Editions de la Martinière
Parution : 5 septembre 2019
Pages : 304
ISBN : 9782732491653
Prix : 20 €
Présentation de l'éditeur
Wolfgang Amadeus Mozart était un génie.
Mort ruiné, enterré sans grande pompe, il aurait pourtant pu sombrer dans l'oubli... Si Constanze Mozart ne l'avait pas adoré au point de sacrifier leurs propres enfants à la gloire de son défunt mari. Si elle ne lui avait pas survécu pendant cinquante-et-un ans, bataillant jour et nuit pour la postérité de son œuvre. Si elle n'avait pas gratté la terre à mains nues pour retrouver son squelette, ni rebaptisé son jeune fils « Wolfgang Mozart II » pour le produire dans toutes les cours d’Europe…
Le deuil de Constanze révéla une femme d’affaires intransigeante, un caractère hors norme : une veuve redoutable. Voici le destin extraordinaire et romanesque d’une femme d’une grande modernité.
Après la publication du très remarqué L’Embaumeur, lauréat de deux prix, Isabelle Duquesnoy revient avec un nouveau roman érudit et jubilatoire. Fascinée par la figure de Constanze Mozart, elle y a travaillé vingt ans.
N'ayant pas la possibilité de tout lire, j'ai demandé de l'aide dans mon entourage
Un autre regard, celui de Christine
Constanze Mozart, veuve de Wolfgang Amadeus Mozart nous annonce tout de suite la couleur : « Le festival Mozart, c’est moi ».
En effet, dans une longue lettre à son fils ainé Carl Thomas, Constanze raconte comment elle a joué de finesse et de bravoure afin que perdure le nom de Mozart.
Elle va même jusqu’à se remarier, avec un danois du nom de Von Nissen (traduisez petit lutin), gai de son état, pour ne pas être séparée de ses enfants qu’elle compte bien former, surtout le cadet, Franz Xaver qu’elle prédit être le second Mozart, malgré sa grande paresse. E ce au grand dam de Carl Thomas qui étudie la musique sans son soutien. Ni l’un ni l’autre ne parviendra à égaler leur père et ce fut un constat amer pour Constanze.
Elle demande à Franz-Xaver Süssmayer de terminer les œuvres qui lui furent confiées, en signant Mozart, notamment « le Requiem ». Elle parvient à faire jouer ses œuvres les plus connues à Vienne dans la ville, d’après elle, de Mozart. Elle fait fi de l’arrivée de Beethoven et y parvient sans le soutien de sa belle famille, ni de sa belle sœur Nannerl pourtant mariée à un aristocrate et qui aurait pu l’aider dans sa tâche.
Mozart meurt sans le sou et en laissant énormément de dettes qu’elle mettra seulement quelques années à rembourser. Malgré toutes les péripéties de sa longue vie, elle décède à 80 ans, elle ne verra pas son plus grand rêve achevé. : la statue de Mozart fut inaugurée en 1842 et la ville de Vienne, comme elle l’avait prédit, est et restera la ville du grand Mozart.
Vengeance et souvenirs seront ses uniques sources d’intérêt.
J’ai beaucoup aimé ce tracé historique de la vie de la famille Mozart et surtout découvrir une femme dans ces années-là qui était déjà bien sûre d’elle.
On apprend beaucoup de choses ignorées à travers ce roman qui fait tout au long de la lecture référence à des moments clés de son existence ou de celle de ses descendants.
Sa note : 8/10
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