Mohsin Hamid
Parution : le 02/09/15
Edition originale Grasset
Traduit par Bernard Cohen
Pages : 240
ISBN 978-2-253-06842-6
Prix conseillé 6.9€
Présentation de l'éditeur
Lecteur, lectrice : tu viens d'acquérir le nouveau roman de Mohsin Hamid. Grand bien t'en a pris. Car celui-ci va te permettre de découvrir comment t'en mettre plein les poches en Asie mutante. Le héros est né dans la plus insigne pauvreté au cœur de la campagne d'un pays anonyme du continent indien ; il va monter à la ville, parfaire son éducation, rencontrer l'amour, flirter avec la tentation politique, puis faire fortune par le plus inattendu des moyens. Voici quatre-vingts années d'une vie d'homme – « un homme fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui » – à l'heure de la mondialisation galopante. Et si cette fable contemporaine te fait verser quelques larmes, ne t'en fais pas, car celles-ci jailliront du plaisir et de l'émotion que tu t'apprêtes à éprouver à sa lecture. Un petit bijou d’humour et d’humanité.
À la fois émouvant, désespérant et lumineux.
Frédéric Beigbeder, Le Figaro magazine.
Mon avis
Le titre a lui tout seul est prometteur, s'adressant au lecteur à la seconde personne (ce qui m'a exaspérée au bout d'un moment) Moshin Hamid, pakistanais d'origine nous raconte la vie de "tu", l'acteur du livre.
Au départ, l'enfant pakistanais vivant à la campagne "tu" a failli ne plus être de ce monde. Il vit au village avec ses frère et soeur et la famille au grand complet. Son père travaille comme cuisinier en ville. Il décide finalement d'y emmener sa famille. En ville, petit à petit , l'auteur va grandir nous expliquant la course à un niveau social supérieur, au capitalisme et à la richesse.
Sa recette pour s'en mettre plein les poches : l'imagination,l'ingéniosité, les magouilles et arnaques et autres bakchichs . Il gravira petit à petit les échelons. C'est par le biais de petits chapitres qu'il nous énumère ses conseils : "Faire des études", "Ne pas tomber amoureux" "Apprendre d'un maître"...
C'est également un faux livre de développent personnel, il jette ici un clin d'oeil moqueur à ce style d'ouvrage.
J'aime l'Asie, j'avais vraiment envie de découvrir ce récit pour y retrouver les contrastes de ces contrées où la richesse côtoie le pauvreté, où les extrêmes cohabitent, mais c'est une réelle déception.
Je n'ai pas du tout été séduite par la construction, au départ des phrases kilométriques et un usage du "tu" intempestif qui 'a amusée au départ m'a vraiment exaspérée en tant que lectrice.
Un regard acide et critique sur la société et le capitalisme en Asie mutante qui m'a laissée au bord de la route.
A noter que la couverture est magnifique et reflète de manière superbe les extrêmes cohabitants ensemble en Asie.
Ma note : 6/10
Les jolies phrases
Les deux femmes jouent à un jeu de patience : la plus vieille attend que l'autre vieillisse, la plus jeune attend que son aînée meure. C'est un jeu auquel l'une et l'autre gagneront inévitablement.
Quand tu lis un livre, en revanche, tu n'as sous les yeux que des pattes de mouche noires sur de la pulpe de bois ou, plus souvent, des pixels sombres sur un écran pâle. Afin de transformer ces symboles en personnages et en événements, il faut imaginer. Et quand on imagine, on crée. C'est en étant lu qu'un livre devient un livre, et comme un million de lectures différentes en sont possibles, il devient chaque fois unique parmi un million de livres différents, tout comme un ovule devient une personne parmi un million d'autres potentielles lorsqu'il est abordé par un banc de spermatozoïdes frétillants qui nagent de toutes leurs forces dans sa direction.
Certes, la poursuite de l'amour et celle de la richesse ont de nombreux points communs : toutes deux ont le potentiel d'inspirer, de motiver, de stimuler et de tuer.
Cet état te convient : posséder moins, c'est moins avoir à t'anesthésier pour accepter ta nouvelle existence.
Dans le cadre du prix des lecteurs du Livre de Poche sélection février
Les avis d'autres jurés : Pauline, Anne-Laure, Bibliza
Mon avis
Le titre a lui tout seul est prometteur, s'adressant au lecteur à la seconde personne (ce qui m'a exaspérée au bout d'un moment) Moshin Hamid, pakistanais d'origine nous raconte la vie de "tu", l'acteur du livre.
Au départ, l'enfant pakistanais vivant à la campagne "tu" a failli ne plus être de ce monde. Il vit au village avec ses frère et soeur et la famille au grand complet. Son père travaille comme cuisinier en ville. Il décide finalement d'y emmener sa famille. En ville, petit à petit , l'auteur va grandir nous expliquant la course à un niveau social supérieur, au capitalisme et à la richesse.
Sa recette pour s'en mettre plein les poches : l'imagination,l'ingéniosité, les magouilles et arnaques et autres bakchichs . Il gravira petit à petit les échelons. C'est par le biais de petits chapitres qu'il nous énumère ses conseils : "Faire des études", "Ne pas tomber amoureux" "Apprendre d'un maître"...
C'est également un faux livre de développent personnel, il jette ici un clin d'oeil moqueur à ce style d'ouvrage.
J'aime l'Asie, j'avais vraiment envie de découvrir ce récit pour y retrouver les contrastes de ces contrées où la richesse côtoie le pauvreté, où les extrêmes cohabitent, mais c'est une réelle déception.
Je n'ai pas du tout été séduite par la construction, au départ des phrases kilométriques et un usage du "tu" intempestif qui 'a amusée au départ m'a vraiment exaspérée en tant que lectrice.
Un regard acide et critique sur la société et le capitalisme en Asie mutante qui m'a laissée au bord de la route.
A noter que la couverture est magnifique et reflète de manière superbe les extrêmes cohabitants ensemble en Asie.
Ma note : 6/10
Les jolies phrases
Les deux femmes jouent à un jeu de patience : la plus vieille attend que l'autre vieillisse, la plus jeune attend que son aînée meure. C'est un jeu auquel l'une et l'autre gagneront inévitablement.
Quand tu lis un livre, en revanche, tu n'as sous les yeux que des pattes de mouche noires sur de la pulpe de bois ou, plus souvent, des pixels sombres sur un écran pâle. Afin de transformer ces symboles en personnages et en événements, il faut imaginer. Et quand on imagine, on crée. C'est en étant lu qu'un livre devient un livre, et comme un million de lectures différentes en sont possibles, il devient chaque fois unique parmi un million de livres différents, tout comme un ovule devient une personne parmi un million d'autres potentielles lorsqu'il est abordé par un banc de spermatozoïdes frétillants qui nagent de toutes leurs forces dans sa direction.
Certes, la poursuite de l'amour et celle de la richesse ont de nombreux points communs : toutes deux ont le potentiel d'inspirer, de motiver, de stimuler et de tuer.
Cet état te convient : posséder moins, c'est moins avoir à t'anesthésier pour accepter ta nouvelle existence.
Dans le cadre du prix des lecteurs du Livre de Poche sélection février
Les avis d'autres jurés : Pauline, Anne-Laure, Bibliza
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