La joie et le reste - Baptiste Beaulieu
L'iconopop
Parution : 7 octobre 2021Pages : 88
Isbn : 9782378802523
Prix : 13 €
Présentation de l'éditeur
"Savez-vous qu'il n'existe que deux saisons par an ? La joie et le reste".
Baptiste Beaulieu plonge au coeur de ce qui le constitue : la foi, l'homosexualité, la médecine.
Il confie ses joies comme ses souffrances.
L'humour et la tendresse ne sont jamais loin, il nous parle en ami. La forme brève et incisive agit comme un catalyseur.
Baptiste Beaulieu
Source : L'iconopop
Mon avis
Savez-vous qu'il existe deux saisons par an ?
La joie et le reste nous dit Baptiste Beaulieu dans ce magnifique recueil de poésie.
Trois thèmes principaux : le spirituel, l'homosexualité et la médecine.
C'est joliment illustré par Josephin Bastière, des dessins minimalistes qui accompagnent à merveille les jolis mots de Baptiste.
Dieu ou autre chose : pourquoi tant d'injustices, pourquoi toujours l'amour et ses peines, l'asservissement. Pourquoi toujours tout et son contraire ?
L'opposition entre la beauté et la laideur du monde ? Le bonheur et les mensonges ? Ces choix difficiles?
Pourquoi l'amour, la mort, le mystère, Dieu ou pas ?
On passe on vit on meurt intranquille,
Tu peux, tu dois ?
Faire des choix c'est difficile pour les indécis !
Etre triste et dire que ça va !
Amour, violence, intolérance
Médecin mais aussi poète !
Abandon
"Si Dieu a été là,
Il est parti
et son grand départ a laissé
un grand vide
qui ressemble
à la cicatrice que j'ai sous le bras.
trait pour trait ! "
Coup de ♥
Les jolies phrases
Être et douter, quelle affreuse bêtise !
Etrange Univers
où Dieu bégaie de moins en moins fort;
inventant coup sur coup
l'orange puis la mandarine;
Etrange Univers,
créer des clémentines, pourquoi ?
Allez savoir.
Enfin ! L'Orange ... l'orange...
elle ne suffisait pas ?
Même question pour les tigres,
Même question pour les chats.
Blanche, Belle, Cendrillon,
elles t'ont bien préparée.
D'abord lui plaire,
lui donner coup sur coup
trois enfants, du plaisir
et des tartes au citron.
Être une bonne bonne
sans joie, sans souliers, sans salaire,
puis perdre tes dents,
être un ver tortillé hameçonné
qui sourit, se ment.
Puis ce jour viendra,
quand il faudra mourir
sans avoir eu de bal,
sans avoir eu de prince,
tu tiendras dans la main
sa paire de chaussettes sales.
Tu souris
Tu souris
Tu souris
Mais moi je sais que tu mens
que ton rire est une fermeture Eclair
posée sur toutes les larmes.
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1 commentaire:
J'ai lu un roman de cet auteur, mais le titre m'échappe.
Je ne suis pas très sensible à la poésie, je ne lirai donc pas ce livre-ci.
Bonne soirée.
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