jeudi 29 mai 2014

La remise du Prix Diagonale c'était jeudi 22 mai à Louvain-La-Neuve

   Ce prix international de la bande dessinée a été créé à Ottignies-Louvain-la-Neuve il y a maintenant 6 ans ! C'est le premier prix d'envergure en Belgique consacré au 9ème art. Le petit frère belge du Festival d'Angoulême distribue 3 prix prestigieux dont les lauréats sont toujours extrêmement fiers...

C'est dans ce cadre qu'a lieu l'exposition en hommage à Jean Dufaux et Philippe Delaby, dessinateur de la série Murena.
Une très belle expo que je vous invite à découvrir jusqu'au 15 juin 2014.



  

PHILIPPE DELABY

Delaby Philippe

Né à Tournai (Belgique) en 1961, Philippe Delaby possède des talents innés de dessinateur. C'est à l'âge de 8 ans cependant, après avoir reçu de son père son tout premier album, que naît sa passion pour la BD. Dès lors, les histoires à bulles ne le quitteront plus ! À 14 ans, il entre à l'académie des Beaux-Arts de sa ville natale, où il développe et perfectionne ses dons. Fasciné par Ingres et les maîtres flamands, il y apprend non seulement le dessin, mais aussi la peinture à l'huile. Son attirance pour la bande dessinée prend néanmoins le dessus et, à 18 ans, il est le lauréat d'un concours pour jeunes dessinateurs qui lui ouvre les pages du journal Tintin. Pour l'hebdomadaire des 7 à 77 ans devenu Hello Bédé, il met en images, sur des scénarios d'Y. Duval, Arthur au royaume de l'Impossible et Richard Coeur de Lion, deux épopées qui lui vaudront le prix Clio au Salon de l'Histoire à Paris en 1993. La même année, il met en images Bran, un récit écrit par J.-L. Vernal, qui raconte l'histoire d'un jeune Gaulois. En 1994, avec le romancier L. Delisse, il publie au Lombard L'Étoile polaire, un thriller fantastique médiéval. En 1997, encouragé par le scénariste Jean Dufaux, il ressuscite de façon magistrale la Rome impériale de Néron dans Murena, péplum édité par Dargaud et primé dans plusieurs festivals. Le succès grandissant, Philippe Delaby accepte de s'évader dans la Complainte des landes perdues, monde fantastique imaginé par son compère Jean Dufaux et par Grzegorz Rosinski.

Philippe Delaby décède le 29 janvier 2014.

JEAN DUFAUX



Jean Dufaux est l'auteur d‘une oeuvre importante comprenant près de 200 titres, une oeuvre originale, à l'écart des modes, plus complexe qu'il n'y paraît : "Complainte des landes perdues, Double masque, Murena, Rapaces, Djinn, Croisades, Barracuda, Sortilèges, Loup de Pluie, Le Bois des vierges, Conquistador, ..." Le monde de Jean Dufaux s'orchestre autour de quelques thèmes récurrents qui structurent ses récits : le pouvoir et la folie, la solitude et ses miroirs, les égarements du temps, les blessures du passé.
Cette mosaïque immense qui ne refuse ni les jubilations du roman-feuilleton ni les ellipses cinématographiques se veut avant tout une oeuvre de plaisir, d'enchantement, au sens féerique et occulte du terme. Ces albums, vendus à des millions d'exemplaires, couronnés par de nombreux prix et récompenses, diffusés dans une douzaine de pays (Europe, Japon, Etats-Unis), elle déploient leurs charmes, se parant du graphisme des meilleurs européens et s'appuyant un art du dialogue qui épouse et repousse l'image dans un même mouvement. Parmi les nombreux prix, dont certains pour son oeuvre complète, qui qu'a reçus Jean Dufaux, citons : Le prix Calibre 38, (prix du meilleur polar) pour HAMMETT, aux éditions Glénat, en 1996. Le prix de la Société des gens de lettres pour MURENA, aux editions Dargaud, en 2007. Le prix Cheverny (meilleur roman graphique "Histoire") pour MURENA en 2011.
Jean Dufaux est, par ailleurs, président du jury des prix Diagonale qui, en Belgique, récompensent chaque année des artistes de la bande dessinée. En 2009, son oeuvre est exposée lors des « Regards croisés de la bande dessinée belge » dans les musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Jean Dufaux a été nommé chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2009.





Meilleure série : Murena de Dufaux et Delaby



 


C'est avec beaucoup d'émotions que Jean Dufaux (le scénariste de Murena et ami) et Valérie Truffin-Delaby ont reçu ce prix qui couronne son oeuvre. Cela faisait déjà plusieurs années que le nom de Philippe Delaby venait comme une évidence dans le jury. Jean Dufaux avait laissé son rôle de président du jury à Raoul Cauvin. Il a mentionné qu'ils avaient été idiots, que c'était une évidence que ce prix devait revenir à Philippe, mais par crainte de copinage, par intégrité, cela n'avait jamais abouti. C'était ridicule, Philippe aurait tellement été content. Il espérait ce prix, a signalé son épouse très émue par cette récompense.

Elle récompense une série créée en 1997 qui a remis au goût du jour Rome et les péplums. Une chose est certaine, c'est qu'il restera présent par son travail, ses albums, ses planches originales que je vous invite encore à voir à Louvain-La-Neuve jusqu'au 15 juin.






La soirée a continué avec beaucoup d'humour et un lutrin fou.

Le prix Raymond Leblanc : Hélène Vandenbussche


Hélène Vandenbussche, lauréate du prix Raymond Leblanc de la jeune création.

Le Prix jeune talent Raymond Leblanc a été décerné à Hélène Vandenbussche, 27 ans, originaire du nord de la France, pour son projet La fille Cendrier. A côté des 2.000 euros dont sont dotés tous les Prix Diagonale, la jeune auteure remporte une prime de 10.000 euros ainsi qu’un contrat d’édition avec avance de 10.000 euros au Lombard. Dans ce premier futur album, elle raconte le parcours d’Harriet Ashtray, fille de capitaine qui, à 11 ans, poignarda un pirate.

Meilleur album : Melville 

MELVILE est une ville imaginaire, un lieu mystérieux où tout est possible. Les paysages, grands espaces et forêts, ainsi que les décors créent une ambiance entre polar et western moderne à l'américaine. Melvile est un lieu tellement particulier qu'il influence les personnages qui y vivent. Autour d'eux, plane l'ombre de l'homme-cerf dont la légende hante Melvile, légende qui n'est pas sans lien avec l'histoire personnelle de Samuel Beauclair.       Chez Lombard


Romain RENARD

Romain Renard face au héros de son album Melvile © Marc Carlot


Né en 1975, diplômé de l'Institut Saint-Luc à Bruxelles, Romain Renard est auteur de bandes dessinées, scénographe, graphiste et musicien. Il a travaillé à l'élaboration de jeux videos, conçu des spectacles avec Franco Dragone et Pascal Jacob et est auteur-compositeur notamment pour le groupe rock ROM. Chez Casterman, il a signé American Seasons (sur scénario d'Yves Vasseur), primé meilleur album au festival du Polar de Cognac en 2005, The End, Jim Morrison, en 2007, l'adaptation du roman de Daniel Woodrell, Un hiver de glace, en 2011 et les illustrations pour le City-Guide Montreal/Québec aux éditions Lonely Planet/Casterman. Avec le one-shot Melvile, il réalise une oeuvre forte et personnelle qui témoigne d'une maturité artistique certaine.

GRAND PRIX DIAGONALE : BERNARD YSLAIRE

Bernard Yslaire entouré de Bidoulle et Violette© Marc Carlot



Grand Prix pour l'ensemble de son oeuvre en passant par Bidouille et Violette et la série Sambre.  Il était très ému de recevoir ce prix magnifique en compagnie de Bidouille et Violette (cf ci-dessus)

Yslaire

Dessinateur, scénariste, pionnier de l’Internet, graphiste de trois théâtres bruxellois, et réalisateur multimédia… Yslaire est un artiste pluridisciplinaire, dont la passion première reste la bande dessinée.

Né à Bruxelles en 1957, il débute à « Spirou », sous la houlette du scénariste Brouyère. Trois ans plus tard, il lance Bidouille et Violette, première histoire d’amour de la BD franco-belge. Un thème qui restera permanent chez lui.

En 1985, associé à Balac pour le premier titre, il entame la saga-culte Sambre qui fera sa renommée. Cinq albums confirmeront un succès allant crescendo… sans jamais brider son besoin d’innovation et de créativité. Le sixième tome, La Mer vue du purgatoire, a paru en juin 2011 et a reçu le Prix du meilleur album lors du Festival BD Bruxelles-Capitale en octobre de la même année.

À partir de 1997, il s’engage dans le révolutionnaire projet de XXe Ciel.com (1997-2001), une bande dessinée d’avant-garde adaptée de son site Web, qui pose le regard d’un ange photographe sur le vingtième siècle. À cette occasion, il développe une technique informatique dans une approche personnelle et novatrice.

Le Ciel au-dessus de Bruxelles (2006-2007) confirmera ses interrogations sur l’époque et son dialogue plastique avec la photographie. Parallèlement, il travaille en collaboration, notamment avec le metteur en scène Jaco Van Dormael pour Mister Nobody et l’architecte Francis Metzger pour la scénographie d’un futur grand projet public, sans oublier les jeunes auteurs qu’il forme pour La Guerre des Sambre.

En 2009, il signe avec l’écrivain Jean-Claude Carrière un roman graphique, Le Ciel au dessus du Louvre (2009). À cette occasion, il expose au Musée du Louvre des séquences graphiques sur écrans et produit une performance « making live ».

L'œuvre d'Yslaire est traduite en plus de neuf langues, dont le coréen. Elle a déjà été couronnée d’une quinzaine de prix internationaux. En 2009, le Ministère Français de la Culture l’a nommé Chevalier des Arts et des Lettres.

Bidouille et VioletteLa Guerre des SambreSambre

mardi 27 mai 2014

Rouge Sang une maison d'éditions qui sent la poudre... Un partenaire à découvrir.

Le Guilvinec. Ils éditent en rouge sang ....



Marc Louboutin et Estelle Taburiaux

J'ai envie de vous faire découvrir un de mes partenaires. Je les remercie encore très chaleureusement pour les belles découvertes.  J'apprécie de plus en plus un style qui au départ est très éloigné de mes lectures. J'ai eu la chance de lire les quatre premières parutions et à chaque fois j'ai été conquise. En voyant ce petit reportage sur facebook, je ne peux résister à partager cette belle découverte et je l'espère vous donner envie à votre tour.

une petite vidéo de bigouden.tv


C'est au Guilvinec, pas bien loin du port, de son phare et de ses bateaux qu'est nichée leur maison : on y est accueilli par une jeune femme charmante, aux yeux rieurs et par son conjoint-associé, au regard franc et direct, à la poignée de main ferme qui se fait visiblement une idée rapide du visiteur d'un jour. Les inscriptions sur leurs pulls finissent de planter le décor : pour elle "La Boss la plus rock !" , pour lui "Parle à mon colt, ma tête est malade". Ambiance assurée. Ici, on travaille sérieusement, sans se prendre au sérieux : bienvenue chez Rouge Sang éditions !

Créée en juin 2013, cette maison d'éditions, spécialisée dans le polar, thriller, roman noir et autres récits policiers est dirigée par Estelle Taburiaux, la boss donc. Suite à un licenciement économique, l'ancienne responsable d'entreprise dans le sud de la France s'est reconvertie et s'est faite éditrice à la pointe ouest. Estelle Taburiaux est venue par amour en Bretagne, pour y rejoindre son conjoint, originaire de Locronan. Et c'est au Guilvinec qu'ils ont fixé leur résidence, un lieu qui leur plaît et où ils se sentent bien. Son conjoint, mais néanmoins associé dans cette affaire, Marc Louboutin est à la fois auteur et aussi lecteur, apportant son expertise, son regard d'ancien flic, d'ex-lieutenant de police et d'écrivain. L'homme n'est pas un inconnu des médias, loin s'en faut. Auteur de deux livres choc - Métier de chien - Lettres à Nicolas (Editions Privé, 2007) et Flic, c'est pas du Cinoche (Editions du Moment, 2010) Marc Louboutin a écumé les plateaux télé, mais refuse, aujourd'hui, de parler de son ancien métier. Et l'homme connaît le milieu, les milieux pour être précis, celui de la police et du livre. Le tandem est donc complémentaire, fonctionne à merveille et partage une même ambition : offrir aux lecteurs des livres de qualité.








Tout est donc pensé dans ce sens. Le livre en lui-même se veut être un bel objet. En format poche, il est aisément repérable par sa tache de sang rouge en première de couverture et par son liseré, rouge encore, qui permet à l'ouvrage d'être rapidement identifié dans les rayonnages des bibliothèques. Le travail avec les auteurs va dans le même sens, celui du souci sans relâche de recherche de qualité : leurs regards croisés sur les manuscrits reçus - un peu plus d'une quarantaine depuis juillet dernier - leur permettent de faire un premier tri puis de contacter les auteurs, qui viennent pour la plupart de l'autoédition. Estelle Taburiaux et Marc Louboutin retravaillent avec eux les textes et l'écriture. Puis, ce sont les correcteurs, professionnels là encore, qui prennent le relais, avant l'impression finale. Enfin, la vente des livres se fait en direct et via la librairie numérique.





Cinq ouvrages ont ainsi déjà été édités depuis la création de Rouge Sang, dont l'un - Haut-le-choeur, un thriller de Gaëlle Perrin-Guillet qui met en scène une femme serial killer - vient d'être récompensé par le prix du polar 2014 de Dora-Suarez-leblog. Deux autres vont suivre fin mai début juin pour des tirages qui dépassent les 500 exemplaires par livre. La maison est lancée et le catalogue disponible.


La phase de démarrage est donc déjà derrière eux. Les retours des lecteurs, devenus fidèles, sont flatteurs. Une nouvelle étape s'annonce, comme le précise Estelle Taburiaux, et concerne maintenant le développement de la petite tache rouge. L'idée étant, sans se perdre dans les rouages d'une industrie qui pourrait faire fi de leur originalité et de leur professionnalisme, de trouver des partenaires de la chaîne du livre pour une distribution de Rouge Sang dans les libraires.
Quelque chose nous dit qu'ils y parviendront. Et c'est tout ce que l'on peut souhaiter à Rouge Sang, "l'édition qui sent la poudre...".

Contact :
Courriel : contact@rouge-sang-editions.com

Pour aller plus loin :


Le site internet de Rouge Sang Editions, en cliquant ici.


Les avis sur les différents ouvrages sont sur mon blog, il suffit de cliquer sur la couverture et mon modeste avis s'ouvrira



à suivre sous peu

mardi 20 mai 2014

Masse Critique : recevez un livre en l'échange d'une critique


Masse Critique : recevez un livre en l'échange d'une critique
                                                     
Masse Critique : recevez un livre en l'échange d'une critique


Masse Critique fête l'arrivée des beaux jours
Quand les beaux jours arrivent, l'équipe de Babelio ne pense plus qu'à une chose : vous remettre les meilleurs ouvrages du moment et vous proposer les prochaines sorties en exclusivité pour que vous puissiez profiter comme il se doit du soleil, dans un parc, un jardin ou dans un square mais toujours un livre à la main. Nous vous proposons donc une nouvelle opération de Masse Critique dès vendredi 23 mai à 07h00, avec une sélection encore plus impressionante que d'habitude dans laquelle vous aurez du mal à faire votre choix !

Recevez un livre en échange d’une critique
Le principe ne change pas : vous sélectionnez le(s) livre(s) de votre choix, vous recevez un ouvrage chez vous et vous vous engagez par la suite à publier votre chronique sous un mois, sur Babelio. Vous pourrez vous inscrire le vendredi 23 mai dès 7h00 pour tenter de recevoir un livre mais vous pouvez d’ores et déjà consulter la liste des livres proposés.

Rendez-vous le vendredi 23 mai à partir de 7h00

jeudi 15 mai 2014

Ils ont rejoint ma PAL

Un petit tour en librairie et voilà je craque encore.


Les suprêmes.

Edward Kelsy Moore



Avril, 2014 / 14,5 x 24 / 320 pages
traduit de l'américain par : Cloé TRALCI, Philippe ARONSON, Emmanuelle ARONSON
ISBN 978-2-330-01992-1
prix indicatif : 22, 80€
Actes Sud


Revenant d'un voyage en Louisiane, ce livre a attiré mon attention.  Une façon de prolonger le voyage.

Résumé


Elles se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées depuis : tout le monde les appelle “les Suprêmes”, en référence au célèbre groupe de chanteuses des seventies. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont, depuis leur adolescence, fait de l’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de nourritures diététiquement incorrectes tout en élaborant leurs stratégies de survie.
Née dans un sycomore, l’intrépide Odette, qui mène son monde à la baguette, converse secrètement avec les fantômes et soigne son cancer à la marijuana sur les conseils avisés de sa défunte mère, tandis que la sage Clarice endure les frasques de son très volage époux pour gagner sa part de ciel. Toutes deux ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l’existence n’a cessé de meurtrir. D’épreuves en épreuves, l’indissoluble trio a subsisté contre vents et marées dans une Amérique successivement modelée par les ravages de la ségrégation raciale, l’insouciance des années hippies, la difficile mise en route de “l’ascenseur social”, l’embourgeoisement, sous la houlette des promoteurs immobiliers, des quartiers naguère réservés aux Noirs et les nouveaux catéchismes de la modernité mondialisée.
Invitation à une lecture aussi décalée que féconde de la problématique raciale aux États-Unis, ce formidable et attachant roman de l’amitié et de la résilience emmené par d’époustouflants personnages et porté par l’écriture imagée et subversive d’Edward Kelsey Moore, s’affirme avant tout comme une exemplaire défense et illustration de l’humanisme conçu comme la plus réjouissante des insurrections.



Voilà bien longtemps que j'hésite, au vu de nombreux avis positifs il rejoint lui aussi ma PAL




Réparer les vivants

Maylis de kerangal


Collection Verticales, Gallimard
Parution : 02-01-2014
288 pages, sous couverture illustrée, 140 x 205 mm
Achevé d'imprimer : 09-12-2013
Genre : Romans et récits
Catégorie > Sous-catégorie : Littérature française > Romans et récits
Époque : XXIe siècle
ISBN : 9782070144136 - Gencode : 9782070144136 - Code distributeur : A14413


Résumé

«Le cœur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.»

Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.

dimanche 11 mai 2014

Le chardonneret Donna Tartt 8/10


Plon
09 Janvier 2014
ISBN 9782259221863
650 pages
23 €



Le Chardonneret


Dix ans après le succès mondial du Petit copain, et vingt après celui du Maître des illusions, Donna Tartt fait son grand retour avec Le Chardonneret, une odyssée hantée dans l'Amérique d'aujourd'hui.

Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'ou vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?

À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.

Donna TARTT



Donna Tartt est née le 23 décembre 1963 à Greenwood au Mississippi . Elle a écrit son premier poème à l'âge de 5 ans et elle avait 13 ans lorsqu'elle fut publiée pour la première fois dans une revue littéraire.

Elle a étudié au Bennington College dans le Vermont et là elle s'est liée d'amitié avec l'écrivain Bret Easton Ellis, à qui elle a dédicacé son chef-d'œuvre, Le Maître des illusions.  C'est à ce moment qu'elle a commencé à l'écrire, livre qu'elle a mis huit ans à terminer.

Ce roman fut un grand succès de librairie, étant vendu à plus de cinq millions d'exemplaires .

Dix ans après Le Maître des illusions, Donna Tartt publie son deuxième livre : Le Petit Copain.

Bien que critiqué par certains des lecteurs du premier roman, Le Petit copain reste dans le style extrêmement précis et descriptif des personnalités développées par la romancière .

Prix Pulitzer - Fiction - 2014 avec "le Chardonneret".


Mon avis

Un magnifique roman.  Une belle grosse brique d'environ 800 pages d'écriture très dense.  Il s'agit ici du troisième roman de Donna Tartt après le célèbre "Maître des illusions"en 1993, "Le petit copain" en 2003, elle empoche le "Pulitzer" en 2014 avec ce nouvel opus "le Chardonneret".

C'est par cet ouvrage que je découvre l'auteur.

Théo Decker est enfermé dans une chambre d'hôtel à Amsterdam, il nous raconte sa vie et nous plonge quatorze ans plus tôt.  

Nous sommes à New York. Il a 13 ans et est convoqué à l'école avec sa mère.  Il pleut; ils sont en avance et en profitent pour visiter une exposition de peintures "Art du portrait et nature morte : chefs d'oeuvre nordiques de l'âge d'or". 

Ils viennent voir les Rembrandt, Vermeer mais surtout le petit tableau de Carel Fabritius "Le Chardonneret"; l'art et la peinture étant régulièrement présents dans le quotidien de Théo enfant.

Ce tableau peint en 1634 par Fabritius avait échappé de justesse à une explosion dans une poudrière de Delft. Il jouera un rôle primordial dans l'existence de notre narrateur. Je ne peux m'empêcher de mettre leurs destins en parallèle.

Malheureusement un drame survient. Une bombe explose suite à un attentat terroriste et la vie de Théo bascule.  Sa maman était repartie voir un tableau dans une autre salle et meurt.  Théo, quant à lui était resté dans le musée intrigué par la présence d'une jeune fille rouge (Pippa) et d'un vieil homme (Weltie) l'accompagnant.  Weltie décède en lui disant ses dernières volontés et en lui donnant sa bague et une adresse.  Il quittera le musée avec le célèbre tableau de Carel Fabritius "le Chardonneret". 

A ce moment, il ne se doute pas que ce tableau dirigera sa vie.

Voilà le point de départ de ce gros roman fleuve.

La première partie est passionnante, je l'ai lue rapidement. Puis tout à coup, j'ai ressenti un changement de rythme, des longueurs, un peu d'ennui.

Cependant, chaque personnage décrit dans ce récit l'est d'une façon remarquable.  L'aspect psychologique de chaque personnage est décrit en profondeur.  On peut se fondre, rentrer dans la peau, dans la tête du personnage de façon remarquable.  On se surprendrait presque à réfléchir pour ou par lui.

Théo a tendance à idéaliser cette période précédant le départ précipité de sa maman. Pour lui, c'était le bon temps, tout allait bien, pourtant la réalité était tout autre.  Ils n'étaient pas très riches depuis que son père les avait quittés un an plus tôt.  A l'école non plus tout n'allait pas pour le mieux car ils étaient attendus par la direction. Nous allons voir grandir Théo, suivre son parcours initiatique, avec des hauts et des bas, des joies et des peines. Sa vie comme ses émotions évoluent un peu comme des montagnes russes.  Il découvrira la drogue, la dépendance, l'illusion de pouvoir décrocher quand il veut et d'être libre.  Ses rencontres lui feront côtoyer le meilleur comme le pire, le tirant tantôt vers le haut, tantôt vers le bas.

  • Ses amis : Andy son double; Boris autre écorché vif qui veut s'en sortir seul sans peur, sans regret.
  • Le ou les pères : la relation avec son vrai père, joueur, menteur, embobineur, alcoolique, addict ; Mr Barbour ; le formidable Hobie, son nouveau père de substitution qui lui donnera tant.
  • Les mères : la sienne idéalisée, la douleur de sa perte, le manque et le traumatisme; Xandra sa belle-mère et Mrs Barbour qui l'aimera comme un fils.
  • Les femmes : Pippa qui représente l'amour impossible, sa fiancée Kitsey..
On s'attache vraiment à chaque personnage.  Je regrette juste un peu d'en perdre certains de vue sur la fin du roman.

Les lieux : New York, Las Vegas et Amsterdam sont décrits à merveille. Cela fonctionne; on y est vraiment.  Donna Tartt décrit merveilleusement bien les ambiances et les atmosphères.

L'art, la peinture, la poésie, les meubles anciens occupent également une place centrale au coeur de l'ouvrage.  Une oeuvre d'art qui je le répète touchera Théo au plus profond de lui-même.

L'addiction est également bien décrite, que ce soit celle au jeu, à l'alcool ou à la drogue.  On visite ici tous les stades, de l'envie, de la naissance de celle-ci en passant par le fait que l'on peut en rester maître en vain, en passant bien entendu par le manque et ses conséquences.
Un récit qui explore les failles et faiblesses de l'espèce humaine également.

Cela n'a pas suffi malheureusement pour que j'y prenne un réel plaisir car le livre est dense, très dense et certains passages m'ont semblé longs, très longs.  La magie n'a pas tout à fait opéré même si mon intérêt était à chaque fois éveillé par les nouvelles nombreuses péripéties alimentant ce roman fleuve. Le côté thriller fonctionne mais malgré ses nombreuses qualités, son rythme lent et ses nombreuses longueurs ne font pas de moi une lectrice enthousiaste contrairement à d'autres avis glanés sur la blogosphère.  


Ma note un 8/10


Les jolies phrases

Les gens meurent, bien sûr, disait ma mère;  mais la façon dont nous perdons les choses alors qu'il est possible de l'éviter, c'est un vrai crève-coeur; Il faudrait que la négligence pure et simple n'existe plus ; ni les incendies et les guerres.  Dire que le Parthénon a été utilisé comme entrepôt de munitions.  Je suppose que ce que nous réussissons à préserver de l'Histoire est un miracle."

Qui aurait cru qu'il était en mon pouvoir de rendre quelqu'un aussi heureux ? Ou que je pouvais l'être autant moi-même ? Mes humeurs étaient comme un lance-pierres ; après avoir été enfermé et anesthésié des années durant, mon coeur sifflait et tournait violemment en rond comme une abeille sous un verre, tout était lumineux, vif, perturbant, faux - mais c'était une douleur propre qui contrastait avec la douleur terne qui m'avait affligé comme une dent cariée pendant des années sous l'effet des drogues, la douleur maladive et sale de quelque chose de pourri.  La clarté était exaltante ; c'était comme si j'avais enlevé une paire de lunettes tachées qui floutaient ce que je regardais.

Je ne considérais plus mon corps comme m'appartenant.  Il avait cessé d'être à moi.  Agitées, mes mains me donnaient la sensation d'être séparées de lui, de flotter de leur propre chef, et quand je me suis levé je l'ai fait comme une marionnette, me dépliant et me relevant de manière saccadée au bout de ficelles.

L'idolâtrie !  Trop se soucier des objets peut vous tuer.  Si ce n'est que, si vous vous souciez suffisamment d'une chose, elle prend vie, non ?

Si un tableau se fraie vraiment un chemin jusqu'à ton coeur et change la façon de voir, de penser et de ressentir, tu ne te dis pas "oh, j'adore cette oeuvre parce qu'elle est universelle", "j'adore cette oeuvre parce qu'elle parle à toute l'humanité". Ce n'est pas la raison qui fait aimer une oeuvre d'art.

J'ai beaucoup réfléchi à ce que Hobie m'avait dit : à propos de ces images qui touchent le coeur et le font s'épanouir comme une fleur, des images qui libèrent une beauté tellement plus vaste que l'on peut passer son existence entière à la chercher sans jamais la trouver.

Profonde douleur, que je commence tout juste à comprendre : nous ne choisissons pas notre coeur.  Nous ne pouvons pas nous forcer à vouloir ce qui est bon pour les autres.  Nous ne choisissons pas qui nous sommes.



La guerre des Lulus La maison des enfants trouvés 1914 ♥♥♥♥♥


LA GUERRE DES LULUS   1914

La maison des enfants trouvés


Régis Hautière et  Hardoc - La Guerre des Lulus Tome 1 : 1914 : La maison des enfants trouvés.


Casterman

Tome : 1
Pages : 56
Prix : 13,50 €






Régis Hautière






Depuis 2004, le scénariste d’origine bretonne Régis Hautière, pilier des éditions Paquet a signé une vingtaine d’albums en seulement cinq ans dont le Dernier Envol avec Romain Hugault.
Après des études supérieures de philosophie et d’histoire et un troisième cycle en ingénierie de la connaissance, Régis Hautière a travaillé une dizaine d’années pour le festival BD d’Amiens. Sa carrière BD prend son envol chez Paquet avec Romain Hugaultqu’il aide à réaliser son album le Denier Envol paru en 2005 et qui deviendra le socle de la nouvelle collection cockpit.
Particulièrement éclectique, Régis Hautière est bien l'un des scénaristes les plus prolifiques du moment.

Hardoc



Hardoc, de son vrai nom Vincent Lemaire, est un dessinateur et coloriste de bande dessinée né à Albert le 18 février 1975. Il commença ses études secondaires au Lycée Louis-Thuillier d'Amiens en section littéraire option arts plastiques, puis les poursuivit au lycée Lamarck d'Albert. Après avoir obtenu son baccalauréat technologique en génie électro-technique, il fit des études supérieures à la faculté des Arts d'Amiens où il obtint une licence et commença une maîtrise d'arts plastiques.
En matière de dessin, c'est un autodidacte. Il démarra sa carrière à 15 ans comme illustrateur pour une émission de France 2 pour la jeunesse.

Tout en travaillant sur ses premières BD, Hardoc fut batteur et parolier, durant quinze ans, dans un groupe de rock festif : "Les Mômes susceptibles". Il remporta, en 1996, l’Écureuil d’Or qui récompense le meilleur jeune espoir au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. En parallèle à sa carrière dans la bande dessinée, il a collaboré au journal alternatif Fakir.

Hardoc rencontra Régis Hautière dans une association BD d'Amiens et ils décidèrent de travailler ensemble sur Le Loup, l'Agneau et les Chiens de Guerre dont le premier tome sortit en 2004.
En 2005, il participa au collectif des nouvelles de Jules Verne en bandes dessinées.
En 2009, il collabora de nouveau avec Régis Hautière sur l'histoire des Lulus, Jeux de guerre, dans l'album collectif Cicatrices de guerre(s).
En 2013, sort le premier volume des aventures complètes des Lulus, intitulé La Guerre des Lulus - La maison des enfants trouvés.

MON AVIS

Nous sommes en 1914 dans l'orphelinat du village de Valencourt en Picardie. La guerre n'est pas loin. Les "LULUS", Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien partagent la même chambre, ils sont inséparables.  Ils construisent une cabane dans les bois juste à côté.

Un ordre d'évacuation du village est donné et nos amis ne sont pas là lors du départ.

A leur retour, ils s'étonnent d'être seuls.  Ils sont réveillés la nuit par les bombardements.  Ils se cachent, découvrent avec stupeur qu'ils sont seuls et livrés à eux-mêmes, le village étant désert.

Ils rencontrent une autre "lulu", Luce qui à la poursuite de son chat, a perdu ses parents en fuite depuis la Belgique.  Elle se joindra à eux.

Nous partagerons leur survie en cette année 1914.

Merci à Argali pour son avis,c'est elle qui m'a donné l'envie de cette belle découverte.

Un graphisme magnifique, des dessins réalistes, des dialogues délicieux d'enfants sans être niais. Beaucoup de fraîcheur, un beau récit sur l'amitié et l'entraide.  Nos Lulus sont des enfants, ils ont peur, claquent des dents, ils ne sont pas des héros, juste des enfants craintifs racontant leur vision de la guerre.

Comme ce thème est mis à l'honneur cette année, voici une façon originale et ludique de l'aborder. Accessible aux enfants.  Un bon point de départ pour créer un dialogue et un échange sur le sujet.

Un vrai coup de ♥

Je vous livre mes impressions sur le tome 2 très vite.

De jolies phrases

Un pieux mensonge est parfois préférable à la vérité.  Ce n'est pas à des religieux que je vais l'apprendre, n'est-ce pas ?



In Fine Stéphane Nolhart ♥♥♥♥♥

IN FINE

Stéphane Nolhart

COUVERTURE IN FINE

FORMAT(S) Papier
NB DE PAGES 168
ISBN PAPIER 979-10-92981-15-5

En partenariat avec 

Stéphane Nolhart

nolhart bonne def


Enfance
Groupe préféré : Les Musclés.
Livre préféré :  Rahan, dans Pif Gadget.
Fringues : Kickers et sweat- shirt U.C.L.A.
Acteur  préféré: Terence Hill
Il déteste écrire.
Collège
Groupe préféré : Les Clash
Livre préféré : Des fleurs pour Algnernon.
Fringues : Bandana & Rangers.
Acteur  préféré : Steve Mac Queen
Il écrit ses premières  lignes publiques dans le magazine du collège, pour faire rire ses potes.
 Lycée
Groupe préféré : INXS
Livre : Les Fleurs du Mal.
Fringues : En noir.
Acteur préféré : Peter Sellers
Il tient des carnets, prend des notes et joue avec les mots pour passer le temps en cours de Math.
 Fac
Groupe préféré : Bob Marley
Livre : Neuf essais sur Dante, de Borges.
Fringues : Jean usé & chemise blanche.
Acteur  préféré: James Belushi.
Il n’écrit rien. Il lit.
 Adulte
Groupes préférés : Les groupes de presse et d’éditions qui le nourrissent.
Livres : Ceux qu’il écrit comme nègre pendant 8 ans.
Fringues : Jean et Converses.
Acteurs  préférés : Ses éditeurs.
A l’approche de la quarantaine. Il passe à l’acte et commet des romans.
«  Les ailes de Giacomo » chez Ple éd en 2007,
«  Je ne vous voyais pas comme ça »  chez Ple éd en 2009
« Blackbook » chez Laura Mare éd. en 2011.
Et une biographie : « Vinc, biographie d’un peintre after pop art » chez Notari éd, en 2012.
2013 : « In Fine » édition numérique uniquement chez Mots Ouverts éditions.
Quatrième de couverture
La Mort est dans notre imaginaire la seule inconnue dont nous ne pouvons refuser l’étreinte quand elle le désire. Mais que savons‑nous d’elle ? Rien ou presque.
Cette confession exclusive révèle au monde ce qu’aucun historien, ni chercheur, ni médecin n’a jamais pu dévoiler : la Mort a un nom ! Catule, de sexe masculin et fan des Beatles.
Catule la Mort déprime. Il se sent mal‑aimé par l’humanité, supplanté dans le cœur des hommes par la médecine et ses rêves grotesques de vie éternelle. Alors, la Mort décide de se mettre en grève et d’organiser une sensationnelle opération de communication planétaire pour instaurer un monde où il sera enfin reconnu d’utilité publique, adulé comme une Star.
 « C’est la gloire, les lauriers et les applaudissements ou je débraye. »
 Citation
Catule la Mort (Officiel) : « Mourir est la dernière chose à faire. Lol. »
20 850 j’aime. 2690 commentaires. 3105 partages
 Avis :
« Un témoignage poignant qui bouleverse tous les clichés sur notre inéluctable fin. Et si, d’une façon absurdement désopilante, la Mort était tout simplement une forme d’humanité ? »
Mon avis
La mort nous fait peur en général. Hé bien je peux vous dire que je ne la vois plus du tout comme je l'imaginais après la lecture de ce livre. Sujet bien déroutant et original que celui-ci.

La mort est incarnée par Catule, un quadra sportif et chic, 1 m85, fan des Beatles.
Catule la mort en a marre de ne pas être aimé. Il déprime un peu suite aux avancées de la médecine. Il rencontre Asclepios (Dieu de la médecine) et aimerait partager avec lui un moment de gloire et de reconnaissance. Un rêve impossible.

Impossible pas tant que cela. Il veut montrer qu'il est utile et décide de faire grève. Dorénavant aucun octogénaire ne trépassera. La situation devient de plus en plus préoccupante engendrant désordres économiques, religieux et surchargeant les hôpitaux...

Ce n'est pas tout. Catule rencontre Jacques Verges qui devient son défenseur et imagine un plan diabolique pour lui donner son heure de gloire.

Je ne peux vous en dire plus si ce n'est que je me suis régalée. J'ai littéralement avalé ce livre à la plume bien trempée.  Un ton acerbe, cynique et en même temps plein d'humour...noir, vous l'aurez bien compris.

Cela m'a fait rire vraiment mais aussi fait réfléchir malgré la situation surréaliste mise en avant ici avec les "Immourables".

Imaginez les conséquences qui pourraient être générées: les dérégulations économiques, les pensions à payer de façon permanente et par qui ? La pagaille dans les hôpitaux, la raison ou non raison d'être des religions, des métiers en disparition : fleuristes devant les cimetières, fossoyeurs, pompes funèbres... bref un CATACLYSME culturel, financier, idéologique.

Un livre d'un genre très particulier qui fait réfléchir, rire en chantant aussi, les Beatles nous accompagnant en permanence.

Une très belle découverte, merci les éditions Rouge Sang.  A lire sans modération au plus vite, un vrai coup de coeur.  Un livre à plusieurs niveaux de lecture.

Et si vous aussi vous rencontriez Catule la mort ?

Ma note : le maxi car c'est un vrai coup de coeur


Je vous invite à visiter   c'est ici

VENTE UNIQUEMENT EN LIGNE 7.80 EUROS SEULEMENT


Les jolies phrases

Ça n'amusait pas les Africains qui manquaient d'arbres à palabres pour que tous les palabreurs puissent palabrer à l'ombre.


Partout, les temples et les églises étaient pleins à ras bord de fidèles venus implorer leurs Dieux de les éclairer sur le sens de la vie sans le paradis promis.

Les premières fissures dans les fondations des religions dont les bienfaits les plus flagrants reposaient sur l'obligation de mourir apparurent dans l'esprit des ouialles.

Catule continue sa lutte tant qu'il n'aura pas reçu l'honneur des Hommes.

La vie sans la mort n'est pas viable !

Nous devons tous mourir pour prendre conscience de la beauté de la vie.

C'est ça le pire, le coma, c'est long comme une nuit qui ne se finit jamais et où t'as pas ta montre.

Mais pour toute vie, c'est comme ça. Tout finit par finir, le meilleur et aussi le pire.

Sans la mort, nous serions 110 milliards sur terre, autant le dire, la vie serait impossible ! La mort se bat pour la survie de la vie !

L'idée d'exécuter des humains au sang chaud de sang froid me faisait claquer des dents.

Pour être populaire, la mort se met en scène, se filme pour you tube et facebook.

Catule la mort (officiel) : assure que l'amitié devrait être préférée à tout ici-bas.  C'est un sentiment nécessaire à la vie comme l'air et l'eau.  

Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche !