jeudi 11 septembre 2014

Ils ont rejoint ma gargantuesque pile à lire (rentrée littéraire 2)

Je me suis fait plaisir vous allez le voir, et pas un peu....

Tout d'abord une découverte ebook, un premier roman D'Olympe Vainsaï , c'est avec plaisir que je partagerai avec vous cette découverte

  Les caractères mobiles   Olympe Vainsaï



7,99 €
Disponible sur iPhone, iPad, iPod touch et sur Mac.
Catégorie : Roman et littérature
Sortie : 6 févr. 2014
Éditeur : Bookly Editions
Pages : 155
Langue : Français


Description


Une campagne de publicité pour une grande marque de cosmétique est piratée. De la directrice marketing du groupe à la responsable commerciale, leurs conjoints, leurs familles, ce torpillage qui aurait pu n'être qu'une mauvaise blague, affecte six vies interconnectées.

Trois femmes : ambitieuses. Peuvent-elles réellement concilier carriérisme et maternité ? Trois hommes : idéalistes. Peuvent-ils défendre leurs idéaux écologiques, patriotiques ou humanistes tout en conservant l'estime de leurs compagnes ?

Six vies, et toute notre fragilité dans ce monde mobile et connecté, mobile et trop rapide.
Soyez mobiles et allez vite, avant que les Chinois ne nous rattrapent, avant que les abeilles ne disparaissent... avant que votre conjoint ne vous quitte.


                                                              ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Rentrée littéraire oblige....


En partenariat avec Luce Wilquin , un premier roman également

Mon Lapin                       Mathilde Alet



Sméraldine
14 x 20,5 cm, 128 pages
ISBN 978-2-88253-490-3
EUR 12.-
Parution 22/08/2014


Quatrième de couverture

Ma ville natale, c’est l’appartement de Papy Louis.
Rien n’a vraiment changé, dans la ville d’enfance de Gabrielle. Ni les balançoires violettes du Jardin des Plantes ni le parfum Chèvrefeuille de sa mère ni les questions qu’elle n’ose poser qu’à sa grande sœur Clara. Un soleil tapageur à la sortie de la messe, un rassemblement autour d’un buffet campagnard, un enterrement est une fête de famille comme les autres. On cause peu et on ne s’enlace pas. Gabrielle préfère parler dans sa tête. Là, la route vers le cimetière ressemble à un départ en vacances, et l’ancien employé de son grand-père, à James Dean. Là, surgissent des moments de vie passée aux airs de rien : un Noël, un croche-pied, un repas à la pizzeria, une photographie en noir et blanc, comme s’ils avaient quelque chose d’important à raconter ensemble ce jour-là.
Rien n’a vraiment changé, sauf qu’aujourd’hui on enterre Papy Louis. Et un enterrement, c’est un jour idéal pour apprendre à crier. Ou pour tomber amoureuse.


                                                     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Un livre qui me semble incontournable pour cette rentrée :

L'amour et les forêts                   Eric Reinhardt




Collection Blanche, Gallimard
Parution : 21-08-2014
368 pages
140 x 205 mm
Genre : Romans et récits
ISBN : 9782070143979
Prix 21.90

Quatrième de couverture

À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.
Récit poignant d'une émancipation féminine, L'amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement.


                                                                   ♦♦♦♦♦♦♦♦♦

J'avais adoré Peste et choléra , j'ai hâte de découvrir

Viva                    Patrick Deville


Viva - Patrick Deville

Seuil
Date de parution 21/08/2014
Fiction et Cie
224 pages
17.50 € TTC


Quatrième de couverture

En brefs chapitres qui fourmillent d’anecdotes, de faits historiques et de rencontres ou de coïncidences, Patrick Deville peint la fresque de l’extraordinaire bouillonnement révolutionnaire dont le Mexique et quelques-unes de ses villes (la capitale, mais aussi Tampico ou Cuernavaca) seront le chaudron dans les années 1930.

Les deux figures majeures du roman sont Trotsky, qui poursuit là-bas sa longue fuite et y organise la riposte aux procès de Moscou tout en fondant la IVe Internationale, et Malcolm Lowry, qui ébranle l’univers littéraire avec son vertigineux Au-dessous du volcan. Le second admire le premier : une révolution politique et mondiale, ça impressionne. Mais Trotsky est lui aussi un grand écrivain, qui aurait pu transformer le monde des lettres si une mission plus vaste ne l’avait pas requis.

On croise Frida Kahlo, Diego Rivera, Tina Modotti, l’énigmatique B. Traven aux innombrables identités, ou encore André Breton et Antonin Artaud en quête des Tarahumaras. Une sorte de formidable danse macabre où le génie conduit chacun à son tombeau. C’est tellement mieux que de renoncer à ses rêves.



                                                          ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

J'ai aussi craqué pour le dernier roman d'Emmanuel Carrère. Il vient de recevoir le prix littéraire du Monde 2014

Le royaume                       Emmanuel Carrère



P.O.L. Editions
septembre 2014
640 pages
23,9 €
ISBN : 978-2-8180-2118-7

Résumé de l'éditeur

Le Royaume raconte l’histoire des débuts de la chrétienté, vers la fin du Ier siècle après Jésus Christ. Il raconte comment deux hommes, essentiellement, Paul et Luc, ont transformé une petite secte juive refermée autour de son prédicateur crucifié sous l’empereur Tibère et qu’elle affirmait être le messie, en une religion qui en trois siècles a miné l’Empire romain puis conquis le monde et concerne aujourd’hui encore le quart de l’humanité.
Cette histoire, portée par Emmanuel Carrère, devient une fresque où se recrée le monde méditerranéen d’alors, agité de soubresauts politiques et religieux intenses sous le couvercle trompeur de la pax romana. C’est une évocation tumultueuse, pleine de rebondissements et de péripéties, de personnages hauts en couleur.
Mais Le Royaume c’est aussi, habilement tissée dans la trame historique, une méditation sur ce que c’est que le christianisme, en quoi il nous interroge encore aujourd’hui, en quoi il nous concerne, croyants ou incroyants, comment l’invraisemblable renversement des valeurs qu’il propose (les premiers seront les derniers, etc.) a pu connaître ce succès puis cette postérité. Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que cette réflexion est constamment menée dans le respect et une certaine forme d’amitié pour les acteurs de cette étonnante histoire, acteurs passés, acteurs présents, et que cela lui donne une dimension profondément humaine.
Respect, amitié qu’Emmanuel Carrère dit aussi éprouver pour celui qu’il a été, lui, il y a quelque temps. Car, comme toujours dans chacun de ses livres, depuisL’Adversaire, l’engagement de l’auteur dans ce qu’il raconte est entier. Pendant trois ans, il y a 25 ans, Emmanuel Carrère a été un chrétien fervent, catholique pratiquant, on pourrait presque dire : avec excès. Il raconte aussi, en arrière-plan de la grande Histoire, son histoire à lui, les tourments qu’il traversait alors et comment la religion fut un temps un havre, ou une fuite. Et si, aujourd’hui, il n’est plus croyant, il garde la volonté d’interroger cette croyance, d’enquêter sur ce qu’il fut, ne s’épargnant pas, ne cachant rien de qui il est, avec cette brutale franchise, cette totale absence d’autocensure qu’on lui connaît.
Il faut aussi évoquer la manière si particulière qu’a Emmanuel Carrère d’écrire cette histoire. D’abord l’abondance et la qualité de la documentation qui en font un livre où on apprend des choses, beaucoup de choses. Ensuite, cette tonalité si particulière qui, s’appuyant sur la fluidité d’une écriture certaine, passe dans un même mouvement de la familiarité à la gravité, ne se prive d’aucun ressort ni d’aucun registre, pouvant ainsi mêler la réflexion sur le point de vue de Luc au souvenir d’une vidéo porno, l’évocation de la crise mystique qu’a connu l’auteur et les problèmes de gardes de ses enfants (avec, il faut dire, une baby-sitter américaine familière de Philip K. Dick…).
Le Royaume est un livre ample, drôle et grave, mouvementé et intérieur, érudit et trivial, total.


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Et ma rentrée ne serait pas complète sans le nouveau Murakami

L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pélerinage                      Haruki Murakami




Traduit par Hélène MORITA
Septembre 2014
Littérature étrangère
Belfond
23 € 
384 pages

Quatrième de couverture

Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d'université jusqu'au mois de janvier de l'année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant presque exclusivement à la mort.

À Nagoya, ils étaient cinq amis inséparables. L'un, Akamatsu, était surnommé Rouge ; Ômi était Bleu ; Shirane était Blanche et Kurono, Noire. Tsukuru Tazaki, lui, était sans couleur.

Tsukuru est parti à Tokyo pour ses études ; les autres sont restés.
Un jour, ils lui ont signifié qu'ils ne voulaient plus jamais le voir. Sans aucune explication. Lui-même n'en a pas cherché.

Pendant seize ans, Tsukuru a vécu comme Jonas dans le ventre de la baleine, comme un mort qui n'aurait pas encore compris qu'il était mort.

Il est devenu architecte, il dessine des gares.

Et puis Sara est entrée dans sa vie. Tsukuru l'intrigue mais elle le sent hors d'atteinte, comme séparé du monde par une frontière invisible.

Vivre sans amour n'est pas vivre. Alors, Tsukuru Tazaki va entamer son pèlerinage. À Nagoya. Et en Finlande. Pour confronter le passé et tenter de comprendre ce qui a brisé le cercle.

Après la trilogie 1Q84, une oeuvre nostalgique et grave qui fait écho aux premiers titres du maître, La Ballade de l'impossible notamment.


                                                  ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Et pour terminer, ayant participé à un festival de bd j'ai succombé à la tentation de cette série qui me faisait de l'oeil depuis un moment

MURENA

Delaby et Dufaux 

MurenaMurenaMurenaMurena


MurenaMurenaMurenaMurena

Murena


Terminé pour aujourd'hui , j'ai de quoi ....

1 commentaire:

Marguerite a dit…

Rien que ça ! :)
Bonne lecture :)