Karine Lambert
Michel Lafon
Parution : 07/05/2014
Pages : 256
ISBN : 9782749922775
Prix : 14.95 €
Prix saga café 2014
Présentation de l'éditeur
Ce roman vif et tendre oscille entre humour et gravité pour nous parler de la difficulté d’aimer, des choix existentiels, des fêlures des êtres humains et de leur soif de bonheur. On s’y sent bien.
Karine Lambert
Observatrice et sensible au monde qui l’entoure, Karine Lambert est une romancière et photographe belge. Derrière son objectif, elle capte des instants de vie essentiels : éclats de rire, de fragilité et de vérité. Que ce soit avec des images ou avec des mots, elle raconte ce qui la touche. Passionnée par l’être humain et sa capacité à se réinventer, les thèmes qu’elle explore et les univers qu’elle crée sont à chaque fois très différents. Il est cependant toujours question d’amour de la vie, de perte de repères et de solidarité. Ses livres sont publiés en treize langues dans plus de vingt-cinq pays.
« Écrire, c’est mettre de l’ordre dans mes émotions, un espace de liberté, une grande salle de jeux …et vivre toutes les vies que je ne vivrai jamais. Je suis tour à tour danseuse étoile, gardien de zoo ou platane centenaire.»
Publications
L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes Michel Lafon 2014 / Livre de Poche 2015
Prix Saga Café 2014 - meilleur premier roman belge
Eh bien dansons maintenant ! Jean-Claude Lattès 2016 / Livre de Poche 2017
Finaliste du Prix des lecteurs du Livre de Poche 2017
Un arbre, un jour... Calmann-Lévy 2018 / Livre de Poche avril 2019
Prix du salon du livre féminin d’Hagondange
Toutes les couleurs de la nuit Calmann-Lévy avril 2019
Source: Calmann Lévy
Mon avis
C'est le mois belge, mois de la parution du dernier roman de Karine Lambert, "Toutes les couleurs de la nuit" dont je vous ai déjà parlé (billet ici) Il me restait à lire depuis très longtemps perdu dans ma PAL son tout premier roman récompensé en 2014 par le prix Saga Café (prix du 1er meilleur roman belge) , c'est maintenant chose faite.
C'est un premier roman, léger à lire pour se vider la tête. Une couverture alléchante.
Cinq femmes vivent dans un immeuble bien particulier car il ne compte que des êtres du genre féminin, les hommes sont prohibés, c'est la règle éditée par la "Reine". La seule exception c'est Jean-Pierre. Détrompez-vous, ce n'est pas un humain mais un chat !b
Le décor est planté; Rosalie, Giuseppina, Simone et Carla vivent chez Stella "La Reine" pour un loyer modeste à cette seule condition, pas d'homme à la maison. Elles ont en effet toutes renoncé aux hommes pour des raisons différentes que l'on découvrira au fil du roman.
Mais l'arrivée de Juliette, 31 ans qui occupera l'appartement de Carla partie en voyage, bouscule les habitudes de l'immeuble, elle n'a pas renoncé à l'amour, elle .
Une chose est certaine depuis son arrivée on ne parle plus que d'une seule chose : les hommes.
On va le temps du roman vivre dans cette ruche avec des personnalités fantasques, tendres, drôles, et découvrir les rêves et fêlures de chacune.
C'est un livre qui fait du bien. Lâchez prise tout simplement, laissez-vous emporter dans cette écriture simple, tendre remplie de jolies phrases;
Le livre par excellence à lire entre deux genres, l'idéal pour se vider la tête. Avec beaucoup de tendresse, un sujet qui semble léger mais qui nous fait tout de même penser à l'amour dans le temps, peut-on encore séduire en vieillissant ?
Avec beaucoup d'humour et de légèreté, une écriture qui a bien évolué.
Ma note : 8/10
C'est un premier roman, léger à lire pour se vider la tête. Une couverture alléchante.
Cinq femmes vivent dans un immeuble bien particulier car il ne compte que des êtres du genre féminin, les hommes sont prohibés, c'est la règle éditée par la "Reine". La seule exception c'est Jean-Pierre. Détrompez-vous, ce n'est pas un humain mais un chat !b
Le décor est planté; Rosalie, Giuseppina, Simone et Carla vivent chez Stella "La Reine" pour un loyer modeste à cette seule condition, pas d'homme à la maison. Elles ont en effet toutes renoncé aux hommes pour des raisons différentes que l'on découvrira au fil du roman.
Mais l'arrivée de Juliette, 31 ans qui occupera l'appartement de Carla partie en voyage, bouscule les habitudes de l'immeuble, elle n'a pas renoncé à l'amour, elle .
Une chose est certaine depuis son arrivée on ne parle plus que d'une seule chose : les hommes.
On va le temps du roman vivre dans cette ruche avec des personnalités fantasques, tendres, drôles, et découvrir les rêves et fêlures de chacune.
C'est un livre qui fait du bien. Lâchez prise tout simplement, laissez-vous emporter dans cette écriture simple, tendre remplie de jolies phrases;
Le livre par excellence à lire entre deux genres, l'idéal pour se vider la tête. Avec beaucoup de tendresse, un sujet qui semble léger mais qui nous fait tout de même penser à l'amour dans le temps, peut-on encore séduire en vieillissant ?
Avec beaucoup d'humour et de légèreté, une écriture qui a bien évolué.
Ma note : 8/10
Les jolies phrases
S'adapter au bonheur, c'est pas donné à tout le monde.
L'amour, c'est se jeter dans le vide.
Les hommes collectionnent pour lutter contre l'angoisse de mort. Ils ne peuvent pas mourir tant qu'il y a encore trois timbres ou une locomotive à acheter quelque part.
Le véritable amour, il est sauvage, ce n'est pas un jardin qu'on cultive.
Internet c'est pas la vie ! Comme si on pouvait trouver l'amour dans une boîte de sardines !
Il n'y a que sur scène que l'on peut danser tous les jours la même chorégraphie avec son partenaire sans tomber. Dans la vie c'est plus périlleux.
On ne remplace pas l'amour par autre chose. On remplace les illusions, l'attente, les turbulences, la dépendance, les déceptions, les thérapies de couple, le rien, par des choses agréables, à portée de main, qui ne disparaîtront pas au premier coup de vent, à la montée de sève, au printemps.
Une vie sans hommes, c'est une vie sans sel, sans sucre, sans piment, sans miel.
Tu sais, les pensées, c'est comme des insectes. Quand tu les entends voler, reviens à ta respiration. Il y a une oasis à l'intérieur de toi, elle attend que tu viennes t'y reposer, te défroisser.
Marcher, danser, tomber, vieillir ; la vie, c'est une succession de déséquilibres...
On ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait, nous défait, nous invente.
C'est rare le bonheur. Parfois, il passe, il ne s'arrête pas toujours.
L'amitié, tu sais, c'est comme une écharpe très douce dans laquelle on s'enroule.
S'adapter au bonheur, c'est pas donné à tout le monde.
L'amour, c'est se jeter dans le vide.
Les hommes collectionnent pour lutter contre l'angoisse de mort. Ils ne peuvent pas mourir tant qu'il y a encore trois timbres ou une locomotive à acheter quelque part.
Le véritable amour, il est sauvage, ce n'est pas un jardin qu'on cultive.
Internet c'est pas la vie ! Comme si on pouvait trouver l'amour dans une boîte de sardines !
Il n'y a que sur scène que l'on peut danser tous les jours la même chorégraphie avec son partenaire sans tomber. Dans la vie c'est plus périlleux.
On ne remplace pas l'amour par autre chose. On remplace les illusions, l'attente, les turbulences, la dépendance, les déceptions, les thérapies de couple, le rien, par des choses agréables, à portée de main, qui ne disparaîtront pas au premier coup de vent, à la montée de sève, au printemps.
Une vie sans hommes, c'est une vie sans sel, sans sucre, sans piment, sans miel.
Tu sais, les pensées, c'est comme des insectes. Quand tu les entends voler, reviens à ta respiration. Il y a une oasis à l'intérieur de toi, elle attend que tu viennes t'y reposer, te défroisser.
Marcher, danser, tomber, vieillir ; la vie, c'est une succession de déséquilibres...
On ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait, nous défait, nous invente.
C'est rare le bonheur. Parfois, il passe, il ne s'arrête pas toujours.
L'amitié, tu sais, c'est comme une écharpe très douce dans laquelle on s'enroule.
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