Ils ont rejoint mon Himalaya à lire
Les arrivées de la semaine
Deux achats à l'Intime Festival , j'avais adoré son second roman "Les
billes du Pachinko", l'envie de découvrir les deux autres romans.
Hiver à Sokcho - Elisa Shua Dusapin
Folio 6512 - Gallimard
Parution originale : Zoé
Parution : 16/08/2018
Pages : 160
Isbn : 9782072771842
Prix : 6.90 €
Présentation de l'éditeur
À Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune femme rêve d’ailleurs dans une pension modeste. Chaque jour, elle cuisine pour les rares visiteurs venus s’isoler du monde. L'arrivée d’un Français, auteur de bandes-dessinées, vient rompre la monotonie de l’hiver. Ils s’observent, se frôlent, et à mesure que l’encre coule, un lien fragile naît entre ces deux êtres aux cultures si différentes, en quête d’absolu.
Je me suis également laissée tenter par le dernier paru en 2020
Vladivostok Circus - Elisa Shua Dusapin
Parution : août 2020
Pages : 176
Isbn : 9782889278015
Prix : 16.50 €
Présentation de l'éditeur
A Vladivostok, dans l’enceinte désertée d’un cirque entre deux saisons, un trio s’entraîne à la barre russe. Nino pourrait être le fils d’Anton, à eux deux, ils font voler Anna. Ils se préparent au concours international d’Oulan-Oude, visent quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe au risque de ne plus jamais se relever. Dans l’odeur tenace d’animaux pourtant absents, la lumière se fait toujours plus pâle, et les distances s’amenuisent à mesure que le récit accélère.
Dans ce troisième roman, Elisa Shua Dusapin convoque son art du silence, de la tension et de la douceur avec des images qui nous rendent le monde plus perceptible sans pour autant en trahir le secret.
Merci à Nathan Delie, un jeune auteur de ma région pour l'enfant de son premier roman
Loin des regards indiscrets - Nathan Delie
Pages : 239
Isbn : 9782808306850
Prix : 15 €
Présentation de l'éditeur
Loin des regards indiscrets nous emmène dans les pensées et les émotions d’une femme dont on ne connaît ni l’identité ni le lieu de vie. Elle porte à son mari décédé quelques années plus tôt une dévotion sans faille. À l’inverse, elle entretient une relation difficile avec sa fille unique, Adriana.
Un événement particulier amènera cette dame à voyager, à remettre ses certitudes en question, et à évoluer dans une direction imprévue.
Un événement particulier amènera cette dame à voyager, à remettre ses certitudes en question, et à évoluer dans une direction imprévue.
L’univers mental et la façon singulière d’être au monde de cette femme constituent le fil rouge de ce roman intimiste tout autant que sa quête de sérénité.
Rentrée littéraire pour la suite, merci à Sarah pour ces belles découvertes à venir. Un premier roman chez Bouquins éditions.
Traverser la foule - Dorothée Caratini
Bouquins éditions
Parution : 19 août 2021
Pages : 208
Isbn : 9782382920541
Prix : 16 €
Présentation de l'éditeur
Un jour comme un autre de décembre, Dorothée se confronte à l'indicible : le suicide de son mari, qui la laisse seule avec deux petites filles face à un gouffre d'incompréhension.
Tout ce qui entoure la mort est pénible, long, compliqué. Il faut attendre, répondre à des questions. Mais le deuil donne aussi le droit de s'affranchir des conventions. Dorothée veut qu'il éclate à la face du monde, elle veut rester qui elle est, une femme qui jouit. Pas seulement une veuve et une mère, mais une femme libre avec son imaginaire et son grain de folie. Alors, passés le choc, la colère et la doueur, elle prend ses émotions et ses enfants sous le bras, qui l'épuisent et la comblent. Les fantômes, elle les brûle.
Ecrit dans l'urgence de la peine avec la grâce des âmes sensibles, Traverser la foule balance entre le réalisme, le rock et la poésie. Aussi drôle qu'émouvant, il s'en dégage une force inouïe, qu'on peut aussi bien nommer la joie ou la vie.
Une auteure belge qui publie son premier roman chez Cent Mille Milliards.
Vent debout - Aurélie Giustizia
Cent mille Milliards
Parution : septembre 2021
Pages : 162
Isbn : 9782850711732
Prix : 15 €
Présentation de l'éditeur
« Je passe pourtant incognito dans les rues de la ville, j’évite les crottes de chien et les crachats comme si j’étais une grande dame mais je laisse la place libre à qui veut s’asseoir, je dis pardon quand on me bouscule, je rentre en dernier dans le bus. Je ne suis pas faite pour vivre à la surface. Trop de règles à suivre, trop d’exceptions à suivre, trop de gens à suivre, trop de flèches à suivre, trop de marche à suivre. Trop d’alarmes, pour les portes mal fermées, pour la carte oubliée, trop de klaxons pour la voiture mal garée, pour le vélo trop lent dans la montée. Trop d’odeurs en même temps, de camions puants, de pipis flottants. Trop de lumières vertes pour beugler oui, de rouges pour brailler non, trop de marteaux piqueurs qui font trembler le cœur, trop de cris aussi. Vous comprenez, je n’ai pas la force pour feindre, pour arpenter la ville sans apparente blessure. »
Dessin couverture : © Pascal Valty.
Il vient d'obtenir le prix Maison Rouge Biarritz , il avait obtenu le prix Première pour son premier roman "Soeurs"
Le voyant d'Etampes - Abel Quentin
L'observatoire
Parution : 18 août 2021
Pages : 384
Isbn : 979-10-329-0929-4
Prix : 20 €
Présentation de l'éditeur
« J’allais conjurer le sort, le mauvais œil qui me collait le train depuis près de trente ans. Le Voyant d’Étampes serait ma renaissance et le premier jour de ma nouvelle vie. J’allais recaver une dernière fois, me refaire sur un registre plus confidentiel, mais moins dangereux. »
Universitaire alcoolique et fraîchement retraité, Jean Roscoff se lance dans l’écriture d’un livre pour se remettre en selle : Le voyant d’Étampes, essai sur un poète américain méconnu qui se tua au volant dans l’Essonne, au début des années 60.
A priori, pas de quoi déchaîner la critique. Mais si son sujet était piégé ?
Abel Quentin raconte la chute d’un anti-héros romantique et cynique, à l’ère des réseaux sociaux et des dérives identitaires. Et dresse, avec un humour délicieusement acide, le portrait d’une génération.
Les confluents - Anne-Lise Avril
Julliard
Parution : 19 août 2021
Pages : 208
Isbn : 9782260054788Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
Porté par une écriture d’une poésie rare, ce premier roman est à la fois une ode à la nature et un appel au réveil des consciences.
Liouba est une jeune journaliste qui parcourt le monde à la recherche de reportages sur le changement climatique. En Jordanie, elle croise la route de Talal, un photographe qui suit les populations réfugiées. Entre eux, une amitié se noue qui se transforme vite en attirance. D’année en année, le destin ne cessera de les ramener l’un vers l’autre, puis de les séparer, au gré de rencontres d’hommes et de femmes engagés pour la sauvegarde de la planète, et de passages par des théâtres de guerre où triomphe la barbarie. Liouba et Talal accepteront-ils de poser enfin leurs bagages dans un même lieu ?
Ce premier roman, grave et mélancolique, a pour fil conducteur l’amour lancinant entre deux êtres que les enjeux du monde contemporain éloignent, déchirent et réunissent tour à tour. Avec cet éloge de la lenteur et du regard, Anne-Lise Avril donne à la nature une place de personnage à part entière, et au fragile équilibre des écosystèmes la valeur d’un trésor à reconquérir.
On termine les arrivées de la semaine avec le roman d'Azouz Begag
L'arbre ou la maison - Azouz Begag
Julliard
Parution : 19 août 2021
Pages : 304
Isbn : 9782260054887
Prix : 19 €
Présentation de l'éditeur
en même temps qu’un pays en pleine révolution démocratique.
Un voyage initiatique fait de chair, de larmes et de rires.
Après des années d’absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais, Azouz l’écrivain et Samy l’arboriculteur, binationaux franco-algériens, décident de rentrer quelques jours à Sétif, le temps de nettoyer les tombes de leurs parents et de vérifier l’état de la maison familiale. Tandis que Samy bougonne à l’idée de remettre les pieds dans cette ville où il n’a plus de repères, Azouz est impatient d’assister à la révolution démocratique qui secoue le pays. Par-dessus tout, il espère retrouver Ryme, la femme qu’il aime depuis toujours, son cordon ombilical avec la terre de ses ancêtres. Mais à Sétif, Samy et Azouz ne reconnaissent plus rien, et aux yeux des locaux, ils sont devenus des étrangers, des bi. Quant à Ryme, l’amour de la liberté lui a donné des ailes, comme à son peuple. L’aura-t-elle attendu ? Il n’y a que le bel arbre planté par leur père devant la maison, un demi-siècle plus tôt, qui n’a pas changé de place. Mais il a tellement grandi que ses racines en menacent les fondations. Les deux frères se retrouvent ainsi face à un dilemme : garder l’arbre ou la maison.
Dans ce roman pétri de tendresse et d’humanité, Azouz Begag confronte, avec un irrésistible sens de l’humour, la nostalgie de l’enfance à la réalité d’un pays en pleine effervescence, résolument tourné vers l’avenir.
Belles lectures, belles découvertes
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