mardi 3 juin 2014

l'échiquier d'Howard Gray Florent Marotta ***** 9/10

L'échiquier d'Howard Gray                        Florent Marotta



COUVERTURE


NB DE PAGES  486
ISBN PAPIER  979-10-92981-12-4
Rouge sang 


Une découverte en partenariat avec 





Quatrième de couverture


Après un carnage à l’explosif dans le métro parisien, la France vit dans la terreur d’un terroriste Iranien ; Racheed Al’Wesan. La police piétine. Alors comme elle en a pris l’habitude pour pallier à son manque d’effectifs et de moyens, elle fait appel à un partenaire privé pour l’aider. C’est ainsi que l’ ombrageux et alcoolique Gino Paradio, lieutenant défroqué de la Police Judiciaire, devenu détective désargenté, se voit confier des recherches par son ancien chef de service.


Des terroristes islamiques, des tueurs à gage, un conseiller présidentiel, un mercenaire, un hacker, des criminels sordides, un patron du CAC 40, la mafia calabraise : Gino Paradio, dit « le Pit’ » va devoir abandonner une vengeance personnelle pour débrouiller l’écheveau compliqué de cette traque sanglante à l’ennemi public N°1.


Mais comment distinguer, sur l’échiquier, les pièces blanches des noires, et qui sont les joueurs ?


Pour acquérir le livre c'est iciLes éditions Rouge sang


Mon avis

Un grand merci à Florent Marotta et aux Editions Rouge Sang pour ce partenariat qui comme à chaque fois m'a permis de passer un super bon moment.

D'entrée de jeu, j'ai été intriguée dès la lecture du premier chapitre, et immédiatement happée par l'histoire.  L'atmosphère, la précision des descriptions m'ont directement captivée et le récit a fait germer en moi des dizaines de questions.

Chapitre 2, je fais connaissance du personnage central, un anti-héros : Gino Paradio.  C'est un ancien flic, reconverti en privé, oh pardon en agent de recherche privé, si si il y tient... Gino aime beaucoup l'alcool depuis son éviction de la police et la perte de ses parents lâchement abattus par un mafieux calabrais : Vincent Senti.  Le sentiment de vengeance reste toujours enfoui en lui.

Gino est contacté par un ancien supérieur qui lui demande de l'aide dans "L'affaire" du moment; la recherche du terroriste iranien dont tout le monde parle : Racheed Al'Wessan, l'ennemi public n°1, recherché pour des attentats meurtriers.  Gino est surnommé "le Pitt" car il est tenace comme le PitBull, il ne lâche jamais le morceau.  Arrivera-t-il à dénouer ce sac de noeuds et à retrouver la trace d'Al'Wessan?

Pour se faire il aura comme coéquipier: Kevin (Wired) un jeune hacker, passionné d'informatique qui lui doit un retour d'ascenseur. 

Mais qui se cache là derrière ?  Qui manipule ? Qui bouge les pièces sur l'échiquier ?  

Gino et Wired font le lien avec HC Com et Howard Gray, un magnat financier.  Mais quel rapport avec tout cela ?

Une superbe enquête, un récit magnifiquement construit, les pièces se déplacent petit à petit sur l'échiquier; manipulation, machination..  L'écriture est sûre et donne un réel plaisir, les 486 pages se tournent les unes après les autres, très vite, l'envie de savoir toujours plus mais où veut-il en venir ?

Gino mérite bien son surnom, il ne vous décevra pas.  Lorsqu'il tient un fil, il ne lâche pas le morceau.  
L'action est très prenante, les descriptions et la psychologie des personnages , le scénario machiavélique, le suspense présent jusqu'au bout, mené de plume de maître en font un récit captivant, passionnant, riche en actions sur le thème du terrorisme, de la politique et de l'Islam.  Le rythme est soutenu, nous tenant en haleine du début à la fin.

J'ai vraiment passé un très bon moment, merci encore Florent Marotta.

Ma note 9/10


Les jolies phrases

La société engendre des phénomènes à son image et quand on voit à quel niveau de débilité nous en sommes arrivés, la solution risque d'emprunter des voies que même la logique ignore.

La vie, n'était qu'une succession d'actions qui n'avaient de sens que si elles servaient un plan.

L'échiquier de la vie, dont il maîtrisait maintenant toutes les subtilités, s'étalait devant lui sans pour autant être débarrassé de ses embûches.  La preuve en étant faite avec les événements du jour.  Il était arrivé à la place enviée de tous, celle que l'on s'acharnait à préserver coûte que coûte une fois obtenue. Sans avoir été réellement un pion, il avait gravi les marches qui l'avaient mené au sommet;  De son piédestal, il contemplait la situation avec un calme retrouvé et le sang-froid du joueur d'échec expérimenté.

Quoi de plus efficace que la peur?  Même le plus turbulent des élèves se calme et écoute lorsqu'elle l'envahit.  

La cause restait toujours la plus forte, surtout quand elle servait la France; (...) Laissez trop de liberté au peuple, le sentiment que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et l'économie déraillait. Alors que devant le stimuli de la peur, le chômage, la délinquance, la maladie, la population se retournait vers les puissants, et tout marchait beaucoup mieux.




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