Barbara Abel
Editions Pocket
Date de parution : 14 Mars 2013
Collection(s) Thriller
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN 9782266239462
Prix TTC 6,80 €
EAN 9782266239462
Prix TTC 6,80 €
Présentation de l'éditeur
D'un côté il y a Tiphaine et Sylvain, de l'autre il y a Laetitia et David.
Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partageant le bonheur d'avoir chacun un petit garçon du même âge.
Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux.
Jusqu'au drame.
Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine...
« Barbara Abel n'a pas son pareil pour distiller l'angoisse, manipuler le lecteur, multiplier les rebondissements... jusqu'à la conclusion, noire à souhait. »Avantages
« Un roman noir, très noir. De ces livres qui oppressent, donnent des frissons, ne laissent pas intact. »Laurent Fialaix –Questions de femmes
L'auteur
Née en 1969, Barbara Abel est férue de théâtre et de littérature. Après avoir été élève à l'école du Passage à Paris, elle exerce quelque temps le métier de comédienne et joue dans des spectacles de rue.
À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre L'esquimau qui jardinait. En 2002, son premier roman, L'Instinct maternel, lui vaut de recevoir le Prix Cognac avant d'être sélectionnée par le jury du Prix du Roman d'Aventure pour Un bel âge pour mourir, adapté à la télévision avec Emilie Dequenne et Marie-France Pisier dans les rôles principaux. S'ensuivent Duelle en 2005, La Mort en écho en 2006, Illustre Inconnu en 2007, Le Bonheur sur ordonnance en 2009, La Brûlure du chocolat en 2010 , Derrière la haine en 2012.
En 2013 Après la fin et en 2015 L'innocence des bourreaux paru chez Belfond.
Aujourd'hui, ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe.
Mon avis
La plume de Barbara Abel est une découverte pour moi, une révélation. Mais que se cache-t-il derrière la haine ?
D'entrée de jeu on comprend que la relation est tendue entre Tiphaine et Laetitia, voisines depuis de nombreuses années.
La première centaine de pages nous emmène sept années plus tôt, on y découvre deux couples, voisins devenant amis, partageant leurs joies, leurs peines quotidiennes.
Laetitia et David Burnelle d'un côté avec leur fils Milo. Laetitia a hérité de la maison au décès de ses parents, David est chauffeur de taxi.
De l'autre côté, Tiphaine et Sylvain Geniot, locataires de la maison mitoyennne, d'une classe sociale plus élevée et leur fils Maxime.
On partage leurs vies, comme vous le faites peut-être avec vos voisins.
Ils deviendront parents à trois mois d'intervalle, leur amitié deviendra fusionnelle. Leurs vies pourraient ressembler aux nôtres et c'est ce qui fait la FORCE du récit, on peut s'identifier aux protagonistes.
Soudain surgit LE DRAME, et tout bascule, s'installe un malaise grandissant au fil des pages, un sentiment de culpabilité, de perte de confiance, des craintes, une peur, une paranoïa.
La tension monte au fil des pages. Le rythme s'accélère, impossible de lâcher le livre, la nécessité de connaître l'issue s'impose. Embarquée, l'empathie passe d'un couple à l'autre. L'écriture est faussement naïve, dans ce vécu quotidien, elle est fluide, passionnante, sombre et l'angoisse monte.
C'est l'authenticité du récit qui m'a entraînée au tréfonds de l'âme humaine. La lecture est rapide, addictive. Les courts chapitres s'enchaînent à merveille, c'est machiavélique et j'ai pris une claque au final. Chacun a ses secrets. Et si nos voisins ??
Un thriller psychologique bien ficelé, réussit. Et si j'attaquais "Après la fin" pour suivre ?
Une plume que j'ai vraiment envie de découvrir.
Ma note : 9.5/10
Les jolies phrases
Qu'importe que David et elle n'aient plus de famille, malgré la cruauté d'un destin qui ne les avait pas épargnés. Leur famille, n'était-elle pas ici, devant elle, partageant avec eux une gaieté qui avait pour unique force celle d'être là, sans cause apparente? Deux enfants qu'une même complicité unissait et qui profitaient pleinement de l'insouciance de leur âge.
Il suffit pourtant qu'un événement "extra-ordinaire" bouleverse le cours normal de l'existence pour que la famille biologique reprenne ses droits sur celle du coeur. La puissance du clan était redoutable et les liens du sang indéfectibles, David le vérifia non sans éprouver l'amertume du regret.
Souffrir était à présent leur unique raison de vivre.
Justine Philippot savait par expérience que toute vérité n'est pas bonne à dire et, dans son métier, certaines de ces vérités mettaient plusieurs années à émerger.
Le malheur est un fardeau qui, à l'inverse du bonheur, ne se partage pas.
Quand la certitude d'être à l'abri du malheur se fendille inexorablement, comme un éclat qui entraîne des fissures à l'âme que l'on tente de colmater, parce que ce genre de choses n'arrive qu'aux autres ...
D'un côté il y a Tiphaine et Sylvain, de l'autre il y a Laetitia et David.
Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partageant le bonheur d'avoir chacun un petit garçon du même âge.
Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux.
Jusqu'au drame.
Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine...
« Barbara Abel n'a pas son pareil pour distiller l'angoisse, manipuler le lecteur, multiplier les rebondissements... jusqu'à la conclusion, noire à souhait. »Avantages
« Un roman noir, très noir. De ces livres qui oppressent, donnent des frissons, ne laissent pas intact. »Laurent Fialaix –Questions de femmes
L'auteur
Née en 1969, Barbara Abel est férue de théâtre et de littérature. Après avoir été élève à l'école du Passage à Paris, elle exerce quelque temps le métier de comédienne et joue dans des spectacles de rue.
À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre L'esquimau qui jardinait. En 2002, son premier roman, L'Instinct maternel, lui vaut de recevoir le Prix Cognac avant d'être sélectionnée par le jury du Prix du Roman d'Aventure pour Un bel âge pour mourir, adapté à la télévision avec Emilie Dequenne et Marie-France Pisier dans les rôles principaux. S'ensuivent Duelle en 2005, La Mort en écho en 2006, Illustre Inconnu en 2007, Le Bonheur sur ordonnance en 2009, La Brûlure du chocolat en 2010 , Derrière la haine en 2012.
En 2013 Après la fin et en 2015 L'innocence des bourreaux paru chez Belfond.
Aujourd'hui, ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe.
Mon avis
La plume de Barbara Abel est une découverte pour moi, une révélation. Mais que se cache-t-il derrière la haine ?
D'entrée de jeu on comprend que la relation est tendue entre Tiphaine et Laetitia, voisines depuis de nombreuses années.
La première centaine de pages nous emmène sept années plus tôt, on y découvre deux couples, voisins devenant amis, partageant leurs joies, leurs peines quotidiennes.
Laetitia et David Burnelle d'un côté avec leur fils Milo. Laetitia a hérité de la maison au décès de ses parents, David est chauffeur de taxi.
De l'autre côté, Tiphaine et Sylvain Geniot, locataires de la maison mitoyennne, d'une classe sociale plus élevée et leur fils Maxime.
On partage leurs vies, comme vous le faites peut-être avec vos voisins.
Ils deviendront parents à trois mois d'intervalle, leur amitié deviendra fusionnelle. Leurs vies pourraient ressembler aux nôtres et c'est ce qui fait la FORCE du récit, on peut s'identifier aux protagonistes.
Soudain surgit LE DRAME, et tout bascule, s'installe un malaise grandissant au fil des pages, un sentiment de culpabilité, de perte de confiance, des craintes, une peur, une paranoïa.
La tension monte au fil des pages. Le rythme s'accélère, impossible de lâcher le livre, la nécessité de connaître l'issue s'impose. Embarquée, l'empathie passe d'un couple à l'autre. L'écriture est faussement naïve, dans ce vécu quotidien, elle est fluide, passionnante, sombre et l'angoisse monte.
C'est l'authenticité du récit qui m'a entraînée au tréfonds de l'âme humaine. La lecture est rapide, addictive. Les courts chapitres s'enchaînent à merveille, c'est machiavélique et j'ai pris une claque au final. Chacun a ses secrets. Et si nos voisins ??
Un thriller psychologique bien ficelé, réussit. Et si j'attaquais "Après la fin" pour suivre ?
Une plume que j'ai vraiment envie de découvrir.
Ma note : 9.5/10
Les jolies phrases
Qu'importe que David et elle n'aient plus de famille, malgré la cruauté d'un destin qui ne les avait pas épargnés. Leur famille, n'était-elle pas ici, devant elle, partageant avec eux une gaieté qui avait pour unique force celle d'être là, sans cause apparente? Deux enfants qu'une même complicité unissait et qui profitaient pleinement de l'insouciance de leur âge.
Il suffit pourtant qu'un événement "extra-ordinaire" bouleverse le cours normal de l'existence pour que la famille biologique reprenne ses droits sur celle du coeur. La puissance du clan était redoutable et les liens du sang indéfectibles, David le vérifia non sans éprouver l'amertume du regret.
Souffrir était à présent leur unique raison de vivre.
Justine Philippot savait par expérience que toute vérité n'est pas bonne à dire et, dans son métier, certaines de ces vérités mettaient plusieurs années à émerger.
Le malheur est un fardeau qui, à l'inverse du bonheur, ne se partage pas.
Quand la certitude d'être à l'abri du malheur se fendille inexorablement, comme un éclat qui entraîne des fissures à l'âme que l'on tente de colmater, parce que ce genre de choses n'arrive qu'aux autres ...
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