Karine Lebert
Presses de la Cité
Terres de France
Parution le 06 avril 2017
400 pages
ISBN 978-2-258-11854-6
Au XVe siècle, pour enterrer son douloureux secret, Balbine de Joinville va lier son destin à celui des hospices de Beaune. Un drame réaliste et sensible mêlant la petite et la grande Histoire.
Toute petite déjà, Balbine de Joinville aimait se promener dans les venelles de Beaune. Là, elle pouvait observer l'édification des hospices – les plus beaux de toute la Bourgogne ! – et rêver d'y prodiguer, un jour, des soins aux malades.
Mais, en 1454, si la jeune fille choisit de s'enfermer en ces lieux, l'année de ses dix-huit ans, c'est pour enfouir son drame et sa honte. Elle y reste toutefois par passion pour les herbes médicinales. Une passion qui nourrit un talent de thérapeute apprécié du médecin Maric Lambert. Ce dernier, veuf inconsolable, ne cache pas son attirance pour cette soeur hospitalière au lourd secret...
Pendant un demi-siècle, le destin tumultueux de Balbine de Joinville s'entremêle à celui des hospices de Beaune à leur apogée, comme les fils de laine d'une tapisserie chatoyante, tableau fidèle de la vie quotidienne d'alors.
Mon avis
Karine Lebert nous emmène en Bourgogne, plus précisément à Beaune pour nous conter plus d'un demi-siècle de l'histoire des hospices.
Le 4 août 1443 lorsque Philippe Le Bon pose la première pierre des hospices de Beaune, Balbine de Joinville est alors âgée de 7 ans. Elle en a 15 à la fin de la construction.
Son rêve, y travailler. Ce rêve ne fait que s'intensifier après la visite de ceux-ci qu'elle effectuera avec son oncle fin 1451. Elle étudie les plantes et les herbes médicinales pour devenir un jour dame hospitalière mais la vie lui réserve des embûches et elle devra garder un lourd secret pour arriver à ses fins.
Je n'ai pas envie de vous en dire plus concernant la vie de Balbine, si ce n'est qu'elle est passionnante et que nous la regarderons évoluer sur plus de cinquante ans.
Un roman qui nous parlera de familles, de la vie des paysans, de celles des châtelains, de la famine, des écorcheurs, d'épidémies et bien entendu de la médecine et d'amour. L'histoire de Balbine cotoie l'Histoire avec un grand H de la vie en Bourgogne au quinzième et surtout celle des hospices. Ce récit est très bien documenté.
L'art de la médecine de l'époque, le poids de la religion, des croyances et des moeurs de l'époque est bien décrit. C'est une jolie plume que celle de Karine Lebert que j'ai pris plaisir à lire.
Ma note : 8.5/10
Du même auteur, j'ai apprécié : (mon avis en cliquant sur la couverture)
Prix 20.50€
Présentation de l'éditeur
Au XVe siècle, pour enterrer son douloureux secret, Balbine de Joinville va lier son destin à celui des hospices de Beaune. Un drame réaliste et sensible mêlant la petite et la grande Histoire.
Toute petite déjà, Balbine de Joinville aimait se promener dans les venelles de Beaune. Là, elle pouvait observer l'édification des hospices – les plus beaux de toute la Bourgogne ! – et rêver d'y prodiguer, un jour, des soins aux malades.
Mais, en 1454, si la jeune fille choisit de s'enfermer en ces lieux, l'année de ses dix-huit ans, c'est pour enfouir son drame et sa honte. Elle y reste toutefois par passion pour les herbes médicinales. Une passion qui nourrit un talent de thérapeute apprécié du médecin Maric Lambert. Ce dernier, veuf inconsolable, ne cache pas son attirance pour cette soeur hospitalière au lourd secret...
Pendant un demi-siècle, le destin tumultueux de Balbine de Joinville s'entremêle à celui des hospices de Beaune à leur apogée, comme les fils de laine d'une tapisserie chatoyante, tableau fidèle de la vie quotidienne d'alors.
Mon avis
Karine Lebert nous emmène en Bourgogne, plus précisément à Beaune pour nous conter plus d'un demi-siècle de l'histoire des hospices.
Le 4 août 1443 lorsque Philippe Le Bon pose la première pierre des hospices de Beaune, Balbine de Joinville est alors âgée de 7 ans. Elle en a 15 à la fin de la construction.
Son rêve, y travailler. Ce rêve ne fait que s'intensifier après la visite de ceux-ci qu'elle effectuera avec son oncle fin 1451. Elle étudie les plantes et les herbes médicinales pour devenir un jour dame hospitalière mais la vie lui réserve des embûches et elle devra garder un lourd secret pour arriver à ses fins.
Je n'ai pas envie de vous en dire plus concernant la vie de Balbine, si ce n'est qu'elle est passionnante et que nous la regarderons évoluer sur plus de cinquante ans.
Un roman qui nous parlera de familles, de la vie des paysans, de celles des châtelains, de la famine, des écorcheurs, d'épidémies et bien entendu de la médecine et d'amour. L'histoire de Balbine cotoie l'Histoire avec un grand H de la vie en Bourgogne au quinzième et surtout celle des hospices. Ce récit est très bien documenté.
L'art de la médecine de l'époque, le poids de la religion, des croyances et des moeurs de l'époque est bien décrit. C'est une jolie plume que celle de Karine Lebert que j'ai pris plaisir à lire.
Ma note : 8.5/10
Du même auteur, j'ai apprécié : (mon avis en cliquant sur la couverture)
2 commentaires:
Allez hop, sur la wish-list ! J'aime particulièrement les romans évoquant de près ou de loin tout ce qui touche à l'herboristerie. Les photos de ce qui fût l'hospice sont superbes !
Super il vous plaira.
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