L'île au rébus - Peter May
Rouergue
Traducteur : Ariane Bataille
avril 2017
304 pages
20,00 €
ISBN
978-2-8126-1041-7
Présentation de l'éditeur
Avec cette nouvelle énigme de sa série française, Peter May nous invite à un huis clos oppressant sur l’une des îles les plus fascinantes du littoral breton.
Mon avis
Enzo Mac Leod est spécialiste des scènes de crimes. Il s'est fait la promesse d'élucider des affaires non résolues, celles dont traite le best-seller "Assassins sans visages". Son meilleur allié : les nouvelles technologies.
Il arrive sur l'île de Groix où il y a plus de 20 ans, Adam Killian, un retraité anglais, passionné d'entomologie avait trouvé refuge. Un peu avant sa mort, il s'était entretenu avec sa belle-fille Jane en lui disant que si malheur lui arrivait, son bureau devait rester en l'état, des indices permettant de comprendre à son fils Peter ce qui s'était passé. Peter malheureusement devait disparaître à son tour.
L'affaire n'a jamais été résolue, un homme, Kerjean, taciturne, violent avait été soupçonné puis libéré.
Enzo Mac Leod débarque sur cette île bretonne, il n'est pas toujours le bienvenu, les gens sont hostiles car il va remuer le passé.
Petit à petit les choses se mettent en place, très lentement. On découvre les habitants de l'île, leur rancoeur, la psychologie des personnages, que cachent-ils depuis si longtemps ?
Peter May comme toujours nous enchante dans la description de ces paysages insulaires, il fera tomber le masque de chacun .
Des intrigues, des secrets, rebondissements et fausses pistes à souhait, le tout en compagnie d'un bon whisky bien entendu.
Fidèle à lui même, Enzo Mac Leod résoudra-t-il ce rébus? Comprendra-t-il les indices disséminés dans le bureau que personne n'a compris jusqu'ici pour ne pas démentir à sa réputation?
J'ai comme toujours passé un excellent moment en compagnie de l'écriture de Peter May.
Ma note : 8.5/10
Les jolies phrases
- Vous croyez au destin ? Non. Mais parfois, il est agréable de croire que quelque chose d'aussi parfait était planifié. Que notre existence a un sens, en fin de compte.
- Vous avez raison, le manque ne disparaît jamais. C'est drôle n'est-ce-pas, comme on parvient à remplir sa vie avec d'autres choses ? Le travail devient une passion. Les hobbies deviennent des drogues. Pourtant, à la fin de la journée, on se retrouve seul avec soi-même.
Les gens qui perdent leur liberté s'attachent à des choses susceptibles de donner un sens à leur vie, une raison d'exister. Ordre, routine, rite, des choses qui rythment le passage du temps, le concrétisent.
oui, mais n'est-ce pas souvent ce qui crève les yeux qui passe le mieux inaperçu ?
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