dimanche 30 septembre 2012

Pour seul cortège

J'ai lu ce livre début septembre, j'avais découvert Gaudé avec "Ouragan" et vraiment j'avais adoré , et quand on aime, on veut en savoir plus.  Après la lecture d'  "Eldorado" et "Le soleil des Scorta" , c'est tout naturellement que j'ai eu envie de lire son dernier ouvrage.

J'ai eu un peu de mal au départ à fixer les différents personnages, mais rapidement j'ai littéralement été happée par le livre et le récit.  Quel destin formidable , quel charisme , un récit magnifique, grandiose comme Alexandre si j'ose dire.  Une belle leçon d'histoire aussi qui m'a donné envie d'en savoir plus sur la vie et les conquêtes d'Alexandre.

Comment un corps au delà de la mort provoqua convoitise, guerre de succession , pouvoir, mais aussi permit à Dryptéis que tout opposait à lui de lui offrir un dernier voyage ...  à lire de toute urgence


En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre s’écroule, terrassé par la fièvre.
Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l’héritage – et le privilège d’emporter sa dépouille.
Des confins de l’Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d’un temple éloigné où elle s’est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l’appelle à nouveau auprès de l’homme qui a vaincu son père…
Le devoir et l’ambition, l’amour et la fidélité, le deuil et l’errance mènent les personnages vers l’ivresse d’une dernière chevauchée.
Porté par une écriture au souffle épique, Pour seul cortège les accompagne dans cet ultime voyage qui les affranchit de l’Histoire, leur ouvrant l’infini de la légende
Pour seul cortège par Gaudé

Critique de Peste et Choléra de Patrick Deville

Dimanche 30  septembre 2012

Voilà, je me lance. J'ai terminé "Peste et Choléra" hier soir. Quelle aventure fabuleuse que celle d'Alexandre Yersin. Un autodidacte, boulimique de savoir. Un destin bien particulier qui nous fait découvrir une partie d'histoire, car bien au delà de la vie de Yersin, Patrick Deville nous emmène dans la découverte de ses contemporains et de l'Histoire avec un grand H.

 Au départ sans structure de syntaxe particulière, l'écriture désarçonne un peu, le manque de chronologie et la narration de sa vie sans artifice, sans romancer sa vie. J'avoue avoir dépassé tout cela très rapidement et avoir été emportée par l'écriture  particulièrement dans les descriptions de l'Indochine et de ses voyages.

 Yersin faisant partie de la bande des Pasteuriens n'a pas acquis la postérité et la notoriété de Pasteur, médecin d'origine suisse naturalisé français,découvrant la toxine diphtérique, bactériologiste, il  a très vite envie d'autre chose et part en 1890 pour les deux années suivantes, comme médecin aux Messageries maritimes sur la ligne Saigon-Haiphong.  Passionné par l'Indochine, il quitte son poste de marin et devient explorateur, cartographe, s'intéressant à l'ethnologie en parcourant durant 2 ans le pays des Moïs.

Il découvrira en 1894 à Hong Kong le bacille de la peste bubonique, il s'installe à Nha Trang, développera la culture de l'hévéa, on cotoiera avec lui des personnages comme Michelin, Vilmorin, Lumière, il se passionnera pour l'agriculture, la nature des sols, l'arbre à quinquina.  Ce personnage, un éternel passionné, boulimique de découvertes, s'intéressera  à l'horticulture, l'élevage, la mécanique, la physique, la météo. Il sera le premier à introduire l'automobile en Indochine.  Yersin  avait une réelle soif d'apprendre, il se passionna également pour la mécanique, la physique, l'électricité, l'aviation, l'astronomie. Personnage insatiable il était visionnaire pour son époque mais occulta sa vie durant les sentiments, la politique et les guerres.

Deville nous retrace sa vie grâce aux correspondances échangées avec Fanny sa mère et sa soeur Emilie , sans artifice ni sentiment ,de façon rationnelle  et décousue à l'image de ce que fut la vie passionnante de Yersin. Un superbe hommage d'une personnalité forte au caractère bien affirmé qui n'eut pas la notoriété méritée.  Une aventure passionnante, enrichissante, un inoubliable voyage.


lundi 24 septembre 2012

Lundi  24 septembre 2012

Mon envie avec ce blog est de partager mes lectures, mes ressentis , mes émotions.  Quoi de plus enrichissant que de partager, de donner envie de découvrir  ou de découvrir et d'explorer d'autres pistes littéraires.  Il y a quelques semaines, je me suis inscrite sur my book.fr  http://www.myboox.fr/user/bibliotheque et je vous invite à retrouver ma bibliothèque, du moins une petite partie de celle-ci.
Je lis actuellement "Peste et Choléra" de Patrick Deville (seuil), je vous communique ma critique d'ici peu (suis à la moitié, et c'est très engageant).  C'est le prix des lecteurs de la Fnac  et le livre est présélectionné pour plusieurs grands prix : le Femina, le Renaudot, Medicis, Goncourt  A suivre voici un résumé


Couverture du livre Peste et choléra   Résumé :
Quand Louis Pasteur expérimente avec succès le vaccin contre la rage, il ouvre de nouvelles et formidables perspectives à la biologie et à la médecine. Il chargera plus tard ses élèves ou disciples de prolonger ses recherches à travers le monde. Les jeunes pasteuriens partent pour de longs périples. Parmi eux, Alexandre Yersin, d’origine suisse (il est né à Morges en 1863), naturalisé Français pour les besoins de la science, qui se forme sur le tas et part très vite en Indochine, où il passera le plus clair de sa vie, loin des brouhahas parisiens et des fracas guerriers. Il multiplie là-bas les observations épidémiologiques mais aussi bien géographiques, astronomiques ou météorologiques. C’est que ces jeunes gens sont curieux de tout, Yersin en particulier. Ami du politicien Doumer, Yersin se trouve à l’origine de la ville de Dalat, dans l’actuel Vietnam, puis il s’installe à Nha Trang pour y mener passionnément ses multiples activités de chercheur. Elevage bovin, culture de l’hévéa, des orchidées, de la quinine : il pourrait faire fortune mais tout va au financement des recherches et de l’Institut Pasteur créé entre-temps. La science l’absorbe, il n’aura ni femme ni enfant. Parfois il revient en Europe, mais c’est le plus souvent de loin, à la radio ou par les journaux, qu’il reçoit l’écho des conflits mondiaux et de leurs atrocités. Il meurt en 1943, conscient mais pas tout à fait amer que son nom n’aura pas la même gloire posthume que son maître, Louis Pasteur, et demeurera essentiellement attaché à la découverte du bacille de la peste à Hong-Kong en 1894. C’est cette formidable aventure scientifique et humaine que raconte Deville en croisant les périodes et les personnages autour de la figure de Yersin.

vendredi 21 septembre 2012

Naissance d'un blog

Vendredi 21 septembre 2012

Premier jour de l'automne, cela fait un moment que j'ai vraiment envie de partager mes lectures. Je suis Nathalie, j'aurai 48 ans fin du mois prochain.  Je suis mariée et maman d'un super bonhomme de 7 ans et demi qui comme moi adore lire. La lecture, j'ai toujours aimé cela, et plus le temps passe, plus j'ai envie de lire et de partager mes lectures.  J'aimerai faire partie  d'un jury littéraire  et voila en cherchant sur internet, l'opportunité qui s'offre à moi via le match littéraire de price minister.   Conditions avoir un blog et rédiger la critique d'un des livres et la publier!  Voila comment est née l'idée de la création de ce blog!