mercredi 31 décembre 2014

Bilan livresque 2014

Le temps des bilans




  

2015 approche à grand pas alors voici le temps des bilans.

Je suis restée constante en 2014, 85 lectures réalisées.

Année importante avec la consécration du Prix Première à Antoine Wauters dont je vous ai déjà largement parlé.

De nouveaux partenariats aussi très  intéressants, je remercie  en particulier Xavier de la maison d'éditions Kerr, Brigitte de Rouergue Editions, Actes Noirs , Sébastien de l'atelier MOSESU.  Merci également à Rouge Sang pour sa fidélité, ainsi qu'à Babelio pour ses nombreuses découvertes.

Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre régulièrement via ma page FB , 231 à ce jour, un grand merci pour cela.

Beaucoup de belles lectures en 2014, quelques coups de coeur se détachent, les voici : vous trouverez  mon avis en cliquant sur la couverture.



 COUVERTURE IN FINE



Dans un genre différent

Quartier lointain - Edition intégrale - Jirô Taniguchi - 220339644X - 9782203396449 La Guerre des Lulus - Régis Hautière,  Hardoc - 2203034426 - 9782203034426



Un seul gros flop, je n'ai vraiment pas accroché

L'esprit de l'ivresse



Je vous souhaite à tous une excellente année 2015, qu'elle soit pleine d'échanges et de découvertes littéraires.

Les derniers entrants 2014 dans ma PAL

Un week-end à Paris n'a pas arrangé l'état de ma PAL.

Cadeau concours, un tout grand merci aux Editions Points et à  ??? gros trou de mémoire pour ce beau cadeau


L'Enfant de sable de Tahar Ben Jelloun


L'Enfant de sable
TAHAR BEN JELLOUN

Points
6,3€
192 pages
Paru le 15/09/2014
EAN : 9782757847930
L'Enfant de sable
TAHAR BEN JELLOUN

Quatrième de couverture

Sur une place de Marrakech, un conteur relate l’histoire d’Ahmed, un homme au destin aussi troublant que fabuleux. Élevé dans le mensonge pour sauver l’honneur de son père, Ahmed n’a de masculin que le nom. Un sexe et une condition imposés qu’il finit par revendiquer : à vingt ans, il pousse le zèle jusqu’à s’unir à une fille délaissée, bientôt complice de sa vertigineuse descente aux enfers…


Écrivain d’origine marocaine mondialement connu, Tahar Ben Jelloun est né à Fez en 1944. Il a écrit des romans, des essais et des recueils de poésie. Il a obtenu le prix Goncourt pour La Nuit sacrée en 1987 et le prix international IMPAC en 2004 pour Cette aveuglante absence de lumière, également en Points.


« Une aventure qui semble sortie tout droit des Mille et Une Nuits. »

J. M. G Le Clézio



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La Nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun


La Nuit sacrée
TAHAR BEN JELLOUN

Editions Points
6,3€ 
192 pages
Paru le 15/09/2014
EAN : 978275784794

Quatrième de couverture
La vingt-septième nuit du mois de ramadan, l’existence d’Ahmed est bouleversée. En mourant, son père la libère d’un lourd fardeau : élevée comme un fils, elle retrouve sa féminité. Aujourd’hui âgée, Ahmed, devenue Zahra, rétablit la vérité et livre son secret. Elle revient sur son passé, et sur cette belle journée où, enlevée par un mystérieux cavalier, elle atterrit dans un village hors du temps, entre rêve et réalité…


Écrivain d’origine marocaine mondialement connu, Tahar Ben Jelloun est né à Fès en 1944. Membre de l’académie Goncourt depuis 2008, Tahar Ben Jelloun a été distingué par de très nombreux prix littéraires. La plupart de ses romans sont disponibles en Points.


« Un beau chant de grâce en l’honneur de la femme qui trouve en elle la force, dans une société régentée par les mâles, d’affirmer son existence autonome. »

Le Monde




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La petite communiste qui ne souriait jamais   

Lola Lafon


Actes Sud
Janvier, 2014
11,5 x 21,7
320 pages
ISBN 978-2-330-02728-5
prix indicatif : 21, 00€

Quatrième de couverture


Parce qu’elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux jo de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d’accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu’elle imagine de l’expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d’une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d’une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d’Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ?
Mimétique de l’audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le romanacrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d’Icare que de la mythologie des “dieux du stade”, rend l’hommage d’une fiction inspirée à celle-là, qui, d’un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu’on réserve aux petites filles, ces petites filles de l’été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s’élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.



"C’est un dialogue fantasmé entre Nadia Comaneci, la jeune gymnaste roumaine de quatorze ans devenue, dès son apparition aux J. O. de 1976, une idole pop sportive à l’Ouest et « plus jeune héroïne communiste » à l’Est, et la narratrice, « Candide occidentale » fascinée, qui entreprend d’écrire son histoire, doutant, à raison, des versions officielles. L’histoire d’une jeune fille face à ses juges, qu’ils soient sportifs, politiques, médiatiques, désirée et manipulée également par les États, qu’ils soient communistes ou libéraux. L’histoire, aussi, de ce monde disparu et si souvent caricaturé : l’Europe de l’Est où j’ai grandi, coupée du monde, aujourd’hui enfouie dans une Histoire close par la chute d’un Mur.

Comment raconter cette « petite communiste » à qui toutes les petites filles de l’Ouest ont rêvé de ressembler et qui reste une des dernières images médiatiques non sexualisée de jeune fille sacralisée par un Occident en manque d’ange laïque ?

La Petite Communiste qui ne souriait jamais est l’histoire de différentes fabrications et réécritures : réécriture, par CeauŞescu, du communisme dans la Roumanie des années 1980, fabrication du corps des gymnastes à l’Est comme à l’Ouest, réécriture occidentale de ce que fut la vie à l’Est, réécriture et fabrication du récit par l’héroïne-sujet, qui contredit souvent la narratrice et, enfin, réécriture du corps féminin par ceux qui ne se lassent jamais de le commenter et de le noter…

C’est cette phrase-là, à la une d’un quotidien français, commentant Nadia Comaneci aux J. O. de Moscou, qui m’a décidée à écrire ce roman : « La petite fille s’est muée en femme, verdict : la magie est tombée. » Ce roman est, peut-être, un hommage à celle-là, qui, d’un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu’on réserve aux petites filles, ces petites filles de l’été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s’élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue."

L. L.


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Voyageur malgré lui

Minh Tran Huy


Voyageur malgré lui - Huy,  Minh Tran -  - 9782081333567

Flammarion
Auteur(s):Huy, Minh Tran
Parution:20/08/2014
Format:13.5x21x1.5 cm
Prix:18,00 €
EAN:9782081333567



Voyageur malgré lui Un été, au hasard de ses déambulations new-yorkaises, Line découvre dans un musée l'existence d'Albert Dadas, premier cas, au XIXe siècle, de « tourisme pathologique ». L'histoire de ce fugueur maladif, sans cesse jeté sur les routes par son Impérieuse soif d'ailleurs, fait remonter en Line d'autres souvenirs, liés aux « voyageurs malgré eux » de sa propre famille : Thinh, l'oncle si étrange, Hoai, la cousine disparue et, surtout, son père. Cet homme bousculé par l'Histoire, cet immigré aux vies multiples qui a longtemps gardé le silence. Grâce à Line, Il va enfin partager les secrets de son enfance. En naviguant entre mémoire familiale et mémoire collective, Line déterre le passé et entrecroise les destins de quelques exilés de notre siècle que la misère, la guerre ou la folie ont conduit à errer entre deux rives. Et le roman rend hommage à tous ces déracinés de la plus belle façon qui soit : en les faisant revivre.

                              

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On aurait dit une femme couchée sur le dos

ses longs cheveux de pierre descendant jusque dans l'eau

Corine Jamar

On aurait dit une femme couchée sur le dos


Fuyant son père et son passé, Samira a trouvé en Crète un lieu pour vivre, un univers qui, s’il lui demeure un peu étranger, est devenu profondément le sien, sublimé par la mer et les montagnes qui en forment les contours. Elle épouse là le bel Eleftheris et ouvre une petite cantine sur la plage de l’Akrotiri, mondialement célèbre depuis le succès du film Zorba le Grec. Son bonheur n’est cependant pas sans ombres. Comment oublier qu’elle a trahi de vieux amis pour le gagner ? Comment accepter les règles ancestrales, parfois si violentes, qui gouvernent la communauté où elle vit désormais ? Guidée par la présence quasi palpable des dieux anciens et soutenue par son ami Walter, le chef opérateur de Zorba, qui a choisi lui aussi de vivre sur l’île, Samira trace lentement son chemin vers la réconciliation avec elle-même.
ISBN 978-2-85920-994-0

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Et une petite brique pour terminer, j'avais adoré L'île du serment cet été donc quoi de plus normal de découvrir un classique réédité en un volume.

La trilogie écossaise

Peter May





Broché: 1024 pages
Editeur : Editions du Rouergue (8 octobre 2014)
Collection : Rouergue noir
Langue : Français
ISBN-10: 2812607068
ISBN-13: 978-2812607066
Dimensions du produit: 24 x 4,5 x 15,1 cm
Prix indicatif  26.90

Quatrième de couverture

Extrait
Il était tard et la chaleur était étouffante. Fin avait du mal à se concentrer, oppressé par l'obscurité de son bureau qui le maintenait enfoncé dans son siège, comme une immense paire de mains, noires et douces. Le rond de lumière que la lampe projetait sur son bureau l'attirait tel un papillon de nuit et lui brûlait les yeux. Ébloui, il avait du mal à faire le point sur ses notes. À côté de lui, il percevait le scintillement du moniteur de son ordinateur dont le ronflement ne parvenait pas à troubler le calme ambiant. Il aurait dû être au lit depuis un bon moment, mais il devait à tout prix finir cette dissertation. Ces cours par correspondance étaient son unique porte de sortie et il n'avait rien fichu jusqu'à la dernière minute. Stupide.
Il sentit un mouvement dans son dos, près de la porte, et pivota rageusement sur son siège, s'attendant à trouver Mona. Mais ses reproches ne franchirent pas ses lèvres. Au lieu de Mona, il se retrouva, stupéfait, face à un homme si grand qu'il avait du mal à se tenir droit. Sa tête était penchée sur le côté pour éviter de toucher le plafond. Les pièces n'étaient pas hautes, mais il devait mesurer près de deux mètres cinquante. Il avait des jambes immenses et un pantalon sombre qui se tassait en plis autour d'une paire de bottes noires. Sa chemise à carreaux en coton était rentrée à la ceinture et, par-dessus, il portait un anorak grand ouvert dont il avait relevé le col, laissant la capuche pendre dans son dos. Les bras ballants, des mains immenses émergeant de manches trop courtes. Le visage ridé, rendu lugubre par des yeux sombres et inexpressifs. Des cheveux longs et gras pendant derrière les oreilles. Fin lui donnait la soixantaine. Il restait muet, immobile, fixant Fin. Son ombre, dessinée par la lumière, se découpait sur le bureau, semblable à une statue. Au nom du Ciel, qu'est-ce que ce type faisait là ? Tous ses poils se hérissèrent et Fin sentit la peur s'emparer de lui, l'envelopper comme un gant.
Puis, très loin, il entendit sa propre voix, le gémissement d'un enfant, dans le noir. «Un bonhomme biza-arre...» L'homme continuait à le fixer. «Il y a un bonhomme biza-arre...»
«Qu'est-ce qui se passe, Fin ?» C'était la voix de Mona. Paniquée, elle le secouait par l'épaule.
Tandis qu'il ouvrait les yeux et voyait son visage apeuré et inquiet, encore gonflé de sommeil, il s'entendit gémir : «Bonhomme biza-arre...»
«Mais bon Dieu, qu'est-ce qui ne va pas ?»
Il s'écarta d'elle et s'allongea sur le dos, respirant à fond pour essayer de reprendre son souffle. Son coeur battait à cent à l'heure. «C'est juste un rêve. Un mauvais rêve.» L'image de l'homme dans son bureau était encore là, comme un cauchemar d'enfance. Il jeta un oeil au réveil sur la table de chevet. Quatre heures sept. Il essaya d'avaler sa salive, mais sa bouche était sèche et il comprit qu'il ne parviendrait pas à se rendormir.
«Tu m'as vraiment fichu la trouille.
- Désolé.»
Il repoussa les couvertures et s'assit au bord du lit. Il ferma les yeux puis se frotta le visage, mais l'homme était toujours là, gravé sur sa rétine. Il se mit debout.
«Où vas-tu ?
- Pisser.»

Présentation de l'éditeur
L'Ile des chasseurs d'oiseaux,
Prix Ancres Noires

En rupture de ban avec son passé, l'inspecteur Fin McLeod, meurtri par la disparition tragique de son fils unique, est de retour sur son île natale où, chaque année, une douzaine d'hommes partent en expédition à plusieurs heures de navigation pour tuer des oiseaux nicheurs. Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur d'une enquête déchirante, qui va obliger McLeod à affronter sa propre histoire.

L'Homme de Lewis, Prix Ancres noires,
Prix international du polar de Cognac

Alors que Fin rentre définitivement au pays, on découvre le cadavre d'un jeune homme, miraculeusement préservé dans une tourbière. Les analyses ADN relient le corps à un vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer, Tormod Macdonald, et font de celui-ci le suspect n°1. Au rythme des fulgurances qui traversent l'esprit malade de Tormod, le passé ressurgit, et avec lui l'histoire des homers, ces orphelins exilés aux Hébrides et corvéables à merci.

Le Braconnier du lac perdu,
Prix international du polar de Cognac

Whistler était le plus brillant des amis de Fin. Le plus loyal. Par deux fois, il lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond. Sauvage. Asocial. Privé de la garde de sa fille unique. Or voici que Fin doit prendre en chasse les braconniers qui pillent les eaux sauvages de Lewis. Et Whistler est, d'entre tous, le plus redoutable des braconniers.

jeudi 25 décembre 2014

BIRD BOX Josh MALERMAN ♥♥♥♥♥

BIRD BOX     JOSH MALERMAN ♥♥♥♥♥


      

CALMANN-LEVY
Prix TTC : 20.90 €
EAN : 9782702156476
Format : 230x150 mm
384 pages
Parution : 17 septembre 2014


Quatrième de couverture



La plupart des gens n’ont pas voulu y croire. Les incidents se passaient loin, sans témoins. Mais bientôt, la menace s’est rapprochée, a touché les voisins. Ensuite, Internet a cessé de fonctionner. La télévision et la radio se sont tues. Les téléphones ne sonnaient plus. Certains, barricadés derrière leurs portes et leurs fenêtres, espéraient pouvoir y échapper.

Depuis qu’ils sont nés, les enfants de Malorie n’ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l’abri du danger qui s’est abattu sur le monde. Elle a perdu des proches, a assisté à leur fi n cruelle. On dit qu’un simple coup d’oeil suffi t pour perdre la raison, être pris d’une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger son petit garçon et sa petite fille. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l’extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés.

Arriveront-ils à bon port, guidés par leur seule ouïe et leur instinct ?

En ne décrivant jamais ces créatures mortifères, Josh Malerman joue sur nos peurs les plus profondes et se classe, dans ce premier roman aux droits achetés par le cinéma, parmi les tout nouveaux maîtres du thriller.




En partenariat avec  






MON AVIS

Voici un livre dont j'avais lu beaucoup de bien et qui me faisais envie, les copines sur internet n'en vantant que des mérites.  Lorsque Masse critique et Babelio l'ont proposé je n'ai pu m'empêcher de tenter ma chance. Je ne le regrette absolument pas , que du contraire.

Dès les premières pages j'ai été littéralement happée par l'histoire, scotchée par l'écriture. Impossible de lâcher le livre, de lever le tête, juste l'envie de tourner les pages.

Le cadre est très vite fixé, je n'en dirais pas plus que le quatrième de couverture de craintes de vous gâcher le plaisir.  Un danger est apparu sur terre tout au début de la grossesse de Mallorie notre héroïne.  Au départ quelques incidents étranges au loin.  Progressivement les incidents se sont multipliés et rapprochés.  Tout ce que l'on sait c'est qu'il ne faut jamais ouvrir les yeux sur le monde extérieur car cela serait fatal.

Imaginez-vous dans le noir tout le temps, un bandeau sur les yeux, une porte ouverte à l'imagination, à la peur de plus en plus grande.  On va vivre cette peur, cette angoisse en suivant Mallorie, qui au début du récit s'apprête en compagnie de ses deux enfants à quitter les murs de la maison qui fut son refuge quatre années durant.  Elle est dehors un bandeau sur les yeux.

Avec un ingénieux système de flash-back, nous allons faire des allers-retours entre le début de l'aventure et leur voyage dans le monde extérieur.

Un thriller qui salue l'énorme courage d'une mère qui va vaincre sa peur, ses peurs pour sauver ses enfants.

C'est une super réussite, l'angoisse est palpable du début à la fin.  Ce récit est addictif, impossible de le lâcher, un coup de maître pour ce premier roman de Josh Mallerman.  Le suspense est grandissant, effrayant.  C'est oppressant, stressant, angoissant, bref une réussite dans le genre.  Tout fonctionne à merveille.  L'écriture est fluide, le rythme de lecture est excellent avec un suspense qui vous tient en haleine sur toute la longueur.

Un immense merci encore à Babelio et à Orbit.books de Calmann-lévy.


Un coup de coeur.

LES JOLIES PHRASES

Quelle que sont leur nature, poursuit Tom, notre cerveau est incapable de les appréhender.  Un peu comme l'infini, d'une certaine manière.  Quelque chose de trop complexe pour notre entendement.  Vous voyez?

Les "préparer", ça impliquait de leur faire suffisamment peur pour les dissuader de lui désobéir, en toutes circonstances.

Comment peut-elle attendre de ses enfants qu'ils aient envie de toucher les étoiles s'ils ne peuvent pas lever la tête pour les admirer ?

Ce nouveau monde lui imposait d'entraîner les bébés à se réveiller les yeux bandés.  La peur devait faire partie de leur éducation.  Celle-ci ne pouvait laisser de place à l'impondérable.

Les enfants, elle le savait ne ressentiraient aucun manque dans le nouveau monde s'ils n'en voyaient jamais rien.

Et cette journée va peut-être se conclure par la découverte d'un tout nouveau monde, dans lequel les enfants verront les choses qu'ils n'ont jamais vues auparavant.

Un jour, la douleur dont ta mère t'a parlé, la douleur que toutes les mères du monde ont connue, va prendre chez toi la même forme : l'accouchement.  Seule une femme peut l'éprouver, et c'est cela même qui crée le lien entre toutes les femmes.

Elle voit la maison comme une grande cage.  Dont elle veut sortir.  Tom et Jules ont beau  se trouver dehors, eux non plus ne s'en sont pas vraiment soustraits.  C'est la Terre tout entière qui est devenue une prison, tout aussi confinée que les oiseaux dans leur cage dehors.

Son corps lui donne l'impression d'être en glace quand elle pénètre dans la pièce.  D'être sur le point de "fondre".  Comme si des morceaux d'elle-même s'en détachaient sous l'insupportable pression de ce qui l'attend.

L'Homme est une créature pour l'Homme.

lundi 22 décembre 2014

Ils ont rejoint ma PAL



Vu les commentaires enthousiastes des copines du groupe.

Membre

J'avais fait l'impasse dans un premier temps, un peu déçue par "Elixir d'amour" le précédent que j'avais jugé trop maigre, mais je ne résiste pas à la tentation.



Le Poison d'amour

octobre 2014
Format : 125 mm x 182 mm
180 pages
EAN13 : 9782226259950
Prix : 15.00 €



Quatrième de couverture


Quatre adolescentes de seize ans liées par un pacte d’amitié éternelle tiennent le journal de leur impatience, de leurs désirs, de leurs conquêtes et de leurs rêves. Comment éviter les désastres affectifs dont les couples parentaux donnent l’image quotidienne ? Hier encore des enfants, les voilà prises au piège de cette émotion bouleversante, l’amour, prêtes à entrer dans ce domaine mystérieux, cette folie qui peut les transformer en monstres.
Tandis qu’au lycée, on s’apprête à jouer Romeo et Juliette, imprévisible et fatal, un drame se prépare…

« Si tu ne m’aimes plus, c’est que tu ne m’as jamais aimé »


                                                              ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥


  mon partenaire m'a proposé gentiment de découvrir un nouveau label de littérature  :  Préludes

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai reçu la première parution de janvier 

Un parfum d'herbe coupée     

Nicolas Delesalle




Edition de ce prix du livre numérique 2013
Editions Préludes
Le livre de Poche
130 x 200 mm
256 pages
parution janvier 2015
isbn 9782253191117
prix  13.60 euros


Quatrième de couverture


« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j’ai fait la gueule. Mais j’ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l’odeur de sa première clope. J’ai dit “ouais”, j’ai dit “super”, la mort dans l’âme, même si j’avais compris que la GTS pour la GTX, c’était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. »

Par petites touches qui sont autant d’instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Des petits riens qui seront tout.

Un premier roman remarquable, plein d’émotion, d’humour, de poésie, de profondeur, où la petite musique singulière de l’enfance ouvre sur une partition universelle.

samedi 20 décembre 2014

AUX ANGES FRANCIS DANNEMARK ****

AUX ANGES

Francis DANNEMARK



Laffont
Parution : 3 Avril 2014
Format : 1 x 184 mm
Nombre de pages : 224
Prix : 14,00 €
ISBN : 2-221-14139-3


Quatrième de couverture


Deux hommes, qui ont perdu le fil de leur vie, voyagent ensemble. Sur leur route, des rencontres insolites vont changer leur destin. Un roman lumineux sur la puissance des sentiments ou l'on retrouve la sensibilité et la poésie de Francis Dannemark.

Amis d'adolescence, Pierre et Florian se retrouvent, après trente ans d'absence, à l'occasion d'un long voyage en voiture. L'un et l'autre ont un peu perdu le fil de leur vie. Avec émotion et humour, ils évoquent leurs fêlures, leurs doutes face à l'avenir. Mais ce voyage, dicté par les rendez-vous professionnels de Pierre, ne se déroule pas comme prévu.
Sur le bord d'une route, ils croisent Emiliana di Castelcampo. Dans son château en ruine, telle une fée facétieuse, la vieille comtesse italienne va bientôt bouleverser l'existence des deux hommes. Car la vie trouve son sens et sa magie dans les rencontres que l'on y fait et dans notre capacité à rêver et à accueillir l'imprévu.

Cette comédie d'un optimisme contagieux, qui redonne le goût de vivre et d'aimer, est aussi un roman d'apprentissage et de sagesse, illuminé par d'inoubliables histoires d'amour.



L'auteur





Francis Dannemark est né en 1955 et vit à Bruxelles. Il est actuellement éditeur auprès des Éditions Le Castor Astral (Bordeaux/Paris) et conseiller littéraire indépendant.

Depuis 1977, il a publié une trentaine de livres. Plus de la moitié sont des romans, le plus souvent publiés chez Robert Laffont, dont 'Histoire d'Alice, qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un)' (2013), La Véritable Vie amoureuse de mes amies en ce moment précis (2012) et Du train ou vont les choses à la fin d'un long hiver(2011).

Il a obtenu les prix Alexandre-Vialatte (La Longue Promenade avec un cheval mort, 2005), Émile-Bernheim (Le Grand Jardin, 2007), Maurice-Carême (La Longue Course, 2000) et Charles-Plisnier, ainsi que le premier prix franco-belge des Lycéens, ex-æquo avec Daniel Pennac (Choses qu'on dit la nuit entre deux villes, 2006).



Mon avis

Une petite lecture commune avec Julie Désir et le groupe des "Lecteurs belges compulsifs".

Que de fraîcheur, un petit bonheur lu d'une traite et j'en suis sortie "Aux Anges".

Un roman qui vous remplit d'optimisme.  En le lisant j'ai eu envie de le nommer Conte des temps modernes mais attention même si cela semble léger en apparence il en ressort tant de choses à méditer.

Pierre et Florian se retrouvent après trente ans.  Ils étaient amis de jeunesse.  Ils s'étaient perdus de vue.  Pierre lui propose de l'accompagner dans un voyage professionnel.  Et cela commence fort, un petit accident et les voilà obligés de prendre la voiture de Florian qui n'est pas de première jeunesse.

Chemin faisant ils rencontrent la Comtesse Emiliana di Castelcampo, 77 ans (un personnage haut en couleurs absolument charmant).  Il faut dire qu'elle s'est retrouvée avec son véhicule dans le fossé en évitant un écureuil... Elle leur propose vu l'heure tardive de passer la nuit chez elle au château.

Oui oui un château, mais pas n'importe lequel, en partie rénové, il est transformé en arche de Noé.

Cette rencontre sera providentielle car elle les amènera à avoir une autre vision de vie.  Les deux amis se raconteront leur vie, leurs réussites, leurs amours mais aussi les regrets, ils feront le bilan et partiront à la recherche du bonheur.

Une plume que j'ai adoré, remplie de tendresse, de joie et de bonne humeur.  En lisant ce récit j'étais transportée dans cette histoire truffée d'humour, de candeur mais aussi de réalisme.  Un récit drôle, très visuel, un peu l'impression de regarder une gentille comédie.  Une belle parenthèse qui permet de lâcher prise, de tout oublier l'espace d'un roman,


Ma note : 8.5/10


Et voici l'avis de "copinautes" :  les petites lectures de Scarlett
Les jolies phrases

Tu connais la phrase de Mohamed Ali ? "Celui qui voit le monde à cinquante ans comme il le voyait à vingt ans a perdu trente ans de sa vie."

En étant soi-même le plus possible, le mieux possible, sans peur, sans se mentir sur ce qu'on veut vraiment.  Puis en laissant venir ce qui vient.

La vie, c'est le mouvement, si j'en crois l'ostéopathe qui remet de l'ordre dans ma nuque, elle ne connaît pas le statu quo, quand le mouvement s'arrête, c'est qu'on est mort.

Les gens qu'on rencontre pour la première fois, parfois on les connaît déjà.

...que le sel de la vie, ce sont les rencontres.  Les vraies rencontres, totalement inattendues qui vous bouleversent l'âme et le coeur et le corps.  Et qui changent votre vie.  Du jour au lendemain, le monde n'est plus pareil.  La lumière du jour n'est plus la même.  Les nuits ne sont plus les mêmes nuits.

Dieu a inventé le vent pour qu'il fasse tomber les feuilles mortes, sinon les arbres auraient l'air de quoi quand revient le printemps ?

Les moments difficiles, si on les vit à deux ont infiniment plus de valeur que des moments tranquilles que l'on vivrait tout seul.

Personne ne sait jamais d'avance ce qu'est exactement l'amour, personne n'est même sûr qu'il existe.  Mais quand il entre dans notre vie, que l'on ait vingt ans ou quatre-vingt, on le reconnaît tout de suite.

L'amour, ça vient sans prévenir, ça ne vous demande pas votre avis, c'est un cadeau de la vie.

Le fait d'avoir été malheureux n'autorise personne à devenir injuste ou méchant.  Sinon plus rien de bien ne pourrait jamais arriver.  L'amour disparaîtrait, et nous tous avec lui.

Il y a juste que chaque vie est un chemin qui ne ressemble à aucun autre.  Il a sa forme propre, complexe pour les uns, un peu plus simple pour les autres - mais jamais, jamais ce n'est une ligne droite, il y a toujours des boucles, et des diagonales, des zigzags parfois incroyables.

Mais les animaux en général sont plus sages que nous, vous l'avez remarqué ?  Ils vont vers ce qu'est le meilleur pour eux.

Le refus du changement c'est la mort.

Je crois qu'il y a trois pièges dans la vie, nos préjugés, nos idées toutes faites, qui nous empêchent de voir vraiment et de penser correctement, nos biens, qui si souvent nous emprisonnent, et surtout nos peurs, qui nous empêchent d'entendre ce que dit notre petite voix.


Dans le cadre de mon challenge : Comment vider sa PAL avec les copains et les copines.

Voici l'avis de Cécile :  cliquez ici



vendredi 19 décembre 2014

Un petit concours cela vous tente ?




Chose promise, chose due.  Vous êtes formidables plus de 200 à avoir "liké" la page fb de mon blog.
Merci à vous de me suivre depuis un peu plus de 2 ans.

En ce temps de fêtes j'ai envie de vous gâter.

Je vous propose le dernier livre de Yôko Ogawa "Petits oiseaux" que j'ai vraiment apprécié.





Mon avis se trouve ici


Petite question simple : dans quel cadre ai-je lu ce livre ?  (la réponse est dans mon avis)

Il vous suffit de liker la page si ce n'est déjà fait et de poster la réponse sous ce billet en commentaire.
Si vous partagez le concours, vous doublez vos chances.

Le concours est ouvert pour la Belgique, France et Luxembourg.  Désolée pour les autres.

Le concours est ouvert jusqu'au 28 décembre minuit.

Bonne chance à vous.


La gagnante est Louise Canal.

Merci à toutes et à tous d'être chaque jour plus nombreux à me suivre. Belle et heureuse année 2015

dimanche 14 décembre 2014

Message Personnel Op cop 1 Arne Dahl ****

   Actes Noirs - Actes Sud


Message personnel

Actes Noirs
Actes Sud
Octobre, 2014
14,5 x 24,0
464 pages
traduit du suédois par : Rémi CASSAIGNE
ISBN 978-2-330-03694-2
prix indicatif : 23, 00€ 


Quatrième de couverture


Dommage collatéral de la technologie et des nouveaux moyens de communication, le monde globalisé est devenu un immense terrain de jeu pour la criminalité organisée. Dans le plus grand secret, une unité opérationnelle a été créée au sein d’Europol, à La Haye, pour tenter d’y faire face. Au menu : stratégie de l’ombre et collaboration transfrontalière. Son nom : Opcop. L’ambition de ses onze membres : poser les bases d’un FBI européen.
Juste avant de mourir, un homme glisse un message à l’oreille de l’un des représentants suédois du groupe, lors d’un sommet du G20 à Londres. Un message mystérieux proféré dans une langue inconnue. Peu après, le corps d’une jeune femme est retrouvé étrangement mis en scène dans un parc londonien. À l’intérieur du cadavre, on découvre un message cryptique directement adressé à l’unité Opcop. Problème : personne n’est censé connaître son existence… C’est le début d’une enquête déroutante qui jettera les membres du groupe aux quatre coins du monde dans un labyrinthe fatal.
Avec Message personnel, Arne Dahl, qui s’est vu décerner un prix spécial par la Swedish Academy of Crime Writers pour avoir “renouvelé le genre du polar”, déroule le fil d’Ariane d’une série des plus prometteuses.


L'auteur : Arne DAHL




Arne Dahl est le nom de plume de Jan Arnald né en 1963 à Sollentuna.Critique littéraire et ancien rédacteur en chef d’Artes, le magazine littéraire de l’Académie suédoise, il est l’auteur d’une vingtaine de romans. Ses livres sont traduits dans une trentaine de langues et ont été récompensés par des prix littéraires prestigieux en Allemagne, au Danemark et en Suède. Ont déjà paru en France : Misterioso (Seuil, 2008), Qui sème le sang (Seuil, 2009), Jusqu’au sommet de la montagne (Seuil,2011) et Europa Blues (Seuil, 2012).


Mon avis



Partons à la découverte du polar suédois, une référence en la matière en la personne de Arna Dalh.  Le premier roman d’une série en comptant quatre.

J’ai vraiment eu beaucoup de mal dans le début de la lecture du récit, la fatigue peut-être, mais certainement dû au grand nombre de personnages présents dans le récit.  Ce n’est pas pour rien qu’en début de l’ouvrage un pense-bête vous rappelle qui est qui . 

C’est un récit labyrinthique. Il est vraiment nécessaire de trouver le fil d’Ariane, de l’accrocher et surtout de ne pas le perdre pour en sortir.  Le rythme est lent et cassant, un peu perturbant d’entrée de jeu.  Mais j’avoue qu’une fois l’effort produit, c’est l’histoire qui vous prend et on ne la lâche plus.  Cela part dans tous les sens, dans différents coins du monde et petit à petit comme une araignée tissant sa toile, les choses se mettent en place et vous tiennent en haleine jusque là où vous ne l’imagineriez pas.

Le pitch :

C’est top secret, une unité opérationnelle est créée au sein d’Europol dans le but de lutter contre le crime organisé au sein de l’Europe. 

Cela commence à Londres au sommet du G 20. Un homme meurt écrasé en se dirigeant vers Arto Söderstedt, le représentant suédois d’Op Corp.  Il lui chuchote une phrase dans une langue asiatique juste avant de mourir.

Chez un fabricant de meubles suédois, une femme de ménage chinoise fait d’étranges découvertes.

Un corps mutilé est retrouvé mis en scène dans un parc londonien. Il contient un message dissimulé à l’attention de l’unité opérationnelle qui n’est censée être connue de personne.

Et puis on parle de mafia calabraise. Mais quel est le lien entre tout ça?

Je ne vous en dirais pas plus, si ce n’est qu’il n’y a qu’une chose à faire : lire ce polar à sa structure complète très réussie qui vous emmènera aux quatre coins de monde.

Un tout grand merci à Actes Noirs pour cette très belle découverte.  Grand merci pour ce beau partenariat.


Ma note 8/10




Les jolies phrases



Tu as des responsabilités familiales dont, même en déployant des trésors d’imagination, je ne peux pas me représenter le poids.  C’est malgré tout complètement autre chose que d’avoir la responsabilité de quelques millions de dollars, surtout s’ils sont fictifs.

Je l'ai dit, et je le répète : la mafia est en train d'acheter le monde, à l'est, à l'ouest et au sud. Si on n'en parle pas, c'est juste parce que personne n'ose écrire à ce sujet, ce qui reviendrait à entrouvrir sa porte, ou alors tout simplement parce qu'on est déjà vendu.  Beaucoup plus de monde qu'on imagine est déjà vendu d'une façon ou d'une autre, journalistes, politiciens, faiseurs d'opinion.
Tout crime est lié à tous les crimes.

Nous avions compris que c'était l'essence même du capitalisme : que le plus fort gagne.  L'économie doit être une lutte.  Et pour sortir vainqueur de la bataille, il faut enjamber quelques cadavres.

Faire croître l'argent a toujours été une sorte d'escroquerie.  Nous l'avons toujours su, nous dont c'était notre métier ; c'était notre postulat de base.  L'argent ne peut pas croître, pas vraiment, il faut toujours le prendre quelque part.  Nous le savons tous.  Nous savons tous que nous nous adonnons au vol.

C'est fou comme tout est lié de nos jours.  C'est l'ère de la globalisation.  Comment faire face à une criminalité dont aucun acteur essentiel n'est national sans être soi-même international ?

Mais la sécurité, c'est l'ennui, et l'ennui, c'est la mort du couple.

La pensée criminelle est en train de prendre le dessus.  Des gens honnêtes il y a vingt ans sont à présent des criminels dans la même situation.  La criminalité est devenue l'état normal, on gruge, on truque comme on respire.  Ce n'est pas une force.  L'argent est sérieusement en train de se substituer à la morale, à la pensée indépendante, superficielle.