Taniguchi et Kusumi
Casterman : Ecritures
Scénario : Masayuki Kusumi
Dessin : Jirô Taniguchi
Traduit par Sahé Cibot, Patrick Honnoré
Un sushi-bar à Kichijôji ; un sandwich au porc pané à Akihabara ; des manjû grillés à Takasaki… À chaque lieu un repas, à chaque repas, un lieu. Au total, dix-huit déambulations gourmandes au hasard des rues et des quartiers japonais, menées par un même personnage au fil de ses déplacements professionnels. Voilà le menu proposé par Le Gourmet solitaire, surprenant projet initialement développé entre août 1994 et avril 1996 par Jirô Taniguchi et Masayuki Kuzumi dans les pages du mensuel Panja, puis édité en recueil au Japon en 1997. Une vraie fiction, mais jamais très éloignée de l’esprit d’un reportage, au plus près du réel. Chaque récit se déroule au rythme décousu des pensées du héros et l’empathie joue à plein, instituant une connivence inattendue entre le gourmet et son lecteur. Les fidèles de Taniguchi y retrouveront l’approche contemplative et la générosité de ton de L’homme qui marche ou des courts récits de L’orme du Caucase.
Au Japon, il faut toujours faire attention aux autres, se comporter en fonction de ce qu'on attend de toi...
Les japonais aiment beaucoup les étrangers, et on vit très bien comme travailleur émigré au Japon... surtout si on n'est pas noir, pas Chinois, pas Coréen, pas une femme, pas un homosexuel, pas asiatique, pas musulman et pas Américain.
Dessin : Jirô Taniguchi
Traduit par Sahé Cibot, Patrick Honnoré
Roman graphique
200 pages
17.1 x 24 cm
ISBN : 9782203070929
Parution 09/10/2013
Prix 16 euros
ISBN : 9782203070929
Parution 09/10/2013
Prix 16 euros
Avis de l'éditeur
Un sushi-bar à Kichijôji ; un sandwich au porc pané à Akihabara ; des manjû grillés à Takasaki… À chaque lieu un repas, à chaque repas, un lieu. Au total, dix-huit déambulations gourmandes au hasard des rues et des quartiers japonais, menées par un même personnage au fil de ses déplacements professionnels. Voilà le menu proposé par Le Gourmet solitaire, surprenant projet initialement développé entre août 1994 et avril 1996 par Jirô Taniguchi et Masayuki Kuzumi dans les pages du mensuel Panja, puis édité en recueil au Japon en 1997. Une vraie fiction, mais jamais très éloignée de l’esprit d’un reportage, au plus près du réel. Chaque récit se déroule au rythme décousu des pensées du héros et l’empathie joue à plein, instituant une connivence inattendue entre le gourmet et son lecteur. Les fidèles de Taniguchi y retrouveront l’approche contemplative et la générosité de ton de L’homme qui marche ou des courts récits de L’orme du Caucase.
Mon avis
Notre solitaire est représentant de commerce et il aime manger. Avec lui nous allons prendre 18 repas, 18 chapitres dans 18 ambiances différentes. Un petit régal comme d'habitude, Taniguchi nous fait découvrir la gastronomie japonaise liée chaque fois à un lieu différent. Il nous invite à un voyage gastronomique au pays du Soleil Levant.
A chaque fois notre protagoniste se pose dans un lieu précis. Il observe les gens, les attitudes et nous décrit chaque quartier, chaque région.
Peu de dialogues, on est un peu dans la tête de notre bonhomme, on entend ses réflexions. On découvre le Japon et sa cuisine typique mais surtout un art de vivre. Un repas est un cérémonial, on prend le temps d'apprécier son repas. Le thème principal de ce roman graphique, hormis la cuisine et le Yo Yû, l'art d'accorder du temps au temps.
Attention ce manga se savoure petit à petit, à ne pas lire d'une traite sous peine d'indigestion.
On y dégustera guidé par son estomac au fil des ses voyages professionnels des sushis, des haricots noirs en gelée, les petits gâteaux, un bento, le barbecue coréen, la bouffe de supérette, les nouilles et raviolis chinois, les beignets de poulpe dans la rue, les anguilles grillées, les oden sans oublier l'indispensable bol de riz.
Et pour digérer tout cela nous terminerons par une nouvelle de Masayuki Kusumi.
Bon appétit.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
Je me sens comme une usine d'acier, et mon estomac, c'est mon haut fourneau !
Au Japon, il faut toujours faire attention aux autres, se comporter en fonction de ce qu'on attend de toi...
Les japonais aiment beaucoup les étrangers, et on vit très bien comme travailleur émigré au Japon... surtout si on n'est pas noir, pas Chinois, pas Coréen, pas une femme, pas un homosexuel, pas asiatique, pas musulman et pas Américain.
1 commentaire:
J'adore Taniguchi. J'ai d'ailleurs reçu le tome 1 de "Au temps de botchan" pour mon anniversaire. Et je les veux tous ! Je le ai découvert par L'orme du Caucasien que j'avais adoré. J'ai bien aimé également Quartier lointain.
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