dimanche 22 mai 2016

Le secret du mari - Liane Moriarty

Le secret  du mari    

   Liane Moriarty

Le Secret du mari

Le Livre de Poche 34095
Albin Michel
Traduit de l'anglais (Australie) par Béatrice Taupeau
504 pages
Date de parution: 06/04/2016
ISBN: 9782253067948
Prix : 7.90 €

RÉSUMÉ


Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort. » Quelle décision prendre ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant ? Ou céder à la curiosité au risque de voir basculer sa vie ? Tous les maris – et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs.
Best-seller aux États-Unis, ce roman, intense, pétillant et plein d’humanité, allie habilement suspense et émotion pour marquer son lecteur d’une empreinte durable.

Le secret intrigue, il éclate, et on tourne les pages de plus en plus vite, d’émotions en sourires, jusqu’à la dernière où on regrette d’avoir fini. Cosmopolitan.

L'auteur

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Née en 1966, la romancière australienne Liane Moriarty est l'auteur de six best-sellers dont Le secret du mari, son premier roman publié en français.


Mon avis

Un travail sur le mur de Berlin (un fil que l'on retrouve durant tout le récit) emmène Cécilia au grenier à la recherche d'un morceau du mur.  Et ce souvenir va changer sa vie !

En effet, elle trébuchera sur des boîtes et trouvera une enveloppe à son attention.  C'est un courrier de John-Patrick, son mari. Il porte la mention "à n'ouvrir qu'après ma mort".

Cela commence plutôt bien, je suis intriguée ; Cécilia ouvrira-t-elle ou pas ce courrier ?  Quel secret contient-il ?

Chapitre suivant débarque un autre personnage, une nouvelle histoire commence, celle de Tess, maman de Liam qui découvre que son mari Will est amoureux de sa cousine Felicity avec qui ils travaillent ensemble...  Un volet chick-lit qui a l'air de s'ouvrir, peine de coeur, un couple qui se délite, je suis déjà moins tentée, le soufflé se dégonfle, petite déception à l'horizon.

Troisième chapitre, autre vie, celle de Rachel, mamy de Jacob, deux ans.  Elle a perdu sa fille dans des circonstances particulières il y a vingt-huit ans.  Son fils Rob et sa belle-fille vont partir à New-York, la laissant seule à Sidney.

Waouh, stop, c'est quoi tous ces personnages ?  Je ne comprends plus rien, ce ne sera que petit à petit mais relativement loin dans le récit que les liens se tisseront et que cela s'éclairera un peu et que le récit m'intéressera vraiment.

J'ai eu l'impression d'être dans la "Wisteria Lane", sauf que nous sommes à Sidney en Australie. Cécilia est un mélange de "Bree Van de Camp", la femme parfaite qui rend service,  vend ses Tupperware, va à l'église, est super organisée avec ses trois enfants.  Tess arrive chez sa mère avec ses peines de coeur et Rachel m'a fait penser à Karen McCluskey, la petite vieille renfermée, aigrie. Bon j'exagère un peu mais ce sont des images qui me sont venues.

La boîte de Pandore sera bien entendu ouverte par Cécilia et ce secret caché si longtemps créera un cataclysme dans toutes les vies en présence. Suspense jusqu'au bout tout de même.

C'est plaisant à lire, une lecture d'été, fluide malgré un démarrage vous l'avez compris assez lent et un côté un peu trop "fleur bleue" et contenant multitudes de "clichés".  Il y avait quelques longueurs à mon goût, les personnages auraient pu être travaillés avec plus de profondeur.   Chaque chapitre raconte un personnage et j'avoue qu'un moment donné j'ai trouvé un réel plaisir de lecture.  La seconde partie étant supérieure à la première.

Un best-seller qui a connu un très grand succès.  Alors le plus simple est de vous faire votre propre avis, peut-être sur la plage ou au bord d'une piscine cet été.

Ma note : 7/10

Les avis d'autres membres du jury : Pauline, Isabelle et Anne-Laure

Les jolies phrases

Si Cécilia n'avait aucune patience pour les puzzles, elle savait exactement où caser chacune des minuscules pièces que composaient sa vie car toutes avaient une place précise.

La première fois qu'elle l'avait pris dans les bras pour embrasser son front délicat et fragile, qu'elle avait humé son odeur de nouveau-né, elle avait eu le sentiment de revenir à la vie, comme une plante desséchée que l'on arrose enfin.  D'être libérée d'un poids trop lourd qu'elle avait dû porter pendant des années. Ses poumons s'étaient emplis d'oxygène.  Sa colonne vertébrale s'était redressée.  Le monde s'était recolorisé sous ses yeux à l'instant où elle avait quitté la maternité.

Ton fils reste ton fils jusqu'au jour de ses noces, mais ta fille reste ta fille jusqu'au seuil de ta fosse.

Elle considérait en outre son âge comme une carapace qui la protégeait du regard des plus jeunes.

Aussi étrange que cela puisse paraître, plus on connaît quelqu'un, plus ses contours deviennent flous, comme si le temps passé ensemble effaçait ce qui le distingue de vous.



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