Je ne l'ai toujours pas lu mais je tarde de le lire dès que possible un formidable auteur belge Armel Job.
Parution : 9 Février 2012
Format : 135 x 215 mm
Nombre de pages : 276Prix : 19,50 €
ISBN : 2-221-12953-9
Je n'ai pas encore lu cet auteur belge, il y a 2 autres volumes dans ma PAl et je n'en ai entendu que du bien
Un livre à la morale subtile ; un hommage vibrant au combat des femmes pour le droit à la liberté. | ||
Turc grandi en Belgique, Evren achève à Cologne de brillantes études de comptabilité. Hébergé chez son oncle, ce garçon de vingt et un ans, encore chaste et au visage ingrat, s'éprend de sa cousine – la belle et sensuelle Derya. Rentré en Belgique, Evren fait part aux siens de sa décision : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander la main de la jeune fille. Mais les choses ne tournent pas exactement comme prévu : Derya éconduit Evren. Outragés par cette humiliante fin de non-recevoir, les parents d'Evren cherchent un nouveau parti pour leur fils et choisissent Yasemin, une paysanne anatolienne de seize ans, vive et dégourdie, qu'Evren connaît à peine. Les noces ont lieu, et le jeune couple apprend peu à peu à s'apprivoiser. Jusqu'au jour ou Derya – dont Yasemin ignore l'existence – débarque à l'improviste en Belgique. Quel secret cache le voyage de Derya ? Qui est véritablement Evren, ce grand garçon obéissant et en apparence si maladroit ? À quel jeu dangereux se livre Yasemin ? Quels rôles viennent jouer dans cette histoire René, voisin de la famille d'Evren et croque-mort de son état, et Marcel, son colocataire, attardé mental qui passe ses journées à visionner les enquêtes de l'inspecteur Colombo ?... Raconté du point de vue des principaux protagonistes – Evren, Derya, Yasemin et René, soumis, chacun à sa manière, au respect des traditions et aux caprices du destin –, Loin des mosquées s'apparente à une tragédie antique. À travers l'évocation des mariages arrangés, Armel Job livre ici un conte à la morale subtile sur le combat courageux des femmes pour le droit à la dignité, à l'égalité et à la liberté. ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
216 pages
Date de parution:
09/05/2012
Editeur d'origine:
Liana Levi
Langue:
FrançaisEAN / ISBN:
9782253158035
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J'étais littéralement sous le charme de son dernier roman Mañ RÉSUMÉ
Une femme voyage à travers le désordre des souvenirs : l'enfance dans sa cage d'or à Saigon, l'arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam apeuré, la fuite dans le ventre d'un bateau au large du golfe de Siam, l'internement dans un camp de réfugiés en Malaisie, les premiers frissons dans le froid du Québec. Récit entre la guerre et la paix, Ru dit le vide et le trop-plein, l'égarement et la beauté. De ce tumulte, des incidents tragicomiques, des objets ordinaires émergent comme autant de repères d'un parcours. En évoquant un bracelet en acrylique rempli de diamants, des bols bleus cerclés d'argent, Kim Thúy restitue le Vietnam d'hier et d'aujourd'hui avec la maîtrise d'un grand écrivain.
Comme un ruisseau – un ru – qui va son chemin selon les caprices de la folie des hommes (…).Martine Laval, Télérama.
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648 pages parution 04/09/2013
EAN/ISBN 9782253164852
Edtion d'origine : Le Cherche Midi
EAN / ISBN:
9782253164852EAN / ISBN:
9782253164852
RÉSUMÉ
1933. Sollicité par le président Roosevelt, William E. Dodd accepte d’être le nouvel ambassadeur américain à Berlin. S’il n’est pas diplomate mais historien, il a un solide atout : il est germanophone. Lorsqu’il débarque en Allemagne en juillet, sa femme et ses enfants l’accompagnent. Sa fille, Martha, 24 ans, succombe vite aux charmes du nazisme et plus particulièrement à ceux de Rudolf Diels, le chef de la Gestapo. Au fil des mois, les yeux de W. E. Dodd se dessillent. Il tente d’alerter le département d’Etat américain sur la vraie nature du régime. En vain. Martha, elle, s’éprend d’un espion russe, qui la convainc de mettre ses charmes et ses talents au service de l'Union soviétique. Thriller politique et roman d’espionnage, Dans le jardin de la bête nous introduit dans les coulisses du pouvoir nazi, grâce aux notes personnelles de William et de Martha Dodd, mises en scène avec brio par l’auteur du Diable dans la ville blanche.
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Août 2013/14.5 x 24/288 pages
ISBN 978-2-330-02354-6
prix indicatif : 21,50€
Actes Sud
Elu meilleur premier roman 2013 par Lire
Un homme rentre chez lui, fatigué, usé par l’âge et les regrets. La nuit va tomber, les Iris, sa banlieue parisienne, se dressent dans le crépuscule entre épreuve et destination. Ce trajet familier, Youssef Chalaoui pressent confusément qu’il lui sera fatal. Mais il en ignorera l’impact profond, irrévocable, sur le quartier, ses habitants, le pays. Cette nuit-là, au terme d’un long et hésitant et macabre ballet, la périphérie s’enflamme. Et bientôt, la France entière bascule.
Dans L’Esprit de l’ivresse, la révolution est traitée hors champ ; comme les bouleversements organiques du grand corps malade de la société contemporaine. Chorégraphique et musical, le roman procède par mouvements amples. À la course désordonnée et assoiffée de liberté de Clara S., l’égérie malgré elle, répond la fuite ouatée du Président Henri Dumont, bloc de souffrances et d’indécision. Chacun cherche en lui-même un élan radical, un feu qui brûle jusqu’aux lendemains, un ressort contre l’impuissance dérisoire et l’acharnement magnifique que recouvre l’idée de destin.
C’est par les corps individuels que Loïc Merle pénètre et explore la chair collective d’une Grande Révolte imaginaire dont la proximité plausible (inévitable ?) saisit le lecteur. Par les corps que s’exprime le besoin désespéré d’être ensemble et d’êtreplusieurs, face à l’engrenage du réel – et de la realpolitik – qui broie les êtres et les âmes, atrophie les esprits, avorte la notion même d’avenir.
Cette nuit des hommes, l’auteur la dessine d’une phrase riche et lumineuse, légèrement étourdie, comme exactement ivre. Car, semble-t-il nous dire, de vital et de salvateur, ne nous restera-t-il bientôt plus que l’esprit de l’ivresse ? C’est une des questions cruciales qui traversent ce premier roman d’une ampleur et d’une ambition rares.
«J’ai voulu parler de mes vingt ans où tout semblait possible, et qui fut pourtant la période la plus triste de ma vie… De ce temps perdu dans les bars, sans réelle passion et sans travail… Et j’étais un mauvais poète… Je voulais rendre hommage aux gens qui ont partagé mon état de perdition et ont disparu depuis, j’avais l’impression qu’une génération entière avait sombré avec eux, dans un tourbillon, dans des remous dont l’Histoire se moquait… J’ai voulu parler de l’esprit de ma jeunesse, sans ironie, en affirmant quelque chose…
L’ivresse qui m’a intéressé est un moyen, un véhicule, c’est l’ivresse des petites gens, patiente, répétée, sans but, quotidienne, embarrassée d’être jugée, ivresse qui n’a même pas besoin d’alcool ni de drogue, ivresse de l’homme qui attend, ivresse du flâneur, et de la femme qui se transforme et ne sait comment atténuer les douleurs de cette transformation – ivresse qui est comme un sillon suivi, et, à force, bouleverse toute l’attitude, en bien, en mal, qui « emplit le premier venu de la force des événements », disait Victor Hugo…
J’ai imaginé les conséquences que pourraient avoir en France des émeutes de grande ampleur si elles débouchaient sur une révolte généralisée, pendant laquelle quelques personnages apprennent de leur ivresse ou de celle des autres, tentent de se délivrer de leurs addictions pour en acquérir d’autres, meilleures, en tout cas plus conformes aux temps nouveaux qu’ils entrevoient, cernés par de grandes limites : l’attachement à leurs origines, le rôle qu’ils ont tenu pendant toute leur vie ; la mort ; la fidélité à leurs convictions, à la révolte, à la contre-révolte ; la mort.
Je crois que mon roman essaie d’être honnêtement ivre…»
L’ivresse qui m’a intéressé est un moyen, un véhicule, c’est l’ivresse des petites gens, patiente, répétée, sans but, quotidienne, embarrassée d’être jugée, ivresse qui n’a même pas besoin d’alcool ni de drogue, ivresse de l’homme qui attend, ivresse du flâneur, et de la femme qui se transforme et ne sait comment atténuer les douleurs de cette transformation – ivresse qui est comme un sillon suivi, et, à force, bouleverse toute l’attitude, en bien, en mal, qui « emplit le premier venu de la force des événements », disait Victor Hugo…
J’ai imaginé les conséquences que pourraient avoir en France des émeutes de grande ampleur si elles débouchaient sur une révolte généralisée, pendant laquelle quelques personnages apprennent de leur ivresse ou de celle des autres, tentent de se délivrer de leurs addictions pour en acquérir d’autres, meilleures, en tout cas plus conformes aux temps nouveaux qu’ils entrevoient, cernés par de grandes limites : l’attachement à leurs origines, le rôle qu’ils ont tenu pendant toute leur vie ; la mort ; la fidélité à leurs convictions, à la révolte, à la contre-révolte ; la mort.
Je crois que mon roman essaie d’être honnêtement ivre…»
L.M.
Loïc MERLE
Né en 1978, Loïc Merle a vécu à Lyon, à Paris et en Allemagne, où il a passé six ans et s’est décidé à écrire. L’Esprit de l’ivresse (Actes Sud, 2013) est son premier roman.
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