mai 2014
162 pages
EAN13 : 9782226256195
Prix : 15.00 €
QUATRIEME DE COUVERTURE
« L’amour relève-t-il d’un processus chimique ou d’un miracle spirituel ? Existe-t-il un moyen infaillible pour déclencher la passion, comme l’élixir qui jadis unit Tristan et Yseult ? Est-on, au contraire, totalement libre d’aimer ? »
Anciens amants, Adam et Louise vivent désormais à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, lui à Paris, elle à Montréal. Par lettres, tout en évoquant les blessures du passé et en s’avouant leurs nouvelles aventures, ils se lancent un défi : provoquer l’amour. Mais ce jeu ne cache-t-il pas un piège ?
Observateur pertinent des caprices du cœur, Eric-Emmanuel Schmitt explore le mystère des attirances et des sentiments.
MON AVIS
156 pages, c'est court, très court. Et parfois, une seule phrase sur la page ! Eric -Emmanuel Schmitt se mettrait-il au style d'Amélie Nothomb ? J'ai eu comme le sentiment d'être arnaquée avec ce roman épistolaire. Bref, histoire de passer une courte soirée...
Louise et Adam sont anciens amants. Bob écrit à Louise qui a traversé l'Atlantique et lui réclame son amitié.
Au delà de la passion, des étreintes, d'une relation de cinq années tout de même, que reste-t-il ?
Bob aimerait construire une vraie relation basée sur l'amitié.
Et de quoi parlent-ils ? D'amour bien entendu.
L'amour vu du côté masculin n'est pas le même que du côté féminin. Sexe et amour sont deux choses différentes chez l'homme, cela ne fait pas partie du même monde, à la différence de la vision féminine.
Existe-t-il un élixir d'amour ?, un philtre ?
Elle est avocate, lui psychanalyste. On cherche la réponse à la question chez Freud, le transfert pourrait-il faire qu'en commençant une psychanalyse on tombe amoureux de son thérapeute ? Adam veut le démontrer en séduisant Lili, la collègue canadienne de Louise.
Ecoute, interrogation sur la fin de leur amour, manipulation, illusion. Beaucoup de clichés Monsieur Schmitt, je suis déçue. Bon il n'en reste pas grand chose , cela se laisse lire sans plus.
LES JOLIES PHRASES
Quand un sentier se termine, un autre se profile. D'amants devenons amis. Pourquoi pas ? Entre nous l'amitié n'a encore jamais existé.
Si l'amitié est le mouroir de l'amour, je hais l'amitié.
Seule la peau sépare l'amour de l'amitié c'est mince...
Les femmes aiment l'amour, les hommes le font.
On peut être maître de ce que l'on pense, jamais de ce que l'on ressent;
Chaque nuit, nous avons l'impression d'être deux Robinson qui partagent une île déserte; nous nous étreignons, conscients qu'un jour un bateau va glisser sur la ligne de l'horizon et nous proposer de regagner le monde normal. Que ce soit le plus tard possible !
La beauté du premier amour vient de ce qu'il n'est pas encore hanté par sa fin, on y croit le présent éternel, on ignore l'épuisement.
il n'y a qu'un drame cruel en amour, c'est que l'un des partenaires soit en avance sur l'autre, soit par son désir, soit par le déclin de son désir.
Notre liaison a cessé de durer parce qu'elle durait. Le temps n'est pas l'allié de l'amour, il ne favorise que l'amitié.
L'inconfort de la condition humaine ne tient pas à l'absence de lucidité, mais au manque de courage.
Quand un sentier se termine, un autre se profile. D'amants devenons amis. Pourquoi pas ? Entre nous l'amitié n'a encore jamais existé.
Si l'amitié est le mouroir de l'amour, je hais l'amitié.
Seule la peau sépare l'amour de l'amitié c'est mince...
Les femmes aiment l'amour, les hommes le font.
On peut être maître de ce que l'on pense, jamais de ce que l'on ressent;
Chaque nuit, nous avons l'impression d'être deux Robinson qui partagent une île déserte; nous nous étreignons, conscients qu'un jour un bateau va glisser sur la ligne de l'horizon et nous proposer de regagner le monde normal. Que ce soit le plus tard possible !
La beauté du premier amour vient de ce qu'il n'est pas encore hanté par sa fin, on y croit le présent éternel, on ignore l'épuisement.
il n'y a qu'un drame cruel en amour, c'est que l'un des partenaires soit en avance sur l'autre, soit par son désir, soit par le déclin de son désir.
Notre liaison a cessé de durer parce qu'elle durait. Le temps n'est pas l'allié de l'amour, il ne favorise que l'amitié.
L'inconfort de la condition humaine ne tient pas à l'absence de lucidité, mais au manque de courage.
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