Peter May
Broché: 1024 pagesEditeur : Editions du Rouergue (8 octobre 2014)
Collection : Rouergue noir
Langue : Français
ISBN-10: 2812607068
ISBN-13: 978-2812607066
Dimensions du produit: 24 x 4,5 x 15,1 cm
Présentation de l'éditeur
L'île des chasseurs d'oiseaux,
Prix Ancres Noires
En rupture de ban avec son passé, l'inspecteur Fin McLeod, meurtri par la disparition tragique de son fils unique, est de retour sur son île natale où, chaque année, une douzaine d'hommes partent en expédition à plusieurs heures de navigation pour tuer des oiseaux nicheurs. Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur d'une enquête déchirante, qui va obliger McLeod à affronter sa propre histoire.
L'Homme de Lewis,
Prix international du polar de Cognac
Whistler était le plus brillant des amis de Fin. Le plus loyal. Par deux fois, il lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond. Sauvage. Asocial. Privé de la garde de sa fille unique. Or voici que Fin doit prendre en chasse les braconniers qui pillent les eaux sauvages de Lewis. Et Whistler est, d'entre tous, le plus redoutable des braconniers.
Peter May
Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d'années dans le Lot. Il a d'abord été journaliste avant de devenir l'un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l'écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d'éditer la trilogie de Lewis (parue d'abord dans sa traduction française avant d'être publiée, avec un immense succès, en anglais). En 2014, il publie un roman situé aux Hébrides et au Canada, L'île du serment.
Mon avis
J'attendais mes vacances pour lire ce gros pavé de 1024 pages. Quelle bonne idée, j'étais en Irlande et même si ce n'est pas l'Ecosse, l'endroit était rêvé et apportait une autre dimension à cette lecture magnifique. Beaucoup de similitudes ; les tourbières et la fumée de tourbe, les anciens habitats et traditions ancestrales, le gaélique. J'ai d'ailleurs ramené un petit souvenir littéraire "L'homme des îles" de Tomas O'Croan.
Mais je vous emmène sans tarder au Nord de l'Ecosse, dans les Hébrides extérieures, sur la petite île de Lewis. Une trilogie magnifique dont chaque volet fut d'ailleurs primé. Le fil conducteur en est Fin Mc Leod.
L'île des chasseurs d'oiseaux
Fin Mc Leod est à un tournant de sa vie. Il vient de perdre son fils Robbie et de se séparer de son épouse Mona. Il est flic. On lui demande de reprendre le boulot et de se rendre dans l'île de son enfance où Ange Macristie - frère d'un copain d'enfance - a été retrouvé assassiné. Le modus operandi est le même que dans une autre affaire dont il avait la charge.
Il arrive à Crobbost, son village natal, pour mener l'enquête, dix-huit années après l'avoir quitté. Petit à petit il retrouvera les traces de son enfance et des souvenirs enfouis et ses amis Artair, Donald mais aussi Marsaili son premier amour.
Petit à petit au fil de l'enquête, sa mémoire reviendra. Dépaysement garanti, magnifiques descriptions de l'île. On découvrira également les traditions ancestrales et le voyage annuel sur le rocher d'Ang Seir. Chaque année les hommes s'y rendent quinze jours pour chasser le guja recherché pour sa chair tendre et jeune.
Mais que s'est-il passé sur cette île ? Quel est donc le rapport avec avec la mort cruelle d'Ange Macristie ?
Un récit passionnant nous décrivant la vie et les traditions des habitants, les paysages à vous couper le souffle mais aussi un récit rempli d'humanité, décrivant la psychologie de l'être humain. Un coup de maître, précis et bien documenté.
L'homme de Lewis
Second volet, sans conteste mon préféré. Fin a démissionné de la police et a décidé de revenir s'installer sur l'île de Lewis en restaurant la maison de son enfance.
Un corps momifié est découvert enterré dans les tourbières. Il s'agit d'un meurtre remontant à plus de cinquante ans. Il y a un lien avec Tormod, le père de Marsaili, c'est une certitude, l'ADN ne ment jamais.
Tormod Mc Leod parle à la première personne pour évoquer ses souvenirs, il se souvient de sa jeunesse, des parents, de l'orphelinat... mais tout devient flou, Alzeihmer s'empare peu à peu de son esprit.
Voyage au tréfonds de la mémoire, mais qui est donc Tormod ? Très vite on verra qu'il n'est pas celui que l'on croit.
Une fois encore, Peter May nous envoûte par ce superbe roman. Son écriture est magnifique et précise. Ses personnages sont attachants, émouvants. Un récit passionnant mais comment Fin démêlera-t-il ce sac de noeuds et aidera-t-il Tormod à remonter le temps et la mémoire ?
Une fois encore, un pan de l'histoire bien documenté comme trame de fonds : le rôle de l'église, les orphelinats, l'existence des "homers" .... je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer le sujet
Le braconnier du lac perdu
Dans ce dernier volet, Fin est engagé pour lutter contre le braconnage devenu trop important dans l'île et menaçant son équilibre. Il retrouve un ancien camarade de classe Whistler.
Suite à une poussée de tourbière, un loch disparaît laissant place à un hélicoptère, celui de Roddy Mackenzie disparu dix-sept ans plus tôt. A son bord un corps en mauvais état, il s'agit bien d'un meurtre..
Replongeons dans l'adolescence de Fin à l'époque où un groupe d'amis a formé un groupe de rock folk celtique devenu célèbre : Solas. Roddy et Whistler en faisaient partie, Fin les a accompagnés à l'époque.
Comme toujours chez Peter May, un point de départ historique bien documenté, cette fois le naufrage de l'Iolaire et de ses survivants.
Conclusion
Trois récits magnifiques qui vous emmènent dans les Hébrides extérieures. Des paysages superbes, des personnages attachants liés aux traditions ancestrales dépeintes avec brio et une plume splendide. Trois polars atypiques car les ingrédients du polar sont bien présents, mais aussi et avant tout trois romans magnifiques formant un ensemble bien agréable à lire. Merci aux éditions Rouergue d'avoir publié en français d'abord cette trilogie avant qu'elle n'ait ce succès mondial.
Un joli coup de coeur de l'été.
Pour les amateurs le prochain Peter May sort en septembre "les Fugueurs de Glasgow", je ne manquerai pas de vous en parler à sa parution. La série chinoise va également paraître en deux volumes.
Un autre avis celui de : La fée lit
Les jolies phrases
Tome 1
Le problème, lorsqu'on se venge par jalousie, c'est que même si l'on inflige de la douleur aux autres, cela n'atténue en rien celle que l'on ressent soi-même.
Il aimait que les gens pensent qu'il était un dur, mais tout ce qu'il faisait, c'était traiter les gens comme la vie le traitait, lui. Comme s'il partageait sa misère.
Tome 2
Il était perdu quelque part dans un brouillard qui occupait son esprit. Peut-être, certaines fois, ce brouillard s'éclaircirait-il un peu, mais Fin savait qu'il y aurait aussi des moments où il retomberait comme une brume d'été et obscurcirait toute clarté et toute raison.
Lorsque l'on est jeune, une année vous semble être une partie importante de votre vie et on a l'impression qu'elle dure éternellement. Quand on est âgé, il y en a tant qui sont passées que celles qui restent défilent trop vite.
La plupart des gens passent leur vie sans jamais savoir ce qui se cache sous les pierres sur lesquelles ils marchent. Les flics passent la leur à soulever ces pierres et à affronter ce qu'ils y trouvent.
C'est la faiblesse des hommes qui fait qu'ils s'opposent et s'affrontent à cause de leurs différences. La foi est la clé.
Quand on entre dans cette maison de retraite, on voit un tas de vieux, simplement assis là. Le regard dans le vide, le sourire triste. On les met de côté parce qu'on les considère comme... eh bien, des vieux. Usés, comme si cela ne valait plus la peine de s'en préoccuper. Et pourtant, derrière chacun de ses regards, il y a une vie, une histoire qu'ils pourraient nous raconter. De douleur, d'amour, d'espoir et de détresse. Toutes ces choses que nous ressentons, nous aussi. Devenir vieux ne fait pas de toi quelqu'un qui vaut moins que les autres, quelqu'un de moins réel. Et un jour ce sera notre tour. Assis là à regarder les jeunes nous mettre de côté parce que nous sommes vieux. Et à ton avis, tu crois que nous allons le vivre comment ?
Savoir que la maladie est en train de nous emporter, pensa-t-il, cela doit être pire que la maladie. Que petite à petit vous perdez la raison, votre esprit, votre mémoire, tout ce qui fait de vous un être humain.
Tome 3
Si tu éprouves à son égard des sentiments si forts qu'ils te font dire que tu le détestes, c'est certainement parce que tu l'aimes et que tu refuses de l'admettre.
On dit que les survivants des catastrophes souffrent souvent de culpabilité. Pourquoi ont-ils survécu alors que tant d'autres ont péri ?
Devenir son ami demandait du travail. Mais il fallait également qu'il vous accepte. Et j'avais bénéficié d'un accès exclusif à ce club, un club limité à un seul membre.
Les jeunes sont trop occupés avec leur propre vie. Et il est facile d'oublier que vos parents ont une vie aussi. Des sentiments. Que ce n'est pas parce que l'on vieillit que cela disparaît.
Mais je l'ai toujours considéré comme l'un de mes meilleurs et de mes plus anciens amis. Il était comme un gros chien irascible, Fin. Il pouvait te mordre de temps à autre, mais il ne cessait jamais de t'aimer.
Collection : Rouergue noir
Langue : Français
ISBN-10: 2812607068
ISBN-13: 978-2812607066
Dimensions du produit: 24 x 4,5 x 15,1 cm
Présentation de l'éditeur
L'île des chasseurs d'oiseaux,
Prix Ancres Noires
En rupture de ban avec son passé, l'inspecteur Fin McLeod, meurtri par la disparition tragique de son fils unique, est de retour sur son île natale où, chaque année, une douzaine d'hommes partent en expédition à plusieurs heures de navigation pour tuer des oiseaux nicheurs. Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur d'une enquête déchirante, qui va obliger McLeod à affronter sa propre histoire.
L'Homme de Lewis,
Prix Ancres noires,
Prix international du polar de Cognac
Alors que Fin rentre définitivement au pays, on découvre le cadavre d'un jeune homme, miraculeusement préservé dans une tourbière. Les analyses ADN relient le corps à un vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer, Tormod Macdonald, et font de celui-ci le suspect n°1. Au rythme des fulgurances qui traversent l'esprit malade de Tormod, le passé ressurgit, et avec lui l'histoire des homers, ces orphelins exilés aux Hébrides et corvéables à merci.
Le Braconnier du lac perdu,
Prix international du polar de Cognac
Alors que Fin rentre définitivement au pays, on découvre le cadavre d'un jeune homme, miraculeusement préservé dans une tourbière. Les analyses ADN relient le corps à un vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer, Tormod Macdonald, et font de celui-ci le suspect n°1. Au rythme des fulgurances qui traversent l'esprit malade de Tormod, le passé ressurgit, et avec lui l'histoire des homers, ces orphelins exilés aux Hébrides et corvéables à merci.
Le Braconnier du lac perdu,
Prix international du polar de Cognac
Whistler était le plus brillant des amis de Fin. Le plus loyal. Par deux fois, il lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond. Sauvage. Asocial. Privé de la garde de sa fille unique. Or voici que Fin doit prendre en chasse les braconniers qui pillent les eaux sauvages de Lewis. Et Whistler est, d'entre tous, le plus redoutable des braconniers.
Peter May
Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d'années dans le Lot. Il a d'abord été journaliste avant de devenir l'un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l'écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d'éditer la trilogie de Lewis (parue d'abord dans sa traduction française avant d'être publiée, avec un immense succès, en anglais). En 2014, il publie un roman situé aux Hébrides et au Canada, L'île du serment.
Mon avis
J'attendais mes vacances pour lire ce gros pavé de 1024 pages. Quelle bonne idée, j'étais en Irlande et même si ce n'est pas l'Ecosse, l'endroit était rêvé et apportait une autre dimension à cette lecture magnifique. Beaucoup de similitudes ; les tourbières et la fumée de tourbe, les anciens habitats et traditions ancestrales, le gaélique. J'ai d'ailleurs ramené un petit souvenir littéraire "L'homme des îles" de Tomas O'Croan.
Mais je vous emmène sans tarder au Nord de l'Ecosse, dans les Hébrides extérieures, sur la petite île de Lewis. Une trilogie magnifique dont chaque volet fut d'ailleurs primé. Le fil conducteur en est Fin Mc Leod.
L'île des chasseurs d'oiseaux
Fin Mc Leod est à un tournant de sa vie. Il vient de perdre son fils Robbie et de se séparer de son épouse Mona. Il est flic. On lui demande de reprendre le boulot et de se rendre dans l'île de son enfance où Ange Macristie - frère d'un copain d'enfance - a été retrouvé assassiné. Le modus operandi est le même que dans une autre affaire dont il avait la charge.
Il arrive à Crobbost, son village natal, pour mener l'enquête, dix-huit années après l'avoir quitté. Petit à petit il retrouvera les traces de son enfance et des souvenirs enfouis et ses amis Artair, Donald mais aussi Marsaili son premier amour.
Petit à petit au fil de l'enquête, sa mémoire reviendra. Dépaysement garanti, magnifiques descriptions de l'île. On découvrira également les traditions ancestrales et le voyage annuel sur le rocher d'Ang Seir. Chaque année les hommes s'y rendent quinze jours pour chasser le guja recherché pour sa chair tendre et jeune.
Mais que s'est-il passé sur cette île ? Quel est donc le rapport avec avec la mort cruelle d'Ange Macristie ?
Un récit passionnant nous décrivant la vie et les traditions des habitants, les paysages à vous couper le souffle mais aussi un récit rempli d'humanité, décrivant la psychologie de l'être humain. Un coup de maître, précis et bien documenté.
L'homme de Lewis
Second volet, sans conteste mon préféré. Fin a démissionné de la police et a décidé de revenir s'installer sur l'île de Lewis en restaurant la maison de son enfance.
Un corps momifié est découvert enterré dans les tourbières. Il s'agit d'un meurtre remontant à plus de cinquante ans. Il y a un lien avec Tormod, le père de Marsaili, c'est une certitude, l'ADN ne ment jamais.
Tormod Mc Leod parle à la première personne pour évoquer ses souvenirs, il se souvient de sa jeunesse, des parents, de l'orphelinat... mais tout devient flou, Alzeihmer s'empare peu à peu de son esprit.
Voyage au tréfonds de la mémoire, mais qui est donc Tormod ? Très vite on verra qu'il n'est pas celui que l'on croit.
Une fois encore, Peter May nous envoûte par ce superbe roman. Son écriture est magnifique et précise. Ses personnages sont attachants, émouvants. Un récit passionnant mais comment Fin démêlera-t-il ce sac de noeuds et aidera-t-il Tormod à remonter le temps et la mémoire ?
Une fois encore, un pan de l'histoire bien documenté comme trame de fonds : le rôle de l'église, les orphelinats, l'existence des "homers" .... je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer le sujet
Le braconnier du lac perdu
Dans ce dernier volet, Fin est engagé pour lutter contre le braconnage devenu trop important dans l'île et menaçant son équilibre. Il retrouve un ancien camarade de classe Whistler.
Suite à une poussée de tourbière, un loch disparaît laissant place à un hélicoptère, celui de Roddy Mackenzie disparu dix-sept ans plus tôt. A son bord un corps en mauvais état, il s'agit bien d'un meurtre..
Replongeons dans l'adolescence de Fin à l'époque où un groupe d'amis a formé un groupe de rock folk celtique devenu célèbre : Solas. Roddy et Whistler en faisaient partie, Fin les a accompagnés à l'époque.
Comme toujours chez Peter May, un point de départ historique bien documenté, cette fois le naufrage de l'Iolaire et de ses survivants.
Conclusion
Trois récits magnifiques qui vous emmènent dans les Hébrides extérieures. Des paysages superbes, des personnages attachants liés aux traditions ancestrales dépeintes avec brio et une plume splendide. Trois polars atypiques car les ingrédients du polar sont bien présents, mais aussi et avant tout trois romans magnifiques formant un ensemble bien agréable à lire. Merci aux éditions Rouergue d'avoir publié en français d'abord cette trilogie avant qu'elle n'ait ce succès mondial.
Un joli coup de coeur de l'été.
Pour les amateurs le prochain Peter May sort en septembre "les Fugueurs de Glasgow", je ne manquerai pas de vous en parler à sa parution. La série chinoise va également paraître en deux volumes.
Un autre avis celui de : La fée lit
Les jolies phrases
Tome 1
Le problème, lorsqu'on se venge par jalousie, c'est que même si l'on inflige de la douleur aux autres, cela n'atténue en rien celle que l'on ressent soi-même.
Il aimait que les gens pensent qu'il était un dur, mais tout ce qu'il faisait, c'était traiter les gens comme la vie le traitait, lui. Comme s'il partageait sa misère.
Tome 2
Il était perdu quelque part dans un brouillard qui occupait son esprit. Peut-être, certaines fois, ce brouillard s'éclaircirait-il un peu, mais Fin savait qu'il y aurait aussi des moments où il retomberait comme une brume d'été et obscurcirait toute clarté et toute raison.
Lorsque l'on est jeune, une année vous semble être une partie importante de votre vie et on a l'impression qu'elle dure éternellement. Quand on est âgé, il y en a tant qui sont passées que celles qui restent défilent trop vite.
La plupart des gens passent leur vie sans jamais savoir ce qui se cache sous les pierres sur lesquelles ils marchent. Les flics passent la leur à soulever ces pierres et à affronter ce qu'ils y trouvent.
C'est la faiblesse des hommes qui fait qu'ils s'opposent et s'affrontent à cause de leurs différences. La foi est la clé.
Quand on entre dans cette maison de retraite, on voit un tas de vieux, simplement assis là. Le regard dans le vide, le sourire triste. On les met de côté parce qu'on les considère comme... eh bien, des vieux. Usés, comme si cela ne valait plus la peine de s'en préoccuper. Et pourtant, derrière chacun de ses regards, il y a une vie, une histoire qu'ils pourraient nous raconter. De douleur, d'amour, d'espoir et de détresse. Toutes ces choses que nous ressentons, nous aussi. Devenir vieux ne fait pas de toi quelqu'un qui vaut moins que les autres, quelqu'un de moins réel. Et un jour ce sera notre tour. Assis là à regarder les jeunes nous mettre de côté parce que nous sommes vieux. Et à ton avis, tu crois que nous allons le vivre comment ?
Savoir que la maladie est en train de nous emporter, pensa-t-il, cela doit être pire que la maladie. Que petite à petit vous perdez la raison, votre esprit, votre mémoire, tout ce qui fait de vous un être humain.
Tome 3
Si tu éprouves à son égard des sentiments si forts qu'ils te font dire que tu le détestes, c'est certainement parce que tu l'aimes et que tu refuses de l'admettre.
On dit que les survivants des catastrophes souffrent souvent de culpabilité. Pourquoi ont-ils survécu alors que tant d'autres ont péri ?
Devenir son ami demandait du travail. Mais il fallait également qu'il vous accepte. Et j'avais bénéficié d'un accès exclusif à ce club, un club limité à un seul membre.
Les jeunes sont trop occupés avec leur propre vie. Et il est facile d'oublier que vos parents ont une vie aussi. Des sentiments. Que ce n'est pas parce que l'on vieillit que cela disparaît.
Mais je l'ai toujours considéré comme l'un de mes meilleurs et de mes plus anciens amis. Il était comme un gros chien irascible, Fin. Il pouvait te mordre de temps à autre, mais il ne cessait jamais de t'aimer.
8 commentaires:
Un auteur que je n'ai pas encore découvert. Un de plus. :(
Mais ton commentaire me donne très envie de changer ça.
Je partage entièrement ton avis, le deuxième volume est également mon préféré, je l'ai trouvé assez touchant :-) Encore merci d'avoir mis ces romans sur ma route :-)
Bises!
Un auteur que je n'ai jamais lu. Je le note. Ta chronique donne envie!
Je suis en train de le lire. J'adore l'atmosphère qui s'y dégage, on plonge dans cette Ecosse empreinte de mystères, de non-dit, de cauchemar parfois.
Je n'ai pas encore commencé le troisième récit, j'y vais de ce pas.
-Merci pour le blog !-
Avec plaisir Lucéen, bonne lecture à toi.
bonjour, je suis en train de terminer cette trilogie avec un régal certain. Je ferai un billet là dessus sur mon blog lundi prochain. Ca sera bien entendu plus succinct que ton excellent article qui résume parfaitement cette magie écossaise.
Bonsoir, c'est mon premier commentaire sur ton blog. Je suis en train de lire le 3e volet de cette trilogie. Je ne connaissais pas cet auteur écossais. C'est la 4e de couverture qui m'a donné envie ! Pour le moment je crois avoir préféré le 1er volet, car je trouve la fin de "L'homme de Lewis" un peu précipitée. Je chipote un peu quand même, j'avoue, car j'ai adoré la narration par le monsieur malade d'alzheimer. Le "Braconnier" me passionne un peu moins pour le moment.
C'est une série très passionnante, avec des ambiances typiques de l'Ecosse, et des personnages très attachants, dans des environnements parfois si cruels.
@ Miss Hypsis,
Merci pour ton commentaire. C'est un auteur que j'adore. Je trouve que dès les premières lignes on est pris par sa narration. Les descriptions des paysages et de la nature sont souvent magnifiques et font un personnage à part entière. Nathakie
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