jeudi 6 juin 2019

Pour l'amour de Lauren - Karine Lebert ♥♥

Pour l'amour de Lauren    -    Karin Lebert

Pour l'amour de Lauren : Les Amants de l'été T. 2

Presse de la cité
Terres de France
Parution : 17 janvier 2019
Pages : 416
ISBN : 978225816195-5
Prix : 20.50 €


Présentation de l'éditeur

Au nom de la vérité, Gemma, New-Yorkaise, a fait voler en éclats son quotidien trépidant
de femme d’affaires. Sous le charme de la Normandie, elle part depuis Honfleur sur les
traces de son aïeule, Philippine, cinquante ans après, grâce à ceux qui l’ont connue.
Par amour, celle-ci a tout quitté, sa famille, sa Normandie. Pour Ethan, un beau GI rencontré
à l’été 1944, Philippine a rejoint sa belle-famille en Louisiane. Passé le choc de la découverte
du Nouveau Monde, le bonheur s’offrira-t-il à la jeune exilée, mariée, enceinte, loin des traditions
de son pays natal ?
Gemma veut savoir : quelle était la vie de Philippine, là-bas, à La Nouvelle-Orléans ?
Pourquoi est-elle rentrée en France ? Seule ?…

Entre deux continents, deux époques, portraits croisés de deux femmes entières qui
vibrent à l’unisson. Pour l’amour d’une petite fille, Lauren…



C'est la suite de "Les amants de l'été 44"

Cliquez sur la couverture pour avoir accès à l'article.

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Mon avis

Une réussite ! A lire absolument !

Si vous n'avez pas lu le premier tome de cette saga familiale, ne lisez pas ce qui suit mais filez lire mon modeste avis sur "Les amants de l'été 44" en cliquant ici  car j'ai peur de vous dévoiler une partie de l'histoire.


A la fin du premier tome, Philippine était sur le point de quitter son pays et de partir avec d'autres rejoindre leurs amours de l'autre côté de l'Atlantique.

Gemma Harper, New-Yorkaise trentenaire est sur les traces de son passsé, sa maman Lauren avant de mourir lui avait parlé d'une photo d'enfant retrouvée dans la doublure d'un manteau.  C'est cette photo qui a permis à Gemma de remonter à l'histoire de Philippine, sa grand-mère, la fille des Lemonnier décédée très jeune à Barfleur.

Karine Lebert nous propose deux voix dans la narration, celle de Gemma en 2000 qui enquête pour retrouver ses origines et juste après la guerre avec celle de Philippine par le biais de sa correspondance.  Alternativement en France et aux États-unis.

Philippine est sur le bateau qui va l'emmener près d'Ethan, son mari G.I. qui avait débarqué sur les côtes normandes.  Elle quitte tout en compagnie d'autres war-brides , vers l'inconnu, dans l'espoir d'une vie meilleure.

Nous allons vivre la traversée, son arrivée aux States, découvrir New York et un autre monde.  Vivre son arrivée en Louisiane à la plantation Magnolia.  Éblouie au départ, Philippine va très vite déchanter et se rendre compte que la vie est dure dans cette plantation de coton du clan des Reed, un endroit qui a dû être magnifique au départ.

On y parle d'histoire, c'est très bien documenté, la guerre de sécession, l'esclavage, la guerre mondiale, les séquelles traumatiques des G.I. , la ségrégation et les réalités du Sud sont exposées.

A travers des portraits de femmes et la correspondance entre les war-brides, on apprend multitudes de choses.  Celles qui croyaient y trouver une vie meilleure sont rares, solitude, difficulté d'intégration, pauvreté, rudesse de la vie ou du climat sont les réalités.  Un soutien important et intéressant que cette correspondance échangée entre elles.

L'enquête de Gemma est passionnante, un récit magnifique.  Comme à chaque fois, Karine Lebert nous emporte.  Une plume fluide, captive mêlant romance, découverte d'une région et Histoire qui vous fera passer un moment agréable comme à chaque fois.

C'est réussi, je vous le recommande chaleureusement.  Comme déjà signalé c'est une suite, il y a de petits rappels qui permettent de comprendre mais le mieux est de commencer par le début et de lire le premier.


Ma note :  un coup de ♥

Les jolies phrases

Gabrielle se rendait compte que l'abandon dont elle avait été victime l'avait peut-être sauvée d'une vie médiocre, voire misérable, aux États-Unis.

Quatre ans, cela paraît peu pour des femmes des années 50, mais beaucoup pour celles de ma génération, rétorqua Gemma.

A présent que s'expatrier, épouser quelqu'un d'une nationalité, d'une culture différentes était devenu plus courant, Gemma voyait dans leur décision un acte d'un grand courage, précurseur de ce que deviendrait un monde aux distances abolies, aux civilisations métissées.

Me pardonner quoi ?  Je n'ai commis aucune faute, sinon de tomber amoureuse de la mauvaise personne.

Les souvenirs se perdent, ils sont trop souvent déformés par les générations qui se succèdent.

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Il suffit de cliquer sur la couverture pour lire mon billet.


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