Autour de la flamme
Daniel Charlez d'Autreppe
Diagonale
180 pages
Parution février 2017
ISBN 978-2-9601321-8-2
Prix : 16 €
Présentation de l'éditeur
Extrait, Autour de la flamme, Daniel Charlez d’Autreppe,
éditions diagonale, février 2017
Autour de la flamme est un roman vibrant qui nous emmène au plus près des mouvements intérieurs du narrateur. Récit en fragments qui traverse les années et retrace une géographie intime, celle de Georges. L'enfance et l'affection pour son grand-père, la découverte de la littérature, son premier travail de bureau, les aléas du couple, l'amitié, la maladie. Et la mort, dévoilée sans fard, nous offrant une expérience de lecture saisissante.
Daniel Charlez d’Autreppe signe ici son second roman. Il a précédemment publié sous un pseudonyme « Le deuil dans le miroir » aux Editions Baleine (France).
Mon avis
L'épigraphe d'André Malraux annonce la couleur "La tendresse inspirée par la mort fait aimer les vivants qui l'éprouvent" . Ce n'est pas un livre joyeux mais il contient un humour certain, cynique. Une plume intéressante.
C'est Georges qui sera notre narrateur. Nous allons retracer sa vie de l'été 1961 à l'été 2016.
On découvre Georges adolescent, le plus souvent au chevet de Padolphe, son grand-père. Il éprouve une extrême tendresse pour ce grand-père terminant sa vie dans son lit. Georges y passe le plus clair de son temps partageant avec lui ses découvertes littéraires, lui lisant des poèmes à voix haute.
Il découvre la littérature classique "Les misérables", "Le dernier des Mohicans", "Le rouge et le noir", Victor Hugo.
Il accompagne son grand-père mourant, s'inquiétant du peu d'attention qui lui est réservée. Lorsque Padolphe mourra, il ira régulièrement au cimetière pour lui lire du Stendahl, prolongeant ainsi leur relation.
L'hiver 66, il a un travail de bureau le soir, il nous parlera de Monsieur Sire un collègue du soir qu'il considérera comme un véritable ami.
Automne 2010, son ami Michel souffre d'un cancer, il lui rendra des visites régulières. Une attitude cynique, Georges une fois encore nous donnera sa vision de la vie et de la mort tout en parlant de littérature.
Et dans la dernière partie, le narrateur en véritable effet miroir nous parlera de sa maladie et de sa mort proche.
L'auteur par le biais du narrateur traite le sujet de la mort de façon froide et réaliste. Ne vous attendez pas à un livre d'action, c'est parfois lent, des détails à foison, une plume riche.
Ma note : 6/10 mais liée sans doute au sujet sensible un peu trop présent dans mon entourage personnel. Le mieux à faire est de vous faire votre opinion.
Merci aux éditions Diagonale pour cette découverte.
Les jolies phrases
Quand il aura repris du poil de la bête. Car les trucs tuants, si c'est bien foutu, ça ne risque pas de vous tuer, au contraire.
Mon avis
L'épigraphe d'André Malraux annonce la couleur "La tendresse inspirée par la mort fait aimer les vivants qui l'éprouvent" . Ce n'est pas un livre joyeux mais il contient un humour certain, cynique. Une plume intéressante.
C'est Georges qui sera notre narrateur. Nous allons retracer sa vie de l'été 1961 à l'été 2016.
On découvre Georges adolescent, le plus souvent au chevet de Padolphe, son grand-père. Il éprouve une extrême tendresse pour ce grand-père terminant sa vie dans son lit. Georges y passe le plus clair de son temps partageant avec lui ses découvertes littéraires, lui lisant des poèmes à voix haute.
Il découvre la littérature classique "Les misérables", "Le dernier des Mohicans", "Le rouge et le noir", Victor Hugo.
Il accompagne son grand-père mourant, s'inquiétant du peu d'attention qui lui est réservée. Lorsque Padolphe mourra, il ira régulièrement au cimetière pour lui lire du Stendahl, prolongeant ainsi leur relation.
L'hiver 66, il a un travail de bureau le soir, il nous parlera de Monsieur Sire un collègue du soir qu'il considérera comme un véritable ami.
Automne 2010, son ami Michel souffre d'un cancer, il lui rendra des visites régulières. Une attitude cynique, Georges une fois encore nous donnera sa vision de la vie et de la mort tout en parlant de littérature.
Et dans la dernière partie, le narrateur en véritable effet miroir nous parlera de sa maladie et de sa mort proche.
L'auteur par le biais du narrateur traite le sujet de la mort de façon froide et réaliste. Ne vous attendez pas à un livre d'action, c'est parfois lent, des détails à foison, une plume riche.
Ma note : 6/10 mais liée sans doute au sujet sensible un peu trop présent dans mon entourage personnel. Le mieux à faire est de vous faire votre opinion.
Merci aux éditions Diagonale pour cette découverte.
Les jolies phrases
Quand il aura repris du poil de la bête. Car les trucs tuants, si c'est bien foutu, ça ne risque pas de vous tuer, au contraire.
Est-ce que je dois me présenter à elle tel que je suis (Racine) ou tel que je devrais être (Corneille) ? Est-ce que je ne devrais pas, surtout, lui téléphoner pour savoir comment ça a marché, son examen de je ne sais plus quoi ?
C'est normal que je vieillisse, puisque je suis jeune.
Est-ce que j'ai peur de la mort autant que Michel ? Comment savoir ? Je ne devrais pas, car j'ai tiré de la vie, moche ou heureuse, tout ce que j'ai pu, j'ai sucé le pistil de la fleur jusqu'à en chatouiller sa racine.
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