Sa dernière chance - Armel Job *****
Robert Laffont
Parution : 04 février 2021
Pages : 332
ISBN : 9782221251539
Prix : 20 €
Présentation de l'éditeur
« Armel Job excelle à révéler l’âme de ses personnages, transformant une histoire toute simple en tragédie grecque. » Femme actuelle.
À trente-neuf ans, Élise, célibataire, vit dans la famille de sa soeur, gynécologue réputée, et de son beau-frère, agent immobilier. Elle tient la maison, s’occupe des quatre enfants du foyer, et son existence s’écoule ainsi, dans une espèce de rythme immuable : depuis toujours, Élise vit dans l’ombre de sa soeur. Aux yeux de l’extérieur, elle passe pour une femme fragile, d’une timidité maladive, incapable de se débrouiller seule.
Tout à coup, elle se met en quête d’un homme sur Internet – et c’est le grain de sable qui va enrayer la mécanique parfaitement huilée de cette famille de notables. Mais quelle mouche a donc piqué Élise ? Personne ne comprend. Elle affirme qu’elle a envie de vivre, c’est tout. Et qu’aucune mise en garde, aucun chantage, aucune menace ne la fera renoncer au type charmant, un antiquaire, qu’elle vient de rencontrer.
L’enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. N’est-ce pas ce qui attend Élise sur le chemin de son émancipation, comme tous ceux qu’elle entraîne à sa suite dans cette rencontre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ?
À trente-neuf ans, Élise, célibataire, vit dans la famille de sa soeur, gynécologue réputée, et de son beau-frère, agent immobilier. Elle tient la maison, s’occupe des quatre enfants du foyer, et son existence s’écoule ainsi, dans une espèce de rythme immuable : depuis toujours, Élise vit dans l’ombre de sa soeur. Aux yeux de l’extérieur, elle passe pour une femme fragile, d’une timidité maladive, incapable de se débrouiller seule.
Tout à coup, elle se met en quête d’un homme sur Internet – et c’est le grain de sable qui va enrayer la mécanique parfaitement huilée de cette famille de notables. Mais quelle mouche a donc piqué Élise ? Personne ne comprend. Elle affirme qu’elle a envie de vivre, c’est tout. Et qu’aucune mise en garde, aucun chantage, aucune menace ne la fera renoncer au type charmant, un antiquaire, qu’elle vient de rencontrer.
L’enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. N’est-ce pas ce qui attend Élise sur le chemin de son émancipation, comme tous ceux qu’elle entraîne à sa suite dans cette rencontre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ?
Armel Job
©Frédéric Raevens
Armel Job est l’auteur d’une dizaine de romans parmi lesquels La Femme manquée (prix René-Fallet du premier roman), Helena Vannek (Prix des lycéens-Belgique), Les Fausses Innocences (Prix du jury Jean-Giono), Tu ne jugeras point (Prix des lycéens-Belgique et prix Simenon), Loin des mosquées, Dans la gueule de la bête, Et je serai toujours avec toi, et En son absence, tous publiés chez Robert Laffont.
Source : Lisez
Mon avis
Elise Dubois est nerveuse, elle a rendez-vous avec un homme à la brasserie "Le Belle Vue" à Liège. Fred, le garçon de café se souvient et nous raconte l'histoire d'un faits divers, ce rendez-vous manqué avec Pierre Fauvol, un antiquaire liégeois pour cause du passage à l'heure d'été, élément qui a tout déclenché.
Elise a 39 ans au moment des faits, elle vit à Verviers chez sa soeur Marie-Christine, une gynécologue réputée et son beau-frère Edouard Gayet, agent immobilier. Ce couple bourgeois a recueilli Elise il y a une quinzaine d'années suite au décès de sa maman et à des déboires professionnels. On la présente comme une fille fragile, peu sûre d'elle. Elle est dévouée au couple qui l'a prise sous son aile, oh la bonne aubaine car elle s'occupe des quatre enfants à temps plein, ne disposant d'aucune vie privée jusqu'à ce rendez-vous.
Mais quelle mouche a piqué Elise ? Elle n'est plus vraiment la même, il faut se méfier des eaux dormantes car quand elles se réveillent... c'est plus déterminée que jamais qu'elle souhaite revoir Pierre Fauvol et lui donner ce qu'il lui demande.
Cela dérange tout le monde !
Marie-Rose en premier qui ne la reconnaît plus risquant de perdre son emprise et sa boniche on peut le dire. Edouard son beau-frère est contrarié mais pour quelles raisons ? Il y a même un chanoine qui s'en mèle, étrange tout cela...
Armel Job dans un style irréprochable nous emmène comme spectateur d'une pièce de théâtre, de rebondissements en rebondissements. Il tisse petit à petit des liens entre les personnages, nous décrit à merveille comme toujours la psychologie des personnages.
C'est une véritable partie de cache-cache, qui fait rebondir d'un fait à l'autre sentiments, manipulation, pouvoir et déboires d'un personnage à l'autre dans une langue soignée, parfaite. Il nous donne aussi un regard sur l'hypocrisie de la religion avec un chanoine pas très catholique.
L'action se déroule principalement à Liège que l'on visite avec plaisir. Suspense, rebondissements pour un excellent moment de lecture.
Ma note : 9.5/10
Les jolies phrases
Le médecin repousse le mal ailleurs, chez les autres. Il s'en protège de cette façon. Le médecin, c'est celui qui n'est pas malade.
On peut passer sa vie avec une image reniée de soi sans réfléchir que ce n'est pas celle que l'on donne à voir aux autres.
Vivre pour toi ! Mais quel égoïsme ! On ne vit pas pour soi, Elise, on vit pour les autres.
Il aimait trop les femmes pour se mettre un fil à la patte. On dit que, lorsque la chandelle est soufflée, toutes les femmes sont les mêmes.
Ne t'occupe pas de la foi. Le pape aussi se demande tous les matins s'il a encore la foi. Sinon, ce serait idiot. Il fait comme tout le monde, il reporte la question au lendemain, puis il se met au travail. Quand mon mari est décédé, je ne me suis pas demandée si tu avais la foi. Tu m'as aidée, tu m'as sorti du chagrin. tu as été tellement bon. Les gens n'ont pas besoin d'un discours sur la foi, Félix, seulement qu'on les tire un peu vers le haut. Ensuite, c'est à eux de voir.
Il semblait découvrir tout à coup les commodités de la morale catholique. On peut pécher autant qu'on veut, il suffit ensuite de s'agenouiller dans un confessionnal et l'affaire est dans le sac. Aurait-il tué père et mère, le pécheur peut avoir la conscience tranquille
De toute façon, entre un homme et une femme, le mensonge n’est-il pas inévitable ? Les couples les mieux assortis se disloqueraient si l’un apprenait la part que l’autre, à bon droit, ne veut pas lui révéler. Pour vivre à deux, chacun se construit un personnage acceptable, et c’est ce personnage que l’on aime dans son partenaire. Pourquoi tout fiche en l’air au nom d’un stupide accès de sincérité ?
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5 commentaires:
j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu de lui!
Si tu le souhaites tu peux le gagner en participant à mon concours 😉
J'ai encore d'autres livres de lui dans ma PAL. Je lirai celui-ci certainement, mais plus tard...
Tu le vends bien en tout cas !
Merci Philippe , n'hésite pas à participer au concours.
Comme toujours Armel Job explore l'âme humaine et ses recoins secrets... Un chanoine pas très catholique, ça m'intéresse ;-) Ca me plairait bien de le gagner, je veux bien participer au concours ;-)
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