 ans) greffière, mère célibataire  (celle de Bruno)
  • Solange (46 ans) agent immobilier, couple classique, mère de Thibaut 7 ans.
Maude est artiste portraitiste, c'est la maman de Suzie (11) et Arthur (15), elle vit dans sa maison avec Simon (chirurgien) le père d 'Alice (18 ans).  Alice va connaître son premier amour (Bruno).  Les relations ne sont pas toujours faciles avec Maude, et lorsque celle-ci va la surprendre à fumer un joint dans sa chambre, elle ne dira rien à Simon suite aux supplications d'Alice.  Cela les rapprochera un peu mais Maude se sent coupable de n'avoir rien dit à Simon.  Ce silence va être déterminant et faire basculer l'histoire.

Je ne vous en dis pas plus, leurs destins vont se croiser, s'entrechoquer.  Il faudra faire des choix.
La tension est bien décrite et palpable.  La lecture est addictive.  Barbara Abel comme à chaque fois nous écrit le quotidien ordinaire, la vie quoi mais soudain tout bascule dans l'horreur.

C'est super bien mené, l'écriture est entraînante. Un super moment, un bon cru.

Ma note : 9/10

Les jolies phrases

Devenir parent modifie à jamais deux émotions : l'amour et la peur.

Nicole sait qu'un joli minois peut cacher un tempérament pervers.  L'amour rend aveugle, dit-on.  C'est à elle à présent de dessiller les yeux de son fils, malgré lui s'il le faut.  C'est son devoir de mère de protéger son enfant des prédateurs et autres nuisibles capables de le mener à sa perte.

Une famille recomposée, c'est comme une greffe : on ne sait jamais si ça va prendre.  

L'ex mari, c'est le meilleur ennemi de la famille recomposée.  Celui qui va tout faire pour que ça ne fonctionne pas.

Suzie se console en se disant que s'ils se détestent autant, c'est qu'ils vont s'aimer beaucoup.  Il y a trois semaines, une analyse de texte en cours de français lui avait fait considérer la chose sous un angle plus complexe : "Ah ! Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr ! " déclamait Hermione dans Andromaque de Racine.

La force d'une haine est souvent à la mesure de l'amour qui nous anime.

L'amour est une bride dont les oeillères cachent l'essentiel.

A quoi sert la justice ?  Protéger, décider, sanctionner.


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jeudi 16 août 2018

Pêche - Emma Glass ♥♥♥

Pêche   -   Emma Glass  ♥♥♥

Pêche

Flammarion
Traduit de l'anglais par Claro
Parution : le 22 août 2018
Pages : 128
ISBN : 9782081443136
Prix : 14 €

Présentation de l'éditeur

Il est arrivé quelque chose à la jeune Pêche, du sang coule entre ses cuisses. Ça lui fait mal de marcher mais elle parvient à rentrer à la maison en titubant où le cauchemar continue, avec ses parents qui ne semblent s’apercevoir de rien. Seule ou presque, elle va devoir vivre avec un corps meurtri qui change de façon inquiétante, hantée par son agresseur, l’affreux Lincoln aux relents de saucisses.

Pour suivre Pêche au plus près, Emma Glass invente en même temps qu’un monde loufoque une langue charnelle et musicale, où chaque mot tente à la fois d’incarner et de réparer l’irréparable. Premier roman fascinant par son inventivité rythmique, Pêche explore les jours et les nuits d’une chair blessée et fait de l’empathie une expérience inédite, physique.

Mon avis

C'est un premier roman que j'ai eu la chance de découvrir en avant première grâce aux éditions Flammarion et Babelio que je remercie vivement.

Une claque... Quelle écriture, un style particulier.  Ça passe ou ça casse je pense. J'étais sous le charme dès les premières lignes.

D'emblée, c'est l'écriture très particulière, poétique, rythmique qui m'a emmenée.

Il s'est passé quelque chose de grave.  Pêche nous le raconte à la première personne.  C'est très fort.  Elle nous emmène dans un monde imaginaire où les personnes portent des noms étranges, de couleur, d'objet.  Vert, son amoureux, la soutient.

Quelque chose s'est passé... du sang coule entre ses jambes.  Elle est rentrée discrètement chez elle et affronte seule l'horreur.  On le ressent avec elle, ce mal, ce viol qu'elle a subi.

Mais pas question d'en parler.

A la maison, ses parents amoureux, trop occupés à s'aimer et bébé ne voient rien.  Pêche préfère s'effacer pour faire triompher la joie et la vie.

C'est un conte cruel, dur, grave, terrifiant, glauque, angoissant.  C'est noir, très noir, très cru.
Pêche nous parle du mal, de son traumatisme mais en même temps cela se veut positif, joyeux car elle veut renaître, se surpasser, vaincre son dégoût, son corps qui change, meurtri.   Elle veut vivre surtout et retrouver la joie d'avant.  Elle trouvera la force.

Cela risque de ne pas plaire à tout le monde, de diviser mais que la langue est magnifique, bravo à la traduction.  C'est un petit OVNI littéraire qui m'a vraiment conquise.  Une écriture magnifique, travaillée, les mots sont choisis, assemblés créant un rythme et une musicalité. Un remarquable travail littéraire et un style bien particulier.

Un langage scintillant et un récit qui m'a émue et bouleversée.

Un coup de pour le style.  A découvrir.


Les jolies phrases

J'ai envie de parler. De lui dire des choses. De lui parler. De lui dire ce qui s'est passé hier soir quand je suis rentrée chez moi à pied.  J'ai envie de dire des choses mais je ne sais pas comment ordonner les mots.  Les phrases dérapent dans ma tête.  Salade de mots. Salade de cervelle.  Salade de pensées. Salade sémantique.  Salade de semence. Ma cervelle en salade. Va, Vert.  Vibre et vole.

Je ressens le choc aussi, mais plus le silence.  Je crois que je suis sous le choc depuis que c'est arrivé.  Je crois que c'est le début de la fin de cette horrible période.  Je déglutis.  Je me dis, Faisons comme s'il ne s'était rien passé.  Je ne veux pas être une victime.  Une de ces victimes. Oh, il m'est arrivé cette horrible chose quand j'étais jeune.  Il m'a volé une part de moi (dit d'une voix brisée, haletante)... une part de mon âme. Je me crispe devant ce cliché.  Je suis quelqu'un de fort, de solide.

J'ai envie d'une douche et de montrer à l'extérieur combien je me sens neuve à l'intérieur.



mercredi 15 août 2018

Ils ont rejoint mon Himalaya à lire

Ils ont rejoint mon Himalaya à lire

Coucou les lecteurs, après cette grande pause estivale, il est grand temps que je vous parle de ma PAL qui va je pense s'effondrer ... Et la rentrée qui approche... Vous êtes prêts ?

Une petite photo, pour une petite partie car ce n'est pas tout..... il y en a 17 au total

Je sais je ne suis pas raisonnable mais on se change pas.

Je commence par le résultat d'une virée parisienne. C'est pas ma faute si j'ai trouvé certains bouquins à 1 ou 5 €, je suis certaine que vous auriez fait comme moi. ☺






Cela fait longtemps que j'hésitais mais cette fois j'ai craqué, l'envie de prolonger mon voyage au Japon avec de la littérature nippone.


Les mémoires d'un chat - Hiro Arikawa


Actes Sud
Traduit par Jean-Louis de La Couronne
Parution : juin 2017
Pages : 336
ISBN 978-2-330-07823-2
prix indicatif : 22, 00€

Présentation de l'éditeur

Un chat de gouttière au franc-parler et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble de Tokyo. Pour rien au monde il ne troquerait sa liberté contre le confort d’un foyer. Mais le jour où une voiture le percute, il est contraint d’accepter l’aide de Satoru, un locataire de l’immeuble, qui le soigne, lui attribue un nom – Nana – et lui offre la perspective d’une cohabitation durable.
Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Anxieux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d’anciens camarades d’études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors pour les deux compères une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d’occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler – à sa manière féline – maints aspects de la société japonaise.
Prenant et surprenant, profond et plein d’humour, Les Mémoires d’un chat est un beau roman sur l’adoption, l’amitié, et la force des liens qui unissent l’homme et l’animal.

Une petite découverte sympa sur le Japon toujours, en français et japonais !!

J'aime le nattô,une aventure au Japon     Julie Blanchin Fujita

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Hikari Editions
Parution : mai 2017
Pages : 232
ISBN : 978-2-36774-112-3
Prix : 18.90 €

Présentation de l'éditeur

Le nattô, c’est une spécialité japonaise tellement particulière que les Japonais posent souvent cette question aux étrangers qui vivent au Japon.
Je suis une illustratrice française et j’ai vécu six ans à Tokyo.
Fascinée par ce pays, j ’ai dessiné ma vie quotidienne au milieu des sumos, des ramens, des vélos, des onsens, des déménagements, des tatamis, des bentos, des monts Fuji, des trains, des tremblements de terre, des libellules, des soirées entre amis...
Enfin, tout est dans le livre, vous verrez.
« – Est-ce que vous aimez le nattô ? »
Cette question, je l’ai tellement entendu que maintenant je réponds : « - Oui, j’aime le nattô !
– Ha ! Vraiment !? »

J'aime le nattô, c'est :
Un roman graphique qui permet de découvrir le Japon de manière intimiste et amusante, avec des nombreux aspects pratiques et du quotidien;
Une histoire personnelle, le parcours d’une jeune dessinatrice face aux différences culturelles
Un livre bilingue français et japonais, outil exceptionnel pour les élèves en langue japonaise

Un titre qui parle du Japon par une auteure belge que j'ai envie de découvrir

Les tulipes du Japon   -   Isabelle Bielecki

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Editions MEO
Parution : 20 février 2018
Pages : 240
ISBN : 978-2-8070-0143-5
Prix : 18 €

Présentation de l'éditeur

Une histoire d’amour (qui finit mal, mais…)
Une histoire de guerre des nerfs dans une entreprise japonaise (qui finit bien, mais…)
Et des souvenirs qui balisent six journées d’une vie de combat.
Car rien ne se donne à une jeune immigrée, même quand elle est décidée à pleinement s’intégrer. Il faut se battre pour trouver une forme de bonheur, se démener pour garder sa place dans le monde professionnel, particulièrement s’il est transplanté d’une autre culture et ne se greffe pas facilement.

Restons en compagnie d'auteurs belges.  Un rattrapage, une tentation

Les déraisons   -  Odile D'Oultremont

Les Déraisons

Les éditions de l'observatoire
Parution : 10 janvier 2018
Pages : 224
ISBN: 979-10-329-0039-0
Prix : 18 €

Présentation de l'éditeur


La vie d’Adrien et de Louise est un chaos enchanteur. Méritant et réservé, il travaille pour assurer leur quotidien.

Ouvrière qualifiée de l’imaginaire, elle désaxe la réalité pour illuminer leur ordinaire.

Leur équilibre amoureux est bouleversé le jour où l’agenda stratégique de l’employeur d’Adrien coïncide avec la découverte de tumeurs dans les poumons de sa femme.

Pendant que les médecins mettent en place un protocole que Louise s’amuse à triturer dans tous les sens, l’employé modèle est exilé par un plan social aux confins d’un couloir. Sidéré, Adrien choisit pour la première fois de désobéir : il déserte son bureau vide pour se dévouer tout entier à Louise, qui, jour après jour, perd de l’altitude.

Mais peut-on vraiment larguer les amarres et disparaître ainsi sans prévenir ?

Et les frasques les plus poétiques peuvent-elles tromper la mélancolie, la maladie et finalement la mort ?

Encore un que j'ai vraiment envie de découvrir

Partir avant la fin    -   Ariane Le Fort


Seuil
Parution le 05 avril 2018
Pages : 176
EAN 9782021385540
Prix : 17 €

Présentation de l'éditeur

Léonor aime Dan depuis quarante ans, et Nils depuis quinze jours.

Dan, c’est le rêve américain de ses dix-huit ans qu’elle a quitté trop vite et qu’elle retrouve parfois à la sauvette, dans un hôtel new-yorkais décati, toujours le même. La dernière fois qu’ils se sont vus, c’était il y a huit ans. La prochaine, c’est dans quelques jours.

Mauvais timing.

Nils a une tête éperdument sympathique et un corps si palpable qu’il serait capable de transformer Dan en abstraction. Mais cette histoire d’amour toute fraîche pourrait tout aussi bien ne pas résister face à une telle longévité.

Si Léonor replonge tête baissée dans les bouillonnements de l’existence, sa mère, elle, pense avoir tout résolu. Ce qui l’occupe désormais, c’est d’en finir proprement. Et vite. Et si possible en beauté, dans un hôtel de luxe avec vue sur la mer. Et avec ses filles pour l’aider. Mais comment fait-on ça ?

Ariane Le Fort est l'auteur de plusieurs romans, dont Comment font les autres ?, On ne va pas se quitter comme ça ?, Avec plaisir, François, tous publiés au Seuil. Elle a obtenu pour Beau-fils, en 2003, le prix Rossel, le plus important prix littéraire de Belgique.

Il sort deux romans à la rentrée, Moi, Marthe et les autres dont je vous parle très vite et  celui-ci :

Pense aux pierres sous tes pas         Antoine Wauters


Editions Verdier
Collection Jaune
Parution : le 23 août 2018
Pages : 192
ISBN : 978-2-86432-987-9
Prix : 15 €

Présentation de l'éditeur 


Dans un pays dont on ignore le nom, où se succèdent des dictateurs qui tentent de le moderniser, une sœur et son frère jumeau vivent à la ferme de leurs parents, au milieu des plaines.

Marcio travaille aux champs avec le père, un homme violent, tandis que Léonora s’occupe de la maison avec sa mère. Ils ont douze ans à peine et leur complicité semble totale, leurs jeux interdits irrépressibles. Mais un soir, alors que leurs corps se rapprochent doucement dans le fenil, le père surgit et voit se confirmer ce qu’il a toujours suspecté.

Tandis qu’un nouveau coup d’État vient de se produire, les parents décident de séparer les jumeaux. Commence alors un combat long et incertain, celui de la réinvention de soi et de la quête obstinée de liberté.

Véritable hymne à la désobéissance, Pense aux pierres sous tes pas est également un cri d’espoir. Et d’amour fou.

Un scénariste de Bd que j'affectionne beaucoup nous reviens en compagnie de Bosschaert

Horizontale - Journal d'une grossesse allongée

Zidrou - Bossschaert

Horizontale. Journal d'une grossesse allongée.

Le Lombard
Parution : 06  juillet 2018
Pages : 72
ISBN : 9782803637072
Prix : 14.99 €

Présentation de l'éditeur

Sybil est enceinte. Elle en avait rêvé. Mais un problème de santé l'oblige à passer toute sa grossesse couchée. A l'horizontale. Sybil se prépare à une longue épreuve de confrontation à l'ennui et à l'immobilisme. Ce qui l'attend est pourtant un fascinant voyage, aux frontières de l'imaginaire et du réel.

J'aime le chanteur, j'aime sa sensibilité, normal d'avoir envie de découvrir son premier roman

Seuls les enfants savent aimer   -   Cali

Seuls les enfants savent aimer

Cherche Midi
Parution : 18 janvier 2018
Pages : 192
EAN : 9782749156385
Prix : 18 €

Présentation de l'éditeur

L’enfance et ses blessures, sous la plume de Cali.

Seuls les enfants savent aimer.
Seuls les enfants aperçoivent l'amour au loin, qui arrive de toute sa lenteur, de toute sa douceur, pour venir nous consumer.
Seuls les enfants embrassent le désespoir vertigineux de la solitude quand l'amour s'en va.
Seuls les enfants meurent d'amour.
Seuls les enfants jouent leur coeur à chaque instant, à chaque souffle.
À chaque seconde le coeur d'un enfant explose.
Tu me manques à crever, maman.
Jusqu'à quand vas-tu mourir ?

Seuls les enfants savent aimer est lauréat du Prix Méditerranée Roussillon 2018.

En attendant son nouveau roman à la rentrée, j'ai trouvé celui-ci que je n'avais pas lu.

Les évaporés   -  Thomas B. Reverdy

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Flammarion
Parution : 21 août 2013
Pages : 304
Prix Joseph Kessel 2014
ISBN : 9782081307056
Prix : 19 €

Présentation de l'éditeur

Ici, lorsque quelqu’un disparaît, on dit simplement qu’il s’est évaporé, personne ne le recherche, ni la police parce qu’il n’y a pas de crime, ni la famille parce qu’elle est déshonorée. Partir sans donner d’explication, c’est précisément ce que Kaze a fait cette nuit-là. Comment peut-on s’ évaporer si facilement ? Et pour quelles raisons ? C’est ce qu’aimerait comprendre Richard B. en accompagnant Yukiko au Japon pour retrouver son père, Kaze. Pour cette femme qu’il aime encore, il mènera l’enquête dans un Japon parallèle, celui du quartier des travailleurs pauvres de San’ya à Tokyo et des camps de réfugiés autour de Sendai. Mais, au fait : pourquoi rechercher celui qui a voulu disparaître ? Les évaporés se lit à la fois comme un roman policier, une quête existentielle et un roman d’amour. D’une façon sensible et poétique, il nous parle du Japon contemporain, de Fukushima et des yakuzas, mais aussi du mystère que l’on est les uns pour les autres, du chagrin amoureux et de notre désir, parfois, de prendre la fuite.


Merci à Ivan Kovack qui m'a envoyé son roman à découvrir bientôt

Vengez-moi      Ivan Kovack


Edition 5 sens
Parution : 01/07/2016
Pages : 357
Isbn : 978-2-940583-18-8
Prix : 16 CHF

Présentation de l'éditeur

Que feriez-vous, si un jour, le destin vous confrontait à vous-même, à vos désirs les plus obscurs ?

Quels choix feriez-vous, si vous vous affranchissiez du jugement des autres, des tabous moraux de la société ?

Après que sa vie ait volé en éclats, Jean-Christophe Chambord se retrouve face à ces interrogations. En équilibre sur le fil de sa vie, il explore les méandres de sa conscience entre désespoir profond et une vengeance inassouvissable. Il croise alors le chemin de Marie, une jeune femme seule et tourmentée. De cette improbable rencontre naîtront des sentiments complexes, aussi destructeurs que libérateurs.

Jean-Christophe Chambord, c’est Monsieur tout le monde. Il pourrait être votre voisin, votre collègue, votre meilleur ami… à moins qu’il ne se cache au plus profond de vous.

Une bd avant d'attaquer la rentrée, je complète ma collection "La sagesse des mythes"

Héraclès   -     Clotilde Bruneau

Glénat
La sagesse des mythes
Luc Ferry- Clotilde Bruneau-Annabel
Parution : 08/03/2017
Pages : 56
ISBN-13: 978-2344001677
Prix : 14.50 €

Présentation de l'éditeur

Mont Olympe. S’il veut pouvoir garantir la paix entre les hommes, Zeus doit envoyer un représentant sur Terre. Mais qui pourrait être à la hauteur ? Sur les bons conseils d’Hermès, le roi des dieux décide d’engendrer un fils avec une mortelle : un demi-dieu, voilà le candidat idéal pour s’acquitter de cette tâche ! L’heureuse élue sera Alcmène, reine de Thèbes et descendante de Persée. Zeus profitera de l’absence de son mari parti à la guerre pour s’unir à elle. Leur fils, Héraclès, deviendra le guerrier ultime, à même d’accomplir les plus grands exploits. Il aura la force et le courage d’un lion. Mais Zeus ignore que l’ombre de la jalousie d’Héra, son épouse, plane sur le destin de ce fils providentiel…

Elle est suisse et elle nous propose son septième roman, j'ai hâte de la découvrir.  Merci Luce Wilquin éditions. En route pour la rentrée littéraire.

Miradie   -    Anne-Frédérique Rochat

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Luce Wilquin
Parution : 16 août 2018
Pages : 192
ISBN 978-2-88253-548-1
EUR 19.-

Présentation de l'éditeur


Miradie a la curieuse sensation que sa peau s’affine durant la nuit, qu’elle en égare des minuscules particules, des tout petits bouts, mais pourquoi ne trouve-t-elle jamais, en s’agenouillant au pied de son lit et en scrutant ses draps, de preuves concrètes de ce dénuement ? Où disparaissent les morceaux de chair qu’elle a l’impression de perdre ?
Réceptionniste dans un hôtel trois-étoiles décati, Miradie tente, tant bien que mal, de répondre au téléphone, aux mails et aux mécontents avec le sourire, un sourire accueillant et naturel, mais parfois, en traversant le grand parc pour rentrer chez elle, elle a envie de crier, et elle crie, si la nuit est tombée et que personne ne se balade à proximité.

La comédienne suisse Anne-Frédérique Rochat, née en 1977 à Vevey, alterne écriture dramatique et narrative depuis quelques années, trouvant un plaisir différent, mais complémentaire, dans l’exercice de ces deux genres littéraires. En 2016, le Prix Littérature de la Fondation Vaudoise pour la Culture a couronné l’ensemble de son œuvre. Miradie est son septième roman.

Merci aux éditions Rivages pour l'envoi de ce pavé dont on parle beaucoup :

Helena    -   Jérémy Fel

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Rivages
Parution : le 22 août 2018
Pages : 736
ISBN : 9782743644673
Prix : 23 €

Présentation de l'éditeur

Kansas, un été plus chaud qu’à l’ordinaire. Une décapotable rouge fonce sur l’Interstate. Du sang coule dans un abattoir désaffecté. Une présence terrifiante sort de l’ombre. Des adolescents veulent changer de vie. Des hurlements s’échappent d’une cave. Des rêves de gloire naissent, d’autres se brisent. La jeune Hayley se prépare pour un tournoi de golf en hommage à sa mère trop tôt disparue. Norma, seule avec ses trois enfants dans une maison perdue au milieu des champs, essaie tant bien que mal de maintenir l’équilibre familial. Quant à Tommy, dix-sept ans, il ne parvient à atténuer sa propre souffrance qu’en l’infligeant à d’autres… Tous trois se retrouvent piégés, chacun à sa manière, dans un engrenage infernal d’où ils tenteront par tous les moyens de s’extirper. Quitte à risquer le pire. Et il y a Helena… Jusqu'où une mère peut-elle aller pour protéger ses enfants lorsqu'ils commettent l’irréparable ? Après Les loups à leur porte, Jérémy Fel aborde cette vertigineuse question dans une grande fresque virtuose aux allures de thriller psychologique.

En numérique Net Galley m'a également gâté :

Vivre ensemble  -  Emilie Frèche

Vivre ensemble

Stock
La Bleue
Parution : 22 août 2018
Pages : 288
EAN : 9782234081734
Prix : 18.50 €

Présentation de l'éditeur

« La première fois qu’ils se sont vus tous les quatre, le fils de Pierre n’a pas supporté un mot du fils de Déborah, ou peutêtre était-ce juste un rire, et, pris d’une rage folle, il s’est mis à hurler qu’il les détestait, que de toute façon elle ne serait
jamais à son goût et Léo jamais son frère, puis il a attrapé un couteau de boucher aimanté à la crédence derrière lui et, le brandissant à leur visage, il a menacé de les tuer – cela faisait une heure à peine qu’il les connaissait. »
Tout le monde ne parle que du vivre-ensemble mais, au
fond, qui sait vraiment de quoi il retourne, sinon les familles recomposées ? Vivre ensemble, c’est se disputer un territoire.

Merci aux éditions Allary 

Le silence du moteur   -   Olivier Lebé

Allary Editions
Parution : le 30 août 2018
Pages : 200
EAN : 978-2-37073-245-3
Prix : 17.50 €

Présentation de l'éditeur

« Notre itinérance a commencé il y a quelques semaines. Romy venait d’être admise dans un hôpital de jour.
Une nouvelle équipe, une nouvelle approche. Une de plus.
– Qu’est-ce que tu fais de tes journées, papa ?
– Rien. Je roule sur l’autoroute en attendant de venir te chercher.
– Emmène-moi. »

Un père et sa fille adolescente. Ils sont français, installés à Los Angeles. Elle est malade, « borderline » ; il a perdu sa passion pour la musique. Ensemble, du matin au soir, ils roulent sans destination sur les freeways. Au bout de l’errance, sauront-ils renouer avec la vie ?
Dans une très belle langue, à la fois précise et musicale, l’auteur retrace une forme de disparition, d’exténuation, prélude à une liberté nouvelle. Un roman lumineux, délibérément optimiste.

Merci aux éditions Calmann Levy

Le prince à la petite tasse      -   Emilie de Turckeim


Calmann Lévy
Parution ; le 16 août 2018
Pages : 216
EAN : 9782702158975
Prix : 17 €

Présentation de l'éditeur

Un jour, j’ai dit : « Ils sont des milliers à dormir dehors. Quelqu’un pourrait habiter chez nous, peut-être ? » Et Fabrice a dit : « Oui, il faudra juste acheter un lit. » Et notre fils Marius a dit : « Faudra apprendre sa langue avant qu’il arrive. » Et son petit frère Noé a ajouté : « Faudra surtout lui apprendre à joueraux cartes, parce qu’on adore jouer aux cartes, nous ! »

Pendant neuf mois, Émilie, Fabrice et leurs deux enfants ont accueilli dans leur appartement parisien Reza, un jeune Afghan qui a fui son pays en guerre à l’âge de douze ans. Ce journal lumineux retrace la formidable aventure de ces mois passés à se découvrir et à retrouver ce qu’on avait égaré en chemin : l’espoir et la fraternité.

Ah oui, j'allais oublié, début juillet avant mes vacances j'ai participé au premier pique-nique de Babelio à Bruxelles , nous avons échangé des livres et Magarita m'a offert un classique que j'ai hâte de découvrir

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme 

Stéphane Zweig

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Le livre de Poche 4340
Traduit par Olivier Bournac et Alzir Hella
Parution originale Stock
Parution : 01/05/1992
Pages : 160
Isbn : 978-2-253-06022-2
Prix : 4 €

Présentation de l'éditeur

Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée… Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle. Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites.

Oups, il est temps que je m'arrête car ma Pal va s'écrouler !

mardi 14 août 2018

Challenge de la rentrée littéraire 2018

Challenge de la rentrée littéraire 2018

Challenge 1% Rentrée Littéraire 2018

C'est vrai que les challenges, c'est toujours compliqué à tenir pour moi, mais s'il en est bien un que je fais depuis quelques années c'est celui proposé par Sophie Hérisson de Délivrer des livres, elle nous propose la neuvième édition déjà.

La rentrée 2018 c'est 

 567 livres

(source Livres Hebdo) vont paraître lors de cette rentrée littéraire 2018. Un chiffre qui ne compte que les romans et nouvelles adultes, mais de nombreux titres jeunesses et bandes dessinées s’ajoutent à la danse, pour un raz de marée en librairie ! C’est un petit peu moins que l’année dernière, avec 381 français et 186 étrangers. Il y aura 94 premiers romans, un nombre en constante évolution (66 seulement en 2016). Des sorties littéraires annuelles, des découvertes à faire, des coups de cœurs inattendus… et comme chaque année je vous invite à partager et échanger autour de vos lectures !


Quel est l'objectif ?

Il est simple lire au moins 1 % de la rentrée littéraire soit 6 livres d'ici au 31 janvier 2019.

Toutes les sorties comptent (bd, jeunesse) du moment que la parution soit entre le 16/08 et fin octobre.

L'an dernier j'en avais lu 30 ( mon bilan 217 est ici)

Quelques « Règles » :

* Tout le monde peut participer, il suffit de s’inscrire ici en commentaire, et de publier son avis sur un espace public (blog, chaîne youtube, instagram…)

* tous les livres parus entre mi-août et fin octobre sont acceptés, dont bien sûr la littérature jeunesse et les BD.
* N’hésitez pas à partager vos listes de lecture, vos achats en librairie, vos billets, ici et sur le groupe facebook du challenge !

* Merci de mettre le logo et/ou le lien (http://delivrer-des-livres.fr/?p=32129) dans vos articles participants, afin qu’on repère plus facilement les livres!

* Il faudra aussi venir donner vos liens, dans le formulaire dédié -juste ici- au Challenge Rentrée littéraire 2018

Comme chaque année un onglet sera consacré au challenge où vous pourrez retrouver mes articles et coups de coeur.

Envie de participer ? Inscrivez-vous

samedi 4 août 2018

Bilan de lecture juillet 2018

Bilan de lecture juillet 2018

Un mois lecture calme même s'il y a tout de même deux pavés.  Vous l'avez peut-être constaté, le blog était actif - l'occasion de me mettre à jour et de publier mes anciens articles -  mais les partages sur les réseaux-sociaux ne l'étaient pas pour cause de vacances.

Un magnifique voyage au Pays du Soleil levant.


Un rythme à retrouver en douceur.  Un petit coucou sous le soleil.





Voici le relevé de mes lectures de juillet :

En mode préparation rentrée avec un des deux romans d'Antoine Wauters à paraître le 23 août





Pour Babelio j'ai lu Isabelle Desesquelles


Pourquoi ai-je attendu pour lire ce magnifique roman de Gaëlle Josse, un immense coup de coeur, une plume splendide.




Le dernier Barbara Abel , j'ai vraiment beaucoup aimé.  L'amour sous toutes ses coutures, pas toujours simple.  Un récit palpitant.




Un gros pavé de presque 600 pages reçu à la parution, le temps des vacances était idéal pour ce trhiller psychologique palpitant, noir très noir.




Et je termine le mois avec une auteur de notre plat pays, traduite du néerlandais chez Héloïse d'Ormesson.  En cours de lecture et je prends beaucoup de plaisir.





Un petit souvenir de voyage et de ce beau mois de juillet.