Jonathan Safran Foer
Points Poche
544 pages
format 11cm x 18 cm
Août 2007
Traduit par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso
LE LIVRE
Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fou d’astrophysique, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu’elle expliquera cette disparition injuste, le jeune garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête désespérée l’entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l’après 11 septembre.
L'AUTEUR
Né en 1977, Jonathan Safran Foer a fait des études de lettres à Princeton. Il vit à Brooklyn avec sa femme et leur fils. Son premier roman, Tout est illuminé, succès international, a été un adapté au cinéma, il est disponible en Points.
MON AVIS
C'est dans le cadre de la lecture commune de septembre sur Babelio que j'ai lu ce livre.
Le résumé semblait intéressant et c'est naturellement que je me suis engagée dans ce récit.
Résultat peu concluant, étant très partagée.
Nous sommes le 11 septembre 2001 à New York, au vu des événements Oskar 9 ans est renvoyé de l'école. Il rentre à la maison, allume la télévision et attendant le coup de fil d'un ami, écoute les messages sur le répondeur.
Le monde s'arrête en entendant des messages de son père, bijoutier de son état, en rendez-vous au World Trade Center. Oskar est traumatisé, il garde les messages pour lui et n'en parle à personne, surtout pas à sa maman.
Oskar est un enfant surdoué qui avait des jeux particuliers avec son père, lui permettant de se dépasser, de prendre confiance dans un univers bien à eux.; comme la recherche d'un sixième district perdu dans New York. Ils organisaient des "expéditions".
Voulant rester en contact avec son père et trouver une réponse rationnelle à ce qui s'est passé, il entreprendra un réel parcours du combattant lorsque par hasard, il tombe sur une clé placée dans une enveloppe portant le nom de Black. Cette clé se trouvait dans un vase. Il crée une expédition afin de retrouver ce qu'ouvre cette clé, pour lui c'est la réponse, un lien avec son papa disparu.
Ce qui est intéressant est son parcours à la rencontre des gens, l'empathie qui se dégage à chaque fois et la manière dont les "Black" partagent leurs histoires avec lui.
Intéressant également l'histoire de la grand-mère et de son grand-père dont il ne sait rien.
Elle sera dévoilée petit à petit dans le livre.
Un autre personnage intéressant est le voisin d'Oskar, je n'en dit pas plus pour ne rien dévoiler mais la force est vraiment dans les rapports entre les personnages.
Mais ce qui ne va pas, ce qui m'a dérangé et déplu c'est la narration, l'écriture. On bascule d'un personnage à un autre sans très bien savoir à certains moments de qui on parle? C'est décousu, déroutant. Je n'ai vraiment pas aimé.
L'écriture d'Oskar est aussi "embrouillée" et trop enfantine....
Voilà ce n'était pas sans intérêt mais ce livre ne m'a absolument pas touchée.
Ayant terminé le livre et restant sur ma faim, possédant l'adaptation cinématographique, j'ai visionné le film. Et pour autant que je n'ai pas aimé le livre, c'est l'effet inverse qui s'est produit. Le film m'a réellement ému, je trouve qu'il a sublimé l'histoire. Attention larmes et émotion garanties.
Le réalisateur est bien parti sur la base du livre et n'a pas été complètement fidèle dans l'adaptation, mais cela donne plus de cohérence, d'équilibre et de crédibilité et d'émotion au récit.
Pour une fois, c'est rare en général, une adaptation (vue en VO j'insiste) qui était de loin supérieure à l'original.
Le résumé semblait intéressant et c'est naturellement que je me suis engagée dans ce récit.
Résultat peu concluant, étant très partagée.
Nous sommes le 11 septembre 2001 à New York, au vu des événements Oskar 9 ans est renvoyé de l'école. Il rentre à la maison, allume la télévision et attendant le coup de fil d'un ami, écoute les messages sur le répondeur.
Le monde s'arrête en entendant des messages de son père, bijoutier de son état, en rendez-vous au World Trade Center. Oskar est traumatisé, il garde les messages pour lui et n'en parle à personne, surtout pas à sa maman.
Oskar est un enfant surdoué qui avait des jeux particuliers avec son père, lui permettant de se dépasser, de prendre confiance dans un univers bien à eux.; comme la recherche d'un sixième district perdu dans New York. Ils organisaient des "expéditions".
Voulant rester en contact avec son père et trouver une réponse rationnelle à ce qui s'est passé, il entreprendra un réel parcours du combattant lorsque par hasard, il tombe sur une clé placée dans une enveloppe portant le nom de Black. Cette clé se trouvait dans un vase. Il crée une expédition afin de retrouver ce qu'ouvre cette clé, pour lui c'est la réponse, un lien avec son papa disparu.
Ce qui est intéressant est son parcours à la rencontre des gens, l'empathie qui se dégage à chaque fois et la manière dont les "Black" partagent leurs histoires avec lui.
Intéressant également l'histoire de la grand-mère et de son grand-père dont il ne sait rien.
Elle sera dévoilée petit à petit dans le livre.
Un autre personnage intéressant est le voisin d'Oskar, je n'en dit pas plus pour ne rien dévoiler mais la force est vraiment dans les rapports entre les personnages.
Mais ce qui ne va pas, ce qui m'a dérangé et déplu c'est la narration, l'écriture. On bascule d'un personnage à un autre sans très bien savoir à certains moments de qui on parle? C'est décousu, déroutant. Je n'ai vraiment pas aimé.
L'écriture d'Oskar est aussi "embrouillée" et trop enfantine....
Voilà ce n'était pas sans intérêt mais ce livre ne m'a absolument pas touchée.
Ayant terminé le livre et restant sur ma faim, possédant l'adaptation cinématographique, j'ai visionné le film. Et pour autant que je n'ai pas aimé le livre, c'est l'effet inverse qui s'est produit. Le film m'a réellement ému, je trouve qu'il a sublimé l'histoire. Attention larmes et émotion garanties.
Le réalisateur est bien parti sur la base du livre et n'a pas été complètement fidèle dans l'adaptation, mais cela donne plus de cohérence, d'équilibre et de crédibilité et d'émotion au récit.
Pour une fois, c'est rare en général, une adaptation (vue en VO j'insiste) qui était de loin supérieure à l'original.
UNE ADAPTATION CINEMATOGRAPHIQUE
LA BANDE ANNONCE
AVEC TOM HANKS, THOMAS HORN, SANDRA BULLOCK, MAX VON SIDOW
SORTIE LE 29/02/2012 REALISE PAR STEPHEN DALDRY
2H 08
LA BANDE ANNONCE
08
LES JOLIES PHRASES
Et alors cette nuit là, je me suis senti comme la tortue qui a tout le reste de l'univers sur son dos.
J'espère qu'un jour, il t'arrivera de faire quelque chose que tu ne comprendras pas pour quelqu'un que tu aimes.
Les humains sont le seul animal qui rougit, qui rit, qui a une religion, qui fait la guerre et qui embrasse sur les lèvres. Alors en un sens, plus on embrasse avec les lèvres, plus on est humain.
Elle veut savoir si je l'aime, c'est tout ce que chacun veut des autres, pas l'amour lui-même mais savoir que l'amour est là, comme des piles neuves dans une lampe de poche de la trousse d'urgence du placard de l'entrée. "Ne le montre à personne", lui avais-je dit le matin où elle me le fit voir pour la première fois, peut-être était-ce pour tenter de me protéger moi-même.
Le monde n'est pas horrible, il m'a dit se mettant un masque cambodgien sur la figure, mais il est plein d'un tas de gens horribles.
La timidité c'est quand on détourne la tête de ce qu'on veut. La honte c'est quand on détourne la tête de ce qu'on ne veut pas.
C'est comme ça la mort. Quel que soit l'uniforme que portent le soldats, ce n'est pas ce qui compte. La qualité des armes ne se compte pas non plus. Je me suis dit que, si tout le monde pouvait voir ce que j'ai vu, nous n'aurions plus jamais la guerre.
J'espère qu'un jour, il t'arrivera de faire quelque chose que tu ne comprendras pas pour quelqu'un que tu aimes.
Les humains sont le seul animal qui rougit, qui rit, qui a une religion, qui fait la guerre et qui embrasse sur les lèvres. Alors en un sens, plus on embrasse avec les lèvres, plus on est humain.
Elle veut savoir si je l'aime, c'est tout ce que chacun veut des autres, pas l'amour lui-même mais savoir que l'amour est là, comme des piles neuves dans une lampe de poche de la trousse d'urgence du placard de l'entrée. "Ne le montre à personne", lui avais-je dit le matin où elle me le fit voir pour la première fois, peut-être était-ce pour tenter de me protéger moi-même.
Le monde n'est pas horrible, il m'a dit se mettant un masque cambodgien sur la figure, mais il est plein d'un tas de gens horribles.
La timidité c'est quand on détourne la tête de ce qu'on veut. La honte c'est quand on détourne la tête de ce qu'on ne veut pas.
C'est comme ça la mort. Quel que soit l'uniforme que portent le soldats, ce n'est pas ce qui compte. La qualité des armes ne se compte pas non plus. Je me suis dit que, si tout le monde pouvait voir ce que j'ai vu, nous n'aurions plus jamais la guerre.
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