vendredi 7 mars 2014

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes Khaled Hosseini 7/10


Khaled HOSSEINI
Traduit par Valérie BOURGEOIS
Novembre 2013
Littérature Etrangère - Littérature étrangère
22,50 € - 456 p.


RESUME


Après l'extraordinaire succès des Cerfs-volants de Kaboul et de Mille Soleils splendides, l'événement Khaled Hosseini. D'un village afghan des années 1950 à la Californie des années 2000, en passant par Kaboul sous les talibans, le Paris des seventies et une petite île perdue de l'archipel grec, une fresque familiale renversante d'émotion, d'une ampleur et d'une audace inouïes.
L'événement éditorial de l'année ! Après six ans d'attente, l'auteur-culte Khaled Hosseini nous revient avec une oeuvre passionnante, d'une ampleur et d'une intensité dramatique impressionnantes. Tour à tour déchirant, émouvant, provocant, un roman-fleuve sur l'amour, la mort, le sacrifice, le pardon, la rédemption, sur ces choix qui nous façonnent et dont l'écho continue de résonner dans nos vies.

Dans le village de Shadbagh, Abdullah, dix ans, veille sur sa petite soeur Pari, trois ans. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, un amour si fort qu'il leur permet de supporter la disparition de leur mère, les absences de leur père en quête désespérée d'un travail et ces jours où la faim les tenaille.
Mais un événement va venir distendre ce lien, un choix terrible qui modifiera à jamais le destin des deux jeunes vies, et de bien d'autres encore...

Des années cinquante à nos jours, d'une petite cahute dans la campagne afghane aux demeures cossues de Kaboul, en passant par le Paris bohème des seventies et le San Francisco clinquant des années quatre-vingt, Hosseini le conteur nous emmène dans un voyage bouleversant, une flamboyante épopée à travers les grands drames de l'Histoire.

PRESSE

À propos de Ainsi résonne l'écho infini des montagnes :
« Vous n'oublierez pas les histoires de Parwana, Roshi, Idris, Markos ou Adel. [...] Elles rappellent pourquoi on a tant besoin de la profondeur de la littérature pour déchiffrer notre monde. »
Jeanne de Ménibus, Elle
«Ainsi résonne l'écho infini des montagnes, le nouveau roman de Khaled Hosseini, est son oeuvre la plus maîtrisée et la plus bouleversante à ce jour, plus déliée et plus ambitieuse encore que Les Cerfs-volants de Kaboul, plus construite et plus aboutie queMille soleils splendides. »
Michiko Kakutani, The New York Times

« Comment rendre justice à une oeuvre si riche ? On pourrait écrire des paragraphes entiers sur Ainsi résonne l'écho infini des montagnes, sur l'équilibre des personnages, les histoires qui se répondent, les réflexions subtiles sur l'honnêteté, la solitude, la beauté, la pauvreté, sur cette révélation que les manifestations physiques ne sont que le reflet de nos émotions. On se contentera de dire : qu'Hosseini prenne la tête des listes au plus vite, il le mérite »
The Washington Post

« S'il est particulièrement doué pour les descriptions poétiques, presque lyriques, le plus grand talent de Khaled Hosseini réside dans sa simplicité, cette capacité qu'il a à nous décocher des flèches dans le coeur. Ainsi résonne l'écho infini des montagnes est un roman magnifique, une véritable ode à la vie. »
The Mail on Sunday

"La trajectoire de Pari et de son entourage vous boulversera. Mais vous n'oublierez pas les histoires de Parwana, Roshi, Idris, Markos ou Adel. [...] Elles rappellent pourquoi on a tant besoin de la profondeur de la littérature pour déchiffrer le monde."
Jeanne de Ménibus, ELLE 08/11/2013

"Khaled Hosseini est un conteur qui brasse les histoires qu'il écoute et les recompose en fresques romanesques."
Françoise Dargent, Le Figaro 13/11/2013

"Le formidable conteur continue sa route, en poussant ses lecteurs à ne pas détourner les yeux des réalités du monde."
Marie Chaudey, La vie 14/11/2013


"Merveilleux conteur, Khaled Hosseini [...] mêle les destins, les époques et les styles d'écriture. [...] Voilà un roman qui appartient à cette catégorie rare de best-sellers [...] dont le succès réjouira - et boulversera - même les plus cyniques. Le coeur serré, nous avons tenu jusqu'à la page 413, avant de rajouter notre larme à ce torrent émotionnel."
Thomas Mahler, Le Point 20/11/2013

"Le parcours d'une famille afghane qui malgré la séparation due à la guerre, tente de se construire un avenir, de Kaboul à Paris en passant par la Californie et la Grèce. Puisant dans sa propre histoire pour tracer le portrait de quelques héros de son livre, Khaled Hosseini signe un récit fort sur les souffrances de l'exil et sur l'indifférence au sort d'un pays meurtri."
Lise Degryse, Le Vif/ L'Express (presse de Belgique) 15/11/2013

"Un grand roman à lire tout affaire cessante."
Laurence Caracalla, Version Femina 25/11/2013

"Ce virtuose de l'émotion enchante avec une efficacité punchy."Cécile Lecouttre, 24 Heures (Suisse) 23/11/2013

"Le portrait d'une famille et de ses proches pris dans l'histoire. Une saga qui se dévore, où l'auteur des Cerfs-volants de Kaboul donne vie à des personnages d'une remarquable profondeur."GEO 01/01/2014

"Roman choral à la construction subtilement aléatoire, [...]Ainsi résonne l'écho infini des montagnes réunit la virtuosité du conteur qu'est Hosseini et sa capacité à engendrer des personnages à la puissante charge émotionnelle."Sylvie Lainé, L'Indépendant22/12/2013

"Des destins croisés qui résonnent, des préjugés qui vacillent, 500 pages qui font grandir."Anne Smith, Télé 7 jours 28/12/2013

"Le récit est porté par un souffle romanesque de grande ampleur [...] Un grand roman populaire au sens le plus noble qui soit."Hervé Bertho, Ouest-France 26/12/2013

"Une leçon d'humanisme émouvante et sincère."Frédérique Humblot, Les Echos26/12/2013

"Une oeuvre magistrale, qui résonne en nous longtemps."Muriel Fauriat, Le Pélerin09/01/2014

"Un petit bijou."Michel Primault, Femme Actuelle 13/01/2014


KHALED HOSSEINI, UN AUTEUR ENGAGÉ


© Elena Seibert

Khaled Hosseini est né à Kaboul, en 1965. Cadet de cinq enfants, fils d’un diplomate et d’une professeur de farsi et d'Histoire, il a passé son enfance en Iran, puis à Paris, déménageant au gré des affectations de son père fixées par le ministère des Affaires étrangères. En 1980, alors que l’Afghanistan est occupé par l’armée soviétique, les Hosseini obtiennent le droit d’asile aux États-Unis et s’installent à San Jose, en Californie. Après une licence de biologie et des études de médecine, Khaled Hosseini devient interne au Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles en 1996.

En 2001, parallèlement à la pratique de la médecine, il commence l’écriture de son premier roman. Le livre sort en 2003 aux États-Unis, sous le titre Les Cerfs-volants de Kaboul, et bénéficie alors d’un extraordinaire bouche à oreille. Traduit dans plus de 70 pays, vendu à plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde, acclamé par la critique et adapté au cinéma par Marc Forster, en 2007, ce roman ne tarde pas à devenir un véritable phénomène international. Un succès qui ne se dément pas en France : parus aux éditions Belfond, en 2005, Les Cerfs-volants de Kaboul ont été récompensés du prix RFI et du grand prix des Lectrices Elle en 2006.

Dès sa sortie en 2007, son deuxième roman, Mille soleils splendides, s’est classé dès sa sortie sur les listes des meilleures ventes aux États-Unis et en Europe.

En 2011, la sortie de l'adaptation graphique des célèbres Les Cerfs-volants de Kaboul offre la possibilité au public de découvrir, ou de redécouvrir, ce best-seller de la littérature contemporaine, illustré par Fabio Celoni et Mirka Andolfo.

Marié et père de deux enfants, Khaled Hosseini vit actuellement dans le nord de la Californie. En 2006 l'auteur a été nommé ambassadeur par l’UNHCR, l’agence internationale des Nations unies pour les réfugiés. Depuis, Khaled Hosseini s'est investi dans de nombreuses causes humanitaires. C'est d'ailleurs à l'occasion d'un voyage en Afghanistan, réalisé avec l'UNHCR, en 2007, que l'auteur a eu l'idée de créer « The Khaled Hosseini Foundation », une fondation destinée à venir en aide aux populations réfugiées afghanes. « En tant qu'originaire d'Afghanistan, pays où la population de réfugiés est l'une des plus importantes du monde, la question des réfugiés est une cause dont je me sens proche et qui est chère à mon cœur. Mon rôle est de parler au nom de cette cause et d'être l'avocat public des réfugiés du monde entier. »

Après une attente fébrile de six ans, la parution de son troisième roman, Ainsi résonne l’écho infini des montagnes, a été saluée dans de nombreux pays comme un des plus grands événements éditoriaux récents.

MON AVIS

Tout commence par un conte afghan, celui-ci est prémonitoire et raconte ce qui est en train d'arriver. Nous sommes en 1952. Un père Saboor emmène avec lui sa petite fille Pari âgée de 3 ans. Il la tire sur un chariot rouge au départ de leur pauvre village de Shadbagh vers la ville de Kaboul.

Abdulah le grand frère agé de 10 ans les accompagne. La relation avec sa soeur est très forte car leur mère est morte à la naissance de Pari. Abdulah l'a élevée, rassurée, protégée, ces années durant, leur relation est assez fusionnelle.

Saboor faisant face à la pauvreté, au manque de travail est en train d'abandonner sa fille à Nila Wahdathi - la patronne de son beau-frère Nabi - qui est responsable de cela.  C'est se couper un doigt pour sauver la main. Saboor a le coeur brisé mais ne voit pas d'autre alternative.  Il est remarié à Parwana et ils ont un autre fils en commun;  Iqbal.

Le ton est donné avec de multiples aller-retour dans le temps, de Kaboul en passant par Paris, la Grèce, San Francisco.  Nous allons suivre le destin de différentes personnes.

Tout commençait par une écriture qui vous attire, qui vous entraîne vers un beau récit. J'espérais beaucoup sur la recherche désespérée d'un frère vers sa soeur, de trouver peut-être l'expression de ce lien fraternel très fort, de suivre de plus près le parcours d'Abdulah dans sa quête vers sa soeur; mais de nombreux personnages sont venus s'interposer et le livre a pris une autre direction.

Les confessions de Nabi, responsable par amour sans doute prennent une grande place dans ce récit.  Il nous livre sa vie.  Au départ, son arrivée chez Suleiman Wahdathi, son patron, homme solitaire qui l'engage en 1947 comme chauffeur et cuisinier.  Un lien les unira.

Nila sa future épouse arrivera en 1949, un mariage sans amour avec un manque criant, un enfant.  C'est pour cela que Nabi présentera par amour sa nièce Pari à Nila.  Mais l'amour n'était pas au rendez-vous entre eux, il était ailleurs...  Nila partira vers Paris 6 ans plus tard lors de l'attaque qui amoindrira son mari Suleiman.  Cet événement sera le déclencheur de la rupture entre les deux occupants de la maison.

Nous suivrons la vie de Nila et Pari en France.

Un autre personnage Markos jouera un rôle important dans ces destins croisés.  Je ne veux vous en dire plus afin que vous recomposiez vous-même ce grand puzzle de vies et de destins croisés.

Une écriture poétique, qui entraîne parfois l'imaginaire, qui prend forme de récit épistolaire par moment, d'extraits d'interviews, qui passe de la narration à la troisième personne, tantôt à la première, ceci de manière cohérente.

Un récit qui parle d'amour conjugal, fraternel, de regrets, de manques, de pardon, de courage, qui nous fait vivre la guerre en Afghanistan et son histoire, la pauvreté des paysans, l'exil des camps de réfugiés, le rôle des ONG, la reconstruction du pays.

Beaucoup de sujets intéressants sont portés par ce livre. Néanmoins il y a parfois des personnages qui arrivent pour donner à mon sens un côté mélo ou fleur bleue dont nous aurions pu nous passer.  Certains passages auraient pu être élagués, pour donner plus de clarté et de compréhension, enlever le côté tire-larmes de l'ouvrage.  Il est vrai que les différents personnages sont comme des éléments d'un puzzle à reconstituer mais certains avaient beaucoup moins d'intérêt et aurait pu ne pas exister.

Une première lecture de Khaled Hosseini qui au final m'a plu mais j'avais peut-être trop d'attentes sur cette lecture.  D'après plusieurs avis échangés, c'est visiblement le plus faible de ses trois romans.

Ma note 7/10


Cette lecture a été faite en commun avec deux copinautes voici leurs avis.

L'avis de Natacha Roque


Quel roman ! Beaucoup de choses à en dire … Il fait près de 500 pages donc difficile de résumer vu la richesse du contenu, de l’histoire , … Pari et Abdallah, frère et sœur afghans, des personnages tellement bien ficelés que j’ai vraiment eu l’impression que ces personnes avaient existé et je ne tenais à savoir ce qu’elles allaient devenir ! Dès l’enfance, ces deux afghans ont été séparés … l’avenir dira s’ils parviendront à se retrouver Ici, on découvre leur histoire via des tiers. On ne suit pas les personnages décrits au début du livre tout au long du roman, cela peut être assez perturbant. Enfin cela a été mon cas pendant un moment ... On voyage bien entendu en Aghanistan mais aussi en Grèce, en France, Aux Etats-Unis et ce, pendant une période d’un demi-siècle (de 1950 au début des années 2000). Beaucoup de thèmes sont présents : les relations fraternelles, paternelles, les mentalités aghanes, le manque, les regrets mais aussi celui du handicap (causé aussi bien par un accident que par la maladie) Rien à dire, Khaled Hosseini raconte merveilleusement bien les histoires ! Et il le fait ici de façon très variée : passages racontés à la 1èrepersonne, d’autres à la 3ème personne, des passages épistolaires… Bref, c’est très varié et on ne se lasse à aucun moment ... Même si, j'avoue, j'ai l'impression d'avoir préféré ses deux romans précédents ..

L'avis de Nathalie Vanhecke


"Quel beau livre porté par une écriture magnifique et des personnages aux destins entremêlés et bouleversants! Autant dire que je me suis laissée emporter – voire happer – par cette histoire, déposant avec peine mon livre. Ses détracteurs diront que les personnages sont (trop) nombreux, que le non-respect de la chronologie est déstabilisant. Personnellement, j’ai d’autres regrets: celui d’avoir parfois un laps de temps de 20 ans qui s’est écoulé entre le point terminant une phrase et la majuscule commençant la suivante ou encore, celui d’avoir vu disparaître certains personnages au fil de l’histoire. D’accord, le livre aurait comporté deux à trois fois plus de pages mais, ma foi, je les aurais lues tant il m’aurait plu de connaître chaque minute de la vie de ces personnages!"



Pas de jolies phrases cette fois, suite à une fausse manoeuvre j'ai tout perdu



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