La délicatesse du homard - Laure Manel- Véronique Griseaux et Alexandra Davis ♥♥♥♥♥

 La délicatesse du homard  - Laure Manel- Véronique Griseaux et Alexandra Davis    ♥♥♥♥♥

Michel Lafon
Parution : 26 janvier 2023
Laure Manel
Scénario : Véronique Grisseaux
Dessin : Alexandre Davis
Pages : 128
Isbn : 9782749947150
Prix : 22.95 €


Présentation de l'éditeur

François, grand solitaire, dirige un centre équestre en Bretagne. Lors d'une promenade à cheval sur la plage, il découvre une jeune femme inconsciente au pied d'un rocher. Plutôt que d'appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner. À son réveil, l'inconnue déclare s'appeler Elsa mais refuse de répondre à toute autre question. Commence alors entre le célibataire endurci et cette âme à vif une étrange cohabitation, où chacun se dévoile peu à peu à l'autre... Qui est Elsa ? Quelle vie est-elle en train de fuir ?

Mon avis

En se promenant à cheval sur la plage, François, dirigeant d'un cercle équestre en Bretagne, trouve une jeune femme qui semble évanouie sur la plage.  Sans trop se poser de questions, il décide de la ramener chez lui pour la mettre à l'abri.  

C'est une femme mystérieuse qui dit s'appeler Elsa.

Peu à peu, ils vont s'apprivoiser, il vont percer la carapace et les secrets de chacun, chasser les fantômes du passé.

Un roman graphique tout en douceur qui me permet de découvrir par la même occasion l'univers de Laure Manel.

Les thèmes abordés sont le poids du passé, l'acceptation de celui-ci et la reconstruction, l'espoir de vivre enfin pour soi, de se libérer pour deux écorchés de la vie.  L'histoire est dessinée sans cases apparentes, en bichromie dans les tons bleu et sépia.  Le dessin est tout en douceur, en justesse, expressif laissant bien transparaître les émotions. Les paysages bretons sont beaux et nous font voyager.

Un album que je vous conseille vivement.

Ma note : coup de ♥

Une jolie phrase

Je pense que je suis en voie de guérison.  Une croûte s'est formée sur certaines de mes plaies, mais il ne faut pas gratter : sous la croûte, les chairs sont encore vives. 

Ce ne serait pas la médecine, tout simplement qui est impuissante parfois ?