Ker Editions
Parution février 2018
Pages : 280
ISBN : 9782875862259
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
Le corps d’un homme battu à mort est découvert sur une aire de parking, non loin du Ring de Bruxelles.
Aubry Dabancourt, juge d’instruction, est chargé de l’enquête.
Une aubaine pour le magistrat qui compte bien tout faire pour que le mort emporte son secret dans la tombe.
Ring Est a remporté le prix Fintro Écritures Noires, décerné par un jury présidé par Paul Colize et composé de Thierry Bellefroid (RTBF), Luc Castro (Fintro), Christine Defoin (Foire du Livre de Bruxelles), Michel Dufranne (RTBF), Véronique Henry (Fintro), Anthony Rey (producteur de « La Trève »), Geneviève Simon (La Libre) et Xavier Vanvaerenbergh.
Premier roman
L'auteure nous en parle
Mon avis
Un premier roman, belge de surcroît , tout ce que j'aime découvrir ! Il vient de remporter le prix Fintro Ecritures Noires qui récompense un auteur qui n'a jamais été publié. Il s'agit d'un polar très bien mené avec lequel j'ai passé un super moment.
Aubry Daubencour est un juge d'instruction. Sa vie est compliquée depuis la mort prématurée de son épouse. Il mène tambour battant sa vie professionnelle et celle de père car c'est lui qui s'occupe de sa fille Lily. Ce n'est pas simple pour l'instant car Lily fait ses dents. Elle est difficile et pour la calmer il l'emmène régulièrement faire un tour du ring de Bruxelles... C'est bien connu la voiture, ça endort les enfants !
Je vous parle du ring (ceinture autoroutière ou périphérique de Bruxelles) car il est au même titre que Bruxelles, un personnage à part entière de ce roman.
Un soir, rentrant à la maison avec sa fille, une voiture lui fait une queue de poisson, mettant leurs vies en danger. Une poursuite commence, arrêt sur une aire de parking non loin du ring. C'est à ce moment qu'Aubry pète littéralement les plombs... Sa vie bascule en quelques secondes...
Le lendemain, on lui confie l'enquête. Une chance pour lui ...
On connaît donc le coupable dès le départ. Échappera-t-il à la justice ? Comment ? Le crime est-il parfait ?
Le juge confiera les devoirs d'enquête à un jeune inspecteur zélé : Zacharia Bouhlal.
Peu à peu avec une plume très maîtrisée, par le biais d'un récit chronologique, nous allons voir évoluer les divers personnages. L'auteure nous distillera adroitement peu d'éléments sur l'affaire mais ceux-ci finiront par s'imbriquer de manière habile l'un dans l'autre.
C'est très crédible. Les personnages sont vraiment bien travaillés. On découvre les procédures judiciaires. C'est sombre et efficace.
Cerise sur le gâteau, l'auteure assume pleinement sa Belgitude utilisant Bruxelles, son ring et les Ardennes comme décor. Des descriptions qui me parlent, qui nous projettent ce qui ajoute un plaisir de lecture supplémentaire.
J'ai apprécié l'usage de "Brusselaire", de "Belgiscismes" et autres expressions de chez nous. Amis français, n'ayez crainte, elles sont annotées et traduites.
Un chouette premier polar de qualité. A découvrir !
Ma note 8.5/10
Les jolies phrases
Je veux pouvoir servir la justice, pas arbitrer l'éloquence des parties. Je veux être sur le terrain, pas coincé dans un bureau. Je veux chercher la vérité, pas établir les peines selon des critères aussi précis que rhétoriques.
L'après-midi était encore jeune et il faudrait bien une heure et demie avant que les artères commencent à souffrir des embolies du soir.
Il se sentait comme un pêcheur qui voit soudain le flotteur disparaître sous la surface. Il fallait ferrer le poisson, mais avec prudence, pour ne pas casser la ligne.
Certaines conceptions de la liberté sont incompatibles avec les traditions. Il m'a fallu presque une vie pour le comprendre et l'accepter.
L'auteure nous en parle
Mon avis
Un premier roman, belge de surcroît , tout ce que j'aime découvrir ! Il vient de remporter le prix Fintro Ecritures Noires qui récompense un auteur qui n'a jamais été publié. Il s'agit d'un polar très bien mené avec lequel j'ai passé un super moment.
Aubry Daubencour est un juge d'instruction. Sa vie est compliquée depuis la mort prématurée de son épouse. Il mène tambour battant sa vie professionnelle et celle de père car c'est lui qui s'occupe de sa fille Lily. Ce n'est pas simple pour l'instant car Lily fait ses dents. Elle est difficile et pour la calmer il l'emmène régulièrement faire un tour du ring de Bruxelles... C'est bien connu la voiture, ça endort les enfants !
Je vous parle du ring (ceinture autoroutière ou périphérique de Bruxelles) car il est au même titre que Bruxelles, un personnage à part entière de ce roman.
Un soir, rentrant à la maison avec sa fille, une voiture lui fait une queue de poisson, mettant leurs vies en danger. Une poursuite commence, arrêt sur une aire de parking non loin du ring. C'est à ce moment qu'Aubry pète littéralement les plombs... Sa vie bascule en quelques secondes...
Le lendemain, on lui confie l'enquête. Une chance pour lui ...
On connaît donc le coupable dès le départ. Échappera-t-il à la justice ? Comment ? Le crime est-il parfait ?
Le juge confiera les devoirs d'enquête à un jeune inspecteur zélé : Zacharia Bouhlal.
Peu à peu avec une plume très maîtrisée, par le biais d'un récit chronologique, nous allons voir évoluer les divers personnages. L'auteure nous distillera adroitement peu d'éléments sur l'affaire mais ceux-ci finiront par s'imbriquer de manière habile l'un dans l'autre.
C'est très crédible. Les personnages sont vraiment bien travaillés. On découvre les procédures judiciaires. C'est sombre et efficace.
Cerise sur le gâteau, l'auteure assume pleinement sa Belgitude utilisant Bruxelles, son ring et les Ardennes comme décor. Des descriptions qui me parlent, qui nous projettent ce qui ajoute un plaisir de lecture supplémentaire.
J'ai apprécié l'usage de "Brusselaire", de "Belgiscismes" et autres expressions de chez nous. Amis français, n'ayez crainte, elles sont annotées et traduites.
Un chouette premier polar de qualité. A découvrir !
Ma note 8.5/10
Les jolies phrases
Je veux pouvoir servir la justice, pas arbitrer l'éloquence des parties. Je veux être sur le terrain, pas coincé dans un bureau. Je veux chercher la vérité, pas établir les peines selon des critères aussi précis que rhétoriques.
L'après-midi était encore jeune et il faudrait bien une heure et demie avant que les artères commencent à souffrir des embolies du soir.
Il se sentait comme un pêcheur qui voit soudain le flotteur disparaître sous la surface. Il fallait ferrer le poisson, mais avec prudence, pour ne pas casser la ligne.
Certaines conceptions de la liberté sont incompatibles avec les traditions. Il m'a fallu presque une vie pour le comprendre et l'accepter.
4 commentaires:
Très tentant !
Voilà qui m'intéresse aussi ;-)
J'ai aussi apprécié ce chassé croisé et l'affrontement entre les deux hommes, celui qui veut découvrir le coupable et celui qui veut cacher son identité.
Je viens de le commencer !
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