Ils ont rejoint mon Himalaya à lire
6 livres dans ma boîte aux lettres les deux dernières semaines.
Merci à Benoît du blog "A l'ombre du noyer" qui m'a fait découvrir une très belle collection éditée chez L'orma . J'ai eu la chance de gagner ce très beau pli :
Poe La lettre volée et autres enquêtes
« Peut-être est-ce la simplicité même de la chose qui vous induit en erreur. »
Edgar Allan Poe
Trois contes d’Edgar Allan Poe sont rassemblés dans ce recueil sous le thème de la correspondance : La Lettre volée, Manuscrit trouvé dans une bouteille et La Chute de la maison Usher. Un voyage entre raisonnement et chimères, des cours royales de Paris aux profondeurs des abysses marines en passant par un manoir hanté par de mystérieux jumeaux. À chacune des étapes, une lettre est au cœur de l’intrigue.
Précurseur du roman policier et de la science-fiction, nouvelliste fantastique hors pair, Edgar Allan Poe (1809-1849) a d’abord été reconnu par des auteurs français tels que Baudelaire et Mallarmé, qui furent ses traducteurs. Pour fêter le dixième titre de la collection, ce « Pli » se redouble : 128 pages de suspense et d’invention enveloppées dans une jaquette noire où le visage de Poe apparaît en relief, comme la fameuse lettre volée du conte éponyme, invisible car elle se trouve sous nos yeux.
C’est l’histoire d’une fée qui enlève ses ailes avant d’aller se coucher et d’un apprenti poète qui fait la vaisselle. Cela ressemble à un rêve et pourtant tout est vrai. C’est l’histoire d’un coup de foudre, quand tout est surprise et métamorphose. Quand le corps redevient un parc d’attractions, quand le cœur se transforme en Rubik’s Cube.
Le corps, le désir, l’amour : quand liberté rime avec intranquillité. Les mots sans concession d’une jeune femme d’aujourd’hui pour dire nos peurs et notre besoin d’absolu.
Quatre récits nous plongent dans les vies ordinaires et les destins contrariés de familles italiennes habitant du côté d’Ancône ou de l’Ombrie, ou bien émigrées en Belgique.
On reconnaît d’emblée l’écrivain pour sa plume à la fois acérée et enlevée, ses mots souvent familiers, et la façon dont il manie réalité et fiction.
Lorenzo Cecchi sait raconter des histoires. C’est sûr, ses personnages ont l’air vrais, ses récits sentent le vécu.
Peintures de mœurs et de société, chroniques de pans de vie, il nous fait entrer au sein des familles, dans l’intimité des couples, dans le monde mouvant du travail.
Mais les récits sont loin d’être statiques. Ça bouge, ça vit de tous les petits drames ordinaires. Il est question d’amour, d’amitié, de jalousie, de tout ce qui agite les jours et les nuits des hommes et des femmes. On se laisse entraîner par des histoires de boulot trop envahissant, de chantiers de construction où se côtoient sans toujours se comprendre italiens et polonais, de femmes aimées désireuses d’indépendance, d’amants et de maîtresses.
Et l’on ne sait pas toujours à quel moment une certaine réalité dérape vers la pure fiction, parfois même sur un véritable polar…
Le premier récit, Felice-Jambe-de-Bois, situé après la guerre, en 1948, est particulièrement fort, où l’on voit que les fascistes (qui avaient parfois si peu conscience qu’ils l’étaient) continuaient partout une petite existence commune. « Pierino, le gentil Pierino, caro Felice, qui était-il vraiment ? Carabinier, jardinier, mais encore ? On ne connaît pas ceux qu’on côtoie. Non, on ne sait jamais… »
Si les livres de Lorenzo nous touchent tellement, c’est parce que l’auteur parvient à rendre ses personnages attachants malgré leur banalité, leur solitude désespérée, leurs faiblesses et manquements et parfois même leurs pires facettes. Car Lorenzo, on le voit, aime les gens. Nous avons déjà rendu compte, à l’occasion de ses précédents ouvrages, de sa sensibilité authentique et sincère et de son sens profond de l’humain.
Lorenzo Cecchi nous touche, il nous remue aussi un peu, par les vrais questionnements qu’il essaime mine de rien, au détour d’une phrase, sur nos destinées, sur les relations si compliquées nouées entre les gens et avec les proches.
Martine Rouhart
Tout est amour dans ce texte, à commencer par ce qui le déclenche : la poésie de quelques images partagées sur Internet. Mais une image n’est parfois rien de plus qu’une illusion, un piège, un mirage…
Du monde virtuel des réseaux sociaux à celui, bien réel, des orpailleurs en forêt amazonienne ou des réfugiés de guerre syriens, l’écrivaine nous entraîne dans un roman dont le héros est l’amour lui-même, toujours volatile et incertain.
Mesdames et messieurs! L'Ultima Vida vous attend, vous tend ses porrrtes! Entrez dans notre monde enchanté. Le monde du théâtrrre et de l'imaginaire!
J'y suis entré et Clara m'a accueilli. Clara, c'est le nom de la roulotte de Pedro. Celle qui l'abrite depuis l'âge de cinq ans.
Avec eux, j'ai sillonné les routes, j'ai monté le chapiteau, j'ai démonté le chapiteau, j'ai découvert une famille improbable. Et le soir, à la lueur d'une bougie, Clara s'habillait de nuances de Pedro me racontait sa vie.
Jusqu'au drame...