vendredi 6 septembre 2024

Bilan de lecture août 24

 Bilan de lecture août 2024





Août était pour moi le temps des vacances en famille !  Un circuit au programme, de belles découvertes et par conséquent un peu moins de livres lus..... 


C'était aussi l'occasion de rencontrer grâce à la librairie "la Page d'après", Gaël Faye pour la sortie de Jacaranda.  La fin des vacances scolaires est aussi synonyme de "l'intime festival"  un très beau week-end autour de la littérature.

Au niveau lectures, focus sur la rentrée littéraire.  Voici en images !


Un roman de la rentrée de 500 pages que j'ai dévoré le temps d'un vol vers les Etats-Unis, un véritable page turner ♥




Une auteure incontournable de la rentrée pour moi, retour au Japon, un roman que j'ai adoré ♥♥♥

C'est un de mes gros coups de coeur de cette rentrée.  Un plume très poétique. ♥♥♥♥♥



Le bonheur aussi, la découverte de la plume pour moi, où se trouve la frontière entre la folie et la raison ?  Une petite merveille à découvrir au plus vite.



Autre gros coup de coeur de cette rentrée, un roman très attendu après "Petit Pays", une réussite !




Un auteur wavrien en préparation de mon prochain café littéraire



Une nouvelle plume percutante de cette rentrée,  Nagui Zinet était présent à l'Intime Festival.  Une plume à suivre, c'est certain.





Belles lectures

mercredi 4 septembre 2024

A l'ombre de Winnicott - Ludovic Manchette et Christian Niemec

 A l'ombre de Winnicott   -  Ludovic Manchette et Christian Niemec





















Le Cherche Midi
Parution : 29/08/2024
Pages : 504
Isbn 9782749179926
Prix : 22.50 €


Présentation de l'éditeur



Un roman dont le magnétisme, la gravité, le spectacle rappellent que toute littérature est une littérature d'évasion.

" Il y a beaucoup de monde ! " remarqua la visiteuse à peine entrée.
Lucille compta.
" Nous sommes huit. Neuf avec vous.
– Je ne parlais pas des vivants. "

Sussex, Angleterre, 1934. Alors qu'ils viennent d'emménager dans le manoir de Winnicott Hall, Archibald et Lucille Montgomery confient à Viviane Lombard, une Française à l'attitude et au franc-parler peu ordinaires, l'éducation de George, leur jeune fils aveugle. Tandis que la préceptrice et l'enfant apprennent à s'apprivoiser, un doute s'instille peu à peu chez eux comme chez tous les habitants de la vaste demeure, maîtres des lieux et personnel confondus : une présence invisible ne rôderait-elle pas entre les murs de la vieille bâtisse ?

Avec ce troisième roman, Manchette-Niemiec se posent en maîtres de la narration, faisant coïncider la force d'une histoire avec la puissance des images. Leur façon de mêler la grammaire cinématographique au langage romanesque impressionne. Prenez George, cet enfant aveugle aux prises avec les cauchemars ou les fantômes : Henry James ou Steven Spielberg auraient adoré l'inventer.

Les auteurs




Ludovic Manchette et Christian Niemiec ont remporté une vingtaine de prix littéraires pour leur premier roman. Ils sont aussi traducteurs de dialogues de films, essentiellement américains. Ils se partagent entre Paris et la Bretagne.


Source : Le cherche Midi












Crédit photo:
©PHILIPPE MATSAS



Mon avis

Attention coup de coeur ♥ 

Ce n'est pas mon genre de prédilection mais ce livre m'attirait énormément, je l'ai lu sur une journée absolument captivée par ce récit inclassable.  Fantastique, ésotérique, thriller, humoristique, si je vous assure terriblement british l'humour.

1934, nous sommes dans le Sussex, la famille Montgomery a emménagé depuis peu dans le manoir Winnicott Hall.  Archie, le père est archéologue et est souvent dans le désert Irakien pour procéder à des fouilles, son épouse Lucille fervente amatrice de littérature est souvent seule avec son fils Georges, 10 ans qu'elle couve comme une mère poule.  Elle organise des cafés littéraires avec ses amies mais ce manoir a la fâcheuse réputation d'être hanté et il vient de moins en moins de monde à Winnicott.

Une brume épaisse, plantant le décor un tantinet angoissant, accompagne Viviane Lombard lors de son arrivée au manoir.  Elle est française, ne paie pas de mine, a un franc parler peu ordinaire et arrive pour remplacer l'ancienne perceptrice de Georges.  Georges est aveugle et Viviane est la seule à considérer Georges normalement, a être directe avec lui contrairement à Lucille qui ne le voit qu'à travers son handicap.

Une relation de confiance et de respect va peu à peu se tisser avec le garçonnet qui en a bien besoin car la tendresse ne fait pas vraiment partie des codes de son éducation victorienne reçue jusqu'ici.

Mais des choses étranges se passent à Winnicott, des grincements, des bruits de pas, des vents glaciaux, des tableaux qui bougent, y aurait-il des fantômes qui habitent ici ? Une pièce secrète est découverte.

Mystères, paranormal, pas mon truc à priori sauf que la manière dont on y arrive mise en place par Manchette et NIemec est irrésistible. C'est très visuel, addictif, cinématographique.  Beaucoup de dialogues avec humour, des personnages secondaires irrésistibles.  On pourrait se croire dans l'univers d'Agatha Christie, et bien d'autres références littéraires glissées dans le récit.

J'étais vraiment happée par le récit, 500 pages avalées le temps d'un vol outre-Atlantique.  

C'est un coup de coeur ♥

Les jolies phrases

Ne pensez-vous pas que la littérature puisse inspirer la vie à son tour ?

Vous ne pourrez pas le garder dans du coton toute sa vie. Votre tâche en tant que mère, comme la mienne, est de lui apprendre à se passer de vous.  C'est cruel, mais c'est ainsi.

C'est pourtant là que la littérature a un rôle à jouer, argua Mrs Heslop.  Elle doit aller contre l'hypocrisie, de témoigner nos faiblesses, de nos turpitudes, de nos moeurs... Ce n'est pas la littérature qui inspire la société, c'est la société qui inspire la littérature. Pardonnez-moi de vous contredire, mais je trouve, au contraire, que c'est parce que certaines choses ne se disent pas qu'il faut les écrire.  Sinon, on pourrait se croire seule à les penser, ou à les faire...

Je crois que nous lisons toutes pour des raisons différentes.  Certaines cherchent à réfléchir, à apprendre, d'autres à se divertir, s'évader, d'autres à ressentir des émotions...

vendredi 30 août 2024

Les sources - Marie-Hélène Lafon

 Les sources  -  Marie-Helène Lafon




















Buchet Chastel
Parution : 05/01/2023
Pages : 128
Isbn : 9782283036600
Prix : 16.50 €


Présentation de l'éditeur

La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l'érable, mais elle n'entre pas dans la maison. Elle n' entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l'après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c'est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu'elle a de la chance avec la lumière d'octobre, la cour de la maison, l'érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu'à elle dans l'air chaud et bleu. Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée.


Marie-Hélène Lafon

Marie-Hélène Lafon est une professeure agrégée et écrivaine française.

Née dans une famille de paysans, elle est élève à l'Institution Saint-Joseph (collège) puis à La Présentation Notre-Dame (lycée) deux pensionnats religieux de Saint-Flour.

Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, où elle obtient une maîtrise de latin et le CAPES de lettres modernes. Elle obtient également un Diplôme d'études approfondies (DEA) à l'Université Paris III-Sorbonne Nouvelle puis un doctorat de littérature à l'Université Paris VII-Denis Diderot.

Elle devient agrégée de grammaire en 1987. Elle enseigne le français, le latin et le grec dans le collège Saint-Exupéry, Paris 14e, en banlieue parisienne, dans un collège situé en Zone d’Éducation Prioritaire, puis à Paris, où elle vit.

Elle commence à écrire en 1996, à 34 ans. Son premier roman "Le soir du chien" (2001) est récompensé par le prix Renaudot des lycéens en 2001.

Elle avait précédemment écrit des nouvelles - pour lesquelles elle ne trouvait pas d'éditeur - dont "Liturgie", "Alphonse et Jeanne", qui seront publiées l'année suivante dans le recueil "Liturgie" (2002), récompensé par le prix Renaissance de la Nouvelle en 2003. Elle préside le prix littéraire des lycéens de Compiègne en 2003-2004. En 2015, le téléfilm "L'Annonce" est adapté de son roman éponyme de 2009, réalisé par Julie Lopes-Curval, avec Alice Taglioni et Éric Caravaca, produit par Arte.

Lauréate de nombreux prix, Marie-Hélène Lafon obtient le Prix du Style 2012 pour "Les Pays" et le Prix Goncourt de la nouvelle en 2016 pour "Histoires". Elle reçoit le Prix Renaudot 2020, pour son roman "Histoire du fils".

Célibataire et sans enfant, son département d'origine, le Cantal, et sa rivière, la Santoire, sont le décor de la majorité de ses romans.     

Source : Babelio

Mon avis

"Les sources" nous emmène dans la vallée de Santoire, dans le Cantal à la découverte du quotidien d'une famille dans une exploitation agricole laitière et fromagère.

Trois voix, trois temporalités pour décrire la violence conjugale, la condition féminine et le monde agricole.

Juin 1967 : tout commence dans le silence de la sieste, elle, la femme, la mère s'exprime.  C'est comme un soliloque, on est dans sa tête, on comprend peu à peu son quotidien, ses trois enfants, sa solitude, sa peur.  Elle retrace le fil des choses, "la source", quand tout a commencé, son fiancé devenu son mari, la ferme pour laquelle elle a signé, le mariage 8 ans plus tôt, elle a 30 ans, 3 enfants.  Elle voit son corps qui la dégoûte après 3 césariennes, ce mari violent qui cogne.  L'orgueil qui l'empêche de parler, l'enferme dans sa solitude, l'oblige à sauver, à cacher les apparences.

9/05/1974, la parole est donnée au père, un peu apaisé, qui a tout fait pour améliorer le confort et développer sa ferme.  C'était rude et violent parfois comme le monde agricole, la France rurale de l'époque est magnifiquement décrite.

28/10/2021 :  la voix est donnée à Claire, la "fille du milieu"  âgée de 59 ans.  La boucle est bouclée, elle est dans la cour de la ferme pour le dernier acte, la vente de l'héritage du père.

Un très beau roman.  Une plume que je découvre, magnifique.  Tout est d'une justesse incroyable, chaque mot est pesé, le verbe bien choisi, la ponctuation est parfaite.  Une écriture ciselée aux mots choisis.  J'ai dévoré ce texte.

Ma note : un coup de ♥


Les jolies phrases

Pour se calmer et tenir, il faut faire. Faire des choses.

Les hommes ont de la chance, ils ont moins d'ennuis que les femmes avec le corps.
Toujours enceinte, à se traîner énorme, de plus en plus énorme, et molle. Il enfonce sa tête dans le traversin, il appuie, son cou se raidit, il faut qu'il se calme ; c'est fini, fini, il est débarrassé. Même si elle restera la mère des gosses.  On ne peut rien y changer. Au début il avait cru qu'elle serait une bonne mère, au moins ça, qu'elle s'occuperait bien des enfants, qui sont venus trop rapprochés, c'est sûr, il le reconnaît, mais dès qu'on la touchait, elle était enceinte, tout de suite. Elle se mélangeait les pinceaux dans les températures, évidemment ; il n'a pas oublié le nom de la méthode, Oginot, la méthode Oginot. Encore une sacrée invention, ce machin.



mercredi 28 août 2024

Jacaranda - Gaël Faye ♥♥♥♥♥

 Jacaranda  -  Gaël Faye  ♥♥♥♥♥


























Grasset
Parution : 14/08/2024
Pages : 288
Isbn : 9782246831457
Prix : 20.90 €

Présentation de l'éditeur

Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.


Gaël Faye





Auteur compositeur interprète, Gaël Faye est l’auteur du premier roman phénomène Petit pays (Grasset 2016, prix Goncourt des lycéens) ainsi que de plusieurs albums, de Pili pili sur un croissant au beurre (2013), à Mauve Jacaranda (2022). Il était la Révélation scène de l’année des Victoires de la musique 2018.







© Nathalie Vanhauwaert



Mon avis

Attention coup de coeur ♥. Ce livre est fort, puissant, émouvant. Ses personnages sont attachants et resteront je pense un long moment dans ma mémoire, difficile de se détacher de Milan, Claude, Rosalie, Eusébie, Stella et les autres, il s'est créé une réelle empathie et symbiose.

A travers ce récit multigénérationnel ce n'est pas l'histoire du terrible génocide qui nous est contée mais les répercussions de ces violences extrêmes subies par la population, les familles et surtout la question de comment retisser des liens après tout cela. C'est comprendre le génocide et trouver comment vivre avec ce passé.

Ce récit est universel, c'est décrire ce que l'humain peut faire de pire et comment après ces atrocités, cette noirceur, il est possible de retrouver la lumière et le vivre ensemble.

Milan vit en France né d'un père français et d'une mère rwandaise. Il ne sait rien du pays maternel et de ses origines, ne s'est jamais interrogé car à la maison, on n'en parle pas.

Il a 12 ans lorsque fin juillet 94 arrive chez lui, un petit garçon, maigre, blessé. Il vient du Rwanda dont il a vu les reportages des massacres à la télé. Ce petit garçon auquel il s'attache, qui repartira dans son pays un peu plus tard sans qu'il puisse lui dire au revoir et mieux le connaître, c'est Claude, son oncle.

Quatre années plus tard, il va accompagner sa mère à Kigali, découvrir le Rwanda et retrouver Claude. Il va découvrir un autre monde, ses origines, ignorant de son histoire, il va néanmoins resentir pleinement ce qu'ont vécu ses ancêtres.

Avec lui on va découvrir Sartre qui vit dans un squat, sa mamie, mais aussi Eusébie, l'amie de sa mère qui vient de donner vie à une petite fille; Stella qu'il retrouvera à plusieurs reprises et Rosalie, la grand-mère centenaire qui raconte l'histoire du Rwanda.

On accompagnera Milan à plusieurs reprises dans ce pays, à la recherche de ses racines dont sa mère ne lui dit toujours rien, juste le silence pour un passé trop douloureux à porter.

Ce récit sur 5 générations, étalé sur un siècle va nous faire comprendre et ressentir l'histoire du Rwanda, de ses ethnies, la colonisation, la christianisation, la responsabilité des colons, des pouvoirs locaux, utilisant souvent la foi, les églises comme lieu d'extermination.

J'ai découvert l'importance des Gacacas, tribunaux populaires pour permettre de savoir, de comprendre ce qui s'est passé, de ne plus laisser des impunis, permettre au peuple de pardonner et vivre ensemble.

J'ai compris et ressenti la difficulté et le dilemne de penser vengeance et vivre ensemble, l'importance d'avancer dans cette société, de ne pas oublier.

Stella, la petite fille qui vient de naître lorsque Milan fait son premier voyage au Rwanda est née en 98 bien après le génocide, elle va être un fil rouge, en nous racontant son lien fort avec Rosalie, son arrière grand-mère, ses ancêtres et racines. Le Jacaranda est son refuge, ses racines, indispensable pour elle.

Un livre magnifique qui ouvre la voie vers la lumière et le vivre ensemble.

Je pourrais encore vous dire beaucoup de choses, lisez-le vous ne serez pas déçu.e.s.

C'est un gros coup de coeur ♥♥♥♥♥


Les jolies phrases

Mais on ne vient pas en vacances sur une terre de souffrances.  Ce pays est empoisonné.  On vit avec des tueurs autour de nous et ça nous rend fous  Tu comprends ?  Fous !

Ecoute-moi bien, beaucoup de Rwandais qui ont vécu toute leur existence en exil sont revenus après le génocide.  Peu importe ce que l'on te dira, c'est ton pays.  Tes ancêtres vivaient sur ces collines et certains ont payé de leur vie pour que tu te sentes chez toi.

Tu sais, l'indicible ce n'est pas la violence du génocide, c'est la force des survivants à poursuivre leur existence malgré tout.

Dans quel marécage intérieur les gens de ce pays pouvait-il vivre ?

Avant de s'éteindre paisiblement sur la terre de ses ancêtres, elle m'aura enseigné que l'on ne peut pas comprendre qui on est si on ne sait pas d'où l'on vient.  Elle est racine de mon arbre de vie.  Elle existe pour toujours sous l'écorce de ma peau.  

Après le génocide, j'ai rencontré d'autres rescapés dans des situations encore plus terribles que la mienne et j'ai compris que je devais vivre pour les miens qui n'étaient plus là.  Je n'avais pas le choix.  Les corps de mes enfants avaient été déplacés au mémorial et j'ai pu les enterrer en dignité.  J'ai repris mes études.  En 1998, je suis devenue mère à nouveau.  Ma fille, Stella, est ma raison d'être.  Aujourd'hui, les miens vivent à travers moi mais aussi à travers elle. Il faut se souvenir que les Tutsi ont été tués non pas pour ce qu'ils pensaient ou ce qu'ils faisaient mais pour qui ils étaient.  Nous devons continuer à raconter ce qui s'est passé pour que cette histoire se transmette aux nouvelles générations et ne se reproduise jamais plus nulle part. 

 Du même auteur j'ai lu 

Cliquez sur la couverture pour avoir accès à la chronique



lundi 26 août 2024

Ils ont rejoint mon Himalaya à lire

 Ils ont rejoint mon Himalaya à lire




















En mode préparation pour l'Intime Festival le week-end prochain à Namur.  Merci à Gallimard pour ces deux envois.

La nuit de David   -  Abigail Assor















Gallimard
La Blanche
Parution : 22/08/24
Pages : 192
ISBN : 9782073074263
Prix : 19.50 €


Présentation de l'éditeur

« Je n’ai pas dit : David, allez, s’il te plaît, c’est dangereux. David, on annule, s’il te plaît, écoute-moi, je crois qu’il ne faut pas le faire. Je ne l’ai pas dit. Peut-être que si je l’avais fait, nous serions toujours l’un près de l’autre aujourd’hui. Mais à dix ans, j’avais fait une promesse à mon frère et je voulais la tenir. Je l’aimais trop — l’aimer a bien été le drame de ma vie. »

Devenue adulte, Olive revient sur son enfance. Une maison sur les hauteurs du Loiret. En contrebas, le Loing dort, des trains grondent, et chaque jour, un petit garçon hurle, frappe et tente de s’enfuir. Elle observe son jumeau, inquiète. Par touches délicates, elle dessine une complicité fraternelle immense. Comment survivre à la cruauté de l’enfance ? Peut-être en devenant un train ou une grive. C’est l’espoir qu’Olive et David nourrissent jusqu’à cette nuit de leurs dix ans.
Dans ce roman sensible et déchirant, Abigail Assor explore les failles d’une famille face à l’univers impénétrable d’un garçon pas comme les autres.


Un autre titre sera mis en avant à l'intime Festival 

Une trajectoire exemplaire  -  Nagui Zinet



















Gallimard
Joëlle Losfeld
Parution : 29/08/2024
Pages : 112
ISBN : 9782073071798
Prix : 15.50 €

Présentation de l'éditeur

N. est un minable ; ce sont des choses qui arrivent. Il menait jusque-là une vie sans objet, entre son studio et le bistrot, sans amis, sans une thune, sans ambition, rien à part ses livres et la boisson pour habiller le néant. Dans le fond, N. n’était pas si malheureux. Il avait la chance de ne pas bosser et tout le loisir d’attendre, comme le premier con venu, la rencontre amoureuse qui le sauverait.
Et, justement, la rencontre amoureuse a eu lieu, apportant à N. l’espoir d’en finir avec la solitude. Mais le bonheur est rarement du côté des pauvres types. Il suffit d’un mensonge, d’un moment de panique et c’est l’engrenage, celui de la violence et de la folie.




Retrouver la plume de Gilles Paris 

Le bal des cendres  -  Gilles Paris




















Mon poche
Parution : 22/08/2024
Pages : 302
Ean :  9782379131585
Prix : 8.90 €

Présentation de l'éditeur

Lior, Thomas, Sevda, Anton, Ethel et bien d'autres passent leurs vacances à Stromboli, à l'hôtel Strongyle, dans l'intimité de ce lieu paradisiaque géré par un Français, Guillaume, et sa fille adolescente, Giulia. Ils sont sensibles, lâches, infidèles, égoïstes, enfantins. Elles sont fortes, résilientes, légères, amoureuses. Le volcan, menaçant et imposant, n'est pas seulement dans la montagne. Il est en chacun d'entre eux. Lorsqu'il gronde et que la ie ne tient plus qu'à un fil, que les mystères les plus sombres remontent à la surface, les actes, seuls, demeurent.



Belles lectures !