Une vierge et une cuillère en bois
Aurelia Jane Lee
Editions Luce Wilquin
Sméraldine
Parution 07/10/2016
288 pages
ISBN 978-2-88253-527-6
EUR 20.-
288 pages
ISBN 978-2-88253-527-6
EUR 20.-
Présentation de l'éditeur
On retrouve dans Une vierge et une cuillère en bois Juan Esperanza Mercedes de Santa María de los Siete Dolores à l’âge de vingt et un ans. Peintre abstinent, amant impénitent, chercheur solitaire, homme-arbre dont le bois semble craquer de toutes parts, il poursuit sa route, tentant de remonter aux origines de son existence.
La vie l’entraînera une fois encore, à travers d’improbables détours, vers de nouvelles amours et des horizons artistiques insoupçonnés, pendant que Don Isaac, Clara Luz, Remedios et tous ceux qui l’ont aimé se laisseront, eux aussi, surprendre par le destin. Car les êtres qui croisent la route de cet orphelin en ressortent à jamais transformés et libérés.
Aurelia Jane Lee (1984) possède un master en communication et a également étudié la philosophie. Elle vit et travaille à Bruxelles. Elle s’est fait connaître en 2006 avec un premier roman intitulé Dans ses petits papiers, salué par la critique.
Un endroit d’où partir, sa saga en plusieurs volumes, dévoile une nouvelle facette de son imagination et entraîne le lecteur au cœur d’une Amérique latine fantasmée.
Mon avis
Cela fait douze ans que Juan Esperanza Mercedes de Santa Maria de los Siete Dolores aujourd'hui âgé de 21 ans, a quitté le couvent et n'a plus vu Mercedes et Gabriel.
Juan est toujours à la recherche de ses racines, à la recherche de lui même. Il a à nouveau tout quitté pour reprendre la route et trouver refuge dans un couvent où il sculptera une madone. Cette madone est véritablement magnifique, c'est avec elle qu'il reprendra la route glanant par ci par là l'aumône jusqu'au jour où il arrivera au village de Mercedes et Gabriel. Emotion des retrouvailles.
Juan éprouve deux manques en lui, la peinture et faire l'amour. Il succombera à la tentation hésitant entre deux amours et prendra à nouveau la fuite laissant derrière lui en souvenir une cuillère en bois et un lien très important.
On retrouvera Dona Rosa, la quarantaine. Sa fille, Clara Luz comblera un vide en créant une école, orphelinat hors du commun "Todas las aves del cielo" , laissant une grande place aux arts et talents de ses pensionnaires.
De nouvelles rencontres pour Juan, Lourdes, Montseratte.....On retrouvera avec plaisir Don Isaac et Remedios.
Cette saga se poursuit nous donnant tour à tour des nouvelles de chacun. Juan est toujours à la recherche de lui-même, amour et peinture restent ses principaux moteurs.
Ce peintre hors du commun a une sensibilité extrême. Il se pose beaucoup de questions dont l'incidence de son comportement sur la vie des autres.
Une ambiance agréable, une écriture visuelle, très narrative m'ont encore fait passé un agréable moment de lecture.
Ma note : 8.5/10
Les jolies phrases
Il était persuadé que c'était en attendant le moins qu'on recevait le plus.
Il était de ces hommes que les femmes excusent d'avance et dont elles rêvent d'être le parfait complément.
Il était bien placé pour savoir que si l'on a trahi ou abandonné quelqu'un, cela ne se rachète en aucune façon. Cela dure forcément toute une vie, quoi que l'on fasse.
Se pouvait-il qu'un simple geste, une heure dans une vie, une décision prise un peu trop vite, pût ainsi mener toute une existence dans une impasse ? Et faire souffrir tant de personnes ?
Les gens têtus sont les plus difficiles à aider, quelle que soit l'amitié qu'on éprouve pour eux.
Les femmes n'avaient pas l'air aussi tourmentées par leur organe génital.
Le bonheur n'était-il pas qu'une tournure d'esprit, que l'on pouvait finalement adopter quoi
qu'il arrive ?
Etait-il possible de devenir un être humain bon, sain, sans impact négatif sur l'existence des autres ?
Maintenant, c'étaient les chevaux qui lui enseignaient la patience, la douceur, l'écoute et la confiance.
Toucher et regarder sont deux façons très différentes d'appréhender les choses, même si, le plus couramment, ces deux perceptions sont liées et influent l'une sur l'autre.
Si être mère pouvait causer bien des douleurs, il n'avait jusqu'alors pas vraiment envisagé que ne pas être mère pouvait être douloureux également.
Certes c'était peut-être bien ça l'amour : prendre et accepter ce qui naissait de soi. Aimer et peindre étaient définitivement liés.
Le pouvoir de changer appartenait à chacun, et l'on ne pouvait y forcer personne.
Si vous prenez en route voici l'avis sur le tome 1
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