M.E.O.
Parution : 01/12/2021
Pages : 68
Isbn : 9782807003057
Prix : 10 €
Présentation de l'éditeur
Le cancer. Le monde vacille, se teinte de couleurs incertaines. Pourquoi cela m'arrivait-il, pourquoi moi ? La souffrance réclame son lot d'explications mais parfois, il n'y en n'a pas. Depuis, les mots me tiennent lieu de mémoire et de guide, ce sont eux qui me font avancer. Ce récit, écrit comme un journal de bord, dans l'urgence de l'instant, est un appel à la vie, un message de joies toujours possibles, un petit pas vers une certaine sérénité. Un chemin de réflexion personnel et spirituel face à la maladie... Après des études de droit à l'Université Libre de Bruxelles, Martine Rouhart est devenue juriste dans une compagnie d'assurances. Outre des articles de nature juridique, elle publie depuis 2010 une oeuvre littéraire (romans, poèmes, nouvelles, récits) qui a retenu l'attention de la critique et des lecteurs.
Mon avis
C'est un témoignage que nous livre Martine Rouhart sur une expérience de vie, la sienne.
Découvrir que l'on souffre d'un cancer, que le traitement à subir sera lourd... traverser ses épreuves et en sortir plus forte.
Martine a consigné ses émotions dans un carnet de bord durant sa maladie, dans l'urgence, de manière intime comme un appel à la vie !
Sa langue est poétique, son message positif, émouvant. Elle se confie à nous, cherchant des joies et des raisons d'avancer. C'est émouvant. C'est tour à tour l'impuissance, la révolte, l'acceptation, la solitude, l'envie de crier, de pleurer, l'angoisse que la maladie ne s'étende ailleurs.
Le repli sur soi, un nouveau départ, c'est la joie des petits bonheurs du quotidien, vivre le présent, prendre conscience de ses limites, apprécier la nature, la beauté des choses, surtout ne pas s'affliger. C'est aller de l'avant et aussi et surtout découvrir que l'écriture est un refuge, un exécutoire. La naissance d'une écrivaine. ♥
Les jolies phrases
Ecrire pour jeter des ponts, des mots qui vont du coeur au coeur dans un battement de soi.
Mais si c'est l'avenir que l'on peut craindre, c'est le présent qu'il faut supporter.
Vivre au présent, ne pas me suspendre à des lendemains qui ne seraient faits que d'attentes hypothétiques, cela peut fonder un avenir plus serein.
Être heureux, c'est sûrement pour une grande part comprendre enfin que la joie est toujours à portée de main.
N'est-ce pas dans les épreuves que se révèle la valeur des êtres?
Ce qui est fait est fait. On ne peut qu'accepter, pour mieux l'affronter, ce qui est.
La maladie, il faut bien l'accepter. Mais si je peux y voir certains jours une chance, un moyen de m'enrichir, de me rapprocher des autres, de me dépasser ; et si, par la puissance du rêve, d'infimes symboles m'aident à la défier : n'aurai-je pas remporté une victoire, quoi qu'il advienne ?
Chacun regarde sa vie dans celle d'autrui comme dans un miroir.
2 commentaires:
J'aime beaucoup l'écriture de Martine.
J'avais lu la première version avant de lire celle-ci. C'est bien écrit, bien sûr, et pas larmoyant.
C'est courageux d'écrire sur ce sujet.
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