Bilan de lecture - Coups de coeur 2019
Encore une année qui se termine, le temps des bilans.
Merci à vous, vous êtes de plus en plus nombreux à suivre ce blog, depuis la rentrée c'est environ 24000 vues mensuelles, je n'en reviens pas.
Cette année fut pour moi aussi la création d'un compte Instagram et l'occasion d'apprivoiser ce nouveau média, voici les coordonnées de ma page insta en plus de celle que vous connaissez sur FB
L'occasion de nouveaux partenariats, merci à Sarah, Stéphane, Nathalie, Anthony et aux maisons d'éditions de me faire confiance. Je préfère ne nommer personne afin de n'en oublier aucun.
Ce fut de belles rencontres et découvertes avec un salon que j'affectionne beaucoup, celui de "Lire C'est Libre" en janvier à Paris, mairie du 7ème. Rendez-vous pris pour le 27 janvier cette année.
Fin août j'étais bien évidemment présente à Namur pour l'Intime Festival, superbe manifestation mettant la littérature à l'honneur avec rencontres, lectures et autres animations. Une belle initiative initiée par Benoit Poelvoorde.
La Foire du Livre et surtout une chouette expérience avec mes copines Nathalie et Régine, Le livre sur la Place à Nancy. Un endroit convivial avec de belles rencontres, auteurs, lecteurs, blogueurs, je vous le recommande vivement.
Un petit passage à vide avec la reprise du sport et moins de temps pour lire et alimenter mon blog , un corps sain et un esprit sain , pari gagné ! Malgré tout j'ai atteint mon objectif Goodread, il était de 100 livres, je termine le 104 ème.
Pas simple mais je vais essayer de vous donner mes coups de coeur 2019.
Une des spécificités de ce blog est de mettre à l'honneur la littérature de mon pays, c'est pourquoi je vous propose non pas un mais deux tops 9
Coups de coeur made in Belgium
Il suffit de cliquer sur les couvertures pour avoir accès à mon billet.
Coups de coeur hors Belgique
3 immenses coups de coeur absolu
Si vous voulez avoir une idée de l'ensemble de mes lectures 2019 (celles déjà publiées) c'est par ici
Je vous souhaite à tous une belle et heureuse année 2020 avec beaucoup de lectures et d'échanges littéraires.
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mardi 31 décembre 2019
lundi 30 décembre 2019
Bilan de lecture de décembre
Bilan de lecture de décembre
Voilà l'année se termine , mon bilan annuel c'est pour demain, voici d'abord le bilan de lecture de décembre.
Dix lectures ce mois-ci, de très belles lectures, je termine avec de nouveaux coups de coeur.
Comme toujours lorsque le billet est publié, il suffit de cliquer sur la couverture pour avoir accès à la critique.
Un très joli premier roman, une plume à suivre !
Alors celui-ci , s'il dort dans votre Pal, sortez le de toute urgence, c'est vraiment génial. Un gros coup de coeur, et cocorico c'est du belge 😉
On reste en Belgique avec un de mes auteurs BD préféré
Une autre bd super sympa, j'attends la suite avec impatience
Un autre bijou, une maison d'édition que j'apprécie beaucoup "Editions La Trace"
Première lecture pour le Prix Horizon , prix du deuxième roman, c'est topissime, quel bonheur de faire un petit tour au Japon
Hautière et Hardoc continuent cette série, je vous la conseille vivement.
Un autre petit bijou de la rentrée de septembre, j'ai adoré, mon avis très très vite, un roman rural .
Et je termine l'année en douceur avec la plume d'une autre compatriote, Nadine Monfils. Quel talent, elle nous parle du Facteur Cheval et de son Palais Idéal. ♥♥♥
Voilà 2019 se termine, rendez-vous demain pour les coups de coeur de l'année.
Voilà l'année se termine , mon bilan annuel c'est pour demain, voici d'abord le bilan de lecture de décembre.
Dix lectures ce mois-ci, de très belles lectures, je termine avec de nouveaux coups de coeur.
Comme toujours lorsque le billet est publié, il suffit de cliquer sur la couverture pour avoir accès à la critique.
Un très joli premier roman, une plume à suivre !
Alors celui-ci , s'il dort dans votre Pal, sortez le de toute urgence, c'est vraiment génial. Un gros coup de coeur, et cocorico c'est du belge 😉
On reste en Belgique avec un de mes auteurs BD préféré
Une autre bd super sympa, j'attends la suite avec impatience
Un autre bijou, une maison d'édition que j'apprécie beaucoup "Editions La Trace"
Autre jolie trouvaille qui dormait dans ma PAL
Première lecture pour le Prix Horizon , prix du deuxième roman, c'est topissime, quel bonheur de faire un petit tour au Japon
Hautière et Hardoc continuent cette série, je vous la conseille vivement.
Un autre petit bijou de la rentrée de septembre, j'ai adoré, mon avis très très vite, un roman rural .
Et je termine l'année en douceur avec la plume d'une autre compatriote, Nadine Monfils. Quel talent, elle nous parle du Facteur Cheval et de son Palais Idéal. ♥♥♥
Voilà 2019 se termine, rendez-vous demain pour les coups de coeur de l'année.
Ils ont rejoint mon Himalaya à lire, les petits derniers de 2019
Ils ont rejoint mon Himalaya à lire
Les petits derniers de 2019 (en numérique)
Merci à Sophie des éditions du Seuil pour cet envoi tant attendu.
Le cercle des Hommes - Pascal Manoukian
Le Seuil
Parution : le 02 janvier 2019
Pages : 336
Isbn : 9782021442403
Prix : 19.50 €
Présentation de l'éditeur
L’Amazonie.
Perdue sous la canopée, une tribu d’Indiens isolés, fragilisés, menacés par les outrages faits à la forêt. Au-dessus de leurs têtes, un homme d’affaires seul et pressé, aux commandes de son avion, survole l'immense cercle formé par la boucle du fleuve délimitant leur territoire.
Une rencontre impossible, entre deux mondes que tout sépare. Et pourtant, le destin va l’organiser.
À la découverte de la « Chose », tombée du ciel, un débat agite la tribu des Yacou : homme ou animal ? C’est en essayant de leur prouver qu’il est humain que l'industriel finira par le devenir.
Le Cercle des Hommes n’est pas seulement un puissant roman d’aventures, d’une richesse foisonnante, c’est aussi un livre grave sur le monde d’aujourd’hui et notre rapport à la nature.
Photographe, journaliste, réalisateur, Pascal Manoukian a couvert un grand nombre de conflits. Ancien directeur de l’agence CAPA, il se consacre désormais à l’écriture. Il a publié notamment, au Seuil, Le Paradoxe d’Anderson.
EAN numérique: 9782246822011
Prix papier : 18 €
Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l’identifier : le séjour en mer l’a défiguré, et l’extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l’anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?
Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d’amour finissent mal, en général.
EAN : 9782246820598
EAN numérique: 9782246820604
Hugo Boris vient de passer sa ceinture noire de karaté lorsqu’il fait face à une altercation dans le RER. Sidéré, incapable d’intervenir, il se contente de tirer la sonnette d’alarme. L’épisode révèle une peur profonde, mélange d’impuissance et de timidité au quotidien. Trait de caractère personnel ou difficulté universelle à affronter l’autre en société ? Ce manque de courage l’obsède. Sa femme lui suggère de « se faire casser la gueule une bonne fois pour toutes » pour l’exorciser.
Mais Hugo Boris est écrivain, alors, pendant quinze ans, il consigne sur le vif ces situations d’effroi dans les transports en commun. Il peint aussi le ravissement d’une rencontre, l’humanité d’un dialogue, l’humour d’un échange imprévu. À travers ces miscellanées heureuses ou tragiques, il décrypte une mythologie contemporaine, celle du métro et du RER, et cherche à appréhender ses craintes, à la maîtriser par la distance, la littérature ou… la lecture de Dragon Magazine !
Il tente aussi de conjurer sa peur en guettant le courage des autres sous toutes ses formes, profondément admiratif de tous ceux qui parviennent à intervenir lorsqu’une situation les interpelle, les sollicite, exige une prise de parole, un geste. Il dessine un hommage à tous ceux qu’il a vu avoir, sous ses yeux, le cran qui lui manquait. Et se demande si le courage est contagieux.
Totalement original, sincère, d’une actualité, d’une précision d’écriture et d’observation remarquables, ce recueil de textes brefs touche au plus juste. En se mettant à nu, Hugo Boris parle de chacun de nous, de nos lâchetés et de nos malaises quotidiens, de nos éblouissements et, parfois, de nos héroïsmes.
EAN numérique: 9782246819325
Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d’emprunt dans un hôtel miteux. Elle a abandonné brusquement une vie dorée à Chicago, un mari fortuné et un enfant chéri, emportant quelques affaires, son Rolleiflex et la photo de son petit garçon. Pourquoi la jeune femme s’est-elle enfuie au risque de tout perdre ?
Vite dépouillée de toutes ressources, désorientée, seule dans une ville inconnue, Eliza devenue Violet doit se réinventer. Au fil des rencontres, elle trouve un job de garde d’enfants et part à la découverte d’un Paris où la grisaille de l’après-guerre s’éclaire d’un désir de vie retrouvé, au son des clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. A travers l’objectif de son appareil photo, Violet apprivoise la ville, saisit l’humanité des humbles et des invisibles.
Dans cette vie précaire et encombrée de secrets, elle se découvre des forces et une liberté nouvelle, tisse des amitiés profondes et se laisse traverser par le souffle d’une passion amoureuse.
Mais comment vivre traquée, déchirée par le manque de son fils et la douleur de l’exil ? Comment apaiser les terreurs qui l’ont poussée à fuir son pays et les siens ? Et comment, surtout, se pardonner d’être partie ?
Vingt ans plus tard, au printemps 1968, Violet peut enfin revenir à Chicago. Elle retrouve une ville chauffée à blanc par le mouvement des droits civiques, l’opposition à la guerre du Vietnam et l’assassinat de Martin Luther King. Partie à la recherche de son fils, elle est entraînée au plus près des émeutes qui font rage au cœur de la cité. Une fois encore, Violet prend tous les risques et suit avec détermination son destin, quels que soient les sacrifices.
Au fil du chemin, elle aura gagné sa liberté, le droit de vivre en artiste et en accord avec ses convictions. Et, peut-être, la possibilité d’apaiser les blessures du passé. Aucun lecteur ne pourra oublier Violet-Eliza, héroïne en route vers la modernité, vibrant à chaque page d’une troublante intensité, habitée par la grâce d’une écriture ample et sensible.
EAN : 9782709650557
« Je m’appelle Sylvie Meyer. J’ai 53 ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un an. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n’ai aucun antécédent judiciaire. »
Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l’a quittée, elle n’a rien dit, elle n’a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d’élever ses fils, d’occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle.
Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n’a pas protesté : elle a agi comme les autres l’espéraient. Jusqu’à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l’injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu’elle fait est condamnable, passable de poursuite, d’un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît.
Un portrait de femme magnifique, bouleversant : chaque douleur et chaque mot de Sylvie deviennent les nôtres et font écho à notre vie, à notre part de pardon, à nos espoirs de liberté et de paix.
Les petits derniers de 2019 (en numérique)
Merci à Sophie des éditions du Seuil pour cet envoi tant attendu.
Le cercle des Hommes - Pascal Manoukian
Le Seuil
Parution : le 02 janvier 2019
Pages : 336
Isbn : 9782021442403
Prix : 19.50 €
Présentation de l'éditeur
L’Amazonie.
Perdue sous la canopée, une tribu d’Indiens isolés, fragilisés, menacés par les outrages faits à la forêt. Au-dessus de leurs têtes, un homme d’affaires seul et pressé, aux commandes de son avion, survole l'immense cercle formé par la boucle du fleuve délimitant leur territoire.
Une rencontre impossible, entre deux mondes que tout sépare. Et pourtant, le destin va l’organiser.
À la découverte de la « Chose », tombée du ciel, un débat agite la tribu des Yacou : homme ou animal ? C’est en essayant de leur prouver qu’il est humain que l'industriel finira par le devenir.
Le Cercle des Hommes n’est pas seulement un puissant roman d’aventures, d’une richesse foisonnante, c’est aussi un livre grave sur le monde d’aujourd’hui et notre rapport à la nature.
Photographe, journaliste, réalisateur, Pascal Manoukian a couvert un grand nombre de conflits. Ancien directeur de l’agence CAPA, il se consacre désormais à l’écriture. Il a publié notamment, au Seuil, Le Paradoxe d’Anderson.
Un tout grand merci à mon partenaire numérique, j'ai nommé NetGalley
Hâte de retrouver la plume de cet auteur découvert l'an dernier, j'adore, merci Grasset
Disparaître - Mathieu Menegaux
Grasset
Parution : 08/01/2020
Pages : 216
EAN : 9782246822004EAN numérique: 9782246822011
Prix papier : 18 €
Prix numérique : 12.99€
Présentation de l'éditeur
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l’identifier : le séjour en mer l’a défiguré, et l’extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l’anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?
Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d’amour finissent mal, en général.
J'avais beaucoup aimé "Police" publié en 2016 , c'est chez Grasset
Le courage des autres - Hugo Boris
Grasset
Parution : 08 janvier 2020
Pages : 180EAN : 9782246820598
EAN numérique: 9782246820604
Prix papier : 17€
Prix numérique : 11.99€
Présentation de l'éditeur
Hugo Boris vient de passer sa ceinture noire de karaté lorsqu’il fait face à une altercation dans le RER. Sidéré, incapable d’intervenir, il se contente de tirer la sonnette d’alarme. L’épisode révèle une peur profonde, mélange d’impuissance et de timidité au quotidien. Trait de caractère personnel ou difficulté universelle à affronter l’autre en société ? Ce manque de courage l’obsède. Sa femme lui suggère de « se faire casser la gueule une bonne fois pour toutes » pour l’exorciser.
Mais Hugo Boris est écrivain, alors, pendant quinze ans, il consigne sur le vif ces situations d’effroi dans les transports en commun. Il peint aussi le ravissement d’une rencontre, l’humanité d’un dialogue, l’humour d’un échange imprévu. À travers ces miscellanées heureuses ou tragiques, il décrypte une mythologie contemporaine, celle du métro et du RER, et cherche à appréhender ses craintes, à la maîtriser par la distance, la littérature ou… la lecture de Dragon Magazine !
Il tente aussi de conjurer sa peur en guettant le courage des autres sous toutes ses formes, profondément admiratif de tous ceux qui parviennent à intervenir lorsqu’une situation les interpelle, les sollicite, exige une prise de parole, un geste. Il dessine un hommage à tous ceux qu’il a vu avoir, sous ses yeux, le cran qui lui manquait. Et se demande si le courage est contagieux.
Totalement original, sincère, d’une actualité, d’une précision d’écriture et d’observation remarquables, ce recueil de textes brefs touche au plus juste. En se mettant à nu, Hugo Boris parle de chacun de nous, de nos lâchetés et de nos malaises quotidiens, de nos éblouissements et, parfois, de nos héroïsmes.
Toujours chez Grasset, je l'attends aussi avec impatience
La femme révélée - Gaëlle Nohant
Grasset
Parution : le 02 janvier 2020
Pages : 384
EAN : 9782246819318EAN numérique: 9782246819325
Prix papier : 22€
Prix numérique : 15.99€
Présentation de l'éditeur
Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d’emprunt dans un hôtel miteux. Elle a abandonné brusquement une vie dorée à Chicago, un mari fortuné et un enfant chéri, emportant quelques affaires, son Rolleiflex et la photo de son petit garçon. Pourquoi la jeune femme s’est-elle enfuie au risque de tout perdre ?
Vite dépouillée de toutes ressources, désorientée, seule dans une ville inconnue, Eliza devenue Violet doit se réinventer. Au fil des rencontres, elle trouve un job de garde d’enfants et part à la découverte d’un Paris où la grisaille de l’après-guerre s’éclaire d’un désir de vie retrouvé, au son des clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. A travers l’objectif de son appareil photo, Violet apprivoise la ville, saisit l’humanité des humbles et des invisibles.
Dans cette vie précaire et encombrée de secrets, elle se découvre des forces et une liberté nouvelle, tisse des amitiés profondes et se laisse traverser par le souffle d’une passion amoureuse.
Mais comment vivre traquée, déchirée par le manque de son fils et la douleur de l’exil ? Comment apaiser les terreurs qui l’ont poussée à fuir son pays et les siens ? Et comment, surtout, se pardonner d’être partie ?
Vingt ans plus tard, au printemps 1968, Violet peut enfin revenir à Chicago. Elle retrouve une ville chauffée à blanc par le mouvement des droits civiques, l’opposition à la guerre du Vietnam et l’assassinat de Martin Luther King. Partie à la recherche de son fils, elle est entraînée au plus près des émeutes qui font rage au cœur de la cité. Une fois encore, Violet prend tous les risques et suit avec détermination son destin, quels que soient les sacrifices.
Au fil du chemin, elle aura gagné sa liberté, le droit de vivre en artiste et en accord avec ses convictions. Et, peut-être, la possibilité d’apaiser les blessures du passé. Aucun lecteur ne pourra oublier Violet-Eliza, héroïne en route vers la modernité, vibrant à chaque page d’une troublante intensité, habitée par la grâce d’une écriture ample et sensible.
Merci aux éditions JC Lattès
Otages - Nina Bouraoui
JC Lattès
Parution : le 02/01/20
Pages : 170EAN : 9782709650557
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l’a quittée, elle n’a rien dit, elle n’a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d’élever ses fils, d’occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle.
Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n’a pas protesté : elle a agi comme les autres l’espéraient. Jusqu’à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l’injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu’elle fait est condamnable, passable de poursuite, d’un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît.
Un portrait de femme magnifique, bouleversant : chaque douleur et chaque mot de Sylvie deviennent les nôtres et font écho à notre vie, à notre part de pardon, à nos espoirs de liberté et de paix.
Voilà qui termine cette fois l'année 2019, ma pal culmine à 452 titres , record absolu depuis l'existence de ce blog.
dimanche 29 décembre 2019
Un putain de salopard - Loisel
Un putain de salopard Tome 1 Isabel
Loisel & Pont
Rue de Sèvres
Parution : 24 avril 2019
Pages : 88
Isbn : 9782369816720
Au coeur de la jungle menaçante, des destins se mêlent... souvent pour le pire.
Max, qui vient d’enterrer sa mère, se retrouve avec pour héritage deux photos d’elle et lui enfant quand ils vivaient au Brésil. Sur chacune d’elles, un homme différent. L’un d’eux serait-il son père ? Il plonge sur les traces de son passé, vers un camp forestier en Amazonie.Mais ses rêves d’aventure et d’exotisme buteront vite sur la réalité de cette jungle des années 70. Il découvre un territoire gangréné par la violence, les réseaux de prostitutions, et la loi du plus fort. Il s’appuiera sur un joyeux trio déluré dont deux infirmières françaises, et surtout sur une jeune brésilienne muette, Baïa, indispensable guide.
Dans la moiteur tropicale de cet environnement hostile, chacun poursuit ses buts et tente de survivre.
Mon avis
1972 Kalimboatao, Brésil
Charlotte et Christel débarquent au Brésil, elles sont infirmières, elles viennent en mission pour retrouver leur amie Corinne.
A l'aéroport, elles rencontrent et sympathisent avec Max qui suite au décès de sa maman est là pour retrouver son père. A sa disposition deux photos le représentant enfant avec sa mère et deux hommes différents. C'est tout ce qu'il possède pour faire son enquête...
Les filles l'emmènent avec lui, Corinne vivant ici depuis un moment, elle devrait pouvoir l'aider à trouver les bonnes personnes lui donnant des informations sur les photos.
Charlotte et Christel prendront leur poste dans la jungle amazonienne, dans un monde sans pitié pour les femmes.
Max de son côté partira à la recherche d'un des hommes de la photo, "un putain de salopard" nommé Mermoz reconnu au village sur la photo...
Un scénarion mené habilement qui nous entraine aus tréfonds de la jungle. Les planches d'Olivier Pont sont magnifiques, un dessin vif et expressif. Les couleurs sont chaleureuses, chatoyantes, tiches.
Hâte de poursuivre cette série.
Ma note : 9.5/10
Loisel & Pont
Rue de Sèvres
Parution : 24 avril 2019
Pages : 88
Isbn : 9782369816720
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
Max, qui vient d’enterrer sa mère, se retrouve avec pour héritage deux photos d’elle et lui enfant quand ils vivaient au Brésil. Sur chacune d’elles, un homme différent. L’un d’eux serait-il son père ? Il plonge sur les traces de son passé, vers un camp forestier en Amazonie.Mais ses rêves d’aventure et d’exotisme buteront vite sur la réalité de cette jungle des années 70. Il découvre un territoire gangréné par la violence, les réseaux de prostitutions, et la loi du plus fort. Il s’appuiera sur un joyeux trio déluré dont deux infirmières françaises, et surtout sur une jeune brésilienne muette, Baïa, indispensable guide.
Dans la moiteur tropicale de cet environnement hostile, chacun poursuit ses buts et tente de survivre.
Mon avis
1972 Kalimboatao, Brésil
Charlotte et Christel débarquent au Brésil, elles sont infirmières, elles viennent en mission pour retrouver leur amie Corinne.
A l'aéroport, elles rencontrent et sympathisent avec Max qui suite au décès de sa maman est là pour retrouver son père. A sa disposition deux photos le représentant enfant avec sa mère et deux hommes différents. C'est tout ce qu'il possède pour faire son enquête...
Les filles l'emmènent avec lui, Corinne vivant ici depuis un moment, elle devrait pouvoir l'aider à trouver les bonnes personnes lui donnant des informations sur les photos.
Charlotte et Christel prendront leur poste dans la jungle amazonienne, dans un monde sans pitié pour les femmes.
Max de son côté partira à la recherche d'un des hommes de la photo, "un putain de salopard" nommé Mermoz reconnu au village sur la photo...
Un scénarion mené habilement qui nous entraine aus tréfonds de la jungle. Les planches d'Olivier Pont sont magnifiques, un dessin vif et expressif. Les couleurs sont chaleureuses, chatoyantes, tiches.
Hâte de poursuivre cette série.
Ma note : 9.5/10
samedi 28 décembre 2019
Monsieur Jules - Ducoudray -Monin
Monsieur Jules - Ducoudray / Monin
Bamboo
Grand Angle
Parution : 25 septembre 2019
Dessin : Arno Monin
Scénario : Aurélien Ducoudray
Pages : 88
ISBN : 9782818967409
Prix : 16.90 €
Présentation de l'éditeur
Le métier de ce vieux monsieur ? Rentier pour dames.
Dans le quartier, tout le monde connaît le maussade Monsieur Jules. Pourtant beaucoup ignorent qu’il continue d’exercer son métier, apparu avec le plus vieux métier du monde… Au moment où tous les jours éclosent de nouvelles fleurs de pavés venues d’Afrique ou de l’Est, lui partage sa vie avec Solange et Brigitte, deux vieilles tapineuses. Une nuit, Monsieur Jules découvre le corps inanimé de Tina. Mais en l’aidant, Monsieur Jules attire l’attention des réseaux de prostitution qui ont une tout autre conception du métier de proxo que lui.
Aurélien Ducoudray est né en 1973 à Chateauroux et vit dans un petit village de l’Indre. Photographe de presse, journaliste presse écrite et TV, on lui doit de nombreux documentaires. Après Championzé et La Faute aux chinois, il sort Clichés de Bosnie chez Futuropolis. Ce dernier ouvrage connaît un beau succès. En 2014, il signe son premier ouvrage chez Grand Angle, Amère russie.
Après avoir passé un bac littéraire puis une année à la fac en histoire de l'art, Arno Monin intègre une école d'arts appliqués qui proposait la formation dessin, animation, bande dessinée. En cours de formation, un projet BD commence à le démanger. Il s'y consacre alors à plein temps afin de le présenter à des éditeurs, jusqu'à la bonne rencontre avec Grand Angle. Il signe les dessins du très remarqué L'Envolée sauvage, suivi de L’Enfant maudit.
Bamboo
Grand Angle
Parution : 25 septembre 2019
Dessin : Arno Monin
Scénario : Aurélien Ducoudray
Pages : 88
ISBN : 9782818967409
Prix : 16.90 €
Présentation de l'éditeur
Le métier de ce vieux monsieur ? Rentier pour dames.
Dans le quartier, tout le monde connaît le maussade Monsieur Jules. Pourtant beaucoup ignorent qu’il continue d’exercer son métier, apparu avec le plus vieux métier du monde… Au moment où tous les jours éclosent de nouvelles fleurs de pavés venues d’Afrique ou de l’Est, lui partage sa vie avec Solange et Brigitte, deux vieilles tapineuses. Une nuit, Monsieur Jules découvre le corps inanimé de Tina. Mais en l’aidant, Monsieur Jules attire l’attention des réseaux de prostitution qui ont une tout autre conception du métier de proxo que lui.
Aurélien Ducoudray
Arno Monin
C'est aussi lui en association avec Zidrou dans L'adoption et dans Merci
Mon avis
Monsieur Jules est un vieux monsieur nostalgique. Il pense à sa jeunesse, à la perte de celle qu'il a aimé, Marie partie trop tôt , c'est toujours présent à son esprit.
Aujourd'hui, Jules est vieux, barbe et cheveux blancs, il vit avec deux prostitutées Brigitte et Solange. Ben, c'est que Monsieur Jules est un souteneur à l'ancienne, un proxénète un peu bourru au coeur tendre.
Brigitte est aigrie et nostalgique, Solange plus joviale, une ronde qui échange ses services contre le panier de légumes de l'épicier..
Le monde a bien changé, le métier n'est plus ce qu'il était et dans la rue le danger est de plus en plus présent. La preuve c'est qu'un matin le voisin ramène chez Jules une prostituée noire qui est dans un sale état... Jules et les filles vont s'en occuper, la soigner. Tina vient du Sénégal, elle espérait une vie nouvelle ... Je ne vous en dis pas plus car on découvre l'histoire petit à petit mais ce que je peux vous dire c'est que la solidarité de notre trio est magnifique tout comme les dessins de Monin.
J'aime son graphisme et ses couleurs, cet album ne déroge pas à la règle, un dessin superbe, des couleurs douces qui parviennent à rendre une ambiance sombre... C'est la colorisation adéquate, elle nous fait ressentir l'humanité de Monsieur Jules.
Le dénouement final m'a surprise, et je ne suis visiblement pas la seule, une fin ouverte qui peut-être reflète la réalité de notre société.
N'hésitez pas à venir partager vos impressions après lecture, je suis curieuse de savoir ce que vous en avez pensé.
Ma note : 8/10 juste à cause de la fin qui me laisse un peu perplexe.
vendredi 27 décembre 2019
Soif - Amélie Nothomb
Soif - Amélie Nothomb
Albin Michel
Parution : 21 août 2019
Pages : 162
ISBN : 9782226443885
Prix : 17.90 €
Présentation de l'éditeur
"Pour éprouver la soif il faut être vivant"
Ce roman était finaliste du Goncourt 2019.
Amélie nous en parle
Mon avis
Donner la parole à Jésus, c'est gonflé ! Amélie l'a fait
Elle fait parler Jésus et nous fait imaginer les réflexions qu'il aurait pu avoir les dernières heures de sa vie. Fallait vraiment oser !
On retrouve la plume inimitable d'Amélie mais ce récit, mi-roman, mi-essai est bien différent des autres, c'est un récit mystique, philosophique qui demande réflexion et introspection.
On retrouve son humour un peu "caustique" quand d'entrée de jeu, les 37 miraculés plaident coupable et condamne Jésus à la crucifixion. Humiliation suprême.
Mais pourquoi Jésus a-t-il laissé faire cette fin atroce, pourquoi n'a -t-il rien fait ? C'est le point de départ de la réflexion d'Amélie qui avait ce livre en elle depuis tant d'années.
On va "vivre" avec Jésus ses dernières heures , ses pensées, sa portée de croix, sa crucifixion et le sens donné à Jésus fils du Père venu sur terre pour sauver "nos péchés".
Je suis d'éducation catholique et ce livre ne m'a en rien choqué. Il y a de la matière, certaines réflexions philosophiques qui auraient pu il est vrai être plus développées mais c'est peut-être là qu'Amélie veut en venir, à nous de réfléchir...
Quelques exemples :
Le premier miracle des noces de Cana est la découverte pour Jésus de son pouvoir. On n'attendait rien de lui , il en prend plaisir. Ensuite son pouvoir devient un devoir pour les autres ? Et pourquoi ne l'utilise-t-il pas pour lui ?
Il nous parle de Judas, un problème permanent, de la nuance existant entre le mensonge et le secret.
De corps et d'esprit. Amélie prend le postulat de Jésus l'humain, l'incarné qui aime la vie. Elle nous parle du mal qui trouve toujours son origine dans l'esprit, d'un homme qui a connu l'amour - celui de Marie-Madeleine - de la soif et de la mort.
Soif : "Pour éprouver la soif il faut être vivant." Cette soif qui lorsqu'elle devient extrême pousse à la transe mystique. Pourquoi n'y a-t-il pas de mot lorsque l'on cesse d'avoir soif ? Pour la faim, on parle de satiété, pour la fatigue de repos, pour la souffrance, de réconfort mais rien pour la soif ?
Pour Amélie, la gorgée d'eau devient un émerveillement, un éblouissement , c'est Dieu.
Beaucoup de réflexions qu'on aimerait plus profondes, plus développées mais dans ce cas , ne serions-nous pas basculés du roman à l'essai ?
Un récit qui nous parle de la cruauté de l'homme. Quel est ce besoin d'assister au malheur des autres ? S'aime-t-on vraiment ? alors que vaut "Aimer son prochain comme soi-même ?"
Il est différent ce roman mais on retrouve un texte profond, puissant dans un style inimitable.
A vous de vous faire votre idée, un seul moyen lisez-le , quoi qu'il en soit que vous aimiez ou non, il ne vous laissera pas indifférent.
Il était tout de même finaliste pour le Goncourt.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
Les humains se plaignent, à raison, des imperfections du corps. L'explication coule de source : que vaudrait la maison dessinée par un architecte sans domicile ?
On est quelqu'un de meilleur quand on a eu du plaisir.
Il n'y a pas d'art plus grand que celui de vivre.
Le mal trouve toujours son origine dans l'esprit.
Aucune jouissance n'approche celle que procure le gobelet d'eau quand on crève de soif.
Quand on cesse d'avoir faim, cela s'appelle satiété. Quand on cesse d'être fatigué, cela s'appelle repos. Quand on cesse de souffrir, cela s'appelle réconfort. Cesser d'avoir soif ne s'appelle pas.
Le sens de la vie, c'est de ne pas souffrir.
L'amour de Dieu, c'est l'eau qui n'étanche jamais. Plus on boit, plus on a soif. Enfin une jouissance qui ne diminue pas le désir.
Si vous voulez aimer comme au premier jour, c'est la présence qu'il faut cultiver.
Ivre, je l'étais ce soir-là, et cette ivresse était sainte. Avant l'incarnation, je n'avais pas de poids. Le paradoxe, c'est qu'il faut peser pour connaître la légèreté. L'ébriété délivre de la pesanteur et donne l'impression que l'on va s'envoler. L'esprit ne vole pas, il se déplace sans obstacle, c'est très différent.
Ne pas divulguer une information vraie, ce n'est pas mentir.
Si on se rendait compte, on ne choisirait pas de vivre.
La langue dans sa sagesse a compris qu'il ne fallait pas créer d'antonyme à la soif. On peut étancher la soif et pourtant le mot étanchement n'existe pas.
Il y a des gens qui pensent ne pas être des mystiques. Ils se trompent. Il suffit d'avoir crevé de soif un moment pour accéder à ce statut. Et l'instant ineffable où l'assoiffé porte à ses lèvres un gobelet d'eau, c'est Dieu.
Quand quelqu'un meurt, c'est fou ce qu'on pense à lui. Pour beaucoup de gens, c'est carrément le seul moment où l'on pense à eux.
Du même auteur j'ai lu et chroniqué
Cliquez sur la couverture pour avoir accès aux articles.
Albin Michel
Parution : 21 août 2019
Pages : 162
ISBN : 9782226443885
Prix : 17.90 €
Présentation de l'éditeur
"Pour éprouver la soif il faut être vivant"
Ce roman était finaliste du Goncourt 2019.
Amélie nous en parle
Mon avis
Donner la parole à Jésus, c'est gonflé ! Amélie l'a fait
Elle fait parler Jésus et nous fait imaginer les réflexions qu'il aurait pu avoir les dernières heures de sa vie. Fallait vraiment oser !
On retrouve la plume inimitable d'Amélie mais ce récit, mi-roman, mi-essai est bien différent des autres, c'est un récit mystique, philosophique qui demande réflexion et introspection.
On retrouve son humour un peu "caustique" quand d'entrée de jeu, les 37 miraculés plaident coupable et condamne Jésus à la crucifixion. Humiliation suprême.
Mais pourquoi Jésus a-t-il laissé faire cette fin atroce, pourquoi n'a -t-il rien fait ? C'est le point de départ de la réflexion d'Amélie qui avait ce livre en elle depuis tant d'années.
On va "vivre" avec Jésus ses dernières heures , ses pensées, sa portée de croix, sa crucifixion et le sens donné à Jésus fils du Père venu sur terre pour sauver "nos péchés".
Je suis d'éducation catholique et ce livre ne m'a en rien choqué. Il y a de la matière, certaines réflexions philosophiques qui auraient pu il est vrai être plus développées mais c'est peut-être là qu'Amélie veut en venir, à nous de réfléchir...
Quelques exemples :
Le premier miracle des noces de Cana est la découverte pour Jésus de son pouvoir. On n'attendait rien de lui , il en prend plaisir. Ensuite son pouvoir devient un devoir pour les autres ? Et pourquoi ne l'utilise-t-il pas pour lui ?
Il nous parle de Judas, un problème permanent, de la nuance existant entre le mensonge et le secret.
De corps et d'esprit. Amélie prend le postulat de Jésus l'humain, l'incarné qui aime la vie. Elle nous parle du mal qui trouve toujours son origine dans l'esprit, d'un homme qui a connu l'amour - celui de Marie-Madeleine - de la soif et de la mort.
Soif : "Pour éprouver la soif il faut être vivant." Cette soif qui lorsqu'elle devient extrême pousse à la transe mystique. Pourquoi n'y a-t-il pas de mot lorsque l'on cesse d'avoir soif ? Pour la faim, on parle de satiété, pour la fatigue de repos, pour la souffrance, de réconfort mais rien pour la soif ?
Pour Amélie, la gorgée d'eau devient un émerveillement, un éblouissement , c'est Dieu.
Beaucoup de réflexions qu'on aimerait plus profondes, plus développées mais dans ce cas , ne serions-nous pas basculés du roman à l'essai ?
Un récit qui nous parle de la cruauté de l'homme. Quel est ce besoin d'assister au malheur des autres ? S'aime-t-on vraiment ? alors que vaut "Aimer son prochain comme soi-même ?"
Il est différent ce roman mais on retrouve un texte profond, puissant dans un style inimitable.
A vous de vous faire votre idée, un seul moyen lisez-le , quoi qu'il en soit que vous aimiez ou non, il ne vous laissera pas indifférent.
Il était tout de même finaliste pour le Goncourt.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
Les humains se plaignent, à raison, des imperfections du corps. L'explication coule de source : que vaudrait la maison dessinée par un architecte sans domicile ?
On est quelqu'un de meilleur quand on a eu du plaisir.
Il n'y a pas d'art plus grand que celui de vivre.
Le mal trouve toujours son origine dans l'esprit.
Aucune jouissance n'approche celle que procure le gobelet d'eau quand on crève de soif.
Quand on cesse d'avoir faim, cela s'appelle satiété. Quand on cesse d'être fatigué, cela s'appelle repos. Quand on cesse de souffrir, cela s'appelle réconfort. Cesser d'avoir soif ne s'appelle pas.
Le sens de la vie, c'est de ne pas souffrir.
L'amour de Dieu, c'est l'eau qui n'étanche jamais. Plus on boit, plus on a soif. Enfin une jouissance qui ne diminue pas le désir.
Si vous voulez aimer comme au premier jour, c'est la présence qu'il faut cultiver.
Ivre, je l'étais ce soir-là, et cette ivresse était sainte. Avant l'incarnation, je n'avais pas de poids. Le paradoxe, c'est qu'il faut peser pour connaître la légèreté. L'ébriété délivre de la pesanteur et donne l'impression que l'on va s'envoler. L'esprit ne vole pas, il se déplace sans obstacle, c'est très différent.
Ne pas divulguer une information vraie, ce n'est pas mentir.
Si on se rendait compte, on ne choisirait pas de vivre.
La langue dans sa sagesse a compris qu'il ne fallait pas créer d'antonyme à la soif. On peut étancher la soif et pourtant le mot étanchement n'existe pas.
Il y a des gens qui pensent ne pas être des mystiques. Ils se trompent. Il suffit d'avoir crevé de soif un moment pour accéder à ce statut. Et l'instant ineffable où l'assoiffé porte à ses lèvres un gobelet d'eau, c'est Dieu.
Quand quelqu'un meurt, c'est fou ce qu'on pense à lui. Pour beaucoup de gens, c'est carrément le seul moment où l'on pense à eux.
Du même auteur j'ai lu et chroniqué
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