Bon voilà j'ai craqué, voici les premiers qui gagnent ma PAL.
Après la lecture du fabuleux "Devenir Carver" de Rodolphe Barry dont la chronique suit je n'ai pu résister à l'envie de découvrir un des plus grands poètes et nouvelliste américain : Carver.
Divorcé, Myers refuse de descendre du train l’emmenant vers son fils qu’il n’a pas vu depuis huit ans. Sans enfant, Jack et Fran dînent chez des collègues dont le bébé est hideux. Au chômage, Patti tente en vain de vendre des vitamines à domicile. Loin du rêve américain, les couples se déchirent, la crise sévit, l’alcool détruit. La vie est une tragi-comédie parsemée de minuscules moments de bonheur.
Raymond Carver (1938-1988) a été veilleur de nuit, standardiste ou encore enseignant avant de se consacrer à l’écriture. Romancier et nouvelliste, il est considéré aujourd’hui comme le "Tchekhov américain". Débutants et Tais-toi, je t’en prie sont disponibles en Points.
« La révélation de la fiction de Carver a fait éprouver à de nombreux écrivains de ma génération un choc voisin de celui qu’avaient provoqué, un demi-siècle plus tôt, les phrases lapidaires d’Hemingway. »
Jay McInerney
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Simone Hilling
Édition révisée
Il y a quelques mois j'ai découvert grâce à Irina, Cyril Massarotto avec "Dieu est un pote à moi", j'avais beaucoup aimé et dans un groupe de lecture sur FB les avis et commentaires de son petit dernier m'ont fait craquer.
Né en 1975, Cyril Massarotto vit à côté de Perpignan.
Il a longtemps écrit des paroles de chansons pour son groupe, Saint-Louis, avant de se sentir à l’étroit dans l’exercice. Il passe donc à la vitesse supérieure en 2006, et se lance dans l’écriture. Un an plus tard, alors qu’il surfe sur le net dans un bain bien chaud, une phrase résonne dans sa tête : « Dieu est un pote à moi ». Il sait alors qu’il tient son roman. Un premier roman hilarant, sensible et juste, qui a tout simplement le goût de la vie.
Instituteur puis directeur d’une école maternelle, Cyril Massarotto a décidé en 2008 de se consacrer à l’écriture et à la musique.
Bien que je n'ai toujours pas lu "Les perroquets de la place Arezzo", je craque pour le dernier Eric-Emmanuel Schmitt
une pièce de théâtre "La trahison d'Einstein"
Sur les rives d’un lac du New Jersey, deux excentriques se rencontrent et sympathisent. L’un est Albert Einstein ; l’autre est un vagabond en rupture avec la société.
À ce confident de hasard, Einstein expose son dilemme. Pacifiste militant, il connaît les conséquences terrifiantes de ses travaux théoriques et craint qu’Hitler et les nazis ne fabriquent la première bombe atomique. Devrait-il renier ses convictions et prévenir Roosevelt, afin que l’Amérique gagne la course à l’arme fatale ? Quel parti prendre alors que le FBI commence à le soupçonner, lui, l’Allemand, le sympathisant de gauche… le traître peut-être ?
Dans cette comédie intelligente et grave, drôle parfois, Eric-Emmanuel Schmitt imagine le conflit moral d’un homme de génie, inventeur malgré lui de la machine à détruire le monde.
Argali et d'autres dans la blogosphère me donnent envie de découvrir Gille Paris avec "Au pays des kangourous" paru récemment en poche.
Simon, neuf ans, vit avec son père Paul et sa mère Carole dans un vaste appartement parisien au Trocadéro.
En fait, le couple n'en est plus un depuis longtemps, la faute au métier de Carole, qui l'accapare. Paul est écrivain, il écrit pour les autres. Carole est une femme d'affaires, elle passe sa vie en Australie, loin d'un mari qu'elle n'admire plus et d'un enfant qu'elle ne sait pas aimer. Le jour où Paul est interné pour dépression, Simon voit son quotidien bouleversé.
L'enfant sans mère est recueilli par Lola, grand-mère fantasque et jamais mariée, adepte des séances de spiritisme avec ses amies " les sorcières ", et prête à tout pour le protéger. Mais il rencontre aussi l'évanescente Lily, enfant autiste aux yeux violets, que les couloirs trop blancs des hôpitaux font paraître irréelle et qui semble pourtant résolue à lui offrir son aide.
Porté par l'amour de Lily, perdu dans un univers dont le sens lui résiste, Simon va tâcher, au travers des songes qu'il s'invente en fermant les yeux, de mettre des mots sur la maladie de son père, jusqu'à toucher du doigt une vérité que l'on croyait indicible.
En fait, le couple n'en est plus un depuis longtemps, la faute au métier de Carole, qui l'accapare. Paul est écrivain, il écrit pour les autres. Carole est une femme d'affaires, elle passe sa vie en Australie, loin d'un mari qu'elle n'admire plus et d'un enfant qu'elle ne sait pas aimer. Le jour où Paul est interné pour dépression, Simon voit son quotidien bouleversé.
L'enfant sans mère est recueilli par Lola, grand-mère fantasque et jamais mariée, adepte des séances de spiritisme avec ses amies " les sorcières ", et prête à tout pour le protéger. Mais il rencontre aussi l'évanescente Lily, enfant autiste aux yeux violets, que les couloirs trop blancs des hôpitaux font paraître irréelle et qui semble pourtant résolue à lui offrir son aide.
Porté par l'amour de Lily, perdu dans un univers dont le sens lui résiste, Simon va tâcher, au travers des songes qu'il s'invente en fermant les yeux, de mettre des mots sur la maladie de son père, jusqu'à toucher du doigt une vérité que l'on croyait indicible.
Et pour terminer j'en ai entendu tant de bien; Yannick Grannek "La déesse des petites victoires" qui vient de sortir chez Pocket
Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle.
Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique.
Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.
Albert Einstein aimait à dire : « Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. » Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l’Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l’amour et la finalité de l’existence.
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