dimanche 25 février 2018

Craquage Foire du livre Bruxelles

Ils ont rejoint mon Himalaya à lire - spécial Foire du livre Bruxelles



De belles rencontres et une belle réserve en vue du mois belge en avril.

Une tradition pour moi, à la rencontre du Prix Première, la récompense d'un premier roman francophone :

Grand Frère   -   Mahir Guven


Philippe Rey
Parution : 05/10/2017
Pages : 272
EAN : 9782848766249
Prix :  20 €

Présentation de l'éditeur

Grand frère est chauffeur de VTC. Enfermé onze heures par jour dans sa « carlingue », branché en permanence sur la radio, il rumine sur sa vie et le monde qui s’offre à lui de l’autre côté du pare-brise.

Petit frère est parti par idéalisme en Syrie depuis de nombreux mois. Engagé comme infirmier par une organisation humanitaire musulmane, il ne donne plus aucune nouvelle.

Ce silence ronge son père et son frère, suspendus à la question restée sans réponse : pourquoi est-il parti ?

Un soir, l’interphone sonne. Petit frère est de retour.

Dans ce premier roman incisif, Mahir Guven alterne un humour imagé et une gravité qu’impose la question du terrorisme. Il explore un monde de travailleurs uberisés, de chauffeurs écrasés de solitude, luttant pour survivre, mais décrit aussi l’univers de ceux qui sont partis faire le djihad en Syrie : l’embrigadement, les combats, leur retour impossible en France… Émerge ainsi l’histoire poignante d’une famille franco-syrienne, dont le père et les deux fils tentent de s’insérer dans une société qui ne leur offre pas beaucoup de chances.

La foire du Livre c'est toujours pour moi l'occasion de faire un tour chez une éditrice belge de talent : Luce Wilquin.  Cette maison d'édition publie en Belgique mais aussi en Suisse.  Trop contente de rencontrer en vrai Anne-Frédérique Rochat  et d'acquérir un roman plus ancien 

Le sous-bois      Anne-Frédérique Rochat

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Luce Wilquin
Parution : août 2013
Pages : 192
Ean : 9782882534668
Prix : 19 €

Présentation de l'éditeur


C’est l’été. Le début du mois de juillet. Les membres d’une même famille, où les rôles semblent s’être inversés, partent en vacances pour la première fois de leur vie. La fille aînée, quarante ans, qui habite encore chez ses parents et s’occupe avec beaucoup de zèle de son « petit monde », a loué pour l’occasion une maisonnette perdue au milieu d’une forêt de hêtres. Elle emmène donc sa sœur cadette de vingt ans, son père et sa mère, en voyage vers l’inconnu; histoire de bousculer un peu leurs habitudes et de découvrir de nouveaux horizons. Mais cette bouffée d’air engendrera des bouleversements beaucoup plus importants que ceux qu’elle avait prévus.
Quand «se sacrifier» pour sa famille relève en fait de l’égoïs­me et de la peur, et saccage des vies.
Un conte cruel à l’atmosphère mystérieuse et inquiétante, à la frontière du rêve

L'occasion m'était donnée également de découvrir une auteure que j'avais repérée, elle vient du Valais 

Jardin d'été          -   Abigail Seran

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Luce Wilquin
Parution : 21 avril 2017
Pages : 208
Ean : 97828825320
Pages : 20 €

Présentation de l'éditeur



Élé et Charles, couple de jeunes retraités, accueillent leurs petits-enfants pour un mois de vacances. Pour la première fois, ils sont tous là, les jumeaux londoniens John et June et Iris, la fille d’Agathe, mère angoissée à l’idée de laisser son enfant chez ses parents.
Une famille, comme un mobile, maintenue en harmonie grâce au rôle et à la position de chacun. Alors, quand au cœur de cet été bourguignon le passé refait surface, le fragile équilibre est mis à mal.
Ce roman polyphonique suit cette tribu un mois de juillet pas comme les autres. Celui où les non-dits se lèvent et où l’histoire personnelle de chacun se révèle, se transforme à la lumière d’une donnée trop longtemps escamotée.

Après plus de vingt ans passés à vadrouiller en Suisse Romande et à l’étranger, Abigail Seran, aussi juriste et enseignante, a posé ses valises avec mari et enfant dans son Valais natal. Jardin d’été est son troisième roman après Marine et Lila (2013) et Une maison jaune (2015). Elle est également l’auteur d’un livre de chroniques illustrées (2015) et de textes publiés dans différentes revues.

En quittant le stand de Luce Wilquin, un petit arrêt chez son voisin Quadrature, maison d'édition spécialisée dans la nouvelle.  Je voulais absolument rencontrer l'une des finaliste du prix Rossel  

Le goût de la limace        Zoé Derleyn

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Quadrature
Parution : octobre 2017
Pages : 100
Ean : 9782930538747
Prix : 15 €

Présentation de l'éditeur


« Si elle n’avait jamais eu de sœurs. Ou si elles étaient mortes toutes les trois. Plutôt que de les entendre hurler, dévaler les escaliers sans arrêt, de les voir débouler dans sa chambre pour lui demander de les départager d’un nouveau concours idiot ou de refaire pour la cinquième fois leurs tresses, Audrey pourrait se concentrer et parvenir à finir une phrase du premier jet. Sans ses sœurs, elle connaîtrait enfin la paix. Pour que le silence soit parfait, il aurait fallu qu’elle n’ait plus de parents non plus, évidemment… »

Entre lumière et zones d’ombre, les personnages de ce recueil tracent leur route sur le fil ténu qui sépare la réalité apparente du monde intime.

Rencontré il y a une dizaine de jours lors d'une après-midi littéraire, j'ai envie de découvrir cet auteur bruxellois

Le carré des allemands    -   Jacques Richard

Le Carré des Allemands

On lit
Parution le 22/11/20173
Pages : 160
Ean : 9782875600929
Prix : 15 €

Présentation de l'éditeur


Dans Le Carré des Allemands, un homme cherche son père, dont il est séparé depuis l’enfance et dont sa mère ne parle pas. Il comprend peu à peu qui fut le père : engagé à 17 ans dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, transformé en Waffen SS. En fuite à la Libération, il emmène sa famille ailleurs pour, enfin, s’évaporer.

« Il a fait la guerre. Il était là-bas, à l’Est. À l’Est, on a fait ça, comme partout ailleurs. Peut-être que lui non. Mais il était présent. On est parfaitement sérieux quand on a dix-sept ans. On sait très bien ce qu’on fait. On sait ce que veut dire mépriser. Être méprisé. Haïr. On sait ce que veut dire tuer. On apprend comment il faut faire. On apprend à tuer. On apprend à aimer ça. »

Le Carré des Allemands de Jacques Richard a paru il y a deux ans aux Éditions de la Différence. Suite à la liquidation judiciaire du célèbre éditeur, ONLIT Éditions le réédite aujourd'hui, avec une couverture illustrée par Solal Israel et une postface de René de Ceccatty. Le roman de Jacques Richard, un livre intense et vibrant, constitue à nos yeux une pièce importante de la littérature française contemporaine.

"Ce livre est aussi court qu'il est fort. Écrit dans une langue déliée, subtile, qui se mue parfois en poésie pure." Jean-Claude Vantroyen dans Le Soir décembre 2017

Né à Bruxelles en 1951, de père français et de mère flamande, Jacques Richard a passé son enfance en Algérie. Après avoir fait des études de musique et de peinture en Belgique, il s'est d'abord consacré à la peinture. Il a publié deux recueils de nouvelles et deux récits, dont Petit Traître, finaliste du prix Rossel 2012 et Prix Franz de Wever de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

On continue avec un second roman paru en début de foire du livre, un bijou , mon billet arrive, à découvrir absolument : Gros coup de coeur

Le champ de bataille       -   Jérôme Colin


Allary Editions
Parution : le 22 février 2018
Pages : 210
EAN : 9782370731265
Prix : 17.90 €

Présentation de l'éditeur

La crise d’ado… vue du côté des parents.

Le problème avec les enfants, c’est qu’ils grandissent. Un jour, sans prévenir, ils claquent les portes, rapportent de mauvaises notes et ne s’expriment que par onomatopées. Surtout, ils cessent de vous considérer comme un dieu sur terre. Et ça, il faut l’encaisser.

La science explique qu’ils n’y sont pour rien. C’est leur cerveau en formation qui les rend feignants, impulsifs et incapables de ramasser leurs chaussettes. N’empêche. On n’a jamais rien créé de pire que les adolescents du virtuolithique. Voici l’histoire d’un couple sur le point de craquer face aux assauts répétés de leur fils de 15 ans. Qu’ont-ils mal fait ? Rien. Mais la guerre est déclarée. Et ils ne sont pas préparés. L’école les lâche, le père part en vrille, la mère essaie d’éteindre l’incendie.

C’est un roman sur l’amour familial où les sentiments sont à vif, comme sur un champ de bataille.

On termine avec deux premiers romans belges que j'avais envie de découvrir depuis leur parution 

Apprendre à lire     -   Sébastien Ministru

Apprendre à lire


Grasset
Collection Le Courage
Parution : 10/01/2018
Pages : 160
Ean : 9782246813996
Prix : 17 €

Présentation de l'éditeur

Approchant de la soixantaine, Antoine, directeur de presse, se rapproche de son père, veuf immigré de Sardaigne voici bien longtemps, analphabète, acariâtre et rugueux. Le vieillard accepte le retour du fils à une condition : qu’il lui apprenne à lire. Désorienté, Antoine se sert du plus inattendu des intermédiaires : un jeune prostitué aussitôt bombardé professeur. S’institue entre ces hommes la plus étonnante des relations. Il y aura des cris, il y aura des joies, il y aura un voyage.

Le père, le fils, le prostitué. Un triangle sentimental qu’on n’avait jamais montré, tout de rage, de tendresse et d’humour. Un livre pour apprendre à se lire.

Et pour terminer le premier roman d'une chroniqueuse, journaliste bruxelloise également.

Ariane    -   Myriam Leroy

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Don Quichotte éditions
Parution : 04 janvier 2018
Pages : 208
Ean : 9782359496758
Prix : 16 €

Présentation de l'éditeur


« Quand j’ai eu douze ans, mes parents m’ont inscrite dans une école de riches. J’y suis restée deux années. C’est là que j’ai rencontré Ariane. Il ne me reste rien d’elle, ou presque. Trois lettres froissées, aucune image. Aucun résultat ne s’affiche lorsqu’on tape son nom sur Google. Ariane a vécu vingt ans et elle n’apparaît nulle part. Quand j’ai voulu en parler, l’autre jour, rien ne m’est venu. J’avais souhaité sa mort et je l’avais accueillie avec soulagement. Elle ne m’avait pas bouleversée, pas torturée, elle ne revient pas me hanter. C’est fini. C’est tout. »

Elles sont collégiennes et s’aiment d’amour dur. L’une vient d’un milieu modeste et collectionne les complexes. L’autre est d’une beauté vénéneuse et mène une existence légère entre sa piscine et son terrain de tennis. L’autre, c’est Ariane, jeune fille incandescente avec qui la narratrice noue une relation furieuse, exclusive, nourrie par les sévices qu’elles infligent aux autres. Mais leur histoire est toxique et porte en elle un poison à effet lent, mais sûr.

Premier roman sur une amitié féroce, faite de codes secrets et de signes de reconnaissance, à la vie à la mort.

En voilà huit de plus sur mon énorme Pal.

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