La tempête - Marino Neri
Casterman
Parution : 24/05/2023
Pages : 152
ISBN : 9782203239906
Prix : 25 €
ISBN : 9782203239906
Prix : 25 €
Présentation de l'éditeur
Une violente tempête fait voler en éclats les faux-semblants !
Une fin d’été torride, près d’un lac des Alpes italiennes. Lorsque le car qui emmène des salariés à une formation tombe en panne, l’un des passagers en profite pour s’esquiver à travers la campagne. Il arrive à une magnifique villa moderne alors qu’un terrible orage éclate. Le couple qui y habite l’héberge, un peu malgré eux. Très vite, la simple présence du jeune homme va rompre le fragile équilibre et révéler la violence sous-jacente de leur relation. La Tempête est un « drame social », mis en scène comme un huis clos, avec un nombre restreint de personnages. Comme le miroir d’une situation universelle, où chaque lien se réduit à une épreuve de force et où la vulnérabilité est toujours niée.
Marino Neri
Né 0 Modène en 1979 le même jour que Jules Verne mais 150 ans plus tard, dessinateur de bandes dessinées, illustrateur et peintre, Marino Neri a reçu de nombreux prix en Italie et à l’étranger. “Les Roi des fleuves” est son premier roman graphique publié en 2008 par Kappa Edizioni (Italie) et par Atrabile. Ses dessins sont parus dans plusieurs magazines dont Rolling Stone, Canicola et Arkitip.
Source ; Babelio et MIC
Mon avis
C'est le graphisme qui est avant tout mis en avant, le texte étant réduit au maximum. Je vous conseille à la fin de la lecture de revenir sur les premières planches afin de leur donner tout leur sens.
Fin de l'été en Italie, un car en panne. Manuel décide de rejoindre ses collègues à l'hôtel "Il con d'oro" , à pied. Se reconnecter à la nature lui fait du bien.
Un tableau, celui d'une femme et une tortue fascine Demetrio, le propriétaire d'une villa moderne sur le bord de la route. Une villa où Manuel est attiré par le bruit de la piscine, il n'est pas le seul...
Il voit une femme nue, Marta et la prend en photo. C'est en poursuivant un simplet qui lui a volé sa casquette au village qu'il entre dans la propriété. Un orage éclate.
Les couleurs des planches sont sépia-orangé, elles virent au bleu et noir au fil de l'orage et de la tension ressentie dans ce huis clos avec les occupants de la maison. On ressent un malaise, une violence sous-jacente, croissante et bien palpable. C'est très intéressant et parle de la violence contenue avec un final inattendu.
Un excellent album.
Ma note : 9/10
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