Casterman
Parution : 08/09/21
Pages : 280ISBN : 9782203231603
Prix : 23 €
Présentation de l'éditeur
Un premier roman graphique à la fois mémoriel et universel !
De retour chez sa mère, au Costa Rica, un jeune étudiant s'empare d'une boîte de photos anciennes. En fouillant dans les clichés des années 1940, 1950 et 1960, et en interrogeant les témoins de ce passé, il retrace une histoire familiale secrète, nouée autour d'un triangle amoureux entre une jeune fille et deux frères. Les zones d'ombre se combinent avec les lumières de la ville portuaire de Limón sur la côte caraïbe, la nostalgie avec la violence.
Dans ce premier roman graphique inspiré par sa propre histoire familiale, Edo Brenes construit un récit d'une grande maîtrise, dans lequel les dialogues et les dessins des photos originales se combinent pour tisser une habile narration entre passé et présent.
Edo Brenes
Photo Casterman
En 2021, ce premier pas en bande dessiné, donne naissance à un roman graphique d'une rare maturité, sur le travail de la mémoire et la transmission familiale.
Mon avis
Edo Brenes nous emmène en voyage au Costa Rica, à Limón, petite perle des Caraïbes. De retour d'Europe, il trouve chez ses parents une boîte remplie de photos qui va lui donner l'envie d'en savoir plus sur ses origines, en particulier sur ses grands-parents ; la belle Rosario et Virgilio mais aussi sur son oncle Osvaldo.
Tout commence en 1937 avec l'arrivée de la nouvelle voisine Rosario du même âge qu'Osvaldo, dans la même classe que lui. Le trio va devenir inséparable car Virgilio, six ans plus jeune leur colle aux basques. Virgilio à l'opposé de son frère est expansif, démonstratif, talentueux au foot, il est amoureux de Rosario.
Edo va petit à petit éveiller les souvenirs des membres de sa famille, à l'aide des photos, ceux-ci vont se confier, lui raconter leurs souvenirs afin de lui permettre de recouper les infos et découvrir un secret familial.
C'est bien réalisé, tendre. On y apprend des anecdotes de jeunesse, le mode de vie à Limón, l'insouciance, les joies, les peines. Petit à petit l'arbre généalogique familial prend forme... avec un bouquet final inattendu !
C'est rempli de tendresse, on parle de racines, de souvenirs, de secrets.
Le dessin ligne claire est sobre, beau, les couleurs adaptées à la nostalgie du passé retracent bien l'ambiance des années 40 à 60.
Une belle découverte !
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