Appels en absence - Nora Dasnes
Parution : 1/05/24
Traduit (norvégien) par : Aude PasquierPages : 288
ISBN : 9782203241848
Prix : 25 €
Présentation de l'éditeur
Le terrorisme, un sujet malheureusement universel
Oslo, automne 2011. Peu après les attentats qui ont frappé la capitale norvégienne et l’île d’Utøya le 22 juillet 2011, Rebekka et Fariba entrent au lycée. Alors que Fariba rejoint la Ligue des jeunes travaillistes (dont le camp d’été a été la cible du terroriste), Rebekka, même si elle ne connaissait aucune des victimes, se révèle profondément marquée par cette tragédie. Submergée par un traitement médiatique sensationnaliste, incapable de comprendre les motivations du tueur, elle perd peu à peu pied...
Comment surmonter l'horreur et le traumatisme, même lorsqu’on n’en est qu’une victime par procuration ? Nora Dåsnes avait 16 ans en 2011. Son ressenti a fortement nourri son récit.
L'autrice
Née en 1995, Nora Dåsnes se forme en illustration et en animation à l’université Kingston à Londres puis devient graphiste. Après le succès de L’Année où je suis devenue ado, son premier roman graphique traduit dans 11 langues et sélectionné au FIBD d’Angoulême, et de Le jour où j'ai voulu sauver la forêt, elle se consacre à la bande dessinée. Elle vit à Oslo, en Norvège.
Photo : Oda Berby for Aschehoug
Source : blog de l'autrice
Mon avis
Pourtant ce jour là, elles n'ont rien vu , elles étaient au skate park lorsqu'une explosion a fait 8 morts au centre d'Oslo et que la tuerie de l'île d' Utoya emportait 77 autres vies et d'innombrables blessés.
A partir de ce moment la peur va les tenailler, Fariba qui se fait traiter de sale islamiste sans raison rejoint la ligue des jeunes travaillistes, Rebekka qui n'est pourtant pas touchée directement veut absolument comprendre ce qui s'est passé, pourquoi cela a eu lieu.
La surmédiatisation de l'événement a laissé un tramatisme latent, pour les parents, pour les jeunes, toute la société a peur, l'extrémisme n'est pas une réponse.
Ce roman graphique, c'est la libération de la parole pour évacuer, la nécessité de dire l'indicible, d'exprimer ses peurs et d'honorer la mémoire des disparus; C'est un roman graphique lumineux rempli d'espoir.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
Pas dans 70 ans, mais demain.
Parce que le monde est trop vaste et trop sombre, et que ceux qui nous protègent ne sont que des êtres humains.
Je n'ai pas envie que tu me promettes que tout ira bien.
Personne ne peut promettre une chose pareille.
En revanche, je veux que nous nous serrions les coudes.
Aussi fort qu'on peut.
Car personne ne sait ce qui peut se passer demain.
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