Eva Baronsky
Le livre de Poche 34106
Traduit de l'allemand par Nelly Lemaire
Piranha 2014
432 pages
Date de parution: 01/06/2016
ISBN: 9782253098713
Prix : 7.60 €
Présentation de l'éditeur
Un roman drôle et inattendu qui catapulte Mozart dans la cacophonie moderne.
Mon avis
Voilà une idée originale. Mozart se meurt, il se réveille deux siècles plus tard. Il découvre ahuri le progrès, les voitures ... La ville de Vienne a bien changé. Il se fait raccompagner au coeur de Vienne : Stephansdom. Un homme déguisé lui propose des tickets de concert pour aller écouter QUI ?, Mozart bien entendu...
De jolis quiproquos, l'idée est vraiment géniale. On sourit, les situations sont cocasses.
Aux alentours de l'église il rencontrera Piotr qui joue du violon. Celui-ci prend Mozart pour un SDF, un original. Il l'emmènera jouer avec lui dans une taverne, le prendra sous son aile et l'hébergera car Mozart joue excessivement bien du piano...
Mozart lui, n'a qu'une idée en tête, terminer son requiem et continuer à vivre de la musique.
J'ai apprécié. C'était vraiment original mais cela s'essouffle un peu ensuite. Le roman n'aurait-il pas dû être un peu plus court ?, c'est la question que je me suis posée. Les idées sont très bonnes, les rencontres inattendues, cependant ...
Piotr ne maîtrise pas bien la langue de Mozart, un peu c'est drôle mais à la longue j'ai trouvé que c'était exaspérant de lire ce mauvais français.
Voilà ce n'est que mon ressenti mais cela reste néanmoins une lecture agréable.
Ma note : 7.5/10
Les jolies phrases
Et si celui-ci fut loin de pouvoir tout lui expliquer - le monde était simplement devenu trop plein de questions -, il comprit pourtant ensuite que derrière la plupart des miracles ne se cachait rien d'autre qu'une nouvelle forme d'énergie, que les nouvelles ne mettaient plus des semaines et des jours à parvenir mais tout au plus quelques minutes et qu'il avait plus à craindre la volonté des femmes que celles des monarques.
Je compose, Piotr. Du matin au soir jusqu'au moment de dormir, je compose, oui - même en rêve, la musique ne veut pas me quitter. Elle ne cesse de germer en moi et pousse comme la mauvaise herbe en mai. La composition, c'est moins un travail qu'un état ; seulement, pour le moment, je ne l'ai pas transcrite, je l'ai simplement laissée s'enfuir.
Même le plus grand des petits malheurs peut avoir ses bons côtés, un tel plaisir ne nous est sans doute pas accordé à nous autres habituellement, n'est-ce pas, mon cher ami ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire