lundi 19 avril 2021

La fièvre d'Urbicande - Peeters/Schuiten/Durieux

 La fièvre d'Urbicande  -  Peeters-Schuiten-Jack Durieux














Casterman
Parution : 28/10/2020
Scénario : Benoît Peeters
Dessin : François Schuiten
Couleurs : Jack Durieux
Pages : 104
ISBN : 9782203202924
Prix : 24 €

Présentation de l'éditeur


L’album culte des Cités obscures, pour la première fois en couleur


Prix du Meilleur Album à Angoulême en 1985, ce deuxième volume de la saga au long cours de Schuiten et Peeters paraît pour la première fois en couleurs.

L’urbatecte Eugen Robick est insatisfait. La Commission des Hautes Instances, qui gouverne Urbicande, refuse l’aménagement d’un pont qui, selon Robick, rétablirait un équilibre urbain menacé. C’est dans ce contexte qu’un étrange objet fait son apparition sur le bureau de Robick : une structure cubique évidée d’origine inconnue, faite d’un métal indestructible, qui commence à lentement croître…

Publiée dans le journal (A suivre) en 1983, La Fièvre d’Urbicande était au départ conçue pour paraître en couleur. Plus de 35 ans après sa première publication, l’un des épisodes majeurs des Cités Obscures est donc enfin colorisé. C’est le graphiste et illustrateur belge Jack Durieux qui a œuvré pour souligner la majesté et la puissance de cette bande dessinée intemporelle.

Benoît Peeters


















Photo Arnaud Février © Flammarion


Benoît Peeters est né à Paris en 1956. Son premier roman, Omnibus, est paru aux éditions de Minuit en 1976. Depuis lors, Benoît Peeters a multiplié les travaux dans les domaines du scénario, de la critique, de l’édition et de la conception d’expositions.
Une longue complicité avec le dessinateur François Schuiten lui a permis de construire avec lui le cycle des Cités obscures. Quinze albums sont parus à ce jour ; ils ont obtenu de nombreux prix et ont été traduits dans une quinzaine de langues. Passionné par le récit sous toutes ses formes, Benoît Peeters a collaboré avec d’autres dessinateurs (comme Aurélia Aurita et Frédéric Boilet), une photographe (Marie-Françoise Plissart) et le cinéaste Raoul Ruiz.
Spécialiste d’Hergé, il a publié trois ouvrages qui sont devenus des classiques : Le Monde d’Hergé, Hergé fils de Tintin et Lire Tintin, les bijoux ravis. Théoricien et critique aux intérêts éclectiques, il est l’auteur de nombreux essais sur la bande dessinée, le scénario et l’écriture en collaboration, mais aussi sur Paul Valéry, Raoul Ruiz, Jirô Taniguchi et Chris Ware. Il a publié aux éditions Flammarion la première biographie du philosophe Jacques Derrida, et tout récemment Sándor Ferenczi, l’enfant terrible de la psychanalyse.
source : Casterman


François Schuiten












© Isabelle Franciosa

François Schuiten est né à Bruxelles le 26 avril 1956, dans une famille où l’architecture tient une grande place.

Il réalise deux albums avec Claude Renard : Aux médianes de Cymbiola et Le Rail. Avec son frère Luc, il élabore le cycle des Terres creuses. Depuis 1980, il travaille avec Benoît Peeters à la série Les Cités Obscures. Ses albums ont été traduits en une quinzaine de langues et ont obtenu de nombreux prix. Il a réalisé de nombreuses illustrations, affiches et timbres-poste partout en Europe.

François Schuiten a également conçu les stations de métro « Arts et Métiers » à Paris et « Porte de Hal » à Bruxelles, et scénographié divers spectacles d’opéra et de danse. Il a participé à la conception des films Taxandria, Les Quarxs, Mr Nobody et Mars et Avril. Il a conçu des pavillons pour plusieurs expositions universelles : le pavillon du Luxembourg à Séville en 1992, le parc thématique des utopies à Hanovre en 2000 – qui a accueilli cinq millions de visiteurs –, et le pavillon belge à l'Exposition mondiale de Aïchi (Japon) en 2005.

En 2002, il a obtenu le grand prix d’Angoulême pour l’ensemble de son œuvre.

Il a publié son premier livre en solo, La Douce, en 2012 et a conçu un musée du train, le Train World, qui a ouvert ses portes à Bruxelles en 2015.






Mon avis


Album culte publié en Noir et Blanc en 1983 dans le magazine bd "A suivre".  A l'époque c'était  la contrainte chez Casterman  :  le noir et blanc lorsqu'un album dépassait les 48 pages.

Il fut récompensé à Angoulême pour le meilleur album.

Robick est urbatecte à Urbicande, un monde imaginaire.  Il est préoccupé par l'équilibre urbain de la ville et la commission lui refuse la construction d'un troisième pont qui réunirait les rives Nord et Sud.

On lui a apporté un étrange cube trouvé sur un chantier, ce cube est posé sur son bureau dans une matière inconnue.  Ce cube va prendre toute la place au sens propre comme figuré car il va se mettre à grandir, encore et toujours perturbant l'ordre de la ville et l'envahissant complètement.

Un thème intéressant qui va mettre en avant le contrôle de la ville , une réunification possible, une perte de contrôle, de pouvoir des autorités en place, il met en avant également la répression des idées, des individus, la privation de liberté, le libre arbitre....  

Cette bd culte nous revient colorisée 35 ans après sa première publication.  C'est Jack Durieux qui durant le premier confinement a colorisé l'album par ordinateur, une technique qui a permis de donner une autre dimension à cet album.  Il est intervenu sur le trait de François Schuiten avec l'accord de celui-ci.

Amateur d'architecture, d'album futuriste, de monde imaginaire c'est l'occasion de découvrir ou de redécouvrir cette superbe bd.

Ma note : 9/10





1 commentaire:

Anne Des mots et des notes a dit…

Si la couleur apporte vraiment quelque chose, c'est chouette de redécouvrir ainsi un bel album !