C'est pas pour rien que je fais partie d'un groupe qui se nomme Lecteurs belges compulsifs, si vous n'avez pas compris ce que cela signifie vous allez vite le comprendre en lisant cet article. Ben oui à force de lire les avis et coups de coeur de tout le monde , on a plein d'envies et lorsque l'occasion se présente pour les assouvir. Je craque. Si en plus je suis de passage à Paris (merci GibertJoseph et Boulinier) et que je peux faire des affaires, je me fais plaisir. Bon allez je me lance, vous allez comprendre.
Voici ceux qui ont rejoint ma Montage à lire....
Vous avez compris, ne vous faites pas de torticolis voici le détail :
Une bd que ma binôme m'a donné envie de découvrir
L'indivision Springer et Zidrou
Futuropolis
Parution ; 20/08/2015
215 x 290 mm
64 pages
Prix de vente : 15 €
Code Sodis : 790334
ISBN : 9782754810036
Avis de l'éditeur
Une falaise au bout du chemin des douaniers, quelque part dans le Pas-de-Calais. Le printemps, impatient, se donne parfois des airs d’été. Un homme attend une femme, sa voiture à l’arrêt. Quand, enfin, elle arrive, c’est pour lui annoncer que leur relation est terminée. Terminée. Que la dernière fois, elle n’aurait pas dû. Que les enfants… que son mari…Que… La culpabilité et les regrets qui mettent fin à toute relation adultère. Elle repart. Il reste là. Sur cette falaise. « La falaise aux baisers volés », comme il l’appelle. Lui, c’est Martin. La trentaine. Il travaille dans une compagnie maritime. Elle, c’est Virginie. Bientôt quarante ans. Elle est vétérinaire. Ils sont frère et soeur. Et ils s’aiment. Tout a commencé alors que Virginie avait 18 ans et Martin 16. Un jeu d’adolescent curieux. Puis chacun d’eux a cherché à fuir cet amour interdit ? Elle, dans un mariage confortable. Lui, en acceptant des années durant un poste lointain, à Abu Dhabi. Mais, depuis son retour voici quatre ans, leur relation a repris. Plus forte, plus passionnelle encore… Aujourd’hui, elle veut tout arrêter, elle parle de leur relation comme d’une drogue qui les détruit peu à peu… Après le succès de librairie du Beau Voyage, le duo Springer-Zidrou récidive avec un récit à nul autre pareil, fort, sensuel, magnifique !
Une autre envie donnée par ma binôme, j'ai craqué ce matin
Facteur pour femmes Quella-Guyot/Morice
Grand Angle
Scénariste : Didier QUELLA-GUYOTDessinateur : Sébastien MORICE
Parution : 09/09/2015
Prix France : 18,90 €
120 pages
ISBN 978-2-81893-413-5 C.Hachette : 12 6209 4
Avis de l'éditeur
1914. Sur une île bretonne, tous les hommes sont mobilisés, sauf Maël : un rêve au milieu des femmes esseulées...
La Première Guerre mondiale vide une petite île bretonne de ses hommes. Il ne reste plus que les enfants, les vieux et les femmes. Parce qu’il a un pied-bot, Maël n’est pas mobilisé. Il devient le seul homme, jeune et vigoureux, de l’île… bientôt facteur, bientôt amant…
1914. Sur une île bretonne, tous les hommes sont mobilisés, sauf Maël : un rêve au milieu des femmes esseulées...
La Première Guerre mondiale vide une petite île bretonne de ses hommes. Il ne reste plus que les enfants, les vieux et les femmes. Parce qu’il a un pied-bot, Maël n’est pas mobilisé. Il devient le seul homme, jeune et vigoureux, de l’île… bientôt facteur, bientôt amant…
Vous n'êtes pas sans savoir que j'adore Jirô Taniguchi, je n'ai pu résister à compléter notre collection avec cette anthologie
Une anthologie Jirô Taniguchi
Parution : 01/12/2010
Pages : 504
Prix : 30,00 €
Dimensions : 17.2x24x3.8 cm
ISBN : 2203034866
Avis de l'éditeur
Proposé dans une édition cartonnée luxueuse déjà utilisée pour QUARTIER LOINTAIN et Le Journal de mon père du même Jirô Taniguchi, ce volume rassemble deux titres du maître japonais précédemment publiés chez Casterman : Terre de rêves, préalablement paru dans la collection Ecritures en 2005, recueil de cinq récits courts centrés sur la vie quotidienne, et L’Homme de la toundra, initialement paru l’année suivante sous le label Sakka, autre recueil d’histoires courtes d’inspiration plus naturaliste. Deux autres histoires, inédites en français, viennent compléter cette anthologie de 504 pages.
J'avoue que pour les suivants c'est l'occasion qui a fait que , à 3 euros pièce, impossible de les laisser d'autant plus qu'ils me faisaient envie.
Proposé dans une édition cartonnée luxueuse déjà utilisée pour QUARTIER LOINTAIN et Le Journal de mon père du même Jirô Taniguchi, ce volume rassemble deux titres du maître japonais précédemment publiés chez Casterman : Terre de rêves, préalablement paru dans la collection Ecritures en 2005, recueil de cinq récits courts centrés sur la vie quotidienne, et L’Homme de la toundra, initialement paru l’année suivante sous le label Sakka, autre recueil d’histoires courtes d’inspiration plus naturaliste. Deux autres histoires, inédites en français, viennent compléter cette anthologie de 504 pages.
J'avoue que pour les suivants c'est l'occasion qui a fait que , à 3 euros pièce, impossible de les laisser d'autant plus qu'ils me faisaient envie.
Les échoués Pascal Manoukian
Parution le 20/08/2015
304 pages
Taille : 140*205
Prix : 18,90 euros
ISBN : 978-2-35949-434-1
Avis de l'éditeur
« Le chien était revenu. De son trou, Virgil sentait son haleine humide. Une odeur de lait tourné, de poulet, d’épluchures de légumes et de restes de jambon. Un repas de poubelle comme il en disputait chaque jour à d’autres chiens depuis son arrivée en France. Ici, tout s’était inversé, il construisait des maisons et habitait dehors. Se cassait le dos pour nourrir ses enfants sans pouvoir les serrer contre lui et se privait de médicaments pour offrir des parfums à une femme dont il avait oublié jusqu’à l’odeur… »
1992. Lampedusa est encore une petite île tranquille et aucun mur de barbelés ne court le long des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Virgil, le Moldave, Chanchal, le Bangladais, et Assan, le Somalien, sont des pionniers. Bientôt, des millions de désespérés prendront d’assaut les routes qu’ils sont en train d’ouvrir.
Arrivés en France, vivants mais endettés et sans papiers, les trois clandestins vont tout partager, les marchands de sommeil et les négriers, les drames et les petits bonheurs.
Un mot sur Irène Anne Akrich
Julliard
Parution : 20 Août 2015Format : 1 x 205 mm
Nombre de pages : 216
Prix : 18,00 €
ISBN : 2-260-02902-7
Avis de l'éditeur
Un parfum de scandale sexuel flotte dans le milieu universitaire depuis la mort, à New York, d'Irène Montès, une intellectuelle de renom. Alors qu'elle devait donner une importante conférence sur les gender studies, son cadavre a été retrouvé nu dans une chambre d'hôtel, au côté d'une poupée gonflable. Mais qui était-elle vraiment ?
À travers les yeux de son mari, Léon Garry, professeur à la Sorbonne, la flamboyante personnalité d'Irène nous est peu à peu dévoilée, tout comme la relation trouble qui unissait les deux époux. Jadis mentor d'Irène, Léon était devenu son pantin, dans un théâtre de la cruauté qui le condamnait au rôle de voyeur. Jusqu'ou peut dériver un homme dont les fantasmes inassouvis brouillent la perception du réel et de l'imaginaire ?
Porté par une écriture et un érotisme vibrants, ce récit crépusculaire fouille les arcanes du couple dans ses replis les plus intimes.
Un parfum de scandale sexuel flotte dans le milieu universitaire depuis la mort, à New York, d'Irène Montès, une intellectuelle de renom. Alors qu'elle devait donner une importante conférence sur les gender studies, son cadavre a été retrouvé nu dans une chambre d'hôtel, au côté d'une poupée gonflable. Mais qui était-elle vraiment ?
À travers les yeux de son mari, Léon Garry, professeur à la Sorbonne, la flamboyante personnalité d'Irène nous est peu à peu dévoilée, tout comme la relation trouble qui unissait les deux époux. Jadis mentor d'Irène, Léon était devenu son pantin, dans un théâtre de la cruauté qui le condamnait au rôle de voyeur. Jusqu'ou peut dériver un homme dont les fantasmes inassouvis brouillent la perception du réel et de l'imaginaire ?
Porté par une écriture et un érotisme vibrants, ce récit crépusculaire fouille les arcanes du couple dans ses replis les plus intimes.
C'est la saison des prix littéraires, depuis le début je lorgnais le désormais Goncourt. Je l'ai trouvé en solde alors pourquoi pas ?
Boussole Mathias Enard
Actes Sud
Août, 2015
14,5 x 24,0
400 pages
ISBN 978-2-330-05312-3
prix indicatif : 21, 80€
Avis de l'éditeur
La nuit descend sur Vienne et sur l’appartement où Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre songes et souvenirs, mélancolie et fièvre, revisitant sa vie, ses emballements, ses rencontres et ses nombreux séjours loin de l’Autriche – Istanbul, Alep, Damas, Palmyre, Téhéran… –, mais aussi questionnant son amour impossible avec l’idéale et insaisissable Sarah, spécialiste de l’attraction fatale de ce Grand Est sur les aventuriers, les savants, les artistes, les voyageurs occidentaux.
Ainsi se déploie un monde d’explorateurs des arts et de leur histoire, orientalistes modernes animés d’un désir pur de mélanges et de découvertes que l’actualité contemporaine vient gifler. Et le tragique écho de ce fiévreux élan brisé résonne dans l’âme blessée des personnages comme il traverse le livre.
Roman nocturne, enveloppant et musical, tout en érudition généreuse et humour doux-amer, Boussole est un voyage et une déclaration d’admiration, une quête de l’autre en soi et une main tendue – comme un pont jeté entre l’Occident et l’Orient, entre hier et demain, bâti sur l’inventaire amoureux de siècles de fascination, d’influences et de traces sensibles et tenaces, pour tenter d’apaiser les feux du présent.
Le prix Médicis
La nuit descend sur Vienne et sur l’appartement où Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre songes et souvenirs, mélancolie et fièvre, revisitant sa vie, ses emballements, ses rencontres et ses nombreux séjours loin de l’Autriche – Istanbul, Alep, Damas, Palmyre, Téhéran… –, mais aussi questionnant son amour impossible avec l’idéale et insaisissable Sarah, spécialiste de l’attraction fatale de ce Grand Est sur les aventuriers, les savants, les artistes, les voyageurs occidentaux.
Ainsi se déploie un monde d’explorateurs des arts et de leur histoire, orientalistes modernes animés d’un désir pur de mélanges et de découvertes que l’actualité contemporaine vient gifler. Et le tragique écho de ce fiévreux élan brisé résonne dans l’âme blessée des personnages comme il traverse le livre.
Roman nocturne, enveloppant et musical, tout en érudition généreuse et humour doux-amer, Boussole est un voyage et une déclaration d’admiration, une quête de l’autre en soi et une main tendue – comme un pont jeté entre l’Occident et l’Orient, entre hier et demain, bâti sur l’inventaire amoureux de siècles de fascination, d’influences et de traces sensibles et tenaces, pour tenter d’apaiser les feux du présent.
Le prix Médicis
Titus n'aimait pas Bérénice Nathalie Azoulai
septembre 2015
416 pages, 17,9 €
ISBN :
978-2-8180-3620-4
Avis de l'éditeur
Quand on parle d’amour en France, Racine arrive toujours dans la conversation, à un moment ou à un autre, surtout quand il est question de chagrin, d’abandon. On ne cite pas Corneille, on cite Racine. Les gens déclament ses vers même sans les comprendre pour vous signifier une empathie, une émotion commune, une langue qui vous rapproche. Racine, c’est à la fois le patrimoine, mais quand on l’écoute bien, quand on s’y penche, c’est aussi du mystère, beaucoup de mystère. Autour de ce marbre classique et blanc, des ombres rôdent.
Alors Nathalie Azoulai a eu envie d’aller y voir de plus près. Elle a imaginé un chagrin d’amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd’hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue. La Bérénice de Nathalie Azoulai veut comprendre comment un homme de sa condition, dans son siècle, coincé entre Port-Royal et Versailles, entre le rigorisme janséniste et le faste de Louis XIV, a réussi à écrire des vers aussi justes et puissants sur la passion amoureuse, principalement du point de vue féminin. En un mot, elle ne cesse de se demander comment un homme comme lui peut avoir écrit des choses comme ça. C’est l’intention de ce roman où l’auteur a tout de même pris certaines libertés avec l’exactitude historique et biographique pour pouvoir raconter une histoire qui n’existe nulle part déjà consignée, à savoir celle d’une langue, d’un imaginaire, d’une topographie intime. Il ne reste que peu d’écrits de Racine, quelques lettres à son fils, à Boileau mais rien qui relate ses tiraillements intimes. On dit que le reste a été brûlé. Ce roman passe certes par les faits et les dates mais ce ne sont que des portes, comme dans un slalom, entre lesquelles, on glane, on imagine, on écrit et qu’on bouscule sans pénalités.
Dans cette vie de Racine, une vie de Racine, Nathalie Azoulai raconte, d’une part, sa double allégeance, au jansénisme et au pouvoir royal, et d’autre part, l’histoire de sa langue si faussement lumineuse, si pleine d’opacités, comprendre de quoi elle s’est nourrie, ce qu’elle a gardé de la convention, ce qu’elle en a jeté, ce qu’elle a inventé.
La chronologie est linéaire, elle suit les pas de Racine dans l’écriture et dans le monde, une pièce après l’autre, en choisissant de placer au centre de ce parcours cette fameuse tragédie où il entend « faire quelque chose à partir de rien ». Titus n’aimait pas Bérénice, c’est une façon de rationaliser le chagrin d’amour, de dire que Bérénice a raison d’être aussi atteinte en comprenant que Titus ne l’aime pas autant qu’elle l’aime, et d’arrêter de penser que Titus l’a quittée contre sa volonté. Il l’a quittée parce qu’il ne l’aimait pas, pas assez. C’est une façon de statuer et de conclure bien que la pièce de Racine reste ouverte à toutes les lectures possibles. C’est une manière d’imaginer une élégie moderne, ce verbe qui pleure, qui s’écoule vers le bas pour dire le manque, l’erreur et la déception, le temps que dure le chagrin.
Quand on parle d’amour en France, Racine arrive toujours dans la conversation, à un moment ou à un autre, surtout quand il est question de chagrin, d’abandon. On ne cite pas Corneille, on cite Racine. Les gens déclament ses vers même sans les comprendre pour vous signifier une empathie, une émotion commune, une langue qui vous rapproche. Racine, c’est à la fois le patrimoine, mais quand on l’écoute bien, quand on s’y penche, c’est aussi du mystère, beaucoup de mystère. Autour de ce marbre classique et blanc, des ombres rôdent.
Alors Nathalie Azoulai a eu envie d’aller y voir de plus près. Elle a imaginé un chagrin d’amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd’hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue. La Bérénice de Nathalie Azoulai veut comprendre comment un homme de sa condition, dans son siècle, coincé entre Port-Royal et Versailles, entre le rigorisme janséniste et le faste de Louis XIV, a réussi à écrire des vers aussi justes et puissants sur la passion amoureuse, principalement du point de vue féminin. En un mot, elle ne cesse de se demander comment un homme comme lui peut avoir écrit des choses comme ça. C’est l’intention de ce roman où l’auteur a tout de même pris certaines libertés avec l’exactitude historique et biographique pour pouvoir raconter une histoire qui n’existe nulle part déjà consignée, à savoir celle d’une langue, d’un imaginaire, d’une topographie intime. Il ne reste que peu d’écrits de Racine, quelques lettres à son fils, à Boileau mais rien qui relate ses tiraillements intimes. On dit que le reste a été brûlé. Ce roman passe certes par les faits et les dates mais ce ne sont que des portes, comme dans un slalom, entre lesquelles, on glane, on imagine, on écrit et qu’on bouscule sans pénalités.
Dans cette vie de Racine, une vie de Racine, Nathalie Azoulai raconte, d’une part, sa double allégeance, au jansénisme et au pouvoir royal, et d’autre part, l’histoire de sa langue si faussement lumineuse, si pleine d’opacités, comprendre de quoi elle s’est nourrie, ce qu’elle a gardé de la convention, ce qu’elle en a jeté, ce qu’elle a inventé.
La chronologie est linéaire, elle suit les pas de Racine dans l’écriture et dans le monde, une pièce après l’autre, en choisissant de placer au centre de ce parcours cette fameuse tragédie où il entend « faire quelque chose à partir de rien ». Titus n’aimait pas Bérénice, c’est une façon de rationaliser le chagrin d’amour, de dire que Bérénice a raison d’être aussi atteinte en comprenant que Titus ne l’aime pas autant qu’elle l’aime, et d’arrêter de penser que Titus l’a quittée contre sa volonté. Il l’a quittée parce qu’il ne l’aimait pas, pas assez. C’est une façon de statuer et de conclure bien que la pièce de Racine reste ouverte à toutes les lectures possibles. C’est une manière d’imaginer une élégie moderne, ce verbe qui pleure, qui s’écoule vers le bas pour dire le manque, l’erreur et la déception, le temps que dure le chagrin.
Le grand prix du roman de l'Académie française
2084 La fin du monde Boualem Sansal
NRF Gallimard
La Blanche
Parution : 20/08/2015
288 pages
140 x 205 mm
Prix : 19.50 euros
Prix : 19.50 euros
ISBN : 9782070149933
Avis de l'éditeur
Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion…
Boualem Sansal s’est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d’un récit débridé, plein d’innocence goguenarde, d’inventions cocasses ou inquiétantes, il s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.
Un autre livre de la rentrée, l'auteur sera présente le 30 janvier 2016 au salon de Lire c'est libre. Ce sera l'occasion de la rencontrer.
Un homme dangereux Emilie Frèche
Stock
Collection : la bleue
Parution 19/08/2015288 pages
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782234079854
Prix : 19.50 €
Avis de l'éditeur
« Pourquoi est-on toujours attiré par les histoires qui ne sont pas faites pour nous ?
« Pourquoi est-on toujours attiré par les histoires qui ne sont pas faites pour nous ?
Je n'oublie pas les auteurs belges. Il est vrai que "Prélude de cristal" est toujours dans ma Pal mais il me tente beaucoup.
Noël en décembre Bernard Tirtiaux
EAN : 9782709649131
Parution : 30/09/2015
250 pages
18.00 €
Avis de l'éditeur
Juin 1914, après une année universitaire à Bruxelles, Karla, fille unique d’une famille berlinoise aisée, s’apprête à rentrer chez elle sans avouer à sa famille qu’elle est enceinte. Pendant le voyage, elle accouche prématurément et confie sa fille, Luise, aux fermiers wallons qu’ils l’ont sauvée.
La guerre éclate et Luise est élevée avec les autres enfants des fermiers dont le petit Noël, de quatre ans son aîné, qui deviendra son protecteur. Et lorsque, huit ans plus tard, Karla revient chercher Luise, Noël n’aura de cesse de retrouver celle qu’il aime comme une sœur et plus encore.
Noël deviendra photographe puis pilote en 1930. Une nouvelle fois, le souffle de la guerre va bouleverser leurs destins et Luise et sa famille vont disparaître dans les camps.
Ce beau roman parcourt trente années d’absence et de passion racontées par Noël comme une longue lettre adressée à Luise qu’il espère toujours retrouver.
Rencontrée lors de la dernière foire du livre, j'avais envie de découvrir "Emplacement réservé" , ce sera notre lc de décembre avec Les petites lectures de Scarlett
Emplacement réservé Corine Jamar
ISBN 979102780452
15,90 EUR
176 pages
octobre 2015
Avis de l'éditeur
Emma, huit ans, handicapée, a droit à un emplacement réservé devant la maison. Sauf que des voitures – de l’innocente familiale au panier à salade, en passant par le corbillard et la Porsche – s’y installent à la place de celle de sa mère. Celle-ci voit rouge et décide de prendre le taureau par les cornes. Si la bataille contre les égoïsmes de tout poil que mène cette jeune mère en colère pour défendre sa fille bien-aimée prend parfois des allures de corrida, l’humour est toujours présent. C’est une des plus jolies formes de l’amour.
« Voilà. Ma fille avait obtenu une place. Oh, ce n’était pas une place au soleil, loin s’en faut, mais c’était une place sûre, qu’elle occuperait toute sa vie. À propos, vous savez ce que m’a dit l’artiste qui a peint ce chef-d’œuvre, je parle de l’emplacement réservé ? Il m’a dit : « Une fois par an, vous devez appeler le commissariat, pour qu’on vienne le repeindre. » Comment ça, le repeindre ? On a découvert des peintures rupestres datant de 32 000 ans et, aujourd’hui, on n’est pas fichu de faire durer plus de 365 jours quatre traits de peinture blanche industrielle ? »
Il y en avait un qui m'intriguait, j'ai vu tellement d'enthousiasme sur la blogosphère que voilà je l'ai enfin trouvé et vais pouvoir me faire ma petite idée sur ce qui semble être une petite merveille.
Zoé Alain Cadéo
Mercure de France
La Bleue
Prix 14.80Roman
05-02-2015
ISBN : 9782715235571
11,8x18,5 cm
Avis de l'éditeur
Depuis que Zoé et moi échangeons nos écrits, j’ai la bonne impression d’avoir brisé ma solitude. Elle est, avec son écriture ronde, une petite boule de tendresse et d’originalité versée dans le café noir de ma mélancolie. Quand je vais à la boulangerie, c’est désormais un réconfort de la voir exister au milieu des autres. Plus personne ne fait attention à moi. On ne me regarde plus de travers. Je suis enfin un vrai client, un habitué. Notre minute est devenue quart d’heure. Elle joue, rien que pour moi, son numéro parfait de boulangère.
Henry vit retiré dans une espèce de fort isolé au bout d’une piste de dix kilomètres. Tous les deux jours, le vieil homme se rend au village voisin pour acheter son pain. C’est à la boulangerie qu’il rencontre Zoé, la jeune vendeuse de dix-huit ans. Au fil du temps, une curiosité réciproque et une complicité muette s’installent entre eux. Chacun est intrigué par l’autre, au point qu’un dialogue épistolaire et presque clandestin s’instaure : Zoé glisse des petits billets dans les miches de pain qu’achète Henry auxquels il répond avec une constance sans faille.
Alain Cadéo a écrit plusieurs romans dont Stanislas, Le mangeur de Peur, Les anges disparaissent, La corne de Dieu, et des textes pour le théâtre. Il vit à Évenos, en Provence.
11,8x18,5 cm
Avis de l'éditeur
Depuis que Zoé et moi échangeons nos écrits, j’ai la bonne impression d’avoir brisé ma solitude. Elle est, avec son écriture ronde, une petite boule de tendresse et d’originalité versée dans le café noir de ma mélancolie. Quand je vais à la boulangerie, c’est désormais un réconfort de la voir exister au milieu des autres. Plus personne ne fait attention à moi. On ne me regarde plus de travers. Je suis enfin un vrai client, un habitué. Notre minute est devenue quart d’heure. Elle joue, rien que pour moi, son numéro parfait de boulangère.
Henry vit retiré dans une espèce de fort isolé au bout d’une piste de dix kilomètres. Tous les deux jours, le vieil homme se rend au village voisin pour acheter son pain. C’est à la boulangerie qu’il rencontre Zoé, la jeune vendeuse de dix-huit ans. Au fil du temps, une curiosité réciproque et une complicité muette s’installent entre eux. Chacun est intrigué par l’autre, au point qu’un dialogue épistolaire et presque clandestin s’instaure : Zoé glisse des petits billets dans les miches de pain qu’achète Henry auxquels il répond avec une constance sans faille.
Alain Cadéo a écrit plusieurs romans dont Stanislas, Le mangeur de Peur, Les anges disparaissent, La corne de Dieu, et des textes pour le théâtre. Il vit à Évenos, en Provence.
Et enfin, cela fait un moment qu'il me tente, n'est-ce pas La fée Lit, tentatrice... L'envie de me replonger dans l'univers de New Orleans....
Carnaval Ray Celestin
Cherche Midi
Traducteur : Jean SZLAMOWICZ
Parution : 13 mai 2015
ISBN : 978-2-7491-4354-5
16,99 €
Traducteur : Jean SZLAMOWICZ
Parution : 13 mai 2015
ISBN : 978-2-7491-4354-5
16,99 €
Avis de l'éditeur
Un premier roman exceptionnel, basé sur des faits réels survenus à La Nouvelle-Orléans en 1919.
Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s'affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant...
Lorsqu'en 1919 un tueur en série s'attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l'agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D'Andrea, vont tenter de résoudre l'affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets... Alors qu'un ouragan s'approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.
Tensions raciales, corruption, vaudou, jazz et mafia : Ray Celestin a puisé l'inspiration dans cette véritable série de meurtres qui ont enflammé La Nouvelle-Orléans. Il nous offre un premier roman inoubliable, au suspense omniprésent, doublé d'un portrait de la ville d'un réalisme peu commun. Depuis L'Aliéniste de Caleb Carr, on n'avait jamais lu ça !
Un premier roman exceptionnel, basé sur des faits réels survenus à La Nouvelle-Orléans en 1919.
Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s'affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant...
Lorsqu'en 1919 un tueur en série s'attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l'agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D'Andrea, vont tenter de résoudre l'affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets... Alors qu'un ouragan s'approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.
Tensions raciales, corruption, vaudou, jazz et mafia : Ray Celestin a puisé l'inspiration dans cette véritable série de meurtres qui ont enflammé La Nouvelle-Orléans. Il nous offre un premier roman inoubliable, au suspense omniprésent, doublé d'un portrait de la ville d'un réalisme peu commun. Depuis L'Aliéniste de Caleb Carr, on n'avait jamais lu ça !
Bon voilà c'est tout, je sais c'est beaucoup mais c'était mon anniversaire aussi alors il faut se faire plaisir. Reste à trouver le temps de lire tout ça. Je crois que je vais m'interdire de librairie et de concours pour un moment car ce coup-ci ma Pal va s'effondrer.
3 commentaires:
De belles lectures en perspective.
"Un homme dangereux", "Emplacement réservé" et "Carnaval" me tentent beaucoup.
Des bisouilles !
On peut peut-être organiser une lecture commune , qu'en penses-tu ?
Bises;
Sacré craquage!
J'en ai lu et apprécié quelques uns ( Boussole, Les échoués, Un mot sur Irène) mais je suis curieuse d'avoir ton avis sur Titus n'ailait pas Bérénice, 2084, Un homme dangereux avant de succomber
Bonnes lectures
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