mardi 25 juin 2013

Sur la route des vacances

Voilà venu le moment de préparer ma valise lecture pour les vacances.

J'emporte avec moi

Inferno par Brown


J'ai hâte de le lire, je suis plutôt fan du style de Dan Brown

Un cadeau de masse critique de Babelio

Attention ! par SIRKIS

Sur ma PAL depuis un certain temps et j'ai hâte de le découvrir


Le roman du mariage par Eugenides



Et du belge pour terminer


Avec plaisir, François par Le Fort


Si cela ne suffit pas chez mon ebook avec moi pas de souci

A très vite.

Le journal de mon père. Jiro Taniguchi *****

Immense coup de coeur  sublime


  • Date de parution: 27/11/2007
  • Editeur: Casterman
  • EAN: 9782203003385
Résumé :
Contrairement à l’impression suggérée par son titre, Le Journal de mon père n’est pas un récit autobiographique. Jirô Taniguchi a simplement “planté” son scénario à Tottori, sa ville natale, où il a tant de repères et de souvenirs. Le héros de cette histoire s’appelle Yoichi Yamashita et travaille à Tokyo dans une agence de design. Apprenant la mort de son père, il revient après une très longue absence à Tottori, la ville qui l’a vu grandir. Au cours d’une veillée funèbre très arrosée, le passé des années 50 et 60 ressurgit : l’incendie qui a ravagé la ville et la maison familiale, le dur labeur pour la reconstruction, le divorce de ses parents, ses souffrances d’enfant… Lors de cette veillée, chaque membre de la famille apporte un éclairage nouveau sur la personnalité de ce père que Yoichi tenait jusque-là pour responsable du désastre familial. Le fils réalise finalement, mais trop tard, qu’il a sans doute été le seul responsable de leur douloureuse incompréhension.


Ma critique

Merci à Victoire Nguyen de m'avoir recommandé ce magnifique bouquin. Cela faisait un moment qu'il m'attirait et il est vraiment sublime. Entre manga et bd avec un graphisme tout en finesse nous partons à la découverte de la réalité des sentiments des personnes qui nous entourent. Ne pas s'arrêter à un préjugé et essayer de voir et comprendre ce qui se cache derrière une attitude, un comportement, ne pas en tirer de conclusion hâtive et partir au plus profond de soi.

Yoichi perd son père Takeshi âgé de 76 ans.  IL retourne au village de Tottori après plus de 15 ans d'absence.  Lors de la veillée funèbre il se souvient peu à peu de son enfance.
Mais pourquoi avait-il un ressentiment contre son père? Pourquoi a-t-il idéalisé sa mère qui pourtant l'a abandonné enfant ?

Petit à petit en écoutant son oncle il va enfin comprendre qui était son père et comprendre son attitude, sa tristesse.

Son père était coiffeur, il se souvient de l'insouciance de son enfance, lorsqu'il jouait dans le salon. Il était heureux et avec sa soeur Hakuro et sa mère , ils formaient une belle famille.
Arriva le terrible incendie de 1952 qui détruit presque entièrement Tottori et ouvrit une brèche dans cette famille unie.

Tout était à refaire. Yoichi apprend que sa belle famille qui n'avait pas vraiment accepté son père au début lui prêta de l'argent pour tout reconstruire. A partir de ce jour, par fierté et pour avoir l'honneur sauf, Takeshi a travaillé sans relâche pour rembourser sa dette au plus vite, et l'image du père a changé.  Un jour sa mère est partie et a demandé le divorce.

Avec beaucoup de délicatesse, de retenue et de finesse, Jiro Taniguchi nous conte ici une histoire en partie seulement autobiographique.  Un graphisme magnifique et beaucoup de tendresse nous permettent de comprendre un peu la culture japonaise.

Comment l'acharnement au travail, ressenti par son fils comme de la froideur et la non expression des sentiments a crée ce manque de relations réelles père/fils. 

Comment la mère, toujours idéalisée garde une place primordiale?

Pourquoi ce mal être dans sa famille, pourquoi cette fuite durant des années?  

Petit à petit les informations délivrées vont lui permettre à ce fils de rendre un dernier hommage à ce père qui a tant donné, tant espéré sans jamais le manifester et recréer au delà de la mort la paix et l'amour filial.

Un petit bijou, émouvant, poignant, sublime tout en finesse et en retenue.

A découvrir d'urgence


Les jolies phrases

A l'époque, il m'était impossible de comprendre la profonde tristesse et l'irritation de mes parents impuissants devant le spectacle cruel de notre maison emportée par les flammes. Je n'envisageais même pas que cet incendie avait pu défaire les liens qui unissaient mon père et ma mère, en plus d'avoir anéanti notre maison.

Une fois que la course était terminée, j'étais libéré de mes peines et un agréable sentiment de plénitude envahissait mon corps.

Le saké c'est comme l'homme.  Il faut bien s'en occuper pour avoir de bons résultats.

Les enfants d'un homme âgé sont gâtés par tout le monde. Ils font ce qu'ils veulent sans se préoccuper de ce que je pense.  C'est rare que les enfants évoluent comme les parents le souhaitent.

Il vaut mieux faire ce que l'on a envie de faire tant  que l'on est jeune on évite ainsi les regrets.

Les parents sont obligés de penser aux enfants même quand ceux-ci ne pensent pas à eux.

Les liens de sang restent les liens de sang.






lundi 24 juin 2013

L'écume des jours de Boris Vian *****

Couverture du livre L'Ecume des jours
Résumé :
Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette ouvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains.


Ma critique

En me promenant sur le forum de Babelio, j'ai vu que le club de lecture de juin était "L'écume des jours".

J'ai lu ce livre en "lecture imposée scolaire" il y a plus de 30 ans, je me souviens qu'à l'époque ce roman m'avait marqué, voir même dérangé, une chose était certaine c'est qu'il ne m'avait pas laissé indifférente. Lors de la sortie du film que je n'ai pas vu et ne verrai sans doute pas, je me suis dit qu'il serait intéressant de le relire et c'est ainsi qu'il a atterri dans ma PAL.  Le moment était donc venu de l'attaquer.

Lu de façon très rapide, j'en suis ravie, le livre m'a enchantée dans tous les sens du terme.

Bravo Monsieur Vian, vous êtes sans aucun doute, le Magritte de la littérature, quel régal cet univers onirique et surréaliste truffé de jeux de mots et de jolis tableaux.

Que de poésie, de sensibilité, toujours sur un fond de jazz, cela me tenterait d'écouter quelques morceaux de Duke Ellington pour prolonger la lecture et cette présence de la musique dans le livre de chaque instant.

Ce récit est une pure merveille, un peu comme un livre à tiroirs car on y trouve multitudes de choses et de thèmes abordés, quelle richesse.

On ouvre un tiroir et c'est l'univers de Monsieur Jean-Sol Partre.  Quelle admiration devait-il vouer à Sartre avec toutes ses références et en autres "Le vomi" pour "la nausée", "La lettre et le néon" pour "L'être et le néant" . 
En effet Chick, l'ami de Colin est un fan obsessionnel de Jean - Sol Partre et on observera ici les effets pervers de l'addiction, frôlant à la folie et semant le trouble dans sa vie.  Chick aime Alise.

Colin est son ami, il aimerait rencontrer une fiancée, il la trouve dans la personne de Chloé et une belle histoire d'amour commence..

On ouvre un autre tiroir et on entre dans ce monde bien particulier où l'on trouve un pianocktail, la petite souris dans l'appartement, des semelles de chaussures qui repoussent, les anguilles que l'on trouvent dans l'évier, les pièces qui rétrécissent... nous sommes dans un monde imaginaire, extraordinaire, fantastique, surréaliste.

Autre domaine, autre tiroir : l'argent et son pouvoir.  Un élément très présent durant tout le récit, "l'argent ne fait pas le bonheur" est ici bien illustré que cela soit dans la vie de Colin qui trouve l'amour mais qui avec son argent ne conserve pas tout; ou dans celle de Chick qui dépense sans compter , ils vont être brûlés par leur passion en même temps que la perte des doublezons...

C'est aussi la vie qui se consume petit à petit, tout devient étriqué, la lumière, le soleil disparaissent au fur et à mesure que le nénuphar grandit et que la mort approche.

Vian n'est pas tendre non plus envers le clergé et la religion, son rapport à l'argent, au sexe, et au monde du travail , surtout au sens à donner au travail.

Oui vraiment beaucoup de façon à mon sens de lire ou d'interpréter ce livre, en fonction du tiroir ouvert, en profitant une fois encore de la poésie et des jeux de mots..

Ce livre reste sans conteste un GRAND classique Moderne, son écriture n'a pas pris une ride, et si on peut se détacher et le lire au second degré, se laisser emporter  c'est vraiment un grand moment de plaisir.


Les jolies phrases

Les boutiques des fleuristes n'ont jamais de rideau de fer, personne ne cherche à voler des fleurs.

L'attente dit Chick est un prélude sur un mode mineur.

Ne me remercie pas, dit Colin. Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun.

Oh, évidemment, dit Chloé, pour faire un oeuf, il faut une poule, on peut avoir des tas d'oeufs.  Il vaut donc mieux commencer par la poule.

Pourquoi sont-ils si méprisants ? demanda Chloé.  Ce n'est pas tellement bien, de travailler.
On leur a dit  que c'est bien, dit Colin. En général, on trouve ça bien.  En fait, personne ne le pense. On le fait par habitude et pour ne pas y penser, justement.

Les gens perdent leur temps à vivre, alors il ne leur en reste plus pour travailler.
Ce n'est pas plutôt le contraire? demanda Chloé.
Non, dit Colin ils avaient le temps de construire des machines, après ils n'auraient plus besoin de rien faire.  Ce que je veux dire, c'est qu'ils travaillent pour vivre au lieu de travailler à construire des machines qui les feront vire sans travailler.  p138










PURGE Sofi Oksannen ****

Purge

429 pages
Date de parution: 
01/02/2012
Editeur d'origine: 
Stock
Langue: 
Français



En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes. Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ? Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.
PRIX DU ROMAN FNAC 2010


L'AUTEUR

Sofi Oksanen    Avec son premier roman, Stalinin lehmät, ("Les vaches de Staline», 2003), écrivain finlandaise Sofi Oksanen-estonien (né en 1977, Jyväskylä, Finlande) a été catapulté dans l'élite de jeunes auteurs littéraires finlandais. Son premier original et politique, à la fois révoltant et sublime poétique, a créé un vif débat public et son rendu une nomination pour le Prix Runeberg, l'un des prix littéraires les plus prestigieux de la Finlande. Oksanen a suivi le succès avec la publication d'un deuxième roman, Baby Jane, en 2005.
Un ancien élève dramaturgie au théâtre Academy d'Helsinki, avant de se retourner à l'écriture à temps plein, premier jeu original "Puhdistus" de Oksanen a été mis en scène au Théâtre National de Finlande en 2007 à des critiques dithyrambiques. Les personnages qu'elle a créés ne quitteraient pas leur seul auteur cependant, et sur le jeu a progressé tiers littéraires nouvelles Puhdistus de Oksanen ("Purge", 2008). Puhdistus est devenu un énorme succès, et percée majeure de Sofi Oksanen: un n ° 1 des ventes en Finlande avec des ventes dépassant les 260 000 exemplaires, Puhdistus a remporté son auteur de nombreux prix littéraires, dont le premier ministre le Prix littéraire de la Finlande, le Prix Finlandia, et le plus grand prix littéraire en pays nordiques, Prix Nordic littérature 2010 du Conseil. Oksanen est le plus jeune auteur à remporter l'un de ces prix prestigieux.
Puhdistus a également remporté le prix FNAC 2010 en France. Il a été choisi parmi 300 ouvrages publiés en France. C'est la première fois que ce prix est allé à un auteur étranger.
Puhdistus est traduit en 38 langues.
Source : http://www.sofioksanen.com/biography/
Son actualité : 

MA CRITIQUE


Prix Femina Etranger 2012, le livre était dans ma PAL depuis un moment.  Un concours, la parution de son nouvel opus m'a donné envie de le lire.

C'est un roman qui ne peut laisser indifférent. Un livre comme je les aime où L'HISTOIRE en majuscule se mêle aux histoires des gens.  Un pan complet de l'Histoire nous est ici décrit ; celle de l'Estonie.   L'Estonie indépendante en 1920 après la première guerre mondiale. Un pays balte qui pendant près de 50 ans a supporté le joug du communisme et de l'URSS, laissant des stigmates profonds auprès de sa population.

En 1939 arrivent les allemands et les russes soviétiques reprennent le pouvoir, semant ainsi la peur et la terreur.  Les "ennemis du peuple", ceux qui voulaient rejoindre les patriotes finlandais pour l'indépendance sont traqués et déportés en Sibérie.

L'écriture est parfois sèche et cassante pour nous décrire les horreurs vécues, mais elle peut être tour à tour tendre, terre à terre, nous décrivant la vie à la ferme, les occupations ménagères et culinaires et les sentiments éprouvés par nos protagonistes.

Deux personnages, deux destins nous sont présentés et s'entrecroisent, ce à des périodes différentes, sous forme de flash-back, qui petit à petit nous permettent de reconstituer les pièces du puzzle et l'histoire, les raisons et motivations des agissements de chacun.

Aliide Truu est une vieille dame au début du récit, nous sommes un peu après l'indépendance (qui eut lieu le 20/08/1991).  Elle vit seule dans sa ferme, toujours avec la peur d'éventuelles représailles.  Elle a peur, de quoi? , de qui?.... nous le découvrirons au fil des pages.

Tout à coup Zara, une jeune femme déchirée au sens propre comme au sens figuré, arrive dans sa cour.  Elle est vraiment en piteux état.  Elle est là. Elles n'ont a priori rien en commun et Aliide, méfiante va pourtant lui ouvrir la porte, l'aider....

Petit à petit, elles se parlent et on découvre que quelque chose les unit..

Un livre dur, avec des mots justes qui nous permet de découvrir, l'Histoire mais aussi une histoire d'amour intense, amour ou haine??? devrais je dire, car cette dualité amour-haine va dicter la conduite d'Aliide.   Par AMOUR ??? mais peut-on parler d'amour lorsque celui ci est à sens unique ??  L'amour donne-t-il tous les droits? autorise-t-il TOUT; même l'horreur?? au nom de la jalousie??

Comment peut-on épouser un homme pour l'amour d'un autre ?? pour éviter des soupçons...  Il y a aussi toujours cette honte, l'humiliation, excuse-t-elle de tels comportements???

C'est beaucoup de questions, je suis vague mais je ne veux pas trop déflorer le sujet,  mais beaucoup de questions nous interpellent.

Et l'autre ZARA, que fuit-elle ?  Que recherche-t-elle?

L'histoire dénonce également les filières de prostituées de l'est, l'auteur dénonce la mafia russe, les droits et conditions des filles, ce qu'elles subissent, leurs espoirs, leurs déceptions.

Un très beau récit avec des allers-retours dans le temps, dans l'espace qui ne sont pas déstabilisants du tout. Tout se tient, des chapitres brefs, un suspense dévoilé petit à petit, les éléments se mettent en place..

Au travers de ce roman Sofi Oksanen nous conte l'histoire d'un peuple, ce qu'il a enduré, l'horreur pour arriver à atteindre l'humanité si longtemps refusée et les traces laissées par tout cela.

Cela me donne vraiment envie de lire "Quand les colombes disparurent"


Les jolies phrases


Si elle recevait, en se mariant avec Martin, une sorte de garantie pour sa sécurité, il y avait autre chose importante qu'elle obtenait par le mariage.  Elle devenait tout à fait comme n'importe quelle femme, ordinaire...

Les remèdes, il ne faut pas les étaler au grand jour: l'orgueil est la fin de chaque remède, et l'humilité son commencement, le silence est sa force.

Elle ne veut pas l'admettre, mais je suis le seul à qui elle puisse  parler sans être obligée d'entonner les rengaines communistes, et tout le monde a besoin de quelqu'un à qui pouvoir parler franchement.  C'est pour ça qu'elle ne veut pas me laisser partir.

Dans cette cave de la mairie où Aliide avait disparu et d'où elle voulait réchapper en vie, même si la seule chose qui était restée vive était le honte.

dimanche 23 juin 2013

Ils ont rejoint ma PAL

Raisonnable cette fois c'est vrai que j'ai de quoi faire




Jirô Taniguchi, "Quartier Lointain", Casterman

Mot de l'éditeur :
Transporté dans la peau de l'adolescent qu'il était à 14 ans, Hiroshi redécouvre son passé en questionnant sa famille et ses amis. Il le revit également, et lorsque le jour approche où son père a disparu sans explication, Hiroshi se demande s'il peut changer ce passé ou s'il doit le revivre, impuissant.



Bd docu que j'avais envie de lire depuis un certain temps 
Publié en 2012 chez Futuropolis

26 avril 1986. À Tchernobyl, le coeur du réacteur de la centrale nucléaire commence à fondre. Un nuage chargé de radionucléides parcourt des milliers de kilomètres. Sans que personne ne le sache… et ne s’en protège. C’est la plus grande catastrophe nucléaire du XXe siècle. Qui fera des dizaines de milliers de victimes. À cette époque, Emmanuel Lepage a 19 ans. Il regarde et écoute, incrédule, les informations à la télévision. 
22 ans plus tard, en avril 2008, il se rend à Tchernobyl pour rendre compte, par le texte et le dessin, de la vie des survivants et de leurs enfants sur des terres hautement contaminées. Quand il décide de partir là-bas, à la demande de l’association les Dessin’acteurs, Emmanuel a le sentiment de défier la mort. Quand il se retrouve dans le train qui le mène en Ukraine, où est située l’ancienne centrale, une question taraude son esprit : que suis-je venir faire ici ?

mardi 4 juin 2013

Deux bonnes nouvelles en plus du retour du soleil

Prix du roman des lecteurs de la Fnac

Cela fait un certain temps qu'un de mes souhaits est de participer à un jury littéraire. Et bien ce rêve devient réalité. Jeudi soir en rentrant du boulot une grosse enveloppe m'attendait.  Mystère, je n'ai rien commandé.. A l'intérieur 5 romans à paraître à la rentrée, et des fiches de lecture à rentrer pour le 06 juillet.  Super voici le mail que j'aurai dû recevoir au préalable, merci à Denis qui sélectionné comme moi a passé l'info.

Cher(e) Adhérent(e) Club Fnac,

Nous sommes heureux de vous annoncer que vous avez été sélectionné(e) pour être membre du Jury de la Rentrée Littéraire Fnac, qui déterminera le 12ème Prix du Roman Fnac.
A ce titre, vous pourrez lire en avant-première, et donc " secrètement ", les romans de la Rentrée Littéraire, qui paraîtront dès la fin du mois d'août.
Vous recevrez à partir du 25 mai quatre à six romans ou épreuves*, ainsi que des fiches de lecture à nous retourner complétées avant le 4 juillet **
Les libraires de la Fnac se livreront au même exercice que vous en parallèle, afin de définir la " sélection des libraires ".
A partir de ces sélections, que vous pourrez retrouver dans votre magasin début septembre, nous élirons le Prix du roman Fnac 2013 !
En vous remerciant pour votre participation, nous vous souhaitons de savoureuses lectures et de belles découvertes, qui vous feront vivre encore plus intensément votre passion pour la littérature.

La Fnac


Je vous invite à faire un petit tour sur son blog en passant http://bonheurdelire.over-blog.com

Voilà, il y aura peut-être un peu moins d'articles ce mois-ci mais ce n'est que partie remise dès parution des livres, je les publierai en primeur.  


Et puis ce n'est pas tout


Livres contre critiques


J'ai participé à l'opération et je devrai recevoir sous peu 


Attention ! par SIRKIS


Le 17 février 2011, Yann Orion, steward chez Air France, prend sa préretraite.
Période de retour sur soi qui réveille les cicatrices et les joies enfouies depuis l’enfance, sous le regard attentif et bienveillant de Guevara, le chat roux qui se charge de ramener son maître à la réalité. Il va réorganiser sa vie et quitter sa maison riche de précieux souvenirs, pour prendre un nouveau départ…
Un article découvert dans les pages du Canard Enchaîné, signalant la sortie d’un livre sur Van Gogh son peintre préféré, va bousculer l’existence de Yann Orion et l’entraîner en de rocambolesques aventures dans un jeu de l’oie parisien.
Au cours d’épisodes pleins d’humour, de tendresse, de suspense et d’effroi, Y. O. affrontera l’alter étrangère, « Insaisissable entre-deux », et, dans un récit en abyme, véritable work in progress, découvrira les affres de la création.



Dès réception, j'ai un mois pour partager avec vous cette critique  Merci Babelio. 

http://www.babelio.com/livres/SIRKIS-Attention-/464799    dans le mois vous y retrouverez la mienne


Babelio
BabelioBabelioBabelio

Babelio

Vous l'avez compris j'ai du pain sur la planche et les vacances qui approchent à grands pas ..... 



Et pour terminer jamais deux sans trois : 
une naissance pour les amoureux du livre

Connaissez-vous BOOKINITY

Si vous voulez lire autrement et partager vos lectures, je vous invite à découvrir un nouveau site Bookinity voici le lien de la page face book, je vous suggère d'aller y faire un petit tour, en plus il y a des cadeaux à la clé.



Bookinity, qu’est-ce que c’est ?



Un site destiné à la découverte de nouvelles lectures :
Vous avez envie d’un livre qui vous fasse rire, pleurer ou de frissonner? Ludique et amusant, Bookinity vous propose de choisir les livres selon votre humeur. Et pour ceux d'entre vous qui souhaitent laisser le hasard choisir, la Book roulette est faite pour vous !
http://bit.ly/11mi6xq


Voilà à bientôt pour la critique de Purge de Sofi Oksannen et même si je serai moins présente en publication, je lis, et vous proposerai les les critiques de la rentrée littéraire dès que possible