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mercredi 31 juillet 2013
RECHERCHE DE PARTENARIAT EDITIONS ROUGE-SANG
AVIS AUX AMATEURS DE POLARS THRILLERS OU ROMANS NOIR
Avis aux amateurs de livres noir APPEL aux blogs, sites, et pages de réseaux sociaux spécialisés dans le polar. Dans le cadre de la promotion de nos œuvres à partir du dernier tiers du mois d'août, les éditions Rouge-Sang recherchent des partenaires de qualité sur Internet. Le principe est simple : nous enverrons un exemplaire de chacune de nos publications à un des responsables de ces surfaces, à charge pour lui d'en rédiger une critique objective et circonstanciée. Pour le contenu de ces avis, nous faisons confiance aux qualités de nos auteurs. Et nous croisons les doigts... Merci donc, d'une part de partager largement cette information, et d'autre part pour les animateurs de ces interfaces, de nous faire parvenir leurs coordonnées, adresse de sites ou assimilés, et, c'est évidemment important, la fréquentation de ces derniers. A cette adresse mail : rouge.sang.editions@gmail.com
lundi 29 juillet 2013
MILLENIUM ADAPTATION BD Sylvain Runberg Stieg Larsson 8.5/10 ****
ISBN : 2800157100
Éditeur : Dupuis (2013)
Sylvain Runberg Sieg Larsson
RESUME
Mis à l'écart du magazine Millenium, Mikael Blomkvist est engagé pour reprendre l'enquête sur l'héritière Vanger disparue 44 ans plus tôt. Le journaliste accepte contre la promesse d'informations sur les cartels suédois. Son chemin croise alors celui de Lisbeth Salander. Pirate informatique surdouée, experte en close-combat et totalement asociale, Lisbeth applique aux « hommes qui n'aiment pas les femmes » sa propre notion de la justice.
Dès la première page une impressionnante plongée sur le désespoir de Henrik Vanger Homs et Runberg nous embarquent à nouveau dans un thriller ancré dans la réalité suédoise que connaît parfaitement le scénariste pour y travailler une partie de l'année. L'histoire est mise en scène de façon spectaculaire et invite à voir Millenium comme vous ne l'avez jamais lu.
MON AVIS
Inspiré par la trilogie "Millenium" de Stieg Larsson. J'avoue ne pas avoir lu la série mais j'avais envie d'un petit rattrapage. J'ai vu l'adaptation cinématographique et lorsque j'ai entendu parler - souvent avec des éloges et des critiques positives - de l'adaptation en BD, je me suis laissée tenter.
J'ai retrouvé l'ambiance glauque du film. On comprend aisément que pour chaque volume , deux en soient nécessaire pour l'adaptation BD car il faut du temps pour planter le décor et les différents personnages et tisser les liens entre eux, mais malgré cette complexité on n'éprouve aucun mal à comprendre qui fait quoi.
L'expression des personnages et le graphisme me replonge d'emblée dans l'ambiance sordide originale. Le langage est cru mais adapté.
J'ai vraiment passé un bon moment et j'attends avec impatience la seconde partie de "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes"
samedi 27 juillet 2013
Ils ont rejoint ma PAL
Maigre moisson cette dernière quinzaine, pour cause il faut que ma PAL diminue avant la rentrée littéraire.
Un petit accent jeunesse pour le bonheur de mon fils
Le Royaume Benoît Feroumont
J'avais adoré le 1er tome du Royaume
Mandarine & COw Jacques Azam
Merci à Babelio et Masse Critique spécial BD
A savourer avec mon fils , nous avons reçu une aventure de la famille Mandarine et sa vache.
La petite fille qui aimait la lumière Cyril Massarotto
Après la très belle découverte de Cyril Massarotto dans "Dieu est un pote à moi" voir http://nathavh49.blogspot.be/2013/07/dieu-est-un-pote-moi-cyril-massarotto.html
Je suis tombée par hasard sur celui-ci :
Barricadé dans sa maison au coeur d une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.L enfant ne parle pas, elle ne prononce qu' un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.Cyril Massarotto explore avec toute la finesse et la profondeur à laquelle il nous a accoutumés depuis son premier livre, Dieu est un pote à moi, la relation filiale qui se noue entre ces deux êtres que tout oppose.
ISBN : 2266229877
Éditeur : Pocket (2012)
Et pour terminer mon cadeau Pocket à découvrir
BALLE DE MATCH Harlan Coben
Dans le monde du tennis professionnel, certains n'hésitent pas à remplacer la balle jaune par une autre d'un plus petit calibre aux effets mortels. Comme celle qui a mis définitivement fin à la carrière de l'ancienne championne Valérie Simpson, par exemple. Pour l'agent sportif Myron Bolitar, c'est une nouvelle enquête semée d'embûches qui commence. Qui avait intérêt à tuer Valérie ? Et pourquoi celle-ci a-t-elle cherché à le joindre la veille de son assassinat, après un long silence ? Quel rapport enfin entre elle et le protégé de Myron, Duane Richwood, la star montante de la raquette américaine ? Personne ne semble très enclin à répondre à ces questions. Alors quand la mafia et un sénateur véreux s'en mêlent, Myron comprend que le jeu va être décisif...
Harlan Coben est né et a grandi dans le New-Jersey, où il vit actuellement avec sa femme et ses quatre enfants. Après avoir obtenu un diplôme en sciences politiques au Amherst College, il a travaillé dans l'industrie du voyage avant de se consacrer à plein temps à l'écriture. Il est le premier auteur à avoir reçu l'Edgar Award, le Shamus Award et l'Anthony Award, trois prix majeurs de la littérature policière aux Etats-Unis. Il est l'auteur de Ne le dis à personne... (Belfond, 2002) - Prix des Lectrices de ELLE 2003, Disparu à jamais (2003), Une chance de trop (2004), et Juste un regard (2005) ainsi que de la série des aventures de l'agent Myron Bolitar : Rupture de contrat (Fleuve Noir, 2003), Balle de match (2004), et Faux rebond (2005).
Un petit accent jeunesse pour le bonheur de mon fils
Le Royaume Benoît Feroumont
J'avais adoré le 1er tome du Royaume
Mandarine & COw Jacques Azam
Merci à Babelio et Masse Critique spécial BD
A savourer avec mon fils , nous avons reçu une aventure de la famille Mandarine et sa vache.
Jacques Azam - Auteur / Illustrateur
Revoilà l’époustouflante famille Mandarine : La maman est toujours aussi folle, le père toujours aussi absent, Lulu toujours aussi hyperactive et Chico… Ah, Chico… toujours aussi désespéré. Heureusement qu’il y a aussi la vache, une tonne de bonne humeur dopée au jus d’orange qui jamais ne refuse de rendre service. Parfois, bien sûr, les dégâts sont à la hauteur de sa gentillesse : sans limites. Mais, quand on a une vache comme animal de compagnie, c’est un risque à courir, non ?
Date de sortie : 2 mai 2013
Code ISBN : 978-2-7459-5739-9
Code EAN : 9782745957399
Pages : 112
Un peu pour moi, 2 livres seulement , j'ai été raisonnable et encore j'en ai reçu un en cadeau
Après la très belle découverte de Cyril Massarotto dans "Dieu est un pote à moi" voir http://nathavh49.blogspot.be/2013/07/dieu-est-un-pote-moi-cyril-massarotto.html
Je suis tombée par hasard sur celui-ci :
Barricadé dans sa maison au coeur d une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.L enfant ne parle pas, elle ne prononce qu' un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.Cyril Massarotto explore avec toute la finesse et la profondeur à laquelle il nous a accoutumés depuis son premier livre, Dieu est un pote à moi, la relation filiale qui se noue entre ces deux êtres que tout oppose.
ISBN : 2266229877
Éditeur : Pocket (2012)
Et pour terminer mon cadeau Pocket à découvrir
BALLE DE MATCH Harlan Coben
Dans le monde du tennis professionnel, certains n'hésitent pas à remplacer la balle jaune par une autre d'un plus petit calibre aux effets mortels. Comme celle qui a mis définitivement fin à la carrière de l'ancienne championne Valérie Simpson, par exemple. Pour l'agent sportif Myron Bolitar, c'est une nouvelle enquête semée d'embûches qui commence. Qui avait intérêt à tuer Valérie ? Et pourquoi celle-ci a-t-elle cherché à le joindre la veille de son assassinat, après un long silence ? Quel rapport enfin entre elle et le protégé de Myron, Duane Richwood, la star montante de la raquette américaine ? Personne ne semble très enclin à répondre à ces questions. Alors quand la mafia et un sénateur véreux s'en mêlent, Myron comprend que le jeu va être décisif...
Harlan Coben est né et a grandi dans le New-Jersey, où il vit actuellement avec sa femme et ses quatre enfants. Après avoir obtenu un diplôme en sciences politiques au Amherst College, il a travaillé dans l'industrie du voyage avant de se consacrer à plein temps à l'écriture. Il est le premier auteur à avoir reçu l'Edgar Award, le Shamus Award et l'Anthony Award, trois prix majeurs de la littérature policière aux Etats-Unis. Il est l'auteur de Ne le dis à personne... (Belfond, 2002) - Prix des Lectrices de ELLE 2003, Disparu à jamais (2003), Une chance de trop (2004), et Juste un regard (2005) ainsi que de la série des aventures de l'agent Myron Bolitar : Rupture de contrat (Fleuve Noir, 2003), Balle de match (2004), et Faux rebond (2005).
vendredi 26 juillet 2013
Le roman du mariage Eugenides 7.5/10 ***
- Date de parution: 03/01/2013
- Editeur: Editions de l'Olivier
- EAN: 9782879299860
Résumé :
Le Roman du mariage est l'histoire de trois étudiants américains, une fille et deux garçons, qui se rencontrent à l'université de Brown, au début des années 80. Ensemble, ils découvrent avec exaltation la littérature, le sexe, Roland Barthes et les Talking Heads. Madeleine tombe sous le charme de Leonard, Mitchell tombe sous le charme de Madeleine. Tel un personnage de Jane Austen, la jeune femme se retrouve au coeur d'un dilemme, entre l'amant maniaco-dépressif et le gendre idéal attiré par la spiritualité. Mais l'Amérique de Reagan n'est pas l'Angleterre victorienne, et l'amour n'a plus le même sens. Le vrai sujet de ce livre est peut-être celui du passage à l'âge adulte. Madeleine, Leonard et Mitchell sont les héros d'une nation d'adolescents hypersexués et idéalistes. Comme les soeurs Lisbon de Virgin Suicides ou l'hermaphrodite de Middlesex, Madeleine fait l'apprentissage de la féminité en perdant son innocence, sans renoncer pour autant à toutes ses illusions. Acclamé dans le monde entier, ce nouveau livre de Jeffrey Eugenides, dix ans après Middlesex, réinvente l'idée même d'intrigue conjugale. D'un classique triangle amoureux, Eugenides tire un roman magistral, une comédie dramatique étincelante qui est aussi le portrait d'une génération.
L'auteur : Jeffrey Eugenides
Né à détroit le 08 mars 1960. Né dans une famille aisée mêlant origines grecques et irlandaises, Eugenides grandit dans une banlieue résidentielle favorisée, Grosse Pointe. Il décroche une licence à l'Université Brown en 1983, et un master d'écriture créative à l'université Stanford.
L'auteur : Jeffrey Eugenides
Né à détroit le 08 mars 1960. Né dans une famille aisée mêlant origines grecques et irlandaises, Eugenides grandit dans une banlieue résidentielle favorisée, Grosse Pointe. Il décroche une licence à l'Université Brown en 1983, et un master d'écriture créative à l'université Stanford.
Il est globalement avare de détails sur sa vie personnelle, accordant très peu d'entretiens à la presse. Il est marié à l'artiste Karen Yamauchi depuis 1995, avec laquelle il a eu une fille. Après avoir vécu à Berlin de 1999 à 2004, il s'installe à Princeton dans le New Jersey.
Il a publié des nouvelles dans The New Yorker, The Paris Review et Granta. Son premier roman sort en 1993, Virgin suicides, salué à sa sortie par la critique. Il aura encore plus de succès après avoir été adapté au cinéma par Sofia Coppola en 1999. Son deuxième roman, Middlesex, plus volumineux, sorti en 2002, reçoit le prix Pulitzer en 2003. La sortie en 2011 de son troisième roman, The Marriage Plot, assure sa réputation d'auteur lent dans la maturation de ses œuvres, traduction qui vient de sortir en 2013 aux éditions de l'Olivier1
Source Wikipédia
Vient d'obtenir le prix Fitzgerald pour Le roman du mariage.
Mon avis 7.5/10
Nous sommes en 1982, Madeleine est étudiante en littérature, et suit tout particulièrement un cours sur le roman du mariage au 19ème siècle et la littérature victorienne. Une de ses références est Jane Austen sur qui elle rédigera d'ailleurs son mémoire.
Le roman du mariage se compose de prétendants, de demandes de malentendus, ensuite la littérature évoluera dès 1900 pour nous parler de la vie décevante des femmes après le mariage.
Le décor est planté nous sommes au début du livre.
"A l'époque où la réussite sociale reposait sur le mariage, et où le mariage reposait sur l'argent, les romanciers tenaient un vrai sujet d'écriture. Les grandes épopées étaient consacrées à la guerre, le roman au mariage."
La première partie nous entraîne plus particulièrement sur l'aspect littéraire, très fouillé, très documenté, parfois un peu "lourd et moins digeste", plus difficile. On nous parle de beaucoup de notions comme la déconstruction et l'univers de Roland Barthes, on nous détaille la sémiotique car Madeleine suit ce cours durant lequel elle rencontrera Léonard dont je reparlerai plus loin.
sémiotique : du "livre", cet objet transcendantal, fruit de tant d'efforts, ils voulaient faire un texte, libre de toute attache, indéterminé, ouvert aux interprétations. il voulait donner la vedette au lecteur parce qu'aux-mêmes étaient des lecteurs
Au début, je me suis accrochée car la lecture était un peu plus - je dirais technique- mais reflétait plus particulièrement l'ambiance, les états d'esprit de l'époque, l'atmosphère régnant sur ce campus américain.
Arrive ensuite très vite le personnage de Mitchell rencontré en première année, il est amoureux de Madeleine, il est convaincu qu'elle est la femme de sa vie. Il a eu l'occasion de la séduire - elle n'était pas indifférente - mais n'osant entreprendre au bon moment, il ne s'est rien passé.
Mitchell suivra un parcours à la recherche de la spiritualité et des religions, découvrant sa foi. Il est un élève brillant et étudie la théologie. Il effectuera en compagnie d'un ami un long voyage en Inde, tout en poursuivant son questionnement personnel.
Arrive enfin, le dernier personnage de ce triangle amoureux ; Léonard. Il est étudiant brillant en biologie et suivra le même cours de sémiotique que Madeleine. Un amour naîtra avec ses joies et ses difficultés. On suivra l'évolution de leur amour naissant avec la maladie de Léonard qui est maniaco-dépressif.
L'auteur nous décrit avec beaucoup de précisions, de documentation les effets de la maladie - comment Léonard passe de l'euphorie au désespoir -, comment on luttait contre cette pathologie avec du lithium et les effets secondaires du traitement. Les dégâts physiques et psychologiques, la vie de l'entourage et la façon d'aborder la maladie.
Même si au départ, j'ai dû m'accrocher, si la lecture était un peu plus rude, j'ai vraiment été séduite par la suite , les personnages sont attachants. On a vraiment envie de partager les moments de ce terrible trio et de connaître le destin de chacun. Beaucoup de pistes de réflexion s'ouvrent à nous à la lecture de ce livre vraiment bien documenté, retraçant une manière de vivre dans les années 80.
Un bon moment au final avec l'envie de découvrir le second roman d'Eugenides, "Middlesex" qui se trouve dans ma PAL.
Les jolies phrases
Nous sommes en 1982, Madeleine est étudiante en littérature, et suit tout particulièrement un cours sur le roman du mariage au 19ème siècle et la littérature victorienne. Une de ses références est Jane Austen sur qui elle rédigera d'ailleurs son mémoire.
Le roman du mariage se compose de prétendants, de demandes de malentendus, ensuite la littérature évoluera dès 1900 pour nous parler de la vie décevante des femmes après le mariage.
Le décor est planté nous sommes au début du livre.
"A l'époque où la réussite sociale reposait sur le mariage, et où le mariage reposait sur l'argent, les romanciers tenaient un vrai sujet d'écriture. Les grandes épopées étaient consacrées à la guerre, le roman au mariage."
La première partie nous entraîne plus particulièrement sur l'aspect littéraire, très fouillé, très documenté, parfois un peu "lourd et moins digeste", plus difficile. On nous parle de beaucoup de notions comme la déconstruction et l'univers de Roland Barthes, on nous détaille la sémiotique car Madeleine suit ce cours durant lequel elle rencontrera Léonard dont je reparlerai plus loin.
sémiotique : du "livre", cet objet transcendantal, fruit de tant d'efforts, ils voulaient faire un texte, libre de toute attache, indéterminé, ouvert aux interprétations. il voulait donner la vedette au lecteur parce qu'aux-mêmes étaient des lecteurs
Au début, je me suis accrochée car la lecture était un peu plus - je dirais technique- mais reflétait plus particulièrement l'ambiance, les états d'esprit de l'époque, l'atmosphère régnant sur ce campus américain.
Arrive ensuite très vite le personnage de Mitchell rencontré en première année, il est amoureux de Madeleine, il est convaincu qu'elle est la femme de sa vie. Il a eu l'occasion de la séduire - elle n'était pas indifférente - mais n'osant entreprendre au bon moment, il ne s'est rien passé.
Mitchell suivra un parcours à la recherche de la spiritualité et des religions, découvrant sa foi. Il est un élève brillant et étudie la théologie. Il effectuera en compagnie d'un ami un long voyage en Inde, tout en poursuivant son questionnement personnel.
Arrive enfin, le dernier personnage de ce triangle amoureux ; Léonard. Il est étudiant brillant en biologie et suivra le même cours de sémiotique que Madeleine. Un amour naîtra avec ses joies et ses difficultés. On suivra l'évolution de leur amour naissant avec la maladie de Léonard qui est maniaco-dépressif.
L'auteur nous décrit avec beaucoup de précisions, de documentation les effets de la maladie - comment Léonard passe de l'euphorie au désespoir -, comment on luttait contre cette pathologie avec du lithium et les effets secondaires du traitement. Les dégâts physiques et psychologiques, la vie de l'entourage et la façon d'aborder la maladie.
Même si au départ, j'ai dû m'accrocher, si la lecture était un peu plus rude, j'ai vraiment été séduite par la suite , les personnages sont attachants. On a vraiment envie de partager les moments de ce terrible trio et de connaître le destin de chacun. Beaucoup de pistes de réflexion s'ouvrent à nous à la lecture de ce livre vraiment bien documenté, retraçant une manière de vivre dans les années 80.
Un bon moment au final avec l'envie de découvrir le second roman d'Eugenides, "Middlesex" qui se trouve dans ma PAL.
Les jolies phrases
A l'époque où la réussite sociale reposait sur le mariage et où le mariage reposait sur l'argent, les romanciers tenaient un vrai sujet d'écriture. Les grandes épopées étaient consacrées à la guerre, le roman au mariage.
- Ma théorie sur la mouche domestique se rattache à ma théorie expliquant pourquoi, plus on a l'impression que le temps passe vite.
-Mais encore? demanda la fille.
-C'est une question de proportionnalité. Quand tu as cinq ans , tu es en vie depuis moins de deux mille jours. A cinquante ans, tu en as vécu près de vingt mille. Une journée quand tu as cinq ans te paraît donc plus longue parce qu'elle représente une plus grande partie du tout.
Le trouble affectif s'exprimait ici physiologiquement : le goût écoeurant de la vodka dans la bouche de Madeleine était celui du regret, sa nausée provenait d'elle même, comme si elle voulait rejeter non pas le contenu de son estomac mais de sa propre personne.
On ne sauve pas les autres. On se sauve soi-même!
Le problème du judaïsme et du christianisme, dit Claire, comme pour à peu près toutes les religions monothéistes, c'est leur dimension patriarcale. Ce sont les hommes qui ont inventé ces religions. Et qui est Dieu ? Un homme...
Tu comprends, une femme n'est pas une pastèque dans laquelle on fait un trou pour voir si elle est sucrée.
Les mystiques disaient la même chose : l'illumination naissait de l'extinction du désir. Le désir ne permettait pas l'épanouissement mais simplement une satisfaction temporaire jusqu'à ce qu'une nouvelle tentation se présente.
Telle est notre condition, dit Tolstoï : nous sommes l'homme accroché à la branche. La mort nous attend, nous ne pouvons pas y échapper, aussi nous distrayons-nous en léchant les quelques gouttes de miel à notre portée.
Si elle partait, il allait se retrouver à nouveau seul, comme dans la maison où il avait grandi, comme dans sa tête et souvent dans ses rêves, et comme dans sa chambre au service psychiatrique.
La dépression, on n'en décroche pas comme ça. Y a pas de clean ou pas clean quand on est dépressif. La dépression, c'est comme un bleu qui ne s'en va jamais. Un bleu dans la tête. Faut faire gaffe à pas y toucher sinon ça fait mal. Mais il est toujours là. Voilà, c'est tout.
On ne sauve pas les autres. On se sauve soi-même!
Le problème du judaïsme et du christianisme, dit Claire, comme pour à peu près toutes les religions monothéistes, c'est leur dimension patriarcale. Ce sont les hommes qui ont inventé ces religions. Et qui est Dieu ? Un homme...
Tu comprends, une femme n'est pas une pastèque dans laquelle on fait un trou pour voir si elle est sucrée.
Les mystiques disaient la même chose : l'illumination naissait de l'extinction du désir. Le désir ne permettait pas l'épanouissement mais simplement une satisfaction temporaire jusqu'à ce qu'une nouvelle tentation se présente.
Telle est notre condition, dit Tolstoï : nous sommes l'homme accroché à la branche. La mort nous attend, nous ne pouvons pas y échapper, aussi nous distrayons-nous en léchant les quelques gouttes de miel à notre portée.
Si elle partait, il allait se retrouver à nouveau seul, comme dans la maison où il avait grandi, comme dans sa tête et souvent dans ses rêves, et comme dans sa chambre au service psychiatrique.
La dépression, on n'en décroche pas comme ça. Y a pas de clean ou pas clean quand on est dépressif. La dépression, c'est comme un bleu qui ne s'en va jamais. Un bleu dans la tête. Faut faire gaffe à pas y toucher sinon ça fait mal. Mais il est toujours là. Voilà, c'est tout.
samedi 20 juillet 2013
INFERNO DAN BROWN 8.5/10 ****
- Date de parution: 23/05/2013
- Editeur: Jean-Claude Lattès
- EAN: 9782709643740
Résumé :
Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l'hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n'a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D'où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon va s'enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu'il est en possession d'un message codé créé par un éminent scientifique - un génie qui a voué sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n'a d'égale que sa passion pour l'une des oeuvres de Dante Alighieri: le grand poème épique Inferno. Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna remontent le temps à travers un dédale de lieux mythiques, explorant passages dérobés et secrets anciens, pour retrouver l'ultime création du scientifique - véritable bombe à retardement - dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire.
Ma critique
J'avais hâte de le lire ce livre tant attendu, je suis fan de Dan Brown, j'ai tout lu mais j'avoue qu'à force, il serait peut-être temps qu'il se renouvelle et change sa dynamique et son personnage.
L'écriture est toujours la même, sans trop de surprise au niveau de la façon d'écrire, néanmoins très très agréable.
On suit les personnages sur quelques pages, on passe au suivant et on alterne. Finalement beaucoup de répétitions et parfois des longueurs mais quoi qu'il en soit la lecture fut rapide et tout aussi passionnante que pour les précédents opus.
On retrouve Robert Langdon à Florence. Il se réveille dans une clinique en pleine nuit. Il a été agressé et ne se souvient pas de la raison de sa présence à Florence. Il est poursuivi par Vayentha qui essaye de le supprimer, et il entraîne dans sa fuite le médecin qui l'a soigné Sienna Brooks.
Il est en possession d'un macabre objet, il comprendra qu'il s'agit d'un message codé écrit par un scientifique passionné par Dante et son "Inferno". (l'enfer)
Le passage au Paradis passe par l'enfer nous dit Dante.
Quelle sera la conséquence de tout cela? Est-ce pour détruire la vie sur terre ? L'améliorer?
J'ai peur d'en dire trop, je dirai simplement sans trop déflorer le sujet qu'on parle beaucoup de Dante , Inferno est le troisième volet de "la divine Comédie" Beaucoup de pistes de réflexion s'offrent au lecteur et le suspense reste entier jusqu'à la dernière page.
Voilà une fiction certes mais pas complètement vide de sens, j'ai passé un très bon moment.
Arrêtez-vous ici dans ma critique si vous n'avez pas lu le livre et revenez-y ensuite pour ne pas apprendre des éléments avant la lecture.
Je ne peux m'empêcher de partager certaines pistes de réflexions soulevées par le récit :
La fin du monde arrivera de part le fait que l'Homme se reproduit de façon exponentielle et que notre belle planète a des limites, ne faut-il pas limiter le nombre d'êtres vivants sur terre? c'est un vrai débat, n'est-ce pas réellement ce qui s'est produit par le passé peu importe la façon :
- catastrophes naturelles
- famine
- guerre
- épidémie
L'auteur évoque que si l'on régule le nombre d'habitants on passe ensuite à une "renaissance", n'est-ce point ce qui est arrivé avec les épidémies de peste dans la passé? Notre salut n'est-il pas à ce prix?
Nous sommes de plus en plus nombreux, vivons de plus en plus longtemps, la médecine évolue dans ce sens, et notre belle planète possède de moins en moins de ressources.
L'auteur évoque également le transhumanisme.
Définition de l'auteur : Courant intellectuel, forme de philosophie, qui trouve ses fondements dans la science. pour résumer, elle affirme que l'homme doit utiliser la technologie pour transcender la faiblesse inhérente à sa condition. La prochaine étape de l'évolution humaine serait de nous améliorer nous-même - immunisation héréditaire pour modifier les cellules souches et protéger nos descendants des maladies mortelles - biologiquement parfait.
Cela fait froid dans le dos d'y penser mais la nature ne nous manifeste-t-elle pas on ras le bol de façon de plus en plus régulière? Entre fiction et réalité ? à méditer.
Les jolies phrases.
Si tu t'engages dans un tunnel et que tu n'aies plus assez d'air pour revenir, tu n'as pas d'autres choix que de continuer à avancer vers l'inconnu ....et à prier pour qu'il existe une sortie.
Rien n'est plus craintif, plus inventif qu'un esprit brillant visant un but.
L'esprit humain a un système de défense primitif pour oblitérer des faits trop stressants que le cerveau ne saurait gérer. Cela s'appelle le déni.
L'esprit humain est incapable de ne penser à rien. Il cherche en permanence à se nourrir d'émotions - bonnes ou mauvaises. Ton problème, c'est que tu ne lui donnes pas la bonne nourriture.
Quand il n'y avait plus d'espérance, les humains devenaient des animaux.
J’ai fait un peu de biologie, poursuivit-elle. Et il est très courant qu’une espèce s’éteigne simplement parce qu’elle est trop nombreuse pour un environnement donné. Imaginez une colonie d’algues de surface, vivant dans une mare au milieu d’une forêt, profitant de l’équilibre miraculeux des nutriments que lui offre le bassin. Mais sans système de régulation, elles se développent tellement qu’elles finissent par recouvrir toute la mare, occultent les rayons du soleil et empêchent ainsi le développement des nutriments dans l’eau. Après avoir pompé toutes les ressources de leur environnement, les algues meurent rapidement et disparaissent sans laisser de traces. C’est le même sort qui attend l’humanité, soupira-t-elle. Et cela arrivera bien plus vite qu’on ne le pense.
Ma critique
J'avais hâte de le lire ce livre tant attendu, je suis fan de Dan Brown, j'ai tout lu mais j'avoue qu'à force, il serait peut-être temps qu'il se renouvelle et change sa dynamique et son personnage.
L'écriture est toujours la même, sans trop de surprise au niveau de la façon d'écrire, néanmoins très très agréable.
On suit les personnages sur quelques pages, on passe au suivant et on alterne. Finalement beaucoup de répétitions et parfois des longueurs mais quoi qu'il en soit la lecture fut rapide et tout aussi passionnante que pour les précédents opus.
On retrouve Robert Langdon à Florence. Il se réveille dans une clinique en pleine nuit. Il a été agressé et ne se souvient pas de la raison de sa présence à Florence. Il est poursuivi par Vayentha qui essaye de le supprimer, et il entraîne dans sa fuite le médecin qui l'a soigné Sienna Brooks.
Il est en possession d'un macabre objet, il comprendra qu'il s'agit d'un message codé écrit par un scientifique passionné par Dante et son "Inferno". (l'enfer)
Le passage au Paradis passe par l'enfer nous dit Dante.
Quelle sera la conséquence de tout cela? Est-ce pour détruire la vie sur terre ? L'améliorer?
J'ai peur d'en dire trop, je dirai simplement sans trop déflorer le sujet qu'on parle beaucoup de Dante , Inferno est le troisième volet de "la divine Comédie" Beaucoup de pistes de réflexion s'offrent au lecteur et le suspense reste entier jusqu'à la dernière page.
Voilà une fiction certes mais pas complètement vide de sens, j'ai passé un très bon moment.
Arrêtez-vous ici dans ma critique si vous n'avez pas lu le livre et revenez-y ensuite pour ne pas apprendre des éléments avant la lecture.
Je ne peux m'empêcher de partager certaines pistes de réflexions soulevées par le récit :
La fin du monde arrivera de part le fait que l'Homme se reproduit de façon exponentielle et que notre belle planète a des limites, ne faut-il pas limiter le nombre d'êtres vivants sur terre? c'est un vrai débat, n'est-ce pas réellement ce qui s'est produit par le passé peu importe la façon :
- catastrophes naturelles
- famine
- guerre
- épidémie
L'auteur évoque que si l'on régule le nombre d'habitants on passe ensuite à une "renaissance", n'est-ce point ce qui est arrivé avec les épidémies de peste dans la passé? Notre salut n'est-il pas à ce prix?
Nous sommes de plus en plus nombreux, vivons de plus en plus longtemps, la médecine évolue dans ce sens, et notre belle planète possède de moins en moins de ressources.
L'auteur évoque également le transhumanisme.
Définition de l'auteur : Courant intellectuel, forme de philosophie, qui trouve ses fondements dans la science. pour résumer, elle affirme que l'homme doit utiliser la technologie pour transcender la faiblesse inhérente à sa condition. La prochaine étape de l'évolution humaine serait de nous améliorer nous-même - immunisation héréditaire pour modifier les cellules souches et protéger nos descendants des maladies mortelles - biologiquement parfait.
Cela fait froid dans le dos d'y penser mais la nature ne nous manifeste-t-elle pas on ras le bol de façon de plus en plus régulière? Entre fiction et réalité ? à méditer.
Les jolies phrases.
Si tu t'engages dans un tunnel et que tu n'aies plus assez d'air pour revenir, tu n'as pas d'autres choix que de continuer à avancer vers l'inconnu ....et à prier pour qu'il existe une sortie.
Rien n'est plus craintif, plus inventif qu'un esprit brillant visant un but.
L'esprit humain a un système de défense primitif pour oblitérer des faits trop stressants que le cerveau ne saurait gérer. Cela s'appelle le déni.
L'esprit humain est incapable de ne penser à rien. Il cherche en permanence à se nourrir d'émotions - bonnes ou mauvaises. Ton problème, c'est que tu ne lui donnes pas la bonne nourriture.
Quand il n'y avait plus d'espérance, les humains devenaient des animaux.
J’ai fait un peu de biologie, poursuivit-elle. Et il est très courant qu’une espèce s’éteigne simplement parce qu’elle est trop nombreuse pour un environnement donné. Imaginez une colonie d’algues de surface, vivant dans une mare au milieu d’une forêt, profitant de l’équilibre miraculeux des nutriments que lui offre le bassin. Mais sans système de régulation, elles se développent tellement qu’elles finissent par recouvrir toute la mare, occultent les rayons du soleil et empêchent ainsi le développement des nutriments dans l’eau. Après avoir pompé toutes les ressources de leur environnement, les algues meurent rapidement et disparaissent sans laisser de traces. C’est le même sort qui attend l’humanité, soupira-t-elle. Et cela arrivera bien plus vite qu’on ne le pense.
Dieu est un pote à moi. Cyril MASSAROTTO ***** 9,5/10
- Date de parution: 04/09/2008
- Editeur: XO Editions
- EAN: 9782845633896
L'un a une barbe de quelques jours, l'autre de millions d'années.
L'un vit sur terre, l'autre dans les nuages.
L'un est vendeur dans un sex-shop, l'autre a un métier qui réclame le don d'ubiquité.
L'un n'a pas beaucoup d'amis, l'autre aimerait parfois se faire oublier d'eux...
Vous ne voyez toujours pas de qui il s'agit ?
Et si Dieu avait décidé de faire de vous son meilleur ami ?
L'un vit sur terre, l'autre dans les nuages.
L'un est vendeur dans un sex-shop, l'autre a un métier qui réclame le don d'ubiquité.
L'un n'a pas beaucoup d'amis, l'autre aimerait parfois se faire oublier d'eux...
Vous ne voyez toujours pas de qui il s'agit ?
Et si Dieu avait décidé de faire de vous son meilleur ami ?
Mon avis
Merci Irina pour cette belle découverte. Je ne connaissais pas du tout Massarotto, une chose est certaine, j'en redemande... Une bonne lecture d'été, à lire tranquille en une après-midi au soleil.
Mais détrompez-vous, super drôle, tellement vrai, ce petit roman à l'écriture fluide n'est certes pas vide de sens et de réflexion.
Lui, 30 ans, travaille de nuit dans un sex-shop, il est célibataire, une barbe de quelques jours.
Un jour il LE rencontre, LUI, une longue barbe blanche comme il se l'imagine. LUI, QUI? DIEU bien entendu.
Il est scié, il n'en, revient pas, et voilà son pote à lui c'est Dieu. Au départ il apparaît de temps à autre et ils prennent l'habitude de se parler le mardi soir à 23h.
De quoi parlent-ils ? De tout, de rien, des sujets de la vie : l'amour, la vie, l'amitié, le bonheur, le malheur.... c'est son ami, avec lui il peut parler à coeur ouvert , du libre arbitre, de la souffrance, de la douleur, de la mort.
Je suis passée par toutes les émotions, la tendresse, l'humour, le rire, le questionnement, la tristesse en lisant ce récit.
Ce livre est un petit bijou à lire d'urgence, on y passe d'une émotion à une autre, c'est magnifique.
Les jolies phrases
On parle souvent d'un sixième sens : ce sixième sens, c'est le plaisir. Lui seul dirige les cinq autres : il s'en sert pour naître, les éteint pour exister, les ranime avant de mourir.
Craindre , se méfier, nier, redouter, caricaturer, tenter de prouver, être certain, douter : tout cela, c'est faire exister. C'est croire.
en parlant de Dieu ; Je ne vais pas m'étendre sur le sujet mais sache que tous les Hommes croient en moi, qu'ils soient conscients ou non, qu'ils se revendiquent de moi ou me combattent en tant qu'idée.
Le destin est un terme qui n'existe que parce que les Hommes croient. Vous vous êtes rencontrés DONC c'était votre destin, et non, pas PARCE QUE c'était votre destin.On le sait après, pas avant.
Avoir un enfant c'était déplacer le centre du monde de soi vers quelqu'un d'autre.
... il se contente de m'offrir sa présence, une amitié silencieuse, comme un cadeau que l'on n'est pas obligé d'ouvrir.
L'Amour n'est pas une notion. C'est l'Absolu. Aimer, c'est être un Homme, c'est aussi simple que cela.
Malheureusement la violence a été indispensable au développement de la vie. Pour croître, la Vie a dû se battre, c'est un fait et la Vie impliquait la survie, donc la violence, donc en partie le Malheur.
Craindre , se méfier, nier, redouter, caricaturer, tenter de prouver, être certain, douter : tout cela, c'est faire exister. C'est croire.
en parlant de Dieu ; Je ne vais pas m'étendre sur le sujet mais sache que tous les Hommes croient en moi, qu'ils soient conscients ou non, qu'ils se revendiquent de moi ou me combattent en tant qu'idée.
Le destin est un terme qui n'existe que parce que les Hommes croient. Vous vous êtes rencontrés DONC c'était votre destin, et non, pas PARCE QUE c'était votre destin.On le sait après, pas avant.
Avoir un enfant c'était déplacer le centre du monde de soi vers quelqu'un d'autre.
... il se contente de m'offrir sa présence, une amitié silencieuse, comme un cadeau que l'on n'est pas obligé d'ouvrir.
L'Amour n'est pas une notion. C'est l'Absolu. Aimer, c'est être un Homme, c'est aussi simple que cela.
Malheureusement la violence a été indispensable au développement de la vie. Pour croître, la Vie a dû se battre, c'est un fait et la Vie impliquait la survie, donc la violence, donc en partie le Malheur.
mercredi 17 juillet 2013
Le Royaume Tome 1 Anne ***** 9/10
Il était une fois un royaume paisible où il faisait bon vivre. C'était un petit pays oublié par ses puissants voisins et leurs guerres incessantes. Un charmant petit bout de terre sur lequel vivaient tout un tas de gens qui, chaque jour, jouissaient de ce que leur offraient la terre et le ciel.
Il y a le Roi, bien entendu ; Alain et Adrien, ses fils très laids, mais si gentils et serviables ; la Reine, acariâtre et médisante, Cécile, la princesse qui monopolise la salle de bain, et Anne. La jolie Anne. Anne, qui chante au soleil levant ; Anne, qui enchante les nuits du Roi ; Anne, qui parle aux oiseaux... Anne, elle est tellement jolie, elle est tellement... Anne qui ouvre une taverne où se retrouve tout ce petit monde.
Il y a le Roi, bien entendu ; Alain et Adrien, ses fils très laids, mais si gentils et serviables ; la Reine, acariâtre et médisante, Cécile, la princesse qui monopolise la salle de bain, et Anne. La jolie Anne. Anne, qui chante au soleil levant ; Anne, qui enchante les nuits du Roi ; Anne, qui parle aux oiseaux... Anne, elle est tellement jolie, elle est tellement... Anne qui ouvre une taverne où se retrouve tout ce petit monde.
Benoît Feroumont
Editions Dupuis 2009
Mon avis
C'est en me rendant à la Foire du Livre de Bruxelles que j'ai découvert l'existence de la série "le Royaume". Nous attendions patiemment une dédicace de "Tamara" et juste à côté une longue file pour Benoît Feroumont et sa série. Mon fils, âgé de 8 ans me dit , c'est chouette maman, je connais, je le lis dans le journal de Spirou.
Quelques mois plus tard, la curiosité l'a emporté et j'ai eu l'envie de découvrir la série et de me faire plaisir, ainsi qu'à mon petit bonhomme.
Je ne suis absolument pas déçue. Quel régal cet album! Quel chouette univers!
Des personnages très amusants, des oiseaux qui parlent, un roi qui n'a pas grand chose à dire à priori dans son Royaume, 3 enfants, une reine plutôt acariâtre, un forgeron et Anne.
Anne est la bonne du roi, elle a peur de la chouette qui hulule et partage donc en tout bien tout honneur la couche du roi. Mais un matin des oiseaux ont parlé, ils ont averti la reine qui vire tout bonnement Anne du château. Le roi est attristé mais n'ose contredire l'ordre de la reine. Il fait don d'une petite maison au village à Anne pour ouvrir une auberge. Voilà, le décor est planté, c'est là que commence l'aventure d'Anne.
Beaucoup d'humour, de rire en perspective, un très bon moment à partager avec le reste de la famille , j'ai beaucoup rit, vous l'avez compris j'ai adoré.
Je sens que je vais me précipiter pour offrir la suite à mon fils .... et me régaler avec lui, la série compte aujourd'hui un total de 5 volumes, le dernier tome étant paru en mai 2013.
mardi 16 juillet 2013
Attention! Nic Sirkis 7/10 ****
Editions Chèvrefeuille étoilée
978-2-36795-000-6
mars 2013
Résumé
Le 17 février 2011, Yann Orion, steward chez Air France, prend sa préretraite.
Période de retour sur soi qui réveille les cicatrices et les joies enfouies depuis l’enfance, sous le regard attentif et bienveillant de Guevara, le chat roux qui se charge de ramener son maître à la réalité. Il va réorganiser sa vie et quitter sa maison riche de précieux souvenirs, pour prendre un nouveau départ…
Un article découvert dans les pages du Canard Enchaîné, signalant la sortie d’un livre sur Van Gogh son peintre préféré, va bousculer l’existence de Yann Orion et l’entraîner en de rocambolesques aventures dans un jeu de l’oie parisien.
Au cours d’épisodes pleins d’humour, de tendresse, de suspense et d’effroi, Y. O. affrontera l’alter étrangère, « Insaisissable entre-deux », et, dans un récit en abyme, véritable work in progress, découvrira les affres de la création.
L'auteure
Nic Sirkis vit à Paris. Prof des écoles, elle a publié des textes en vers ou en prose dans les revues Étoiles d'encre, Sorcières, Voyelles, Types - Paroles d'hommes, La nouvelle proue, Mémoire future sur le fil, éd. de l'a&a, bacchanales etc. Elle a aussi étudié le Théâtre à la fac Paris8 Vincennes et réalisé un Master 2 développant le concept de « Sérendipité ».
Les clés de la rue Charlot est son premier livre ( 2012) et Attention son premier roman (2013).
Elle a terminé seconde du prix Botul 2013
Ma critique
Un grand merci aux Editions Chévre-feuille étoilée et à masse Critique de Babelio pour cette découverte.
C'est le second livre de Nic Sirkis, il a terminé second au prix Botul 2013.
Yann Orion, la petite cinquantaine prend sa pré-retraite après 30 ans comme steward chez Air France. Nous sommes le 17/02/2011. Il vit avec son fils Gus 20 ans et son chat Guevara, magnifique chat roux qui le ramènera régulièrement à la réalité.
Enfant, il partageait déjà 2 passions ; - l'avion, plus exactement l'envie de voler, et ce depuis un voyage vers le Maroc à l'âge de 15 ans et une visite de cockpit , ce qui l'a conduit à son métier ;
- et l'écriture. Il se souvient d'une rédaction demandée en 4ème et rebelote en 5ème, où l'humiliation l'avait frappé, ses professeurs l'accusant d'avoir recopié du Giono, Bosco, Sand, d'où était née à l'époque une frustration.
Dans la première partie, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire pour la bonne et simple raison, qu'elle était pratiquement inexistante, un livre d'ambiance plus particulièrement.
Un récit imagé, orienté à ses origines bretonnes, j'ai en effet très fort ressenti les références à la mer, dans l'écriture, les mots choisis, le vocabulaire dans des références marines. J'ai apprécié.
Ensuite de très jolies descriptions d'ambiance de quartiers de Paris, un ressenti des endroits, des sentiments partagés avec les personnages rencontrés.
Yann est critique dans les événements de notre société de 2011 à 2012, la Grèce, les banques, le printemps arabe... Des flash-back retour aux sources sous la bienveillance de Guevara qui remet les pendules à l'heure et nous amène au temps présent.
La préretraite, tout un programme , sur une carte reçue cette phrase répétée à plusieurs reprises, la vie va commencer... non mais on rigole ou quoi pense Yann... et petit à petit quittant les souvenirs... la vie recommence.
Après 36 ans d'habitudes dans son appartement qui a vu naître son 1er amour (il est séparé depuis 7 ans), sa fille Bulle (30 ans aujourd'hui), et son fils Gus 20 ans qui vit avec lui ; il décide de vendre son appart et de rompre avec ses rites. Il fait de nouvelles rencontres, de nouveaux amis, il participe à un journal de quartier... et soudain...son attention est attirée par un article dans "le canard enchaîné", un livre sur Van Gogh, une mystérieuse maison d'édition 17 ter.
Des échanges de courrier commencent avec une mystérieuse Y.
Nous sommes aux 2/3 du livre et là, enfin une intrigue, de l'action, on quitte cette très belle écriture retraçant les ambiances pour s'engager dans une autre voie... et par la même occasion la lecture s'accélère.
Une très jolie plume, de jolis jeux sur la langue, le langage, l'écriture et la création. Un livre oulipien, souvenez-vous
Ouvroir de littérature potentielle.
Un extrait OU LI PIEN,: "tu n'as pas entendu parler de l'Oulipo ? Queneau, Le Lionnais, Le Tellier, Perec ? Les exercices de style, la littérature sous contrainte ? Les clowns scientifiques de la langue, les esthètes de palindrome et du lipogramme, les jongleurs d'assonance et d'allitérations, je ne t'en ai pas parlé ? " p312
Une agréable lecture en somme.
Les jolies phrases
La culpabilité engluait le débat de tous côtés et la barque se mit à gîter, à tanguer et prit l'eau avec la décision finale et mutuellement consentie de revoir l'équipage de l'embarcation. Il y eut peu de cris à bord, il n'y eut pas de haine, seulement une lassitude, sorte de cri inassouvi dans la nuit, comme la traînée bleuâtre d'un cirrus dans le soir tombant. Il n'y avait pas eu de mariage, et n'y eut pas de nécessité de divorce.
Les jours de leurs naissances étaient imprimés au fond de sa rétine comme des perles au creux de l'huître.
Le plafond du ciel de Paris qui tapissait l'horizon de sa lucarne au-dessus des toits gris s'offrait à lui comme une page blanche où poser le délié d'une écriture en gestation.
Ecrire, quelque part, c'est faire face à une disharmonie interne, c'est réparer quelque chose en latence. Retrouver, en quelque sorte, une harmonie perdue.
Notre devise : Seule la victoire est belle. Quelle plus belle victoire si vos adversaires d'aujourd'hui sont vos amis de demain.
La folie est un coup monté, sans la médecine elle n'aurait pas existé.
Cette manie de chercher un sens là où n'était que le hasard des choses.
Raoul disait supposer que pour lui, né homme, qui ne vivrait donc jamais de maternité, la sensation de construire un livre, en créant un récit à porter jusqu'à sa chute finale, avait peut-être à voir avec l'expérience de la grossesse qui mène à la délivrance de l'accouchement.
Des échanges de courrier commencent avec une mystérieuse Y.
Nous sommes aux 2/3 du livre et là, enfin une intrigue, de l'action, on quitte cette très belle écriture retraçant les ambiances pour s'engager dans une autre voie... et par la même occasion la lecture s'accélère.
Une très jolie plume, de jolis jeux sur la langue, le langage, l'écriture et la création. Un livre oulipien, souvenez-vous
Ouvroir de littérature potentielle.
Un extrait OU LI PIEN,: "tu n'as pas entendu parler de l'Oulipo ? Queneau, Le Lionnais, Le Tellier, Perec ? Les exercices de style, la littérature sous contrainte ? Les clowns scientifiques de la langue, les esthètes de palindrome et du lipogramme, les jongleurs d'assonance et d'allitérations, je ne t'en ai pas parlé ? " p312
Une agréable lecture en somme.
Les jolies phrases
La culpabilité engluait le débat de tous côtés et la barque se mit à gîter, à tanguer et prit l'eau avec la décision finale et mutuellement consentie de revoir l'équipage de l'embarcation. Il y eut peu de cris à bord, il n'y eut pas de haine, seulement une lassitude, sorte de cri inassouvi dans la nuit, comme la traînée bleuâtre d'un cirrus dans le soir tombant. Il n'y avait pas eu de mariage, et n'y eut pas de nécessité de divorce.
Les jours de leurs naissances étaient imprimés au fond de sa rétine comme des perles au creux de l'huître.
Le plafond du ciel de Paris qui tapissait l'horizon de sa lucarne au-dessus des toits gris s'offrait à lui comme une page blanche où poser le délié d'une écriture en gestation.
Ecrire, quelque part, c'est faire face à une disharmonie interne, c'est réparer quelque chose en latence. Retrouver, en quelque sorte, une harmonie perdue.
Notre devise : Seule la victoire est belle. Quelle plus belle victoire si vos adversaires d'aujourd'hui sont vos amis de demain.
La folie est un coup monté, sans la médecine elle n'aurait pas existé.
Cette manie de chercher un sens là où n'était que le hasard des choses.
Raoul disait supposer que pour lui, né homme, qui ne vivrait donc jamais de maternité, la sensation de construire un livre, en créant un récit à porter jusqu'à sa chute finale, avait peut-être à voir avec l'expérience de la grossesse qui mène à la délivrance de l'accouchement.
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