La fille de la piscine - Léa Tourret

 La fille de la piscine   -  Léa Tourret

Gallimard

La Blanche

Parution : le 5 mai 22

Pages : 160

Isbn : 9782072981456
Prix : 16 €

Présentation de l'éditeur

« Mais alors que je m’apprête à rejoindre nos serviettes, je ressens derrière moi un souffle d’air provoqué par la chute d’un corps et ça me donne la chair de poule sur la nuque et les épaules. J’entends le fracas lourd et satisfaisant. J’ai l’impression que je viens tout juste de me débarrasser d’un cadavre dans un fleuve. »

Léna passe ses journées d’été à la piscine avec Max, son amie d’enfance, et Sabrina, dont elle vient de faire la connaissance. Elle observe le monde qui l’entoure, décrit de façon à la fois crue et sensuelle les corps dénudés, les jeux, les conversations, le désir qui s’insinue partout.
Arrivent un jour deux garçons, Yannis et Lounès, que Léna trouve attirants. Habituellement réservée, elle fait preuve d’une audace inédite qui bouleverse bientôt l’équilibre entre les trois adolescentes...
Léna scrute chaque geste, devine les intentions du moindre frôlement sans pour autant repérer l’annonce du drame qui se prépare dans l’atmosphère torride de la piscine.

Mon avis

Un premier roman avec Léna, une adolescente qui le temps d'un été à la piscine va nous livrer ses ressentis, ses émotions et pensées sur sa perception de l'amitié, de la découverte de ce qu'elle pense être l'amour et sur sa perception d'elle-même à cet âge combien particulier de l'adolescence.

En trois temps, trois chapitres, trois étapes :  elle nous raconte son été, sa vision de l'amitié, il y a Max son amie mais aussi l'arrivée de Sabrine, l'attirance envers les garçons avec l'arrivée de Yannis et Lounes, ses émotions et surtout le passage de l'adolescence à la féminité.

Roman d'initiation en 3 étapes importantes : la rencontre, la rupture et le temps des regrets.

Une réussite, le temps de se plonger dans le plus profond de soi et revivre les émotions de l'adolescence.

Ma note : 7.5/10

Les jolies phrases

Les amitiés les plus belles sont celles qui font le plus souffrir.

C'est mon cerveau qui tricote tout seul, qui coud entre nous deux un lien d'intimité qui me fait sentir un peu coupable. 

Tout le monde essaie de nager droit, alors, pour la première fois de ma vie, je fais une longueur et c'est comme si j'ouvrais la porte d'un amphithéâtre en bois avec un tableau noir sur lequel un prof (il ressemble à Harvez Specter) écrit à la craie des symboles mystérieux.