mercredi 15 février 2023

Le présent impossible - Dominique Ané et Edmond Baudoin

Le présent impossible  -   Dominique Ané

























L'iconoclaste
Parution : 15/09/22
Dessins : Edmond Baudouin
Pages : 128
Isbn : 9782378803049
Prix : 14 €




Présentation de l'éditeur


"J'ai chaque jour une idée plus nette de ce qui se perd en chemin"

Avec Le présent impossible, nous le découvrons poète.

On retrouve là son goût pour les paysages et le contemplation, son ironie et sa douceur, le regard lucide qu'il pose sur notre éopque.

Orfèvre des mots, Dominique A capte les instants fugaces avant qu'ils ne s'estompent.


L'auteur









Dominique Ané, dit Dominique A, est né en 1968. Auteur, compositeur, interprète, il est une figure de la chanson française. Le Présent impossible est son premier recueil de poèmes. Source L'iconopop



Crédit photo : Jérôme Bonnet.





Mon avis

Premier recueil de poésie pour celui qui chante depuis 30 ans. 
Dominique A nous livre des textes sur le "présent impossible" comme s'il essayait de capturer l'instant.  Ecrire pour prolonger le temps ?

Il évoque des lieux, un cercle, une ville détruite, une petite maison, le carrelage, le chat qui dort paisiblement, qui apaise face à la vie trépidante.

Nostalgie ! Un coup d'oeil dans le rétroviseur, le vide de nos vies, le temps qui passe.

Edmond Baudoin l'accompagne et met en image 3 jolis textes :

- La tristesse des villes imprime sur les gens dont la tristesse imprime sur les villes.
- Chaque page tournée c'est souvent pour toujours.
- J'ai chaque jour une idée plus nette de ce qui se perd en chemin.

L'écriture !  Il porte un poème, l'espoir, écrire, exister, laisser venir, écrire dans l'espoir d'un partage.  Ecrire tout le temps, n'importe où, écrire entre les lignes.  Ecrire tout simplement sans essayer de comprendre.  Créer, exister.

C'est beau, à découvrir.

Les jolies phrases

Ligne de conduite

Pas prendre
recevoir
et ne pas se retourner

J'ai chaque jour une idée plus nette de ce qui se perd en chemin

La tristesse des villes imprime sur les gens dont la tristesse imprime sur les villes.

Rien qu'à être

Sur mon chemin
mille êtres vivants
que je vais sacrifier dans l'heure
rien qu'à être
rien qu'à marcher

Et comme j'écris
un insecte court sur ma feuille

Acquis

Je retiens peu des jours passés
et je veux bien
retenir encore moins

Mais qu'on n'en déduise pas
que je n'ai rien appris

J'ai chaque jour une idée
de ce qui se perd en chemin



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