Futuropolis - Louvre
Parution : 16/01/2019
Pages : 144
ISBN : 9782754816601
Prix : 22 €
Présentation de l'éditeur
Au Mali, une Maternité rouge, sculpture datant du XIVe siècle, est sauvée de la folie destructrice des islamistes par Alou, un jeune chasseur de miel. En compagnie d’autres migrants, soeurs et frères d’infortune, Alou prend tous les risques pour rejoindre l’Europe. Son but et son obsession : confier la précieuse statuette au musée du Louvre !
Alou, chasseur de miel, se dirige vers les ruches sauvages d’un baobab. Circulant en 4x4, armés jusqu’aux dents, une bande d’islamistes radicaux foncent sur lui et font exploser le baobab sacré.
Parmi les débris du baobab, Alou découvre, intacte, une statuette représentant une femme enceinte. Encouragé par son père, il se rend dans le pays Dogon présenter la statuette au sage du village, le hogon, respecté de tous pour sa culture. Le hogon reconnaît aussitôt cette Maternité rouge . Elle est l’oeuvre, selon lui, du maître de Tintam, dont une première Maternité se trouve déjà au Louvre, au Pavillon des Sessions. Pour le vieil homme, la sculpture, en ces temps de barbarie,
sera plus en sécurité au Louvre, près de sa soeur, qu’ici, au Mali.
Confier la statuette au musée parisien, c’est la mission d’Alou. Et pour la mener à bien, le jeune homme prendra tous les risques en traversant déserts et mers, en compagnie de migrants, ses soeurs et frères d’infortune.
Christian Lax rejoint la collection Louvre avec un récit engagé, aux côtés de celles et ceux qui subissent la violence, la misère et la guerre et tentent de rejoindre nos côtes dans l’espoir d’une vie meilleure…
Mon avis
Magnifique album paru chez Futuropolis dans la collection "Louvre"
Septembre 1960 : le Soudan français (Mali) est dépossédé, pillé de ses oeuvres artistiques. Une maternité rouge atterrira au Louvre.
Une autre sera cachée et retrouvée au printemps 2014 par Alou, un chasseur de miel qui la retrouvera et sera chargé par Hogan, un maître érudit , oh comble et ironie du sort ! de la sécuriser en France au Louvre pour qu'elle ne soit pas détruite par les islamistes fanatiques qui ne supportent pas l'art et les traces du passé.
C'est donc au péril de sa vie qu'Alou entreprend le voyage des migrants pour sauver son patrimoine et l'art Dogon.
Un magnifique album en bichromie, des vues magnifiques du Mali, alternant des passages où le dessin prend la parole et de très beaux dialogues reprenant les thèmes suivants : l'art Dogon, un peuple persécuté de tous les temps, la place dédiée à l'art Primaire , les migrants, le long voyage semé d'embûches pendant et après son arrivée en Europe et la mise en évidence du Pavillon des Sessions au Louvre.
Des dessins magnifiques où, malgré la bichromie pour les scènes africaines, on ressent les couleurs et la chaleur.
C'est un gros coup de ♥
Une jolie phrase
Ne devrait-on pas tous se mobiliser, par les temps qui courent, à préserver les êtres de chair plutôt que leurs innombrables représentations artistiques ?
Magnifique album paru chez Futuropolis dans la collection "Louvre"
Septembre 1960 : le Soudan français (Mali) est dépossédé, pillé de ses oeuvres artistiques. Une maternité rouge atterrira au Louvre.
Une autre sera cachée et retrouvée au printemps 2014 par Alou, un chasseur de miel qui la retrouvera et sera chargé par Hogan, un maître érudit , oh comble et ironie du sort ! de la sécuriser en France au Louvre pour qu'elle ne soit pas détruite par les islamistes fanatiques qui ne supportent pas l'art et les traces du passé.
C'est donc au péril de sa vie qu'Alou entreprend le voyage des migrants pour sauver son patrimoine et l'art Dogon.
Un magnifique album en bichromie, des vues magnifiques du Mali, alternant des passages où le dessin prend la parole et de très beaux dialogues reprenant les thèmes suivants : l'art Dogon, un peuple persécuté de tous les temps, la place dédiée à l'art Primaire , les migrants, le long voyage semé d'embûches pendant et après son arrivée en Europe et la mise en évidence du Pavillon des Sessions au Louvre.
Des dessins magnifiques où, malgré la bichromie pour les scènes africaines, on ressent les couleurs et la chaleur.
C'est un gros coup de ♥
Une jolie phrase
Ne devrait-on pas tous se mobiliser, par les temps qui courent, à préserver les êtres de chair plutôt que leurs innombrables représentations artistiques ?
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