Les vents ovales - 1. Yveline
Horne-Mermilliod-Tripp
Aire Libre
Parution : 15 mai 2024
Pages : 136
Dessin : Horne
Scénario : Mermilliod et Tripp
EAN : 9791034762347
Prix : 26 €
Lectorat : 15 ans +
Présentation de l'éditeur
Les Vents ovales, c'est une histoire d'émancipation dans l'ambiance de la campagne française de la fin des années 60, ce goût du terroir avec accent, cette société traversée par les récits de la guerre et de la Résistance, cette dichotomie Gaullistes-Communistes, cette hiérarchie sociale illustrée par la DS du patron, la 2cv de l'inscrit, la Renault 16 du pharmacien, tout cela se fissurant, puis explosant sous la pression de cette jeunesse du baby boom qui accédait d'un coup massivement à l'enseignement supérieur.
Mais les années 60 touchent à leur fin, et avec elles, l'emprise de ces figures d'autorité qui s'opposent et ne comprennent plus leurs jeunes : dans un an, ce sera mai 68.
JL Tripp renoue avec une ambiance proche de sa série à succès Magasin général qui évoque le quotidien des habitants d'un petit village. Associé à Aude Mermilliod (Le Choeur des femmes) au scénario, il tisse un récit sensible et touchant porté par le trait vibrant d'Horne Perreard.
L'avis de mon mari
Ce premier volume se passe dans la France du Sud-Ouest entre mai 67 et mai 68 loin, très loin des barricades et événements de l’époque.
Nous sommes en Garonne dans deux petits villages, Larroque et Castelnau.
La passion qui enflamme ces deux communautés ? Le rugby évidemment.
Chaque village a son équipe, l’une entraînée par le curé et l’autre par Monsieur Amadieu, le gros industriel de la région.
La première moitié est focalisée sur ces joutes de rugby qui je l’avoue
m’ont peu passionné n’étant pas du tout connaisseur en rugby. Heureusement cela change par après où l’on assiste à la relation amoureuse entre Monique, la fille de monsieur Amadieu et l’instituteur communiste. Yveline quant à elle part bientôt direction Paris pour l’université.
Dessins très plaisants dans un style assez classique mais agréable. Ce tome s’appelle ‘Yveline’ mais en fait on passe plus de temps en compagnie de Monique.
J’ai donc quelques réserves mais cela tient plus au fait que je ne sois pas féru de rugby. La BD est aussi parsemée de pages en noir et blanc retraçant les événements importants de l’époque. En attendant donc les prochains épisodes….
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