Peter May
Broché: 312 pages
Editeur : Editions du Rouergue (8 avril 2015)
Collection : ROUERGUE LITTER
Langue : Français
ISBN-13: 978-2812608568
Dimensions du produit: 14,1 x 2,7 x 20,7 cm
Prix conseillé : 19.90
Alors qu'il vient de se découvrir atteint d'une forme de leucémie foudroyante, MacLeod, l'enquêteur hors pair, doit repartir en chasse d'un meurtrier sans visage qui menace sa famille. Son enquête va l'emporter des années en arrière dans un petit village espagnol où une famille britannique séjourne avec ses trois enfants. Alors que les parents se sont absentés pour dîner, Richard, un garçon de vingt mois disparaît. Peter May déploie tous les arcanes d'une intrigue pleine de suspense pour le troisième opus de sa série française.
Lorsqu'il s'est mis au défi de résoudre quelques-unes des affaires jamais élucidées par la police française, Enzo MacLeod était loin d'imaginer les conséquences sur sa vie. Or voilà que sa fille aînée, Kirsty, interprète à Strasbourg, échappe miraculeusement à un attentat. À Cahors, le club de sport créé par Bertrand, le compagnon de sa fille Sophie, part en fumée. Surtout Audeline, avec laquelle Enzo a une liaison, est sauvagement assassinée. Sonné par cette cascade d'événements, alors qu'il vient d'apprendre qu'il est atteint d'une forme de leucémie foudroyante, MacLeod doit repartir en chasse d'un meurtrier sans visage.
Peter May
Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d'années dans le Lot. Il a d'abord été journaliste avant de devenir l'un des pIus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l'écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d'éditer la trilogie de Lewis qui l'a rendu célèbre.
Biographie de l'auteur
Ecrivain écossais, Peter May est l'auteur de la célèbre trilogie écossaise (L'île des chasseurs d'oiseaux, L'Homme de Lewis, Le Braconnier du lac perdu). Francophile et francophone, établi dans le Lot depuis plus de dix ans, Peter May a situé en France sa série d'enquêtes Assassins sans visages dont deux premiers opus sont déjà traduits en français : Le Mort aux quatre tombeaux (2013, Rouergue en poche 2015) et Terreur dans les vignes (2014). Dans la collection Rouergue noir, son dernier roman paru est L'île du serment (2014).
Mon avis
Enzo Mac Leod vient d'apprendre qu'il était atteint d'une forme de leucémie foudroyante, mais sa famille a besoin de lui car un meurtrier sans visage lui nuit.
En effet, sa fille Kirsty échappe par miracle à un attentat. Le club de sport de son fils est quant à lui victime d'un incendie criminel. IL est clair qu'à travers eux, c'est Enzo que l'on veut atteindre.
Enzo Mac Leod a déjà résolu deux affaires non élucidées et s'était juré dans résoudre d'autres. Quelqu'un ne veut pas que l'on remonte jusqu'à lui, mais qui ?? Çà c'est ce qu'Enzo va essayer de savoir.
Cette enquête nous emmènera dans le passé à Cadaquès, petit village espagnol où un enfant de deux ans avait été enlevé il y a presque quarante ans...
Dès les premières pages, on est séduit par la plume de Peter May , l'intrigue se met rapidement en place. Petit à petit, les protagonistes sont dévoilés, leur vie nous est contée, les pièces du puzzle sont disposées et au fil des pages, elles s'imbriquent les unes dans les autres.
C'est prenant, palpitant, Peter May est un très joli raconteur d'histoires à l'imagination débordante. C'est cohérent, on pense avoir compris qui est derrière tout cela et puis cela s'efface, des rebondissements, d'autres éléments arrivent nous tenant en haleine jusqu'au bout.
J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, l'écriture de Peter May m'enchante.
Ce roman fait partie de la collection "Assassins sans visage" mais il peut être lu indépendamment des autres sans aucun problème. Il me donne envie de découvrir le reste de la série.
Merci à Rouergue Noir pour cette belle découverte, j'avais apprécié et découvert l'auteur avec "L'île du serment". La trilogie écossaise m'attend dans mes lectures de cet été.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
A présent, il devait trouver le courage de mourir. Ce n'était pas la mort elle-même qui l'angoissait. Tout le monde doit mourir. On le sait, mais on ignore quand. C'était cela le plus pénible.
Bon sang, le destin aurait pu le faire mourir le lendemain dans un accident de voiture; il ne l'aurait su qu'à la dernière seconde, ou pas du tout. Voir ses dernières semaines, ses derniers jours filer entre les doigts lui paraissait la pire des tortures.
Le problème, c'est que le corps commence à décliner quand le cerveau commence à se construire. La contradiction intrinsèque à laquelle tout athlète doit faire face. Lorsqu'on est jeune, le corps exulte mais on manque d'expérience. Une fois qu'on a de l'expérience, le corps crie grâce. Et voilà. Celui qui peut agir, celui qui ne peut pas enseigne.
Quelquefois, on se parle du passé et on regrette de ne pas avoir pris des décisions différentes. Tu sais, les grandes décisions. La carrière avant la vie personnelle.
La douleur de ceux qui restent ne s'efface jamais. On peut tout remplacer, sauf les gens.
Elle s'était servie de sa colère contre lui pour se construire. Quand elle échouait, c'était la faute de son père. Quand elle réussissait, cela prouvait qu'elle n'avait pas eu besoin de lui.
Mais, au moins, il deviendrait celui qu'il voulait être. Un homme né de bonne volonté. Maître de son avenir. Ce qui ne l'empêcherait pas de sentir la peur le tenailler.
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