Ils ont rejoint mon Himalaya à lire
C'est un Himalaya qui rentre dans mon Himalaya à lire car j'ai pris du retard dans cette rubrique et puis suis passée à la foire du livre de Bruxelles. Résultat des courses, 16 livres tout de même.
Merci aux éditions Plon , la chance m'a souri et je vais découvrir
Le gardien de Téhéran - Stéphanie Perez
Plon
Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.
Seul dans les sous-sols du musée d'Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l'Impératrice des arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d’œuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l'art abstrait de Jackson Pollock.
Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l'obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d'un trésor à protéger contre l'ignorance et la morale islamique.
Amour, humour et loose au temps du numérique
La «patte» de Fanny Ruwet
En quelques années de stand-up et au micro de France Inter, Fanny Ruwet a conquis le public, se distinguant par son humour noir et ses blagues caustiques. La loose et la mélancolie sont ses thèmes de prédilection. Dans ses spectacles, elle saisit l’esprit de sa génération, qui a grandi à l’ère de la digitalisation, des blogs, des applications et des réseaux sociaux, et s’amuse de son mal- être.
Amours virtuelles
Allie, au milieu de la vingtaine, vient de se séparer de son copain. Sa vie est rythmée par des « dates foireux » et de longues journées à s’ennuyer au travail. Au détour d’une conversation, elle se souvient d’une liaison amoureuse sur Internet alors qu’elle n’avait que 15 ans : il s’appelait Nour. Comme une façon d’échapper ou de trouver des réponses à sa crise existentielle, elle se lance dans une quête rocambolesque pour le retrouver.
Quête initiatique
Qu’est devenu Nour ? Pourquoi n’y a-t-il plus aucune trace de lui en ligne ? Et si ça n’avait été qu’un prédateur de 67 ans se faisant passer pour un jeune homme ? En cherchant la vérité sur Nour, Fanny Ruwet aborde avec drôlerie et un ton décalé des thèmes ultra-contemporains : quête de sens, féminisme, bisexualité, alcoolisme et monde virtuel.
Un premier roman qui met, avec humour et intelligence, les maux d’une génération en mots.
" Céline Laurens offre une tragicomédie savoureuse, à l'écriture truculente." Lire-Magazine Littéraire
Bienvenue sur la ligne 6 du métropolitain. Sous les yeux de Jacques, conducteur, les stations défilent avec leurs personnages, baladins des temps modernes, mi princes mi voyous. Soren, prédicateur sulfureux ; la bande d’Hervé, les clochards philosophes de Raspail ; René-Charles, chanteur alcoolisé jusqu’à l’os qui ne jure que par Céline Dion ; Henri, le poète qui voit des couleurs et des fantômes ; Amandine, une punk à chien sans chien. Et puis il y a Madeleine, une originale au sacré caractère, hypocondriaque et impulsive, l’amour de Jacques. Madeleine, qu’aucune femme n’a pu remplacer.
Où la vie mènera-t-elle cette faune d’âmes ? Et, surtout, quelles épreuves devront-ils affronter dans le clair-obscur des tunnels ?
Prix Roger Nimier 2022 pour Là où la caravane passe, Céline Laurens nous entraîne au cœur d’un voyage initiatique poétique dans le monde souterrain des villes. Sa langue bigarrée, son humour malicieux, éclatent dans ce roman aussi cocasse que tragique, après lequel vous ne verrez plus le métro comme avant.
Une chouette surprise de chez Gallimard, chez l'Arpenteur
La langue de l'ennemi - Garance Meillon
Gallimard
À travers ses personnages, l’autrice dresse le portrait d’une génération aux prises avec un discours normatif sans précédent. L’effondrement insidieux de la langue devient dès lors une question de société. Garance Meillon signe un roman captivant qui prend les allures d’une fable moderne.
À Hambourg, en 1903, Irma Levy vient au monde à l’Altenhaus, un asile de vieillards qui est aussi la porte d’entrée du cimetière juif. Dernière-née du couple qui tient l’hospice, elle y grandit entre une mère vouée au soin des anciens, un père chargé des funérailles et des pensionnaires plus ou moins excentriques. Adolescente à l’humour insolent et à l’esprit frondeur, elle se démarque de ses sœurs en refusant de suivre la voie que la tradition assigne aux filles. La tourmente de l’Histoire bouscule la famille, qui se disperse par le monde. Irma, restée en Allemagne, suivra sa mère au camp de Theresienstadt. Elle y travaillera comme infirmière et en reviendra miraculeusement vivante. Cette épreuve l’aura-t-elle enfin assagie ?
Dans ce texte vibrant où le romanesque se mêle au conte, Déborah Lévy-Bertherat redonne chair aux disparus, et pose avec pudeur la question de l’héritage familial et historique.
Déborah Lévy-Bertherat est l’autrice de trois romans publiés chez Rivages (Les Voyages de Daniel Ascher, 2013 ; Les fiancés, 2015 et Le châle de Marie Curie, 2017).
Une nouvelle édition revue et augmentée de l'album-catalogue de l'exposition Le Chat déambule
Malgré un report pour cause de covid-19, l’expo Le Chat déambule a bien eu lieu en 2021. Vingt sculptures monumentales du Chat ont été exposées à Paris et à Bordeaux et voyageront ensuite dans une dizaine de villes avant de se poser à Bruxelles à l’occasion de l’inauguration du Musée du Chat et du dessin d’humour. Chaque pièce mettra en scène le célèbre félin dans différentes scènes humoristico-poético-surréalistes.
L’idée de cette exposition a germé dans l’esprit de Philippe Geluck alors qu’il travaillait sur le projet du Musée : Si Botero l’a fait, pourquoi pas moi ? Ses personnages sont gros, Le Chat l’est aussi ! Cette nouvelle édition, sous nouvelle couverture, est enrichie d'un cahier supplémentaire de 16 pages et de photos en situation réelle.
ISBN : 9782203242234
Un témoignage nécessaire fort et sensible dans la lignée de #Metoo
Pour rembourser son prêt étudiant, Kate n'a guère le choix : elle doit quitter sa Nouvelle-Écosse natale pour aller travailler à l'autre bout du Canada, dans l'ouest lointain, là où l'on extrait le pétrole des sables bitumineux. Souvent isolée, naviguant de site en site, la jeune femme découvre un monde marqué par le harcèlement quotidien et le sexisme de nombreux collègues masculins. Sans se départir de son empathie ni de son humour, soutenue par des allié.e.s de confiance, Kate s'interroge sur la violence de son univers professionnel, qu'il s'agisse des relations humaines ou de l'exploitation forcenée des ressources naturelles. A-t-elle mis les pieds dans un univers parallèle, ou cette violence n'est-elle que le reflet de notre société ?
Sa personnalité flamboyante cristallise à jamais l’esprit de son époque : l’effervescence du swinging London, le baroque des James Bond, la révélation des arts martiaux asiatiques, l’enthousiasme pour la physique quantique, l’insolence de la mode vestimentaire et, bien sûr, la libéralisation sexuelle. Car, faut-il le rappeler, Emma Peel est d’abord un jeu de mots avec «Man appeal». À travers ses audaces, jamais femme n’a été aussi fatale.
« Est-ce que, moi, la petite fille de l’épicerie de la rue du Clos-des-Parts, immergée enfant et adolescente dans une langue parlée populaire, un monde populaire, je vais écrire, prendre mes modèles, dans la langue littéraire acquise, apprise, la langue que j’enseigne puisque je suis devenue professeur de lettres ? Est-ce que, sans me poser de questions, je vais écrire dans la langue littéraire où je suis entrée par effraction, “la langue de l’ennemi” comme disait Jean Genet, entendez l’ennemi de ma classe sociale ? Comment puis-je écrire, moi, en quelque sorte immigrée de l’intérieur ? »
Pour la première fois, en 2012, à la demande de la municipalité, Annie Ernaux a accepté de rencontrer les habitants de la petite ville normande où elle a passé son enfance et sa jeunesse, lieu qui se retrouve au cœur de toute son œuvre. C’est le texte fort et émouvant de cette conférence historique que restitue ce livre, ce moment de réconciliation où elle évoque en tant que «femme qui écrit » et « fille du pays », le lien qui unit sa mémoire de la ville et son écriture.
Pour la nouvelle édition 2022 de cet ouvrage, Annie Ernaux a souhaité ajouter plusieurs documents inédits au cahier hors-texte déjà existant : nouvelles photographies personnelles, rédaction et carnet scolaire de la classe de sixième, lettres à son amie Marie-Claude (écrites entre 17 et 22 ans), extrait de son journal au moment de l’envoi de son premier roman, refusé par le Seuil...
« On pourrait lire Sortir au jour comme un livre qui parle de la perte, mais c’est exactement l’inverse, Sortir au jour raconte ce qui nous lie. »
Amandine Dhée
À l’origine de Sortir au jour il y a cette rencontre dans une librairie entre l’autrice et Gabriele. Gabriele est thanatopractrice.
Très vite, entre elles, un dialogue s’instaure où il sera tour à tour question de la quête de sens chez Gabriele et de sa reconversion dans une profession qui véhicule autant de clichés que de préjugés, mais aussi des réflexions qui animent l’autrice à propos du désir de transmission, des pertes et des liens qui unissent les êtres et marquent les générations.
Liant l’intime au politique, avec l’humour et le sens de la formule qu’on lui connaît, Amandine Dhée atteint le but qu’elle s’était fixé : « écrire un livre réconfortant sur la mort »
Alfie est une lA de domotique dernière génération. Il filme tout, note tout, observe tout. Implanté depuis peu dans le foyer d’une famille moyenne, il aide au quotidien et propose sa gamme de service à haute valeur ajoutée tout en essayant de comprendre cette étrange espèce : les humains.
Mais un soir, tout bascule.
Que signifient ces mensonges, ces traces de lutte, cette disparition ?
Alfie est dubitatif. Est-ce lui qui délire ?
Ou un meurtre a-t-il été commis dans cette famille sans histoires ?
« Attention, Alfie n’est pas un roman comme les autres, c’est un récit d’une ironie féroce sur le qenre humain, j’ai eu un plaisir évident, immédiat, total et jouissif à dévorer ce drôle d’OVNI en une seule prise. » Nicolas Rey
Lorsqu’il achète le château abandonné de Mesvin, Guillaume découvre une vieille photographie dans le garde-manger. Il s’agit de l’épouse d’un ancien propriétaire du domaine viticole. Il est touché par la jeune femme descendant un escalier et cachant son visage du revers de la main. D’elle, il ne sait rien, mais cette femme a fait l’objet de terribles rumeurs. On l’a accusée de crimes, on l’a jugée adultère, on l’a maudite, on l’a exclue.
En achetant le château de Mesvin, Guillaume a aussi acheté son histoire. Intrigué par Adèle de Brizan du Puy, il s’engage dans une longue enquête à l’issue de laquelle le lecteur découvre l’envers du décor : une jolie villageoise prise au piège entre un mari violent et une belle-mère manipulatrice et sans scrupules. Victime des secrets les plus honteux du château, prise au piège, Adèle veut survivre. Mais à quel prix ?
Isabelle est une petite fille sage, douce et réfléchie. Elle a des parents formidables qui l’aiment, la protègent et la chérissent. La preuve ? Ils lui ont organisé une fête d’anniversaire géniale et elle étrenne sa nouvelle chambre.
Mais que sont ces murmures qui montent de la cave par le conduit de cheminée ?
Des fantômes ? Des araignées géantes ? Son imagination ?
Lorsque les fils de Giacomo le placent à la Giuseppina, la maison de retraite la plus chic
d’Italie, l’octogénaire le vit comme une trahison.
Sa rencontre avec Nino, dix ans, puis Rose, sa nonna chérie, atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer, va transformer cet acte jugé odieux, en miracle.
Pour le petit garçon, c’est la révélation ! Pour sa jeune grand-mère, la providence !
Leur destin bascule, opère un demi-tour. Sur les traces d’un passé commun à rattraper.
De Gavirate au Lac Rose, en passant par la côte Amalfitaine, Paris, Kafountine et Dakar, ce trio va conjuguer l’amour à tous les temps.
Dans les yeux pleins de tendresse de Nino, « Rosa Rosa Rosam » vous offre un voyage d’une émotion à l’autre, d’un continent à l’autre, dans les affres de l’oubli.
Impatiente de découvrir le nouveau roman de Lize Spit
Prix : 24.00€
Leo vit avec son petit ami Simon depuis dix ans. Lié par une enfance troublée, le couple vit parfaitement heureux. Jusqu'à ce que tout change : Simon rentre chez eux au milieu de la nuit et Leo ne le reconnaît plus, ni dans ses gestes, ni dans ses mots. Lentement, l'existence méticuleusement construite de Leo s'effondre, jusqu’à mettre sa vie en danger…
Après le très remarqué "Débâcle", Lize Spit revient avec une troublante histoire de dévotion et de trahison en forme de thriller haletant.
Être narrateur de sa propre histoire c’est prendre le risque de ne s’attacher qu’aux choses essentielles.
Heureusement, la mémoire conserve aussi des détails insignifiants (le couteau d’une grand-mère, le premier baiser de la fille de la concierge, le tiroir en bois du moulin à café manuel, les petits pains du dimanche à la mer, un tiroir plein de montres qui ne fonctionnent plus, un rendez-vous manqué, …)
Loin d’une biographie traditionnelle, Jean-Jacques ADAM s’attarde plic-ploc à des objets, à des instants, à des personnes, … qui remontent bizarrement à la surface lorsqu’il convoque sa mémoire.
Il écrit libéré de la crainte de ne pas être fidèle à la réalité.
Mais qu’est-ce que la réalité sinon la somme de nos vérités contées au travers de nos prismes.
Par petites touches … à la façon des impressionnistes, l’auteur caresse l’espoir de donner envie à d’autres grands-parents de raconter un peu de ce qu’ils ont vécu.
Que ses souvenirs puissent raviver en chacun de nous une part de notre temps enfoui !
1 commentaire:
J'ai lu "Sous un ciel de faïence" dernièrement, c'est un chouette roman! Je t'en souhaite une bonne lecture.
Bonne semaine!
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