"Le livre sur la place" à Nancy est en partie responsable des petits derniers.. mais pas que ...
Et voici c'est parti par ordre alphabétique.
Parce que j'ai vraiment aimé sa plume, rencontré à Nancy, Philippe Besson m'a conseillé ce titre :
En l'absence des hommes - Philippe Besson
JULLIARD 2001
10/18 4188
Parution : 05/01/2012
Pages : 216
EAN : 9782264056856
Prix : 7.10 €
Présentation de l'éditeur
« Étonnant, envoûtant premier roman que celui de Philippe Besson !»
Michèle Gazier, Télérama
Une autre belle rencontre à Nancy, sa passion pour Frida Kahlo m'a donné envie de découvrir ce roman
Rien n'est noir - Claire Berest
Stock
La bleue
Parution : 21/08/19
Pages : 250EAN : 9782234086180
Prix : 19.50 €
Présentation de l'éditeur
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.»
Un petit tour chez Tulitu et un bon conseil d'Ariane
Agathe - Anne Cathrine Bomann
La peuplade
Traduit du danois par Inès Jorgensen
Parution : 27 août 2019
Pages : 176
Isbn : 978-2-924898-35-2
Isbn : 978-2-924898-35-2
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
Soixante-douze ans passés, un demi-siècle de pratique et huit cents entretiens restants avant la fermeture de son cabinet : voilà ce qu’il subsiste du parcours d’un psychanalyste en fin de carrière. Or, l’arrivée imprévue d’une ultime patiente, Agathe Zimmermann, une Allemande à l’odeur de pomme, renverse tout. Fragile et transparente comme du verre, elle a perdu l’envie de vivre. Agathe, c’est l’histoire d’un petit miracle, la rencontre de deux êtres vides qui se remplissent à nouveau. Anne Cathrine Bomann signe ici un roman intelligent et inattendu, décortiquant avec tendresse les angoisses humaines : être, devenir quelqu’un, désirer et vieillir. Serait-il possible de découvrir enfin de quoi on a vraiment peur ?
Tout le monde sait qu’on ne doit pas mélanger la thérapie et la vraie vie ; vois ce qui est arrivé à ce bon Jung.
Une autre très belle rencontre à Nancy, il me tente très fort
Murène - Valentine Goby
Actes Sud
Parution : août 2019
Pages : 384
ISBN 978-2-330-12536-3
Prix : 21.80 €
Présentation de l'éditeur
Hiver 1956. Dans les Ardennes, François, un jeune homme de vingt-deux ans, s’enfonce dans la neige, marche vers les bois à la recherche d’un village. Croisant une voie ferrée qui semble désaffectée, il grimpe sur un wagon oublié… Quelques heures plus tard une enfant découvre François à demi mort – corps en étoile dans la poudreuse, en partie calciné.
Quel sera le destin de ce blessé dont les médecins pensent qu’il ne survivra pas ? À quelle épreuve son corps sera-t-il soumis ? Qu’adviendra-t-il de ses souvenirs, de son chemin de vie alors que ses moindres gestes sont à réinventer, qu’il faut passer du refus de soi au désir de poursuivre ?
Murène s’inscrit dans cette part d’humanité où naît la résilience, ce champ des possibilités humaines qui devient, malgré les contraintes de l’époque – les limites de la chirurgie, le peu de ressources dans l’appareillage des grands blessés –, une promesse d’échappées. Car bien au-delà d’une histoire de malchance, ce roman est celui d’une métamorphose qui nous entraîne, solaire, vers l’émergence du handisport et jusqu’aux Jeux paralympiques de Tokyo en 1964.
“À l’origine du roman, l’image du champion de natation Zheng Tao jailli hors de l’eau aux Jeux paralympiques de Rio en 2016, qui flotte en balise cardinale parmi les remous turquoise. Je contemple l’athlète à la silhouette tronquée, son sourire vainqueur, sa beauté insolite. Autour, les gradins semi-vides minorent cette victoire. Je m’aperçois que j’ignore tout de l’histoire du handisport, ce désir de conformité avec les pratiques du monde valide en même temps que d’affirmation radicale d’altérité, qui questionne notre rapport à la norme. À travers le personnage de François, sévèrement mutilé lors d’un accident à l’hiver 1956, Murène en restitue l’étonnante genèse.
Mes romans s’attachent souvent à des personnages en résistance, luttant obstinément contre les obstacles, dont ils viennent à bout. François est de ceux-là, seulement la volonté ne suffit pas. À une époque où balbutie encore la rééducation, et où l’appareillage ne parvient pas à compenser les manques de son corps, l’imagination est encore le plus puissant recours contre le réel, que François tente de plier à ses désirs.
Mais Murène est moins l’histoire d’un combattant que d’un mutant magnifique : la transformation profonde d’une identité et d’un rapport au monde quand l’obstacle devient chance de métamorphose. Le handisport en sera l’artisan, qui substitue alors à l’idée de déficience celle de potentiel, une révolution du regard et de la pensée. Dans l’eau des piscines, François devient semblable aux murènes, créatures d’apparence monstrueuse réfugiées dans les anfractuosités de la roche, mais somptueuses et graciles aussitôt qu’elles se mettent en mouvement.
L’œuvre d’Ovide évoque tour à tour les métamorphoses punitives qui emmurent les êtres et celles qui les délivrent. François connaît l’une puis l’autre, l’impuissance face à la tragédie que l’existence lui impose, mais aussi et surtout une mutation patiente, solaire, qui l’ouvre à des possibles insoupçonnés.’’
V. G.
Quel sera le destin de ce blessé dont les médecins pensent qu’il ne survivra pas ? À quelle épreuve son corps sera-t-il soumis ? Qu’adviendra-t-il de ses souvenirs, de son chemin de vie alors que ses moindres gestes sont à réinventer, qu’il faut passer du refus de soi au désir de poursuivre ?
Murène s’inscrit dans cette part d’humanité où naît la résilience, ce champ des possibilités humaines qui devient, malgré les contraintes de l’époque – les limites de la chirurgie, le peu de ressources dans l’appareillage des grands blessés –, une promesse d’échappées. Car bien au-delà d’une histoire de malchance, ce roman est celui d’une métamorphose qui nous entraîne, solaire, vers l’émergence du handisport et jusqu’aux Jeux paralympiques de Tokyo en 1964.
“À l’origine du roman, l’image du champion de natation Zheng Tao jailli hors de l’eau aux Jeux paralympiques de Rio en 2016, qui flotte en balise cardinale parmi les remous turquoise. Je contemple l’athlète à la silhouette tronquée, son sourire vainqueur, sa beauté insolite. Autour, les gradins semi-vides minorent cette victoire. Je m’aperçois que j’ignore tout de l’histoire du handisport, ce désir de conformité avec les pratiques du monde valide en même temps que d’affirmation radicale d’altérité, qui questionne notre rapport à la norme. À travers le personnage de François, sévèrement mutilé lors d’un accident à l’hiver 1956, Murène en restitue l’étonnante genèse.
Mes romans s’attachent souvent à des personnages en résistance, luttant obstinément contre les obstacles, dont ils viennent à bout. François est de ceux-là, seulement la volonté ne suffit pas. À une époque où balbutie encore la rééducation, et où l’appareillage ne parvient pas à compenser les manques de son corps, l’imagination est encore le plus puissant recours contre le réel, que François tente de plier à ses désirs.
Mais Murène est moins l’histoire d’un combattant que d’un mutant magnifique : la transformation profonde d’une identité et d’un rapport au monde quand l’obstacle devient chance de métamorphose. Le handisport en sera l’artisan, qui substitue alors à l’idée de déficience celle de potentiel, une révolution du regard et de la pensée. Dans l’eau des piscines, François devient semblable aux murènes, créatures d’apparence monstrueuse réfugiées dans les anfractuosités de la roche, mais somptueuses et graciles aussitôt qu’elles se mettent en mouvement.
L’œuvre d’Ovide évoque tour à tour les métamorphoses punitives qui emmurent les êtres et celles qui les délivrent. François connaît l’une puis l’autre, l’impuissance face à la tragédie que l’existence lui impose, mais aussi et surtout une mutation patiente, solaire, qui l’ouvre à des possibles insoupçonnés.’’
V. G.
J'avais découvert Issekinicho à la foire du livre de Bruxelles, heureuse de retrouver cette chouette maison d'éditions. Je me suis fait plaisir.
Nippon no Haiko (Vestiges d'un Japon oublié) - Jordy Meow
Issekinicho éditions
Parution : 09/04/2019
Pages : 256
ISBN-13: 9791095397052
Prix : 29.95 €
Présentation de l'éditeur
Dans ce livre, explorez 35 lieux plus incroyables les uns que les autres, dont l île fantôme de Gunkanjima, rendue populaire par le film Skyfall de la saga James Bond. L auteur nous livre ici des photos déroutantes à l atmosphère mystérieuse accompagnées de récits retraçant l histoire de ces vestiges d un Japon oublié.
Biographie de l'auteur
Jordy Meow vit et travaille à Tokyo depuis 10 ans. Spécialisé dans la photographie urbex, il visite des centaines de lieux insolites et abandonnés au Japon et en Europe.
Il est le créateur des sites internet haikyo.org et japonsecret.fr
Son travail est une référence dans le domaine de l exploration urbaine au Japon.
Une masse critique privilégiée chez Babelio, cela ne se refuse pas, j'avais apprécié "L'extraordinaire voyage d'un fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea"
La police des fleurs, des arbres et des forêts - Romain Puértolas
Albin Michel
Parution : 02 octobre 2019
Pages : 352
EAN13 : 9782226442994
Prix : 19 €
Présentation de l'éditeur
Insolite et surprenante, cette enquête littéraire jubilatoire de Romain Puertolas déjoue tous les codes.
Hâte de retrouver la jolie plume de Sébastien Spitzer
Le coeur battant du monde - Sébastien Spitzer
Albin Michel
Parution : 21 août 2019
Pages : 448
EAN13 : 9782226441621
Prix : 21.90 €
Présentation de l'éditeur
L’enfant illégitime est le fils caché d’un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d’Europe. Il s’appelle Freddy et son père est Karl Marx. Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d’Irlande.
Après Ces rêve qu’on piétine, un premier roman très remarqué et traduit dans plusieurs pays, qui dévoilait l’étonnante histoire de Magda Goebbels, Sébastien Spitzer prend le pouls d’une époque où la toute-puissance de l’argent brise les hommes, l’amitié et l’espoir de jours meilleurs.
Le meilleur pour la fin, j'ai vraiment hâte de lire mon compatriote Thierry Werts, je vous recommande déjà son recueil poétique "For intérieur" paru en 2016, c'est ici son premier roman
Demain n'existe pas encore - Thierry Werts
Editions La Trace
Parution : 22 octobre 2019
Pages : 98
Isbn : 9791097515232
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
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